Le retour de Sara 

Tout le monde quittait Knin. C’était la triste réalité pour toute ville déchirée par la guerre, dont les familles étaient brisées et sans avenir. Sara était partie faire ses études à Zagreb, la capitale de la Croatie. Mais maintenant, bizarrement, elle voulait retourner à sa ville d’origine. 

Tout le monde la pensait folle. Personne ne retournait jamais à une ville telle que Knin. Mais au cours de sa deuxième année d’études, Sara entendit une voix lui disant de rentrer. Elle avait des doutes sur ce qu’elle entendait. Après tout, elle avait un excellent travail dans la photographie, des amis formidables et elle servait le Seigneur en organisant des événements pour les étudiants. Pourtant, elle savait qu’elle ne pouvait pas ignorer cette voix et elle commença donc à prier.  

« Je savais que si c’était Sa volonté, il faudrait que je quitte tout, même l’université, pour suivre Sa voix… Je savais que ce pas préserverait ma paix intérieure. J’ai donc décidé de Lui faire confiance. J’ai obtenu mon diplôme, j’ai quitté l’université, mes amis, mon travail, tout ce que j’avais, et je suis rentrée chez moi. » 

Une fois sur place, la vie n’était pas facile. Sara se sentait perdue et ne savait pas du tout ce qu’elle devait faire à Knin. Mais elle commença à y voir clair lorsqu’elle participa au congrès Revive Europe.  

À Revive, Sara se joignit à des milliers d’autres étudiants pour louer, prier et recevoir des enseignements. Sara était étudiante mais elle choisit cependant d’assister à un séminaire pour adolescents afin de mieux les comprendre. Là, une vision pour le ministère parmi les adolescents commença à se former dans son esprit. Tout au long du congrès, Sara entendait Dieu répéter ces mots : « les petites choses ».  

« Il voulait que je fasse de petites choses pour de « grandes personnes ». Il me rappela comment Il m’avait guidé depuis ma première année d’université, alors que je n’avais rien, et comment Il m’avait ouvert de nombreuses portes… Il me montra un nouveau début, un nouveau commencement. » 

Sara rentra à Knin après le congrès et transforma l’une des salles de son église en un lieu où les adolescents de la communauté pouvaient « traîner », trouver une oreille attentive et être eux-mêmes. Elle organisa des jeux et proposa même un cours de photographie gratuit. Bientôt, les adolescents se sentaient comme une petite famille.  

Sara dit qu’elle s’était toujours imaginée partir en Afrique travailler avec les enfants qui étaient exploités en tant que guerriers. Mais un matin, alors qu’elle regardait son club d’ados, Dieu lui dit :  

« Voici les enfants pour lesquels tu dois te battre. Les enfants qui survivent dans des familles brisées, des foyers insalubres, des enfants qui se sont perdus. Voici tes enfants guerriers. » 

Depuis la Covid-19, les choses sont devenues difficiles pour le groupe. L’église a vendu son bâtiment et Sara a eu du mal à trouver des fonds pour les activités du groupe. Sara croit toujours que Dieu a des projets pour les adolescents.  

« Je continuerai toujours à me battre pour eux dans mes prières jusqu’à ce que Dieu pourvoie un meilleur avenir pour eux. Le congrès Revive m’a rappelé combien notre Dieu est grand. J’ai aussi rencontré beaucoup de chrétiens formidables qui se battent avec moi pour ces enfants. Que demander de plus !  … J’ai hâte de participer au prochain Revive et de voir le réveil dans ma petite ville de Knin ! Le réveil dans le cœur de nombreuses personnes. » 

Priez avec Sara pour le réveil à Knin et en Croatie. 

  • Priez pour le groupe de Sara, qu’elle ait les ressources nécessaires pour continuer. Priez que les adolescents qu’elle accompagne découvrent une relation avec Jésus qui transforme leur vie. 
  • Priez pour les autres étudiants comme Sara qui ont participé à Revive en 2019. Ce congrès a inspiré de nombreux étudiants à développer des projets d’évangélisation dans leur communauté et sur leur campus. Priez pour ceux qui ont fait un pas de foi afin de faire ce que Dieu les appelle à faire. 
  • Priez pour le réveil en Europe. 

Rencontre avec le maire 

De grandes choses se passent lorsque les équipiers d’un mouvement national servent leur ville. En Octobre, deux équipiers d’Ichtus Vlaanderen, Ruth et Sem, écrivirent au maire de Kortrijk pour lui demander de répondre aux besoins des étudiants pendant la crise Covid-19. Ils proposèrent le projet suivant : fournir des espaces où les étudiants pourraient participer à leurs cours en ligne en sécurité, tout en bénéficiant de la compagnie d’autres étudiants. C’était un besoin auquel la ville réfléchissait déjà et la proposition d’un coup de main fut acceptée volontiers. Les équipiers étaient loin de se douter que leur relation avec le maire ouvrirait la porte à d’autres opportunités. 

Après avoir travaillé avec Ruth et Sem, la ville leur demanda de prendre en charge des espaces dédiés aux études pendant la période des examens. Les étudiants et les membres du conseil municipal commencèrent à reconnaître Ruth et Sem, grâce à leur présence constante, ce qui leur offrit des opportunités de partager au sujet d’Ichtus. 

Mais ils ne s’arrêtèrent pas là ! Pendant la période des examens, des équipiers dans la ville lancèrent la « brigade du café ». Tous les jeudis, ils chargeaient leur vélo-cargo avec du café et des en-cas (fournis par le conseil municipal) et rendaient visite aux étudiants dans toute la ville pour leur offrir du café et des fruits. 

Au fil des tours, il devint évident que les étudiants désiraient ardemment un contact social et qu’ils avaient hâte de se retrouver sur le campus avec leurs camarades. Après deux ou trois semaines, quelques étudiants enthousiastes commencèrent à attendre la brigade sur le seuil de leur porte, un masque sur le visage et une tasse à la main. Ils disaient que de recevoir un café, même de la part d’un inconnu, était une parenthèse bienvenue dans leur isolement. 

Une fois les examens finis, le conseil municipal donna son accord pour maintenir les espaces d’étude ouverts pour le restant du trimestre et nommèrent Ruth et Sem en tant que référents pour ceux qui avaient besoin d’une oreille attentive. 

Les équipiers marquèrent la ville, au point d’attirer l’attention des journaux locaux qui les félicitaient pour le service qu’ils offraient aux étudiants.  

« De toute évidence, Dieu ouvre des portes à Kortrijk si nous avons le courage d’essayer la poignée. Nous n’avions jamais l’intention d’attirer l’attention des médias, ni d’essayer de nous rapprocher du conseil municipal. Depuis deux ans, nous participons à des marches de prière dans la ville et sur les campus où nous demandons à Dieu d’ouvrir les portes. Nous voulions servir les étudiants de la ville et Dieu nous a guidés vers les personnes qui pouvaient nous aider à l’accomplir. »

Sem et Ruth, équipiers, Ichtus Kortrijk 

Les équipiers comme Sem et Ruth sont une lumière puissante dans cette deuxième année sombre de la pandémie ; ils refusent de laisser la difficulté des circonstances leur dérober la capacité de servir les autres. Louez Dieu pour ces brillants exemples de l’amour de Christ et priez avec nous que la ville et les étudiants de Kortrijk soient touchés par leurs efforts.  

  • Priez que les relations que Sem et Ruth ont cultivées avec la ville continueront et mèneront à d’autres projets de partenariat.  
  • Priez pour les étudiants avec lesquels ils ont eu un contact grâce à la brigade du café et aux espaces d’études. Priez que ces derniers viennent à des événements organisés par Ichtus.  
  • Priez pour un nouveau projet d’Ichtus qui encouragera les 3 800 étudiants qui vivent à Kortrijk. Ils ont besoin des bons contacts au sein de la ville pour l’accomplir et cherchent aussi à savoir comment lancer un travail pionnier dans la ville l’année prochaine. 

Voulez-vous trouver des moyens créatifs d’intéragir avec votre université et la société, comme Ruth et Sem ? L’initiative « Intéragir avec l’université » peut vous offrir des idées, un soutien et une formation afin de vous aider à intégrer l’Évangile dans les questions, les sujets et les conversations modernes.

Aveuglés par les nombreuses occupations de la vie

Que se passerait-il si nous nous arrêtions et écoutions la voix de Dieu ? A Revive 2019, Sam, un étudiant de l’UCCF, a réalisé que les occupations de la vie peuvent nous rendre aveugles. Voici ce qui s’est passé lorsqu’il a été témoin de l’intervention de Dieu dans son quotidien. 

« À Revive, nous avons étudié Actes 3. C’est dans ce chapitre que l’on apprend que Pierre et Jean vont prier au temple et rencontrent un mendiant boiteux. Lors de cette étude, j’ai réalisé que Pierre et Jean faisaient ce trajet régulièrement. Pourtant, ce jour-là, le Saint-Esprit leur a dit de s’arrêter. En obéissant, ils ont été témoins de la guérison de l’homme. Puis 2 000 personnes ont été sauvées. 

J’ai commencé à réfléchir à ce que cela pouvait avoir avec moi. Pour aller en cours, je fais le même trajet à pied chaque jour. Et si un jour le Saint-Esprit m’appelait à participer à son œuvre ? Serais-je à l’écoute ?  

Un soir, Dieu m’a mis à l’épreuve. En rentrant chez moi, j’ai croisé un homme sur un banc qui regardait les étoiles. Nos regards se sont croisés mais j’ai continué à marcher. À ce moment-là, le Saint-Esprit m’a dit de retourner lui parler. Je me suis dit : « Vraiment, Seigneur ? »  

J’ai fini par y retourner. L’homme m’a invité à m’asseoir, et je lui ai demandé de me raconter son histoire. Il était étonné car personne ne lui avait jamais demandé une chose pareille. Il m’a expliqué qu’il était un spiritualiste et qu’il gérait une chaîne YouTube pour d’autres spiritualistes. Puis il m’a demandé de lui raconter mon histoire. Alors, je lui ai raconté comment Dieu avait radicalement transformé ma vie.  

Mais c’est là que la situation est devenue encore plus étrange. Il m’a dit : « J’étais sur le chemin du retour ce soir, mais une voix dans ma tête m’a dit de m’arrêter et de m’asseoir ici. Et maintenant, vous voilà à côté de moi. Vous avez un message pour moi. Allez-vous me le partager ? » 

J’ai dit : « Eh bien, je peux vous parler de Jésus ! » Nous avons discuté pendant une heure de Jésus et de la croix. Je lui ai dit que Jésus voulait le rencontrer à ce moment-là et lui ai demandé s’il voulait le suivre. Il a dit oui !  

Depuis ce jour là, il a continué à se réunir avec un ami à moi pour parler de Jésus. J’ai été époustouflé à l’idée que Dieu organise tout le temps ce type de rendez-vous divins ! Il nous fait confiance, et tout ce qu’il cherche c’est notre obéissance pour participer à ce que le Saint-Esprit est déjà en train de faire ». 

Nous oublions souvent de vivre notre quotidien dans la prière. Mais tout comme Sam, nous pouvons nous mettre au défi d’être constamment à l’écoute de la voix du Seigneur. Cette semaine, prions pour Sam et ses amis de l’université de Durham au Royaume-Uni. 

  • Sam nous demande de prier pour le projet qu’il a à cœur avec d’autres étudiants de l’UCCF : une salle de prière de 24 heures. Ils souhaitent que cette salle soit un endroit où ils peuvent demander que Dieu suscite un réveil dans leur ville.  
  • Prions pour que les étudiants du monde entier cherchent des occasions d’être conduits par le Saint-Esprit dans leur quotidien. 
  • Remercions Dieu pour des événements comme Revive, qui encouragent les étudiants à atteindre les perdus et à prier pour un réveil. Priez pour les milliers d’étudiants qui participeront à Revive en 2021 et priez pour l’équipe d’organisation qui travaille actuellement pour encourager les personnes à s’inscrire.  

C’est le moment de s’inscrire à Revive 2021 ! Faites partie d’un puissant mouvement d’étudiants qui prient pour un réveil en Europe. Cliquez ici pour en savoir plus.

Faire le premier pas

Nous vous présentons Janet : Une étudiante malaisienne pleine de joie qui habite en Irlande. Elle montre un sourire éclatant lorsqu’elle décrit la culture timide mais curieuse au sein de laquelle elle a été acceptée pour poursuivre ses études en ingénierie mécanique. Bien qu’elle ait passé la plus grande partie de sa carrière universitaire en pleine pandémie, elle a réussi à se faire des amis 

« Il faut faire le premier pas pour rencontrer des gens », dit-elle. 

Janet a également fait le premier pas dans d’autres directions. Avec quelques autres étudiants internationaux, elle a créé un groupe d’étudiants chrétiens dans son université spécialisée en technologie qui est très laïque. Le groupe a augmenté en nombre au cours de l’année, avec 20 à 30 personnes participant à des réunions en ligne. Janet affirme que le soutien qu’ils ont reçu de CUI Irlande a eu une grande importance.  

« Lorsque CUI Irlande a découvert notre groupe, ils nous ont contacté. En raison de la pandémie, ils nous ont donné beaucoup de matériel comme Jean L’enquête et Marc L’enquête ». 

Janet nous raconte qu’un responsable du CUI lui a également recommandé de suivre le cours en ligne Interagir avec l’université (ETU en anglais). À l’époque, Janet avait le sentiment que les activités du groupe devenaient ennuyeuses. Alors elle espérait que le cours lui apporterait des nouvelles idées pour le ministère.  

« J’y ai découvert tellement plus que ce à quoi je m’attendais », dit-elle. 

Janet dit que le cours l’a aidé à comprendre le rôle essentiel de la foi dans son expérience universitaire au lieu de séparer son groupe d’étudiants et sa vie universitaire.  

« Nous ne devons pas nous contenter simplement d’organiser nos groupes d’étudiants chrétiens pendant nos années universitaires. Les années d’études universitaires représentent une si bonne occasion pour l’évangélisation parce que c’est lors de cette période là que nous sommes en recherche de notre identité. Et les gens ont besoin du Christ à l’université plus que partout ailleurs. On ne peut pas les séparer : le groupe d’étudiants chrétiens d’un côté et tous les trucs non chrétiens de l’autre côté. Le groupe d’étudiants chrétiens doit également faire partie de la société ». 

Le cours a en fait aidé Janet à apporter des nouvelles idées à son groupe. Inspirée par un autre participant au cours de l’ETU, elle a organisé une soirée de discussion autour d’une série télévisée populaire, abordant le thème de l’amour inconditionnel. Janet nous raconte que cet événement est l’un de ceux qui a attiré le plus de monde. Le groupe est en train d’organiser également un événement d’évangélisation en utilisant une série de questions données à Janet dans le cadre du cours de l’ETU. Les questions sont utilisées pour amener les participants à parler de sujets importants qui peuvent déboucher sur des discussions spirituelles.  

Bien que la pandémie continue de présenter des obstacles à la création de nouveaux événements, Janet a bon espoir que ce qu’elle a appris grâce au cours de l’ETU sera utile à leur croissance constante.  

« Il y a tellement de choses que nous pouvons faire ». 

Cette semaine, priez avec nous pour le groupe de Janet en Irlande.  

  • Priez pour que Janet puisse transmettre ce qu’elle a appris lors du cours de l’ETU afin d’augmenter l’impact du groupe sur l’université.  
  • Priez pour que leurs efforts d’évangélisation soient fructueux alors qu’ils continuent à créer de nouveaux moyens pour atteindre plus d’étudiants.  
  • Priez pour que davantage d’étudiants comme Janet comprennent le pouvoir de faire vivre leur foi dans l’université. Priez pour que les étudiants aient le courage, la curiosité et la créativité nécessaires pour trouver de nouvelles façons d’intégrer la foi dans leurs cours, leurs conversations et leurs relations sur le campus.

Voulez-vous engager l’université comme Janet ? Vous ne savez pas par où commencer ? Suivez le cours « Engagez l’université » ! Click here to register , or if you have any questions you can, you can write to engagingtheuni@ifesworld.org

Ce n’est pas sorcier

« Ce n’est pas sorcier »  

Voilà ce que Sofia Papaspyrou veut que les étudiants grecs comprennent lorsqu’ils ouvrent la Bible. Elle est bénévole chez ethos_SXEF, où elle travaille avec l’équipier Jonathan Clark, pour montrer aux étudiants la richesse des Écritures. 

Dans un pays qui s’appuie fortement sur la tradition religieuse orthodoxe, les étudiants n’ont pas l’habitude de lire la Bible par eux-mêmes. Les étudiants issus du milieu évangélique sont souvent habitués à subir des études bibliques plutôt qu’à y participer. De nombreux étudiants croient qu’ils ne sont pas capables de comprendre un passage de l’Écriture sans l’aide d’une autorité religieuse. Dans les milieux évangéliques, cela peut également être le cas, de nombreux étudiants étant peu confiants que Dieu parle à travers sa Parole. Certains aiment étudier la Bible mais ne mettent pas souvent en pratique ce qu’ils apprennent.  

Ainsi, lorsque Jonathan et Sofia proposent aux étudiants de partager leurs impressions du texte, ils sont perplexes. La façon dont ils étudient la Bible semble trop simple. Pourtant, les étudiants se rendent vite compte que tout ce dont ils ont besoin est à leur portée. Jonathan encourage les étudiants à ne pas se contenter de saisir le sens d’un passage, mais à chercher plutôt des éléments liés au contexte dans le passage ainsi que dans d’autres parties de l’Écriture. De cette façon, ils laissent la Bible interpréter la Bible.  

Lorsque les étudiants découvrent que l’étude des écritures n’est pas un processus réservé aux autorités religieuses, ils deviennent passionnés par la Parole de Dieu. Jonathan souhaite que les étudiants comprennent mieux l’Écriture afin qu’ils soient motivés à la mettre en pratique au sein de leurs vies et qu’ils aient le désir de partager cette vérité à leurs camarades de classe. Une étudiante, également nommée Sofia, raconte :  

« Notre dernière discussion autour de 2 Timothée 2:2 a complètement changé ma vision sur la vie d’un disciple. Nous avons parlé sur le fait que dans notre pays les discussions autour de la Bible en « un à un » ne sont pas courantes. Après avoir prié et demandé l’avis de mon mentor, j’ai décidé de commencer une étude avec une amie plus jeune de l’église. » 

Bien que Jonathan et Sofia aient été encouragés par les progrès réalisés dans l’étude de la Bible, il reste encore beaucoup à faire en Grèce. En 2018, ils ont reçu une aide financière du pôle « Défricher de nouveaux territoires » de l’IFES, qui leur a permis de créer un nouveau groupe dans une zone pas encore atteinte. Près de trois ans plus tard, ils continuent à motiver et à lancer des groupes d’étudiants dans les villes qui en ont besoin. Seriez-vous prêt à nous rejoindre cette semaine pour prier pour le mouvement en Grèce ? 

  • Priez pour les étudiants impliqués dans l’étude biblique par l’intermédiaire d’ethos_SXEF. Priez pour qu’ils saisissent combien la Bible est pertinente et peut apporter de la puissance dans leur vie. Priez pour qu’ils aient le désir de partager ce qu’ils apprennent avec leurs amis. 
  • Priez pour que davantage de personnes comprennent l’importance du ministère parmi les étudiants en Grèce, car de nombreuses églises ne voient pas la nécessité de créer de nouveaux groupes. 
  • Priez pour Jonathan Clark et sa femme Dawn qui travaillent avec des groupes d’étudiants en Grèce tout en faisant face aux éléments interculturels. Priez que Dieu les aide à persévérer alors qu’ils rencontrent des oppositions liées à l’orthodoxie traditionnelle et aux normes culturelles.  

Brûle dans nos cœurs

FEUER (Fellowship of Evangelists in the Universities of Europe) fait partie d’une des formidables créations de l’IFES Europe au cours de la dernière décennie. Ce réseau de l’IFES se réjouit de travailler en étroite collaboration avec de nombreux évangélistes et leaders chrétiens de tout le continent. Les organisateurs sont encouragés de voir que les chrétiens qui œuvrent pour la proclamation publique de l’Évangile dans les universités d’Europe sont de plus en plus confiants. Le réseau a lancé des centaines de semaines missionnaires dans 40 pays, avec une équipe de plus en plus nombreuse et équipé pour prêcher. En novembre, ils ont organisé une conférence avec 550 participants venant de 62 pays différents, dont le Burkina Faso, le Mexique, l’Argentine et le Népal. Michael Ots, directeur local pour FEUER, nous partage plus d’information. 

« L’un des moments le plus fort a été d’entendre les témoignages des initiatives d’évangélisation de l’année qui vient de s’écouler. Malgré tous les défis et les restrictions associés à la Covid-19, il était formidable d’entendre comment les groupes ont utilisé de manière créative et courageuse des plateformes en ligne pour continuer à partager l’Évangile. Par exemple, dans les Balkans, des centaines d’étudiants et des membres du personnel se sont connectés pour écouter les messages d’évangélisation de professeurs, de professionnels et de prédicateurs du monde entier ». 

À la suite de ces messages, un professeur serbe s’est converti. Il avait été invité à donner son témoignage d’un point de vue non chrétien, sans savoir que cette semaine allait changer sa vie. Aujourd’hui, d’autres évangélistes l’appellent « le John Lennox serbe ». Il fait maintenant partie d’un groupe qui suit une formation à la prédication. 

Michael nous raconte : 

« Nous avons également appris que des groupes en Ukraine et en Israël ont utilisé Instagram de manière créative pour publier de courtes conférences d’évangélisation, ces dernières étant inspirées par les étudiants chrétiens écossais qui avaient organisé une semaine entière d’événements pour toutes les universités du pays. Ces histoires nous ont rappelé que nous ne devrions pas nous concentrer sur ce qui est interdit de faire, mais plutôt penser à ce que nous pouvons faire. Au lieu de fixer vos yeux simplement sur les défis de la situation actuelle, concentrez-vous surtout sur les opportunités uniques qu’elle présente ». 

  • Priez pour que ces initiatives et bien d’autres encore portent des fruits durables. 
  • Priez pour des idées encore plus originales et créatives sur la façon d’annoncer l’Évangile en cette période d’incertitude. 
  • Priez pour les pays qui viennent de rejoindre le réseau afin qu’ils prennent confiance dans la proclamation publique de l’Évangile. 

Toutes les sessions de la conférence de cette année sont maintenant en ligne et peuvent être consultées sur le site www.feuer.network. Si vous avez à cœur le partage de l’Évangile dans les universités et que vous souhaitez être mieux équipés, alors n’hésitez pas à venir l’année prochaine à Coma Ruga, en Espagne, du 28 au 31 octobre ! Contactez michaelots@gmail.com pour plus d’informations.  

la vie n'est pas toujours facile

Les arcs-en-ciel étaient partout. Rebecca Iacone, étudiante du GBU de Naples, pouvait les voir égayer le balcon de chaque appartement de sa rue. Au-dessus des couleurs, chaque image affichait le message joyeux – « Andrá tutto bene. » Tout ira bien. Chaque soir, les nouvelles faisaient état du bilan des morts, parfois accompagné de photos perturbantes de cadavres emportés dans des camions. Pourtant, l’émission se terminait toujours par le message plein d’espoir « Andrá tutto bene. »

Mais est-ce que tout ira bien ? Le GBU de Naples s’est confronté à cette question avec courage au pire moment du confinement. À chaque rassemblement en ligne, les étudiants ont exprimé leurs peurs concernant les membres de leur famille malades, le retard dans leurs études et leur liberté limitée. Alors que beaucoup comptaient sur l’espoir que la vie reviendrait à la normale après la diminution de la contamination du virus, le personnel du GBU, Francesco Schiano, leur a rappelé que sans Jésus, il n’y a pas d’espoir.

 « Le coronavirus nous a offert d’énormes opportunités pour rappeler aux gens autour de nous que la mort est une réalité constante et que l’oublier est une grave erreur ( Ecclésiaste 7 : 2 ).»

En étudiant Habacuc et l’Apocalypse, le groupe a réfléchi à la souffrance au travers du point de vue biblique. Les étudiants ont été encouragés à mettre leur foi non pas dans des solutions temporaires, mais plutôt en Jésus, qui a vaincu la mort. Rebecca dit que l’étude a permis aux étudiants de voir leur situation à travers le regard de Dieu.

« Nous croyons en un Dieu qui nous aime et qui prépare quelque chose de bien plus grand pour nous tous. Nous devons nous rappeler que nous ne serons pas dans ce monde pour toujours, que la souffrance prendra fin et que la justice de Dieu sera établie, comme nous le lisons dans Habacuc. Même si les choses vont mal maintenant, Dieu arrangera tout en son temps. »

Rebecca dit également que le mouvement a pu atteindre de nombreux nouveaux étudiants en gardant l’espoir. Dans des circonstances normales, le nombre d’étudiants qui participent aux réunions est faible, car plusieurs font le trajet depuis leur ville natale. Cependant, le ministère en ligne a permis à davantage d’étudiants d’assister aux réunions. Priez pour le GBU de Naples alors qu’ils relancent des étudiants chrétiens et non chrétiens qui les ont rejoints en ligne au cours des derniers mois. Prions également pour le GBU en Italie.

  • Priez pour que les chrétiens gardent espoir en Jésus, même s’ils font face à un avenir incertain.
  • Priez pour plus d’équipiers en Italie. Actuellement, de nombreuses régions n’ont pas d’équipier salarié, et certains membres du personnel ont besoin d’un emploi à temps plein ou partiel pour subvenir à leurs besoins.
  • Priez pour les étudiants alors qu’ils découvrent le catholicisme nominal dans chaque partie de leur vie. Priez pour que leurs camarades de classe comprennent en quoi une relation avec Jésus est différente.

Loin de chez soi pendant une pandémie

Naturellement, lors d’une pandémie mondiale, l’idée de quitter le pays et de voyager à l’étranger peut être source de stress et d’anxiété. Pourtant, des centaines de milliers d’étudiants internationaux arriveront ce mois-ci au Royaume-Uni et en Irlande pour commencer leur année universitaire. 

La baisse prévue de 50% du nombre d’étudiants étrangers qui étudient au Royaume-Uni, en raison de la Covid-19, n’est pas encore visible – l’Écosse aurait vu une augmentation du nombre d’étudiants internationaux ! 

Il est maintenant temps d’être conscient des étudiants internationaux parmi nous. Friends International (FI), un partenaire de l’IFES Europe et de l’UCCF Grande-Bretagne, constate que beaucoup de ces étudiants sont plus inquiets par les études à l’étranger cette année. 

Des étudiants chinois venus à l’Université de Southampton ont partagé leurs sentiments avec le personnel de FI :  

« Les gens me discrimineront-ils à cause de ce que l’on appelle le ‘coronavirus chinois’ ? » Un autre a dit : « J’appréhende le fait de venir seul dans un autre pays ; est-ce que je pourrai communiquer avec les gens alors que je ne suis pas à l’aise en anglais ? »  

Certaines de ces préoccupations sont communes à tous les étudiants qui étudient à l’étranger, mais la Covid-19 apporte une incertitude croissante et les universités doivent apporter des changements importants. – Les besoins du ministère au sein des étudiants internationaux sont particulièrement intenses cette année en raison de l’isolement supplémentaire qu’apportent les conditions de distanciation sociale. A cause de ces conditions, il est particulièrement difficile pour les mouvements de prendre contact avec ces étudiants. 

Un étudiant français à l’Université de Cardiff, nous raconte comment son université évoluait :  

« La date habituelle du début de nos cours a été reportée. La première date d’intégration ne sera pas avant la fin octobre. Ils changeront également la manière d’enseigner : il s’agira principalement d’un enseignement en ligne et en petits groupes. Je dirais que l’expérience universitaire sera certainement différente, mais toutes ces mises en œuvre approfondies visent à assurer la sécurité de chacun. Après tout, mieux vaut prévenir que guérir. » 

Merci de prier cette semaine : 

  • Pour les étudiants internationaux arrivant dans leurs destinations d’études ce mois-ci – au Royaume-Uni et dans de nombreux autres pays. Priez pour qu’ils gèrent bien les changements et ne soient pas bouleversés. 
  • Que les églises locales et les chrétiens mettent tout en œuvre pour accueillir les nouveaux étudiants et pour prendre contact avec eux même si cela devrait se faire en ligne. 
  • Pour le personnel de FI et les étudiants chrétiens qui partagent leur foi et proposent leur amitié à ces étudiants. Priez pour que les programmes d’accueil, les cours d’anglais et les études bibliques aident à intégrer les étudiants tout en les rapprochant de la foi qui mène au salut. 

Des jeunes leaders grandissent ensemble

Le ministère se poursuit par la multiplication. Nous expérimentons la multiplication lorsque l’on donne aux étudiants l’opportunité d’être formés pour diriger. Tous les deux ans, IFES Europe multiplie ses efforts en investissant dans ses leaders étudiants à travers la formación au leadership étudiant (SLF). Il s’agit d’une conférence qui propose un mentorat aux jeunes leaders à travers l’Europe Sem Thomas, de l’IFES Belgique, a suivi cette formation en 2009. Maintenant, il est membre du personnel à plein temps de son mouvement. Il dit qu’il est toujours en contact avec au moins six anciens participants de la Région Flamande. Chaque personne est soit un responsable d’église, soit elle a servi dans un mouvement pendant plusieurs années. Sem nous raconte :

« Tous ont depuis grandi en tant que leaders. J’espère vraiment que SLF aura façonné leur manière de diriger aujourd’hui. »

Sem a également vu ses propres étudiants grandir après avoir participé à la SLF. Ruth était une étudiante chez qui on apercevait un potentiel de leadership. Suite au conseil de participer à SLF, Ruth s’y senti équipée pour s’investir dans des nouveaux rôles.

« J’ai conseillé à Ruth de participer à SLF afin de l’aider à mieux voir le potentiel qu’elle possède. Après avoir participé à la SLF, elle a décidé de s’impliquer davantage dans son groupe d’étudiants local, dont elle est devenue présidente. Plus tard, elle a rejoint notre équipe de personnel et est retournée à SLF en tant que leader de groupe communautaire. Ensuite, elle est revenue pour faire partie de l’équipe d’organisation. »

Cette année, SLF se déroulera d’une façon différente en raison de la COVID-19. Ce qui était autrefois une conférence de deux semaines a maintenant été transformé en un cours de 10 mois pour compenser le fait qu’elle sera en ligne. Bien que le format ait changé, les objectifs demeurent les mêmes. Les participants franchiront les barrières culturelles pour collaborer, créer et apprendre tout en étant accompagnés par un mentor. La formation portera en particulier sur l’équipement des jeunes leaders pour qu’ils s’adaptent aux circonstances changeantes.

La SLF commence ce mois-ci, alors cette semaine prions pour les jeunes leaders concernés.

  • Priez pour le nouveau format en ligne. Priez pour le bon fonctionnement de la technologie et la connexion internet. Priez également pour que les participants ressentent un fort sentiment de communauté avec leurs pairs même s’ils ne se rencontreront pas en personne.
  • Priez pour que les participants se sentent guidés. Priez que Dieu leur révèle les domaines dans lesquels ils ont des dons. Priez pour qu’ils apprennent comment utiliser ces dons pour servir les autres.Priez pour les organisateurs.
  • Priez pour qu’ils puissent bien s’adapter à ce nouveau format et bien s’organiser tout en ayant plusieurs idées créatives. Priez pour que Dieu leur donne de la sagesse pendant qu’ils encadrent et guident les participants.

Chacun aspire à la connexion avec autrui durant le confinement

Si cette pandémie nous a appris quelque chose, c’est bien la puissance du lien entre chrétiens. Inspirés par cette idée, des étudiants du groupe UCCF de Grande-Bretagne ont créé une chorale virtuelle pour les Groupe biblique universitaire à travers le pays. Après que plus de 1 000 étudiants se soient joints au groupe Facebook en quelques jours seulement, il est devenu clair que ce projet comblait un réel besoin.

Ce qui a commencé comme un groupe de 50 à 100 étudiants chantant ensemble, s’est rapidement transformé en une opération de grande envergure. Les étudiants se sont réparti la coordination régionale, ils ont formé des équipes techniques et ils ont produit une trame sonore sur démo. Des étudiants internationaux et des étudiants d’autres mouvements de l’IFES se sont alors joints à l’aventure, ajoutant un verset chanté en plusieurs langues. Après une semaine de planification, une semaine de soumissions de vidéos et deux semaines de montage, ils ont ultimement publié la vidéo finale sur YouTube. Impliquant la collaboration de 550 chanteurs, de 60 techniciens de son et de 50 organisateurs, le projet témoigne avec puissance de l’esprit d’initiative et de coopération des étudiants. 

À mesure que la vidéo circulait, les étudiants ont découvert que leurs amis non chrétiens se montraient de plus en plus réceptifs. Un étudiant du CU d’Essex commente : 

« J’ai envoyé le lien vers la vidéo à tout le monde ! Mes amis non chrétiens étaient heureux de voir que j’étais impliqué dans ce projet et un ami a même prié après avoir regardé la vidéo. » 

En repensant à cette expérience, les étudiants impliqués ont souligné que cette chorale avait révélé combien le désir de se connecter à d’autres est profond. Hannah Wood, l’une des étudiantes organisatrices, conclut que la chorale montre le pouvoir qu’il y a à travailler ensemble. Elle dit :

« Tout au long du processus, il y avait un réel sentiment de solidarité ; bien que nous soyons d’arrière-plans différents, que nous soyons sur des campus différents et que nous provenions de divers pays, nous souhaitions tous voir le nom de Jésus proclamé, et l’un des moyens de faire cela a été de chanter tous ensemble. »

Pour visionner leur vidéo, cliquez ici

Cette semaine, louons Dieu pour la communauté que forment les étudiants en tant que chrétiens et prions pour davantage d’initiatives du même genre.

  • Priez pour les amis non chrétiens qui ont regardé la vidéo afin qu’ils soient désireux de se joindre à la communauté chrétienne et surtout de connaître Jésus.
  • Priez que les étudiants trouvent de nouvelles manières de tisser des liens avec d’autres étudiants chrétiens dans leur pays et à travers le monde.
  • Priez pour les étudiants universitaires qui doivent composer avec l’interruption de leurs études à cause de la Covid-19.