Sujets délicats, dialogue franc

« Je n’ai jamais pensé que le sexe pourrait être enseigné de manière positive et franche. On m’a toujours dit que c’était mauvais, quelque chose dont il fallait avoir honte. » 

Cette jeune femme n’était pas seule. Les 150 autres étudiants qui participaient au Sommet sur la Bible organisé par le TSCF Papouasie – Nouvelle Guinée ont aussi accueilli l’occasion de parler des relations intimes et d’être guidés à l’aide des Écritures.   

Juliette, une équipière de TSCF, remarque : 

« À Port-Moresby (la capitale), les jeunes sont fortement influencés par les tendances culturelles occidentales. Cela a forcé certaines églises à traiter la question des relations. Pourtant, la plupart de nos étudiants viennent de zones rurales, où le seul enseignement qu’ils reçoivent vient des « classes de développement personnel ».   

Ainsi, l’équipe a décidé que cette année, le Sommet devrait aider les étudiants à avoir une perspective biblique et voir Christ comme le Seigneur de la sexualité et du mariage. 

Un étudiant en troisième année de droit a vécu l’expérience comme une révélation. Il s’est senti interpelé sur le fait d’entrer dans une relation puis « d’improviser ». Il veut être plus intentionnel.  

« Le Sommet m’a permis d’y voir plus clair et de savoir que l’amour, ce n’est pas satisfaire tes désirs mais un engagement, un sacrifice et aider l’autre personne à se rapprocher toujours plus de Dieu. Si je me soucie réellement d’une personne, je dois l’aider à garder son cœur, son esprit et son cœur des dégâts d’une intimité qui n’honore pas le Seigneur. Cela signifie qu’il faut établir des limites claires et marcher dans la redevabilité. » 

À son départ du Sommet, il a aussi acquis une compréhension solide des notions de valeur et d’intégrité.  

« Je peux reconnaître que ma valeur, ma sécurité et mon identité viennent de Christ seulement, non pas de nos relations, de l’approbation, de l’expérience sexuelle ou d’attentes culturelles de ce qu’est « être un homme ». » Je vois maintenant cela non pas comme une restriction mais une liberté – une manière joyeuse et puissante de vivre qui honore Dieu et protège ce qu’il valorise le plus : son image en moi et dans les autres. » 

L’enseignement du Sommet ne s’est pas uniquement attaqué à la manière dont les étudiants approchent les relations maintenant. Il les a aussi préparés pour le mariage en les aidant à ré-évaluer les normes et les attentes culturelles. Juliette explique : 

« Dans cette culture, on suppose beaucoup de choses plutôt que l’on ne les discute. Cela veut dire que les violences domestiques sont nombreuses et se poursuivent, avec cela une compréhension faible des rôles et des responsabilités dans la famille, y compris plusieurs « pères absents ». Et la polygamie est très courante, généralement acceptée comme un signe de force masculine. » 

David Walter, Secrétaire régional de l’IFES pour le Pacifique Sud nous dit à quel point ce Sommet a été stratégique : 

« C’est merveilleux de voir le mouvement national s’attaquer à quelque chose qui est rarement discuté dans les églises. La violence envers le partenaire intime, la rupture du mariage et l’agression sexuelle sont des problèmes courants. Explorer la perspective biblique comme ils l’ont fait est une bonne manière d’être au service de la société. »  

  • Rendons grâce pour la vision d’amener des discussions, à l’instar de ces discussions sur des thèmes difficiles au Sommet, pour l’interaction avec les Écritures et pour l’impact positif sur les participants. Prions que les étudiants continuent à amener les normes culturelles à la lumière de la Parole de Dieu et choisissent de l’honorer.  
  • Alors que le seul équipier homme de TSCF (mis à part le Secrétaire général) quitte pour poursuivre des études, demandons au Seigneur de susciter de jeunes hommes pour rejoindre l’équipe. Actuellement, cinq jeunes équipières viennent en soutien aux responsables étudiants à travers différents campus.   
  • Les étudiants et les équipiers de TSCF voyageront bientôt pour les îles Salomon pour la conférence régionale du Pacifique Sud (11-14 septembre). Prions que l’enseignement et la communion interculturelle afin qu’elle renforce le témoignage étudiant dans chaque mouvement – et demandons que ceux sans ministère local de l’IFES soit inspiré pour en démarrer un. 

Dîner avec Jésus

Lancer des discussions sur la foi peut être intimidant et embarrassant, en particulier dans les sociétés séculières. Cependant, les étudiants de la Christian Union (CU) de l’université de Canterbury, en Nouvelle-Zélande, ont trouvé une manière naturelle de présenter l’Évangile. Ils invitent les gens à dîner, à passer du temps ensemble… et à rencontrer Jésus. 

« Ça m’a permis d’exposer mes amis à Dieu et à son amour bien plus facilement », déclare Robyn, étudiante en deuxième année. 

Il y a deux ans, les membres de la CU, qui fait partie du TSCF, le mouvement de l’IFES en Nouvelle-Zélande, ont reconnu la difficulté d’inviter leurs camarades aux études bibliques, en particulier parce que le groupe se réunissait chez les étudiants ou les équipiers du TSCF depuis le tremblement de terre de 2011 et la Covid-19.  

Ils ont donc réservé une salle commune sur le campus pour tous les mercredis soir, ont cuisiné un repas simple, se sont réunis pour le manger, puis ont passé du temps dans les Écritures. Ils ont invité des amis, des contacts et tous ceux qui étudiaient encore dans la salle quand le repas était servi. À un moment l’année dernière, environ 70 étudiants y participaient. 

Trinity explique la simplicité et l’efficacité de cette méthode : 

« J’invite simplement les gens à un repas gratuit, à se relaxer et à discuter avec des personnes super sympas. Je leur dis qu’après le repas, il y aura une étude biblique, mais qu’ils n’ont aucune obligation d’y assister. Ça fait venir du monde, ce qui n’est pas facile quand certains trouvent le christianisme répugnant ! Ensuite, je laisse Dieu et le temps faire le reste. » 

Les non-chrétiens sont souvent surpris par cette générosité. (Chaque petit groupe du CU sert tour à tour de manière sacrificielle en achetant la nourriture et en cuisinant.) Des discussions positives apparaissent pendant le dîner et, après quelques semaines, beaucoup de nouvelles personnes décident de rester et d’en apprendre plus sur Jésus dans les Évangiles. 

Certains ont déjà répondu par la foi : l’année dernière, une amie que Robyn avait invitée est devenue chrétienne. D’autres se questionnent encore. Quoiqu’il en soit, tous apprécient l’amitié et cet espace pour découvrir le Christ. Trois étudiants de master chinois, qui étaient intéressés, sont maintenant diplômés mais restent en contact avec le groupe. 

Sur le campus, une nouvelle année académique vient de commencer. Sur les 35 à 40 personnes qui sont venues aux premiers dîners et études, environ un quart ne sont pas encore chrétiennes. Il est clair que cette offre d’hospitalité et d’amitié a révolutionné l’évangélisation du CU. L’une des leaders en explique le succès : 

« Les étudiants ont souvent un peu peur de « faire de l’évangélisation » sur le campus, mais nous les encourageons à voir que le fait d’aider les gens à rencontrer Jésus n’est pas effrayant, en particulier quand on peut le faire en groupe et être soi-même. » 

  • Louez Dieu pour le fait que cette approche ait motivé les étudiants chrétiens dans leur témoignage et qu’elle ait fait découvrir le Christ à des non-chrétiens. Priez pour la créativité et le courage des CU du TSCF Nouvelle-Zélande dans leur évangélisation. 
  • Cette année, le CU de Canterbury bénéficie d’un lieu de rencontre plus à la périphérie du campus. Priez que cela ne dissuade pas les nouveaux venus et que le groupe continue de grandir. 
  • Ce semestre, les repas seront suivis d’une série intitulée Rencontrer Jésus, qui couvre des sujets tels que « Quel est notre plus grand besoin ? », « Est-ce que Jésus aime tout le monde ? » et « Qu’est-ce que Jésus veut de nous ? ». Priez que les 8 à 10 étudiants intéressés rencontrent effectivement Jésus et qu’ils goûtent et voient combien le Seigneur est bon.  

Moins, c’est plus ?

En faire moins ? 

Cela aurait pu sembler un conseil étrange à donner à une équipe composée de seulement trois membres du personnel. D’autant plus que leur mouvement, l’Union chrétienne des universités des Îles Salomon (Solomon Islands Universities’ Christian Fellowship, SIUCF), a vu le jour il y a tout juste huit ans et avait dû complètement cesser ses activités lors de la pandémie de 2020. Mais « moins », c’était bien la suggestion de David Walter, Secrétaire régional de l’IFES pour le Pacifique Sud

Enfin, pas moins dans l’ensemble. Il préconisait un modèle moins direct du ministère. David explique : 

« Je les ai encouragés à ne pas se contenter d’exercer leur ministère auprès des étudiants, mais à le faire avec les étudiants et par l’intermédiaire des étudiants. J’ai expliqué qu’il s’agissait de passer de l’enseignement à la formation, c’est-à-dire de confier le ministère aux étudiants, de les guider et de les encadrer, plutôt que de prendre eux-mêmes la direction. »  

Lorsque Edward (Secrétaire général du SIUCF) et Rose et Amelia, les équipières récemment nommées, ont adopté cette approche, ils ont rapidement constaté son impact : le ministère s’est développé. Aujourd’hui, le SIUCF est présent à l’Université du Pacifique Sud (campus d’Honiara) et sur chacun des trois campus de l’Université nationale, avec même des groupes d’étude biblique dans plusieurs dortoirs.  

Mais moins exercer une compétence dans le ministère nécessite en employer davantage une autre. L’équipe a reconnu que son nouveau focus exigeait une compréhension plus large du leadership. Donc, au début de l’année, ils ont fait appel à David. 

Pendant plusieurs semaines, David a dispensé une formation approfondie via Zoom :

« Je voulais que ce soit plus que de simples conseils pratiques sur le leadership. Nous avons donc creusé les thèmes du leadership dans la Bible et avons exploré des moyens pratiques et culturellement appropriés pour les appliquer. » 

Ensemble, ils ont découvert que le leadership serviteur implique une confiance en Dieu, une flexibilité fidèle et un travail d’équipe qui permet d’équiper les autres et de leur confier des responsabilités. 

« Cette formation nous a aidés à comprendre pourquoi et comment nous devrions exercer notre leadership, explique Rose. J’ai été influencée et provoquée – en particulier par l’idée que la confiance dans le ministère vient de l’imitation du cœur de serviteur de Jésus et non de l’affirmation et de l’acclamation des autres. »    

Il y a cinq ans, nous avions raconté dans Prayerline comment Amelia s’était impliquée dans le SIUCF lorsqu’elle était étudiante. A l’époque, nous avions prié « que Dieu appelle de jeunes leaders à servir Dieu au sein du SIUCF ». Il est encourageant de constater qu’Amelia est une réponse à cette prière et qu’elle a grandi grâce à cette formation. Elle en parle ainsi :  

« La dynamique du ministère étudiant est très différente de la manière dont j’ai l’habitude de servir au sein du groupe de jeunes de notre église. Ces sessions nous ont fourni des outils et des idées qui permettront de développer le ministère du SIUCF en formant d’autres étudiants à être des leaders et à faire des disciples. »   

  

« Cette formation nous a aidés à comprendre pourquoi et comment nous devrions exercer notre leadership, … J’ai été influencée et provoquée – en particulier par l’idée que la confiance dans le ministère vient de l’imitation du cœur de serviteur de Jésus et non de l’affirmation et de l’acclamation des autres. »    

Alors qu’Amelia, Rose et Edward grandissent dans le leadership et qu’ils apprennent à en faire « moins », prions donc que Dieu, œuvrant à travers les étudiants, fasse « infiniment plus que tout ce que nous demandons ou imaginons » (Ephésiens 3:20). 

  • Rendons grâce pour Edward, Rose et Amelia, ainsi que pour la croissance du SIUCF au cours des dernières années. Priez pour le personnel qui grandit dans le leadership biblique. 
  • Alors que l’équipe du personnel équipe, habilite et confie aux étudiants le soin de diriger le ministère, priez que le SIUCF continue à prospérer et à voir émerger davantage de jeunes leaders. 
  • Rendons grâce pour le congrès semestriel, intitulé « Centré sur Jésus », qui s’est déroulé le mois dernier. Priez pour les plus de 30 étudiants qui y ont participé – que leur vie entière soit vraiment centrée sur Jésus. 

Des histoires dans le sable

La foule d’étudiants regardait attentivement tonton Edgar dessiner dans le sable avec ses doigts. Les motifs et les formes, esquissés avec talent, représentaient des personnages de l’histoire qu’il racontait : deux personnes, dans une relation précieuse qui avait été brisée, désormais réconciliées dans la joie. S’accompagnant d’un air sur sa flûte en bambou, tonton Edgar utilisait un ancien art du conte, le sandroing, pour que quatre histoires centrales de l’Évangile de Marc percutent les étudiants du campus universitaire régional du Vanuatu.

Le mouvement national de l’IFES, Gud Nius Yunivesiti Felosip (GNYF), avait demandé à tonton Edgar de créer cette présentation originale de l’Évangile dans le cadre de leur campagne d’évangélisation ?Huia Jisas? (« Qui est Jésus ? » en bichelamar). C’était une façon de réagir à deux problèmes pressants : Comment aider les étudiants nés dans une culture où fréquenter l’église est la norme à rencontrer personnellement Jésus ? Comment aider les étudiants issus d’une culture orale à interagir avec les Écritures ?

Le Vanuatu, un groupe d’îles dans le Pacifique Sud, est habité par de petites communautés pratiquant l’agriculture de subsistance dont la majorité professent le christianisme (à plus de 90 %) et où les quelques personnes concernées par l’éducation tertiaire (<1%) préfèrent apprendre en écoutant et en parlant plutôt qu’en faisant une étude approfondie de textes. Joel Atwood, le Directeur national de GNYF, remarque : « Beaucoup des étudiants qui viennent à l’université ont grandi dans l’église toute leur vie mais n’ont jamais examiné la Bible de près et ont encore de l’incertitude quant à qui Jésus est, ce qu’il a fait et ce que cela signifie pour nous. »

Voilà pourquoi le GNYF cherche intentionnellement des moyens de partager l’Évangile avec les amis et les camarades qui s’inscrivent dans leur culture relationnelle. En 2021, leur campagne d’évangélisation ?Huia Jisas? était une forme mélanésienne de L’Enquête (un programme de distribution de l’Évangile utilisé par de nombreux mouvements de l’IFES). Non seulement équipa-t-elle les étudiants à partager des histoires de l’Évangile de Marc avec d’autres étudiants mais elle alla plus loin encore : en association avec tonton Edgar – un expert local du sandroing – ils créèrent des motifs afin de pouvoir communiquer les thèmes essentiels du péché, du pardon, de la réconciliation et du règne.

Et maintenant, en 2024, le mouvement organise une deuxième campagne d’évangélisation ?Huia Jisas? , basée cette fois-ci sur l’Évangile de Jean. Sency, un responsable étudiant d’un des plus nouveaux groupes sur le campus, a hâte de la vivre : « Nous désirons que nos camarades et nos amis cherchent à savoir plus précisément qui est Jésus. Quelle joie inouïe de savoir que le Dieu de l’univers nous a tant aimé qu’il a envoyé son Fils unique mourir pour nous afin que quiconque croie ne périsse pas mais ait la vie éternelle (Jean 3:16). Je prie que de plus et plus de jeunes gens dans les écoles, les collèges et les universités de Vanuatu rencontrent Jésus et établissent une relation personnelle avec lui dans leur vie quotidienne. Quelle aventure formidable ce sera ! »

En vue des nombreux nouveaux responsables étudiants, le premier semestre (février-juin) sera axé sur la formation et l’organisation ; une équipe tirée des différents campus choisira des histoires, élaborera les livrets et organisera les événements. « Avec les grandes métaphores que Jean utilise pour qui Jésus est, nous pourrions nous éclater à utiliser des formes d’art traditionnel, telles que le sandroing, le tissage et la danse », poursuit Joël.

Prions pour les étudiants du GNYF Vanuatu :

  • Rendez grâces pour la façon contextuelle et créative dont l’Évangile a été présenté en 2021 et prions pour les responsables étudiants qui organisent ?Huia Jisas? 2024 au cours des semaines à venir : que le Saint-Esprit leur donne de l’inspiration, de la sagesse et de l’anticipation.
  • Priez pour les étudiants du GNYF qui s’inquiètent d’inviter leurs amis ou leurs camarades à lire l’Évangile, écouter des présentations ou participer à des événements. Demandez au Seigneur d’utiliser les « événements de soutien » pour les équiper et leur donner du courage.
  • Priez pour la distribution des Évangiles et pour les événements publics qui auront lieu fin juillet-août : que les étudiants interagissent avec les Écritures, rencontrent Jésus et découvrent une relation avec lui qui ne cessera de s’approfondir.

Persévérer sur la Sunshine Coast 

Pendant cette Journée mondiale de l’étudiant du vendredi 20 octobre, nous prierons pour que les étudiants du monde entier persévèrent en tant que témoins de Jésus. Il s’agit d’une occasion toute particulière de se joindre à des milliers de personnes en prière. Mais parfois, il peut être difficile de savoir exactement pour quoi prier. C’est pourquoi les cartes de prière de la Journée mondiale de l’étudiant sont une excellente ressource pour vous aider : elles présentent de vrais sujets de prière provenant d’étudiants, d’équipiers et de mouvements issus de nos onze régions mondiales. 

En voici un exemple en provenance du Pacifique Sud : 

Derrière chaque sujet se trouve une situation actuelle, avec une histoire spécifique. Pour ce Prayerline, nous avons demandé à Lucy de nous en dire plus sur Moreton Bay. 

« Le campus de l’UniSC de Moreton Bay s’est ouvert en 2019. Il s’agissait d’une ramification du campus principal de l’UniSC de Sippy Downs, sur la Sunshine Coast. Depuis lors, le groupe de l’AFES a fluctué en taille et dans l’engagement des étudiants : pendant un semestre, nous avons eu quatorze étudiants présents à l’étude biblique principale et aux événements sociaux, mais ce chiffre a récemment chuté à seulement quelques-uns. 

En fait, au début de ce semestre, aucun étudiant n’est venu à l’étude biblique pendant les premières semaines. C’était très décourageant. Mais, par la grâce de Dieu, nous avons accueilli Bevan, un étudiant non chrétien qui avait vu notre pub sur le campus. Il voulait en savoir plus sur Jésus. Depuis, il se réunit chaque semaine avec un équipier pour lire l’Évangile de Marc.  

De plus, Bevan s’est lié d’amitié avec Noah, l’un de nos étudiants à Moreton Bay, qui, avec un étudiant de Sippy Downs, lit l’Ancien Testament avec lui. Il y a quelques semaines, Bevan a décidé de donner sa vie à Jésus au cours d’une de ces études bibliques ! 

Noah témoigne : ‘Une chose qui s’est révélée encourageante avec les étudiants chrétiens de Moreton, c’est simplement que le groupe survit malgré sa petite taille. Je suis reconnaissant à Dieu que nous soyons arrivés jusqu’ici.’ Notre espoir, c’est que le petit groupe grandisse et que, avec un solide noyau d’étudiants chrétiens, il ait un impact sur le campus de Moreton Bay à mesure qu’il s’élargit. » 

Vous trouverez ici des dizaines de sujets de prière comme celui-là. En les découvrant, merci de prier avec nous pour les étudiants de Moreton Bay et du monde entier : 

  • Remerciez Dieu pour les encouragements à Moreton Bay et priez pour les étudiants et le personnel qui persévèrent : qu’ils établissent un témoignage chrétien qui touchera le campus. 
  • Remerciez Dieu pour notre famille mondiale de l’IFES, composée de mouvements et de donateurs, qui vont prier pour les étudiants le 20 octobre. Priez pour que Dieu agisse pendant que les individus et les groupes utilisent les cartes de prière : que ces demandes soient exaucées et que ceux qui les ont envoyées trouvent la force de persévérer. 
  • Priez pour tous les étudiants chrétiens qui luttent avec leur foi, santé mentale ou circonstances. Priez pour que, cette semaine, ils se sentent encouragés et découvrent que la puissance de Dieu se manifeste pleinement dans leur faiblesse (2 Corinthiens 12.9). 

Attraper la vision pour le ministère pionnier

« Dieu a placé un énorme fardeau sur mon cœur pour les Micronésiens », nous confie Mark, un diplômé récent originaire des États fédérés de Micronésie (EFM). Alors qu’il étudiait à Guam, Mark développa une passion pour partager l’Évangile avec les étudiants. Songeant désormais à retourner dans son propre pays, Mark cherche à savoir dans la prière si le ministère parmi les étudiants devrait figurer dans son avenir.

« Ma vision pour le ministère parmi les étudiants vient tout simplement des conversations de tous les jours que j’avais avec ceux qui partageaient mon dortoir et du fait d’entendre leurs croyances au sujet de Dieu, explique-t-il. J’ai vu comment les pratiques religieuses et culturelles de notre nation nous ont éloignés de qui Dieu est vraiment et cela a provoqué en moi le désir de commencer une étude biblique et de leur montrer qui est le Dieu de la Bible, le vrai Dieu vivant. »

Les EFM comprend plus de 600 îles dans le Pacifique occidental. Environ 95 pourcents de la population se dit chrétienne. Il est normal d’aller à l’église. Mais Mark dit que, pour beaucoup, la foi est fondée sur la tradition et la culture plutôt que sur la Bible.

« Cela m’encourage toujours d’entendre les étudiants dire que c’était lors de certaines de nos études bibliques qu’ils ont entendu pour la première fois de telles histoires sur Jésus, malgré avoir fréquenté l’église quasiment toute leur vie », dit-il.

Après avoir déménagé à Guam pour étudier l’administration publique, Mark s’impliqua dans le ministère étudiant commencé par Sam, un équipier d’InterVarsity Link dont nous avons présenté l’histoire dans cet article de Prayerline.

« Je suis vraiment reconnaissant envers Sam d’être venu à Guam et d’avoir organisé des études bibliques pour les étudiants des établissements d’enseignement supérieur, dit Mark. C’était encourageant de pouvoir passer du temps dans la communion avec des collègues qui sont aussi fidèles. »

Mark commença à organiser des études bibliques dans les halls de résidence de l’Université de Guam où l’on compte plus de 150 étudiants d’autres îles micronésiennes telles que les EFM, les Palaos et les îles Marshall. Après avoir obtenu son diplôme de Master l’année passée, Mark décida de rester à Guam pour travailler et continuer à être bénévole dans le ministère parmi les étudiants. Alors qu’il cherche des opportunités pour rentrer dans son propre pays, Mark réfléchit à comment Dieu pourrait utiliser cette passion et son expérience à l’avenir dans le ministère sur Pohnpei, l’île la plus grande et la plus peuplée des EFM.

« J’espère que Dieu pourvoira de jeunes ouvriers dans les États fédérés de Micronésie qui sont passionnés de partager l’Évangile avec les étudiants. Si Dieu le veut, j’aimerais beaucoup qu’il m’ouvre les portes pour exercer un ministère parmi les étudiants là-bas. »

Mark connaît son pays, et il est donc conscient que ce ne sera pas facile.

« Il peut être difficile d’utiliser les Écritures pour remettre en question les croyances ‘religieuses’ car on peut donner l’impression de manquer de respect envers nos anciens, nos traditions et notre culture. Les jeunes croyants nés de nouveau peuvent rencontrer une réaction hostile lorsqu’ils se montrent audacieux avec les vérités bibliques. J’en ai moi-même fait l’expérience. »

Les EFM sont l’un des quelques sept pays ou territoires du Pacifique Sud qui n’ont pas actuellement de mouvement affilié avec l’IFES. Le développement du ministère étudiant sur ces nations insulaires lointaines est compliqué par l’isolement géographique des nombreux groupes étudiants et des campus.

Par ailleurs, certaines de ces nations insulaires n’ont pas d’université traditionnelle proposant un parcours sur quatre ans. Les EFM, par exemple, n’ont pas de grande université ; à la place, ils possèdent un établissement d’enseignement supérieur communautaire où les étudiants peuvent étudier pendant deux ans avant d’achever leurs études à une autre institution à l’étranger ou en ligne. Néanmoins, l’IFES croit que les établissements d’enseignement supérieur sont des lieux stratégiques pour la mission. Dans certaines nations, cela signifie mettre l’accent sur les universités, alors que pour d’autres, cela pourrait conduire à travailler au sein des écoles secondaires ou des établissements communautaires.

« Ces facteurs, et d’autres encore, font que l’idée d’implanter un nouveau mouvement étudiant aux EFM représente un défi important, dit David Walter, le Secrétaire régional pour le Pacifique Sud. Mais Dieu est bon. »

Merci de prier pour Mark et les étudiants en – et originaires de la – Micronésie :

  • Priez pour de la direction et des opportunités alors que Mark explore les opportunités futures du ministère sur son île natale de Pohnpei.
  • Priez pour de la sagesse et de l’audace pour les jeunes disciples de Jésus aux EFM.
  • Priez que le Seigneur pourvoie « des ouvriers pour la moisson » afin que les étudiants micronésiens puissent entendre la bonne nouvelle de Jésus – que ce soit dans leur propre pays ou lors d’études à l’étranger.