Que justice soit faite
Construire des ponts, poursuivre la justice
L’écoute. C’est une compétence vitale, mais si difficile à conserver lorsque le monde semble crier. À l’heure actuelle, les jeunes chrétiens du monde entier sont confrontés à des systèmes sociaux qui se fracturent, à des blessures profondes, à des appels à la justice et à des opinions très différentes sur la façon de gérer tout cela. Il n’y a rien de nouveau et c’est incontournable. Où que vous soyez, il y a des problèmes croissants qui vous paraissent accablants. En 2020 aux États-Unis, il est devenu impossible de fermer les yeux sur un racisme systémique devant la mort de George Floyd qui a secoué le monde. Peu de temps après, nous avons lancé une série d’articles sur le thème de l’injustice. Nous voulions explorer les problèmes auxquels les étudiants sont confrontés dans divers contextes, conscients que l’injustice se présente sous de nombreuses et hideuses formes. Nous avons également reconnu le fait que nombre de ces questions sont nuancées ou impliquent plusieurs points de vue. Il est donc crucial que les chrétiens soient lents à parler et prompts à écouter.
En nous engageant dans ces problématiques, nous n’avions pas la prétention de détenir toutes les réponses. Nous avons cependant encouragé les étudiants à être des passerelles dans leur société, à ne pas rester silencieux, et au contraire à devenir des moyens par lesquels la compréhension, la promotion de dialogues sains et l’invitation de leurs camarades à l’œuvre rédemptrice sont possibles. Ce cheminement, nous le regardons ici à travers les problématiques sociales dans la société ainsi que dans le ministère, et nous vous invitons à revenir sur ces articles qui restent d’actualité un an plus tard.
Faire de la place
« Nous voulons être vus tels que nous sommes, et notre culture, notre héritage ainsi que la couleur de notre peau en font partie. »
En tant que chrétiens, nous avons tant à apprendre les uns des autres. C’est ce que Bandile a découvert lorsqu’il a quitté l’Afrique du Sud pour aller à l’université au Royaume-Uni. Malheureusement, il a tiré cette conclusion après avoir rejoint une église composée majoritairement de Blancs, qui a fait preuve d’amour et d’attention à son égard, mais qui a montré peu d’effort pour comprendre ou apprécier l’expression culturelle de sa foi chrétienne. Bandile a appris par lui-même l’importance de laisser de la place pour ceux qui, dans votre église ou votre groupe étudiant, sont différents. Il a constaté l’impact de de son groupe étudiant, qui accueillait un groupe de participants hétérogène et célébrait la perspective unique de chacun sur l’Évangile. Dans cet article, nous interpellons les églises et les groupes étudiants afin qu’ils pensent à écouter les autres venus d’horizons différents pour enrichir leur vision de l’Évangile.
L’agriculture en action
« Quand vous êtes orphelin, vous êtes plus susceptible d’être privé de certaines choses dans la vie. Être un orphelin sans éducation décuple ce problème. C’est pourquoi je fais mon possible pour aider d’autres orphelins à recevoir une éducation, parce que je veux leur montrer qu’ils peuvent encore faire de grandes choses dans la vie. »
Comment pouvons-nous voir ceux qui ont été oubliés ? L’éducation est la seule lueur d’espoir pour éviter que les enfants du Zimbabwe ne sombrent dans l’oubli. Pourtant, beaucoup n’ont pas les fonds nécessaires pour continuer leurs études. Cela ne convenait pas à Godfrey, un équipier de FOCUS, qui s’est senti poussé à démarrer un projet d’élevage et de vente de poulets afin de soutenir les élèves orphelins par le biais de l’éducation. Lisez cet excellent exemple d’une personne qui porte attention aux besoins autour d’elle et qui utilise ses dons pour racheter des parties brisées de la société.
Parce qu’il est mon frère
« C’est ce qu’on fait pour sa famille. On la protège. »
Arjun et Veer n’oublieront jamais le jour où ils ont été battus sur le chemin en rentrant des cours. En tant qu’étudiants internationaux indiens sur un campus d’Asie centrale, ils étaient la cible de discrimination de la part de leurs camarades de classe, des professeurs et des habitants de la localité. Après des mois à supporter seuls les préjugés et les abus, ils ont finalement trouvé des alliés. Des membres du mouvement local de l’IFES les ont accueillis les bras ouverts et les ont défendus, exigeant en leur nom que justice soit rendue. Bien que leurs semblables ne comprenaient pas pourquoi ils devaient être agréables avec des « étrangers », ces chrétiens se sont dressés contre les préjugés et la discrimination, donnant un exemple qui glorifie le cœur de Dieu pour toutes les nations. Cet article pose la question suivante : comment pouvez-vous défendre ceux qui sont maltraités dans votre société ?
Comment poser des questions à Dieu
« Les étudiants n’ont pas besoin qu’on leur apprenne à incorporer la lamentation dans leur vie. Ils ont simplement besoin qu’on leur dise d’être honnêtes avec Dieu, avec eux-mêmes et avec les autres. Leur franchise est étouffée par une fausse idée de ce qui est “spirituel”. »
Parfois, nous avons l’impression que notre cheminement vers la justice est inutile. Quelle est notre réaction face au mal qui semble toujours prendre le dessus ? En tant que chrétiens, trouver la bonne réponse à l’injustice peut être difficile. Vinoth Ramachandra, secrétaire de l’IFES pour le dialogue et l’engagement, veut que les chrétiens adoptent l’attitude de la lamentation. Au lieu de fuir nos questionnements, il nous encourage à être honnêtes avec Dieu. Dans une courte interview, nous avons demandé à Vinoth de nous faire part de sa sagesse sur le sujet de la lamentation. Nous espérons que cela inspirera les lecteurs à voir le chagrin et l’injustice sous un autre angle pour une marche plus intime avec Jésus.
Un cheminement vers l’émerveillement
« Nous n’essayons pas de sauver le monde, mais notre espérance est en Christ et dans la nouvelle création. Voilà notre espérance. Elle nous réconforte parce que les choses de ce monde disparaitront ».
Parfois, nous ne pensons pas à la protection de la planète comme étant une question de justice. Mais dans un monde si interconnecté, les problèmes environnementaux peuvent avoir un impact humain et non humain au près comme au loin. Bien que cette problématique puisse sembler accablante, il existe des moyens simples d’honorer la création de Dieu dans votre vie de tous les jours. La clé est de rechercher l’émerveillement face à la création. Dans cet article, les membres du mouvement à Singapour décrivent trois façons de commencer votre propre cheminement pour la protection de la planète.
Pas seuls
Bien que l’injustice règne sur la terre, nous connaissons Celui qui fait toutes choses nouvelles. Alors que les étudiants sont en proie aux problèmes de notre époque, nous prions qu’ils assument leur rôle rédempteur en tant que disciples de Christ en cherchant à écouter, à s’engager, à réconcilier et à défendre la justice. Que ces articles vous encouragent à vous rappeler que vous n’êtes pas seuls, mais entourés de frères et sœurs en Christ qui ont ce même désir de glorifier son Évangile en recherchant la justice.