Si cette pandémie nous a appris quelque chose, c’est bien la puissance du lien entre chrétiens. Inspirés par cette idée, des étudiants du groupe UCCF de Grande-Bretagne ont créé une chorale virtuelle pour les Groupe biblique universitaire à travers le pays. Après que plus de 1 000 étudiants se soient joints au groupe Facebook en quelques jours seulement, il est devenu clair que ce projet comblait un réel besoin.
Ce qui a commencé comme un groupe de 50 à 100 étudiants chantant ensemble, s’est rapidement transformé en une opération de grande envergure. Les étudiants se sont réparti la coordination régionale, ils ont formé des équipes techniques et ils ont produit une trame sonore sur démo. Des étudiants internationaux et des étudiants d’autres mouvements de l’IFES se sont alors joints à l’aventure, ajoutant un verset chanté en plusieurs langues. Après une semaine de planification, une semaine de soumissions de vidéos et deux semaines de montage, ils ont ultimement publié la vidéo finale sur YouTube. Impliquant la collaboration de 550 chanteurs, de 60 techniciens de son et de 50 organisateurs, le projet témoigne avec puissance de l’esprit d’initiative et de coopération des étudiants.
À mesure que la vidéo circulait, les étudiants ont découvert que leurs amis non chrétiens se montraient de plus en plus réceptifs. Un étudiant du CU d’Essex commente :
« J’ai envoyé le lien vers la vidéo à tout le monde ! Mes amis non chrétiens étaient heureux de voir que j’étais impliqué dans ce projet et un ami a même prié après avoir regardé la vidéo. »
En repensant à cette expérience, les étudiants impliqués ont souligné que cette chorale avait révélé combien le désir de se connecter à d’autres est profond. Hannah Wood, l’une des étudiantes organisatrices, conclut que la chorale montre le pouvoir qu’il y a à travailler ensemble. Elle dit :
« Tout au long du processus, il y avait un réel sentiment de solidarité ; bien que nous soyons d’arrière-plans différents, que nous soyons sur des campus différents et que nous provenions de divers pays, nous souhaitions tous voir le nom de Jésus proclamé, et l’un des moyens de faire cela a été de chanter tous ensemble. »
Cette semaine, louons Dieu pour la communauté que forment les étudiants en tant que chrétiens et prions pour davantage d’initiatives du même genre.
Priez pour les amis non chrétiens qui ont regardé la vidéo afin qu’ils soient désireux de se joindre à la communauté chrétienne et surtout de connaître Jésus.
Priez que les étudiants trouvent de nouvelles manières de tisser des liens avec d’autres étudiants chrétiens dans leur pays et à travers le monde.
Priez pour les étudiants universitaires qui doivent composer avec l’interruption de leurs études à cause de la Covid-19.
« Je prie pour toi. » Ce commentaire d’Aaron à son ami musulman Rashid* a suscité des questions. Comment pries-tu ? Quelles sortes de prières ? Comment est-ce que cela fonctionne ?
Les étudiants Rashid et Aaron ont fait connaissance l’an dernier. Rashid souhaite établir des liens d’amitiés et il semble désireux de discuter de choses plus profondes à l’occasion. Toutefois, comme la plupart des gens de son pays, il est plutôt méfiant et hésitant. Établir un lien de confiance et d’amitié permettant de partager des choses personnelles et profondes exige de la patience et du temps – du temps passé ensemble.
Avec la pandémie COVID-19, il n’est pas facile de se voir. Pour plusieurs chrétiens, il est impossible de rencontrer physiquement leurs amis non chrétiens. Les cours ont été annulés et les étudiants sont coincés à la maison. Les communications doivent se faire en ligne, où les gens sont plus hésitants à parler ouvertement .
Ali*, un autre étudiant chrétien, a récemment lancé un club de conversation anglaise sur son campus. Il ne pouvait pas partager sa foi ouvertement au club, mais cela lui a permis de nouer de nouvelles amitiés. Ali doit trouver des moyens créatifs de solidifier ces amitiés naissantes, maintenant que le groupe ne peut plus se rencontrer en personne.
Priez pour Aaron, Ali et d’autres étudiants chrétiens pour qu’ils trouvent des façons de continuer à investir dans leurs relations avec leurs amis musulmans. Priez pour des opportunités de démontrer de l’amour et partager plus en profondeur au sujet de l’espérance qu’ils possèdent.
Priez pour Rashid afin qu’il ait le courage de poser plus de questions et d’examiner de plus près les affirmations de la foi chrétienne cette année.
À plus long terme, priez pour que la confiance et le sentiment d’appartenance puissent se développer avec les Églises locales, de sorte que les étudiants chrétiens puissent être équipés comme disciples et formés en tant que leaders.
* Les noms ont été changés.
Comment votre groupe étudiant s’adapte-t-il dans ses activités missionnaires dans le contexte actuel marqué par COVID-19 ? Comment voyez-vous le travail de Dieu s’accomplir ? Nous produisons actuellement un film pour encourager les étudiants aux quatre coins du monde. Envoyez un e-mail à bonjour@ifesworld.org avec des vidéos où vous partagez vos histoires et parlez de vos projets.
Resiato*, une étudiante internationale du Kenya, rêve en grand. Elle souhaite lancer un ministère parmi les étudiants internationaux dans son université en Estonie. Mais quelle est sa motivation ? La Grande Mission de Matthieu 28. Resiato voit son campus comme une plate-forme pour faire de toutes les nations des disciples.
C’est un grand rêve, mais Resiato n’est pas seule. Une équipière d’un autre mouvement de l’IFES a entendu parler de ses projets et s’est récemment rendue à sa rencontre. Elles ont discuté de comment témoigner de Christ avec des amis internationaux et comment lancer un ministère. En quelques mois, Resiato emmenait régulièrement une amie hindoue à l’église et avait eu l’opportunité de partager sa vision aux pasteurs.
La majorité des étudiants internationaux en Estonie viennent du Nigéria, de Russie et d’Ukraine, mais il y en a beaucoup d’Inde, du Bangladesh et d’Azerbaïdjan. Quelques pensées de Resiato :
« Je suis au contact de tant de cultures différentes. Parfois je fais les choses bien, parfois non. Mais le matériel de l’IFES m’aide clairement à mettre en pratique la Grande Mission. »
Resiato a besoin de vos prières car elle cherche à établir un ministère parmi les étudiants internationaux en Estonie :
Priez pour Resiato alors qu’elle partage sa vision et rassemble des leaders pour aider à atteindre les étudiants internationaux.
Priez pour que de nombreux étudiants internationaux soient touchés par la bonne nouvelle de Jésus à travers ce nouveau groupe en Estonie.
Remerciez Dieu pour le partenariat entre les mouvements de l’IFES. Priez pour plus d’occasions de s’encourager les uns les autres et de partager les ressources.
En mars 2018, j’ai essayé de lancer un groupe d’étudiants internationaux dans la ville bulgare de Varna… mais ce fut un véritable échec.
Le début du projet
BCSU, le mouvement de l’IFES en Bulgarie, avait déjà lancé un groupe d’étudiants internationaux à Sofia, la capitale. Cela marchait si bien que nous voulions étendre le travail à une autre ville. Varna semblait être l’endroit le plus logique car il y avait une grande population étudiante internationale et il n’y avait aucun autre groupe chrétien disponible pour eux.
Mais Varna se trouvait à huit heures en train de Sofia, où moi et la plupart des équipiers du BCSU vivions. Le seul équipier de Varna était déjà engagé avec d’autres responsabilités liées au ministère. Nous avons donc commencé à prier en attendant une opportunité.
De pire en pire
Peu de temps après, un bénévole a proposé de venir passer trois semaines à Varna afin d’aider au lancement du groupe. C’était une réponse à nos prières ! Nous avions également un lieu prêt à nous accueillir, alors je me suis rendu à Varna pour rejoindre le bénévole.
Nous avons commencé en sortant dans les rues afin de distribuer des flyers et nous avons pu parler à des centaines d’étudiants internationaux. Lors de notre première soirée organisée, seulement trois étudiants se sont présentés. Ce fut un mauvais début – mais les soirées suivantes furent encore pires. Un soir, il n’y avait pas d’étudiants du tout ! C’était très décourageant. Nous nous sommes demandé si Dieu avait vraiment voulu que nous commencions un groupe à Varna.
La demande de Sarah
Puis, nous avons reçu un message de Sarah*, une étudiante qui était venue à la première soirée. Elle avait été contente de nous rencontrer et voulait commencer à aller à l’église. Au moins, nous avions atteint une étudiante ! Nous nous sommes alors dit que notre vision de la réussite était différente de celle de Dieu. Son plan était probablement que nous aidions cette étudiante à se convertir.
Sarah a commencé à s’impliquer davantage à l’Église. Elle appréciait ce qu’elle était en train d’apprendre et elle aimait beaucoup l’ambiance. Mais Sarah ne pouvait pas assister aux études bibliques hebdomadaires de l’Église parce qu’elle ne parlait pas bulgare. Elle nous a alors demandé si nous pouvions l’aider. En utilisant les ressources du programme de l’IFES « Défricher de nouveaux territoires », et avec la motivation de Sarah d’inviter ses amis, nous avons décidé d’essayer une fois de plus de commencer quelque chose pour les étudiants internationaux à Varna.
Des résultats inattendus
Et cette fois-ci, en octobre 2018, les étudiants sont venus ! Et ils continuaient à venir. Le groupe a commencé à étudier l’Évangile de Jean à l’aide du matériel L’Enquête. Les étudiants internationaux invitaient régulièrement leurs amis à découvrir qui est Jésus. Le groupe grandissait et se développait d’une manière incroyable.
Aujourd’hui, c’est le plus grand groupe d’étudiants du pays ! Il comprend actuellement des croyants et des personnes en recherche venant des pays d’Asie du Sud, d’Europe et d’Afrique. Sarah est toujours en recherche de savoir ce qu’elle croit. Elle continue d’être très engagée dans le groupe et invite ses amis à tous nos événements.
J’ai ainsi appris que la vision de Dieu pour atteindre les étudiants est tellement plus grande que la mienne et qu’Il peut utiliser ce que l’on pense être un échec pour Sa gloire.
Le 6 février 2020 correspondait au premier anniversaire de la mort du pasteur, évangéliste et théologien britannique Michael Green. Une grande partie de la vie et du ministère de Michael a été consacrée à parler de Jésus aux étudiants. Il a pris la parole à l’occasion d’innombrables campagnes d’évangélisation en Grande-Bretagne et à travers l’Europe. Il a conduit de nombreuses personnes à la foi et a inspiré les étudiants des mouvements de l’IFES à vivre et à parler sans réserve pour Jésus. Deux mois avant de rentrer dans la gloire, Michael a fait part de ses réflexions sur les changements, les défis et l’avenir du ministère étudiant dans la région.
Quels changements avez-vous constatés dans le ministère étudiant au fil des ans?
La plus grande chose que j’ai remarquée, c’est la croissance. Nous sommes bien conscients du monde sécularisé dans lequel nous vivons de nos jours. Mais nous ne réalisons souvent pas que l’Eglise chrétienne n’a en réalité jamais connu une croissance aussi rapide qu’elle ne l’a vécue dans notre génération La croissance, en particulier de l’islam, est forte en Asie du Sud-Est. Et nous le constatons également dans un certain nombre de pays d’Europe. Sous les vieux chênes quelque peu fatigués du catholicisme et de l’orthodoxie, nous avons maintenant l’herbe verte qui pousse: de nouveaux mouvements de jeunes hommes et femmes engagés envers le Christ.
Quels sont les principaux défis de l’évangélisation à l’université en Europe aujourd’hui?
La plupart des pays européens sont sortis d’un contexte communiste, et il y a donc encore beaucoup d’idéologie communiste et d’athéisme en rodage. Mais il y a aussi l’influence du consumérisme et du matérialisme qui rendent les gens particulièrement hédonistes et égoïstes. Ces choses affectent le climat spirituel et rendent l’atmosphère inhospitalière.
Ajoutez à cela le fait que l’œuvre évangélique est considérée comme une secte presque partout en Europe. Les chrétiens ont donc tendance à garder la tête baissée, et généralement il n’y a pas l’audace confiante que j’aimerais voir. Les gens ne s’attendent pas à ce que Dieu fasse de grandes choses ; ils ne s’attendent pas à des conversions lorsque vous avez des réunions. Et puis bien sûr, ils sont dans la confusion lorsqu’ils voient dix personnes venir à Christ ! Mais cela arrive assez souvent. J’aime ça !
Mais nous vivons des jours très difficiles. Il ne fait aucun doute que l’Évangile chrétien est confronté à des défis qu’il n’a jamais rencontrés auparavant. Des questions comme la transsexualité étaient quasiment inconnues jadis, mais elles constituent désormais un enjeu majeur. Et les jeunes hommes et les jeunes femmes chrétiens d’aujourd’hui doivent être profondément enracinés dans l’Évangile en sorte d’être capables de relever des défis de ce genre. Ainsi, lorsqu’ils abordent ces nouvelles questions controversées, ils ne se contentent pas de donner une opinion, mais ils apportent une réponse provenant d’une vision du monde enracinée dans la Bible.
Qu’est-ce qui vous encourage lorsque vous regardez le travail des mouvements nationaux de l’IFES en Europe?
Je suis encouragé de voir une plus grande innovation et créativité dans l’évangélisation. Autrefois, cela aurait été une simple proclamation. Je crois à la proclamation, mais je crois aussi à l’utilisation des arts créatifs : musique, théâtre, danse et mime et ainsi de suite. Nous commençons à en voir davantage en Europe. Bien sûr, l’Évangile est le même, mais les emballages doivent être différents selon la culture.
Les mouvements nationaux accordent également plus d’attention à la formation en apologétique, et j’aurais aimé m’y concentrer davantage quand j’étais jeune. Je me rends compte à présent que l’apologétique n’a jamais sauvé personne, mais c’est un outil très précieux pour déplacer les ordures de la route qui mène au Christ. Il faut que ce soit la servante de l’évangélisation, pas une sorte de discussion métaphysique qui n’amène personne à sa conclusion.
Quels conseils donneriez-vous à cette génération d’étudiants chrétiens?
Tout d’abord, j’exhorte tous les étudiants chrétiens à rejoindre une organisation biblique passionnée par l’évangélisation et cohérente dans la communion fraternelle. Un exemple classique, c’est l’IFES dans le monde. Les étudiants chrétiens doivent être avec d’autres étudiants qui sont des croyants engagés d’une dénomination différente, d’une nation différente, d’une culture différente. Ensemble, ils doivent être la contre-culture de Dieu sur le campus, engagés dans l’œuvre de Dieu à l’université.
L’avenir repose sur des gens qui ont le courage de se lever et de prendre part. Les étudiants doivent avoir un pied dans la culture et un pied dans les Écritures. Et ils doivent avoir le cœur brûlant de passion pour transmettre cet Évangile qui a fait d’eux de nouvelles personnes. À moins qu’il n’y ait une nouvelle vie et un nouveau style de vie en nous, personne ne va écouter. Mais s’il y en a, et si nous sommes déterminés à atteindre les perdus, rien ne pourra s’opposer à nous. Jésus a promis que les portes du séjour des morts ne pourraient pas résister à la proclamation de son royaume. Et Il ne s’est encore jamais trompé.
Qu’est-ce qui vous a donné la force de tenir si longtemps?
Je pense à deux choses: l’une est ma vie d’attachement à Dieu. J’ai gardé une vie d’attachement à Dieu chaque jour tout au long de ma vie. En d’autres termes, je suis resté en contact avec la source de lumière et de vie, et c’est absolument critique. L’autre chose est que lorsque je constate que je ne fais rien pour le Seigneur, ma température spirituelle baisse. Mais une fois que quelque chose de nouveau m’est venu, je me dis: « Hé, regarde, je ne peux pas faire ça – mais le Seigneur le peut. Je dois compter sur lui. » Et donc : il s’agit de l’ensemble, à savoir une vie de communion avec Dieu et une vie où je saisis les occasions de servir qui me poussent à puiser à nouveau dans les ressources du Seigneur. Ces deux choses m’ont gardé en forme.
Quelle est votre prière pour les étudiants européens dans les années à venir?
Je prie que dans les dix années à venir, il y ait une confiance renouvelée dans la puissance de l’Évangile, un nouveau courage pour faire preuve d’audace dans le témoignage, à travers les arts de la scène, la musique, la danse, et en imaginant d’autres façons d’apporter l’Évangile à ses amis. Et cette assurance nous est naturellement donnée lorsque nous retournons continuellement à la croix, et que nous prenons conscience de ce que le Seigneur a fait pour nous. Et s’il l’a fait pour nous, il l’a fait pour les autres. Ainsi malheur à nous si nous ne proclamons pas l’Évangile.
Nous rendons grâce à Dieu pour le service fidèle de cet homme remarquable dans le monde universitaire. Son collègue et ami Michael Ots a fait cette réflexion :
Ce fut une joie et un privilège incroyables de collaborer avec Michael dans l’évangélisation des étudiants à travers l’Europe au cours des dix dernières années de sa vie. Il était non seulement un incroyable évangéliste et un mentor inspirant, mais il est également devenu un ami proche. Ses nombreuses décennies d’implication dans l’évangélisation à travers le monde lui ont donné une position unique pour évaluer le ministère stratégique et précieux de l’IFES dont il était un grand partisan.
30 décembre 2019 : des étudiants, des diplômés, des membres du personnel et des représentants d’autres ministères étudiants chrétiens – ensemble, unis. Les 3 000 voix venant de 68 pays différents se sont élevées ensemble pour prier Dieu d’agir en Europe. Pour beaucoup, c’était le moment marquant de Revive, le récent congrès d’évangélisation étudiant de l’IFES Europe.
Giulia, une diplômée de la Suisse, faisait partie des 3 000. Elle fait part de ses réflexions :
“Dans mon lieu de travail, je suis entourée de gens qui ne connaissent pas le Seigneur, mais malheureusement, je me suis peu investie pour partager ma foi ou pour vivre en tant que disciple au travail. Revive m’a montré très clairement qu’en tant que diplômée, l’obéissance à Dieu doit être une priorité chaque jour de la semaine, et non seulement pendant mon temps libre. Je suis repartie fervente et équipée pour être un témoin fructueux et ardent dans mon lieu de travail.”
Voulez-vous vous joindre à nous cette semaine alors que nous prions pour Giulia et pour tous ceux qui étaient à Revive ?
Remerciez Dieu pour les manières incroyables dont il a répondu à la prière pour Revive. D’innombrables jeunes sont repartis enthousiastes de faire partie de quelque chose de plus grand, mieux équipés pour la mission sur les campus et au-delà, et avec un amour renouvelé pour Jésus et l’Évangile.
Giulia nous a demandé de prier pour les diplômés en Europe : « Priez que nous devenions équipés pour l’évangélisation à travers une relation épanouie avec notre Créateur et Sauveur. »
Alors que le nouveau semestre démarre, priez que les participants de Revive mettent en pratique ce qu’ils ont appris. Priez qu’à travers eux, un réveil se produise sur les campus et dans les communautés à travers l’Europe.
Sacs
de sable. Il s’agit d’une image peu courante. Brian* était étudiant à ce
moment-là. Juste un étudiant dans la foule de jeunes à Urbana, la conférence
missionnaire d’InterVarsity/USA. Et là, Dieu lui a parlé. Il a donné à Brian
une vision pour que sa vie soit utilisée à partager sa foi. Cette image qu’il a
eue était celle de gens amassant des sacs de sable pour gérer une inondation ;
il y avait un lieu où personne ne travaillait. Si je peux aller n’importe où
pour partager ma foi, pourquoi ne pas aller là où personne d’autre ne va ?
pensait-il. Ainsi l’idée de servir parmi les musulmans a pris racine dans son
esprit.
Une mission à court-terme en Bosnie, un pays à majorité musulmane, a confirmé cette idée. Brian a trouvé qu’il avait de bons contacts avec les musulmans et qu’il aimait être en leur compagnie. Vivre parmi eux et partager sa foi semblait faisable. Auparavant, le concept d’islam ne lui disait rien. À présent, il avait un visage.
Des surprises en réserve
Brian a fini par s’installer en France avec sa jeune famille pour servir les GBU, le mouvement de l’IFES là-bas. Une grande partie de son temps était consacrée à aller vers les étudiants musulmans et à aider les étudiants du GBU à en faire de même. Ce n’était pas facile. Être équipier ne le rendait pas invulnérable aux craintes habituelles dans l’évangélisation. Au fil des années qui ont suivi, Brian a découvert beaucoup de choses en ce qui concerne le partage de l’évangile auprès des étudiants musulmans. Et il était souvent surpris.
Du café et des questions
Brian et son épouse se sont rendus sur le campus un matin où il faisait froid,
armés de thermos de café à offrir et une question : seriez-vous intéressés à
vous joindre à un groupe de discussion autour de la Bible et du Coran ? Un des
étudiants musulmans qu’ils ont rencontré ce jour-là était particulièrement
avide de venir. Pourquoi ? Ce même matin, il se demandait quelles différences
il y avait entre la Bible et le Coran. Il était heureux de rencontrer quelqu’un
qui lui offrait l’occasion d’en savoir plus – avec un café gratuit en plus !
À
maintes reprises, Brian a trouvé que les étudiants musulmans étaient souvent
contents de discuter des questions de foi et de recevoir la prière. En fait,
ils étaient régulièrement déçus de trouver que les Occidentaux – y compris les
chrétiens – étaient souvent réticents à parler de ces choses.
Repenser les visions du monde
Bien
qu’il ait été facile de démarrer une conversation avec un étudiant musulman,
leur vision du monde différente a supposé que Brian apprenne une approche différente
en matière d’apologétique.
Prenez
par exemple l’idée acceptée chez les musulmans selon laquelle la Bible a été
modifiée et corrompue. Dans un contexte occidental, Brian commençait en
invitant l’étudiant à examiner les preuves que la Bible n’a pas été modifiée,
par exemple en étudiant les manuscrits. Cependant, Brian a trouvé que cette
approche était inefficace auprès d’un interlocuteur qui a une vision du monde
musulmane. Un jour il a essayé de changer quelque chose :
En
entendant « la Bible a été modifiée », Brian a soudainement
fait un mouvement de recul. « Qu’est-ce que tu fais ? » disait
l’étudiant » « Je ne veux pas être ici si tu es frappé par
l’éclair », répondit Brian. « Ce que tu dis est vraiment
sérieux. C’est la Parole de Dieu. Tu es en train de dire que Dieu a permis que
sa Parole soit modifiée ?! Que Dieu te protège de ce que tu es en train de dire
là ».
L’approche
dramatique de Brian a fonctionné. L’étudiant a rapidement changé d’avis. Parce
qu’en tant que musulman, il a déjà compris que Dieu est souverain et que nul ne
peut le contrecarrer. Il n’y aurait aucun moyen qu’il laisse sa Parole être
modifiée.
Croire et aller de l’avant
Bien
évidemment, aider un musulman à voir que la Bible n’a pas été modifiée n’était
pas le but en soi. Il s’agissait juste d’une étape utile sur le chemin. Brian
savait que la puissance de transformation des cœurs se trouve dans la Bible.
C’est pourquoi il a aidé au démarrage de groupes de discussion autour de la
Bible et du Coran, conduits par les étudiants. Il a aimé ouvrir la Bible avec
ses amis musulmans. Partager sa foi et sa vie n’était ni rapide, ni facile et
n’aboutissait pas à des fruits évidents. Mais il était obéissant. Et c’est ce
qui comptait.
Et
qu’en est-il de nous ? Pourquoi devrions-nous nous intéresser au partage de
l’évangile auprès de nos camarades musulmans sur le campus ? Brian a réfléchi à
la question :
Nous n’avons pas le choix mais nous devons nous y mettre. Si nous nous sommes réellement engagés à atteindre chaque recoin du campus, nous devons être prêt à être en interaction avec toute personne. Il y a des équipiers des mouvements de l’IFES aujourd’hui qui sont d’anciens musulmans. Nous devons « croire » et aller vers l’avant, confiants que ces étudiants musulmans deviennent un jour des serviteurs fidèles de Dieu également.
Il y a des chrétiens aujourd’hui qui vivent en Iran, en Tunisie, en Kirghizstan et d’autres endroits semblables. S’ils pouvaient, ils nous supplieraient d’aller vers leurs compatriotes quand nous le pouvons. Les immigrés et les étudiants internationaux, les professeurs invités. C’est probablement leur meilleure chance d’entendre l’évangile. Et c’est une façon extraordinaire pour nous de pouvoir prendre part auprès de nos frères et sœurs persécutés dans le monde.
Rindra est originaire de Madagascar, mais il
poursuit des études en Norvège cette année, où il sert au sein du NKSS, le
mouvement de l’IFES, durant ses temps libres. Dans dix jours, il se rendra en
Allemagne pour se joindre à 3 000 étudiants et diplômés qui prendront part à
Revive, le congrès d’évangélisation étudiant de l’IFES Europe. Rindra et des
milliers d’autres à travers la région ont soif de voir Dieu agir dans leur
génération.
Rindra se réjouit énormément de la possibilité
d’assister à deux des nombreux séminaires qui y seront offerts : « Comment
parler de Jésus sans être perçu comme étant religieux » et « Marc :
l’Expérience ». Il désire apprendre comment parler de Jésus de différentes
manières et voir ses collègues du NKSS s’enthousiasmer pour l’évangélisation.
Comme tant d’autres pays en Europe, la Norvège devient de plus en plus
séculière et a besoin d’un réveil.
Alors que les étudiants et équipiers de l’IFES
et d’autres organisations étudiantes chrétiennes chercheront Dieu ensemble à
Revive, leur prière est qu’un réveil se fasse sentir à travers l’Europe et
au-delà. C’est également la prière de Rindra :
« J’espère être dynamisé et équipé, en sorte que lors de mon retour à la maison, à Madagascar, et au sein de l’UGBM, le mouvement de l’IFES là-bas, je puisse partager le nom de Jésus, et prier continuellement pour un réveil sur les campus universitaires et au sein de la nation. »
Joignez-vous à nous dans la prière pour Revive
:
L’impact de Revive sur les individus, les universités et les pays pourrait s’avérer déterminant. Mais non sans vos prières ! Priez que Dieu opère un travail incroyable en renouvelant les cœurs, et en enflammant les universités et l’Europe entière pour sa gloire.
Priez pour les organisateurs, les bénévoles, l’équipe de prière, les conférenciers et ceux qui dirigent les séminaires et ateliers de formation. Priez qu’ils soient remplis d’énergie et de joie surabondante tandis qu’ils servent ensemble.
Priez pour les étudiants issus de mouvements étudiants plus petits, afin que Revive se révèle particulièrement encourageant et utile pour eux.
Au cours des dernières 40 semaines, des étudiants de mouvements de l’IFES à travers l’Europe ont fait de courtes présentations vidéo pour décrire leur pays et indiquer comment vous pouvez prier pour eux. Pour regarder ces vidéos ici.
Je me rappelle l’angoisse que j’ai ressentie
au début de mes études universitaires. Je n’arrivais même pas à comprendre mon
horaire, sans parler de ma matière principale. Où me fallait-il me rendre et
quand ? Que pouvaient bien signifier toutes ces lettres et ces chiffres ?
Comment allais-je réussir à survivre ?! Je n’avais pas les réponses.
Mais il y avait au moins un sujet que je connaissais à fond : Dieu. Dès les premières semaines, j’ai fait la connaissance d’étudiants qui fréquentaient le groupe biblique universitaire de Bulgarie (BCSU). Ils m’ont invitée à me joindre à eux et à participer aux rencontres ; j’ai commencé à fréquenter le groupe et cela me plaisait beaucoup. Ils ne le savaient pas, mais leur invitation allait me permettre de comprendre trois choses importantes et transformer le cours de ma vie pour toujours.
Toujours une étudiante
Avant longtemps, la première chose que j’ai
comprise est que je m’étais fourvoyée : je ne connaissais pas vraiment
grand-chose sur Dieu. J’avais lu la Bible comme on lit un roman, parcourant ses
pages sans vraiment y accorder beaucoup d’intérêt. Le BCBU m’a mise au défi de
réfléchir à la signification de la Parole de Dieu et de la mettre en pratique
dans ma vie, de me poser des questions et de discerner quelle était ma vision du
monde. J’en suis venue à conclure que dans le Royaume de Dieu, je demeurerai
toujours une étudiante à l’école du Christ.
La deuxième chose que j’ai comprise est la
raison d’être d’un groupe étudiant. Au début, j’avais l’impression que ce
n’était qu’une rencontre pour étudiants chrétiens désireux de lire la Bible
ensemble. Mais en réalité, le groupe étudiant s’est révélé un endroit idéal où
inviter mes amis qui ne connaissaient pas Jésus. Quel endroit parfait pour un
étudiant qui se pose des questions sur Dieu ! Plusieurs de mes amis ont ainsi
entendu parler de Dieu et ont assisté aux événements et aux études bibliques du
BCBU.
Étrangers, voleurs et prêtres
La troisième chose que j’ai comprise ne l’a
pas été, je j’avoue, durant mes études universitaires. Malheureusement, j’ai
mis longtemps avant de tirer cette conclusion. Et c’est la raison pour laquelle
je tenais à rédiger cet article, de manière à ce que vous ne commettiez pas la
même erreur.
Durant mes années d’études, je voyais l’université comme un endroit où acquérir le savoir nécessaire à la poursuite de ma carrière. Je croyais que c’était aussi un endroit où inviter mes amis à étudier les Écritures dans l’espoir qu’ils y fassent la découverte du Christ et soient sauvés. Le deuxième chapitre de la première Épître de Pierre parle des croyants comme étant des « étrangers sur la terre ». Je me percevais moi-même essentiellement comme une « étrangère » – quelqu’un qui n’appartenait plus au monde. Mon boulot était d‘être une voleuse : de « ravir » en quelque sorte les gens de mon entourage hors du monde pour en faire des étrangers comme moi.
Mais Pierre dans sa lettre parle également des
croyants comme étant des « prêtres ». Les deux éléments sont des
caractéristiques inséparables des membres du peuple de Dieu. Non, nous
n’appartenons pas au monde, mais en même temps, nous sommes dans le monde et
nous sommes appelés à y rendre témoignage de la présence de Dieu. C’est là ce
que je n’avais pas bien compris.
« Mais vous, vous êtes un peuple élu, une communauté de rois-prêtres, une nation sainte, un peuple que Dieu a pris pour sien, pour que vous célébriez bien haut les œuvres merveilleuses de celui qui vous a appelés à passer des ténèbres à son admirable lumière. Car vous qui autrefois n’étiez pas son peuple, vous êtes maintenant le peuple de Dieu. Vous qui n’aviez pas obtenu compassion, vous avez désormais obtenu compassion. Mes chers amis, vous êtes dans ce monde comme des résidents temporaires, des étrangers ; c’est pourquoi je vous le demande : ne cédez pas aux désirs de l’homme livré à lui-même : ils font la guerre en vous. Ayez une bonne conduite au milieu des païens. Ainsi, dans les domaines mêmes où ils vous calomnient en vous accusant de faire le mal, ils verront vos bonnes actions et loueront Dieu le jour où il interviendra dans leur vie. »
1 Pierre 2. 9-12
Au cours de mes études universitaires, je ne
me suis pas comportée comme une prêtresse. Si je l’avais fait, en plus
d’inviter mes amis à étudier la Bible, j’aurais posé davantage de questions à
mes camarades étudiants et à mes professeurs à propos de l’enseignement que
nous avons reçu. J’aurais servi au sein du conseil étudiant, ou je serais
devenue membre du groupe de théâtre. Je me serais laissée davantage guider par
les principes chrétiens dans tout ce que je faisais. J’aurais davantage cité
les paroles de Jésus dans les conversations qui avaient cours autour de moi.
Mais je ne l’ai pas fait.
Heureusement, cette triste histoire ne se
termine pas sur une note amère. Je ne suis plus étudiante, mais j’ai toujours
le privilège de faire partie du club littéraire de l’université (j’adore la
lecture). Ainsi, je demeure présente et active dans la sphère universitaire.
Un appel lancé aux étudiants
Ne commettez pas la même erreur que moi. Vous
pouvez vivre pleinement votre rôle sur le campus en tant que prêtre investi du
sacerdoce royal. Peut-être aurez-vous l’occasion de poser une question qui
influencera la pensée de votre professeur pour le reste de sa vie ? Peut-être
prendrez-vous position par rapport à une théorie quelconque qui marquera
durablement la pensée de vos collègues étudiants ? Peut-être poserez-vous un
geste qui incitera les gens de votre entourage à se questionner par rapport à
la foi chrétienne ? Peut-être qu’une intervention courageuse de votre part
entraînera des conséquences qui transformeront le milieu universitaire, votre
ville ou même la société ?
Je vous lance le défi d’être des prêtres dès
maintenant, d’être pleinement présent au cœur même de votre milieu
universitaire. Tandis que vous arpentez les corridors et fréquentez les salles
de classe, sachez que vos pas sont ceux du Christ et votre présence, celle du
Christ au sein de votre université.
Ne soyez pas de simples voleurs comme je l’ai
été, mais plutôt des prêtres, parce que tel est l’appel qui vous est lancé de
la part de Dieu.
« Lorsque
j’ai mentionné que j’étais chrétienne, ils s’en sont pris
à moi, en me
disant que la Bible n’était qu’un ramassis de mensonges et que j’étais idiote
et intolérante. Ils ne voulaient rien savoir de ce que j’avais à dire. »
Caroline
étudie l’art et le design en Irlande du Nord. Elle ne connaît pas d’autres
chrétiens sur son campus. C’est un environnement qui peut être hostile. Quand
des questions d’ordre moral ou éthique délicates sont abordées en cours, elle
n’a pas d’amis chrétiens vers qui se tourner pour trouver du soutien.
C’est
pourquoi Caroline a décidé de créer un groupe chrétien sur son
campus, avec l’aide du CUI, le mouvement de l’IFES en Irlande. Elle a déjà
rencontré la direction de son établissement et a créé des pages sur les réseaux
sociaux pour le nouveau groupe. Elle aimerait pouvoir lire la Bible avec des
personnes en recherche. Mais le terrain est difficile. Même après avoir tenu un
stand dans le foyer pour informer les étudiants, une seule personne s’est
manifestée pour se joindre à elle.
Elle
nous a demandé de prier :
Priez que le cœur des non-chrétiens soit ouvert à la Parole de
Dieu.
Priez que l’Union chrétienne se développe et prospère pour
qu’ensemble, en Christ, nous puissions avoir un impact sur le campus.
Rejoignez-nous vendredi lors de la Journée mondiale de l’étudiant, où nous prierons pour les étudiants partout dans le monde qui s’efforcent de partager l’Évangile avec leurs amis sur leur campus. En savoir plus