Réaction de l’IFES à la guerre en Ukraine 

Tim Adams sur la réponse au conflit en Ukraine
31 Mars 2022

Chers frères et sœurs,

En juillet 2019, le thème de notre Assemblée mondiale de l’IFES était « Messagers d’espérance ». Sept mois plus tard, la pandémie de Covid a brutalement interrompu le rythme de nos vies et de notre ministère. Beaucoup d’entre nous ont éprouvé un sentiment de perte et se sont sentis désorientés, parfois encore à ce jour. Dans ces circonstances, l’appel à être des messagers d’espérance prend une autre dimension et présente un tout nouveau défi.

Et deux ans après, voilà qu’une autre crise fait les gros titres. Le conflit et la dévastation que connaît l’Ukraine nous plongent dans le désarroi et le chagrin. Cette crise nous rappelle aussi que cette souffrance est une réalité constante pour des millions de personnes dans le monde dont le pays est touché par la guerre, l’oppression, la pauvreté ou des catastrophes naturelles. Une fois de plus, nous sommes désorientés. Il n’y a pas de solutions évidentes et il est facile de perdre espoir.

Que signifie mettre notre espérance en Dieu dans des circonstances telles que celles-ci ?
Certains psaumes, tels que les Psaumes 42 et 43 nous dévoilent le cheminement intérieur d’un individu qui traverse une situation douloureuse, désorientante et perturbante.

Au début du psaume 42, l’auteur évoque sa souffrance avec grande franchise. Il souhaite désespérément se sentir à nouveau proche de Dieu, « Comme un cerf qui soupire après l’eau des ruisseaux » (Psaumes 42.2). Quelques versets plus loin, l’auteur revient sur d’heureuses expériences passées, « je me souviens du temps où … je m’avançais … vers le temple de Dieu, au milieu de la joie et des cris de reconnaissance de tout un peuple en fête », qui semblent désormais distantes et lointaines. Puis il y a une phrase clé, que l’auteur répète trois fois (Psaumes 42.6,12 ; 43.5) :

Pourquoi donc, ô mon âme, es-tu si abattue
et gémis-tu sur moi ?
Mets ton espoir en Dieu !
Je le louerai encore,
car il est mon Sauveur.

Ce dialogue intérieur traduit la confusion que nous ressentons parfois, en tant que chrétiens, lorsque nous sommes désorientés. Que signifie mettre notre espérance en Dieu dans des circonstances telles que celles-ci ? J’aime la définition de l’espérance que propose Eugène Peterson dans son livre A Long Obedience in the Same Direction :

« Espérer ne signifie pas ne rien faire. Il ne s’agit pas d’une démission fataliste. Il s’agit d’accomplir les tâches qui nous ont été assignées, confiants que Dieu donnera sens aux choses et apportera des conclusions… »

Lors d’une crise, le porteur d’espérance prend le temps de méditer sur le caractère de Dieu, sa fidélité et sa miséricorde envers nous, et met en lien cette réflexion avec la crise.

Il a été formidable de voir cette espérance en action au cours des dernières semaines. En ces jours sombres pour l’Ukraine, la foi, l’espérance et l’amour de la communauté de l’IFES ont continué à briller. Les équipiers du CCX Ukraine ont aidé des centaines d’étudiants internationaux à se mettre en sécurité en les conduisant à la frontière. De nombreux mouvements étudiants dans les pays voisins fournissent un soutien et des conseils pratiques, accompagnant ainsi les réfugiés dans leur situation et les accueillant chez eux. Partout dans le monde, nous avons vu des milliers d’étudiants et d’équipiers s’unir dans la prière, et nous avons reçu de nombreux dons financiers pour soutenir le ministère étudiant dans les pays touchés. Il y a tant d’histoires d’espoir et de souffrance. Utilisez les liens ci-dessous et sur le site web de l’IFES pour suivre les événements et agir.

Ensemble, messagers d’espérance
Les circonstances actuelles sont difficiles. Nous ne pouvons connaître l’issue du conflit actuel en Eurasie, ni ce que cela impliquera pour notre ministère en Ukraine et dans d’autres parties de cette région. Mais ce que nous savons avec certitude, c’est que l’amour de Dieu pour les étudiants d’Eurasie est indéfectible. Pour l’heure, nous sommes mobilisés dans la prière et sur le plan de l’aide pratique, en faisant tout ce que nous pouvons pour aider nos frères et sœurs qui subissent cette crise de plein fouet.
Quels que soient les ravages du conflit actuel sur le ministère étudiant en Eurasie, en tant qu’Union internationale, nous maintenons fermement notre engagement à partager l’amour de Dieu avec les étudiants là-bas et, avec l’aide de Dieu et en son temps, ensemble nous reconstruirons et restaurerons ce qui aura été perdu.

Alors que nous prions et adressons des lamentations honnêtes à Dieu pour nos situations douloureuses actuelles, n’oublions pas de placer délibérément notre espoir en lui, et laissons-le inspirer notre action et nous guider en toutes choses. Comme nous le rappelle le psalmiste, nous le louerons encore, car il est notre Sauveur et notre Dieu.

Sincères salutations en Christ,

Tim

Tim Adams,
Secrétaire général de l’IFES

Un message de la part de Tim Adams
01 Mars 2022

Chers frères, chères sœurs, 

Merci à chacun et chacune d’entre vous pour vos prières et lesoutien du ministère étudiant en Ukraine durant l’invasion. Malgré les signes précurseurs des trois derniers mois, l’escalade soudaine en a surpris beaucoup. Nous sommes encore sous le choc, affligés, tout en cherchant à apporter de l’aide là où nous le pouvons. 

L’effusion de prière et d’amour pour nos frères et sœurs en Ukraine a été l’une des rares sources de lumière à éclaircir les sombres jours de cette dernière semaine. Au milieu de la crise et du chaos, Dieu a été présent à travers vos nombreux messages de réconfort, les réunions de prière spontanées en ligne, les dons financiers et les nombreux actes de bonté et d’hospitalité. 

Un membre souffre-t-il ? Tous les autres souffrent avec lui […] Or vous, vous êtes le corps de Christ et chacun de vous en particulier en est un membre. 1 Corinthiens 12.26-27 

Au cours des derniers jours, de nombreux membres du personnel de CCX et de l’IFES en Ukraine ont dû fuir leur maison. Ces personnes sont désormais déplacées et, dans certains cas, les familles ont été séparées. Elles sont en état de choc, traumatisées. Un ami décrit son sentiment de « déplacement, de perte, de chagrin, d’impuissance, d’incertitude ».  

Nous sommes reconnaissants que ces personnes sont actuellement saines et sauves et qu’elles ont pu rejoindre des lieux plus sûrs mais leur situation nous brise le cœur. Merci de prier pour elles et leurs familles, ainsi que pour la communauté élargie des étudiants et des diplômés de CCX Ukraine. Priez que Dieu les garde proches de lui et que leur foi et leur témoignage demeurent fermes. Certains nous ont fait part de comment ce conflit a conduit à des temps de prière et des conversations au sujet de la foi avec des amis et des proches non-croyants. 

Même si nos prières se sont principalement centrées sur les étudiants et le personnel du CCX Ukraine, la guerre touche également des gens et le ministère bien au-delà du pays.

La crainte et l’incertitude règnent dans toute la région de l’Eurasie et dans les pays voisins qui ont eux aussi des ministères parmi les étudiants. Nous voyons les reportages des médias sur les manifestations en Russie contre les événements en Ukraine, malgré le danger personnel encouru par ceux qui s’expriment ainsi. Les sanctions imposées sur la Russie impacteront la vie quotidienne pour de nombreux Russes et d’autres dans la région.   

Priez aussi pour les nombreux étudiants internationaux chrétiens qui quittent l’Ukraine. Ce matin, j’ai reçu une communication de la part d’un membre du personnel polonais qui avait été contacté par un membre du personnel pionnier en Afrique australe afin d’organiser un accueil pour des étudiants internationaux originaires de l’eSwatini qui arrivaient en Pologne en tant que réfugiés. J’entends aussi des rapports d’étudiants originaires du Kenya et d’autres pays qui ont fui l’Ukraine et qui ont été accueillis et aidés par les mouvements de l’IFES et les églises dans d’autres pays voisins comme la Roumanie et la Slovaquie.  

Dans cette situation terrible, ces histoires me rappellent l’importance de l’Union internationale de l’IFES, de cette famille de Dieu dans le monde étudiant. Continuons à être solidaires dans la prière pour nos frères et sœurs en Christ.  

Merci. Merci de continuer à prier.  

Je recommande en tout premier lieu que l’on adresse à Dieu des demandes, des prières, des supplications et des remerciements pour tous les hommes. Que l’on prie pour les rois et pour tous ceux qui sont au pouvoir, afin que nous puissions mener, à l’abri de toute violence et dans la paix, une vie qui exprime, dans tous ses aspects, notre piété et qui commande le respect. 1 Timothée 2.1-2 
 

Votre frère en Christ, 

Tim 

 
Tim Adams 
Secrétaire général de l’IFES 

Si vous souhaitez faire un don à notre fonds d’urgence régional pour l’Eurasie, vous pouvez le faire ici . Ce fonds sera utilisé pour soutenir le CCX Ukraine et le personnel de l’IFES local, ainsi que les mouvements étudiants avoisinants qui servent ceux qui sont affectés par la crise ou qui en souffrent eux-mêmes.  

Sujets de prière de Sergei, Secrétaire régional, IFES Eurasie 

  • Pour le redémarrage du ministère à la rentrée universitaire au mois de septembre. 
  • Pour l’implication des nouveaux étudiants – qu’ils soient chrétiens ou non, qu’ils aient fait partie du CCX ou non – priez pour que les nouveaux étudiants se tournent vers Dieu. 
  • Pour la recherche d’un nouvel équipier qui poursuivra le travail commencé par ceux qui ne sont plus en mesure de continuer dans le ministère.  
  • Pour que Dieu donne la force et la sagesse nécessaires au personnel alors qu’il démarre son service ministériel dans un nouvel environnement. 

Unis dans la prière et dans l’aide pratique

Le CCX Ukraine donne des nouvelles régulières via Facebook et son bulletin de nouvelles électronique. Vous y découvrirez comment ils aident les étudiants, ainsi que le témoignage de leur secrétaire général qui a été forcé de quitter son domicile lors de l’annexion de la Crimée en 2014, et qui a dû fuir à nouveau dernièrement.

Dans de nombreux autres pays, les mouvements mobilisent un soutien pratique et dans la prière. Le Credo Suède a interviewé un étudiant polonais au sujet de ce qu’il a vécu à la frontière polono-ukrainienne. L’IFES Europe fait des mises à jour régulières pour la prière sur Facebook et Instagram, notamment d’Ukraine et d’Eurasie, et a également réuni des ressources pour aider leurs étudiants, leurs équipiers et leurs partenaires à prier ensemble.

Un combat peu ordinaire

Sezim était entourée d’anges. Vraiment ! Elle pouvait les voir.  

Quelques instants avant, elle s’était sentie à bout de souffle. Elle étudiait tard dans la nuit pour quatre examens différents. Cependant, elle n’avait pas beaucoup d’espoir. Dans son pays, si l’on voulait une bonne note, il fallait soudoyer le professeur. C’était une chose avec laquelle Sezim se sentait vraiment mal à l’aise depuis qu’elle s’était convertie au christianisme. Elle savait que c’était malhonnête, mais il lui semblait impossible d’aller à contre-courant. Comment pourrait-elle un jour devenir médecin si elle ne jouait pas selon les règles du système ? Toutefois, le Saint-Esprit l’avait persuadée. Elle avait décidé de s’appuyer uniquement sur les connaissances dans sa tête plutôt que sur un pot-de-vin.  

La dernière fois qu’elle avait refusé de payer son professeur, il s’était mis en colère. Il avait même essayé de la faire échouer. Il lui avait dit qu’elle pourrait être renvoyée de l’université si elle ne le payait pas. Sa mère, qui n’était pas chrétienne, ne comprenait pas non plus. Elle lui avait demandé : « Pourquoi tu ne peux pas être comme tout le monde ? » Pourtant, Sezim avait décidé d’honorer Dieu par ses études.  

Seulement, à présent, il était minuit. L’énorme quantité de matière que Sezim avait à réviser était épuisante. Elle avait donc baissé la tête pour se reposer. Mais quand elle ouvrit ses yeux, elle vit une chose incroyable.  

Un ange entra à travers le mur. Puis un autre. Et encore un. Elle se retrouva bientôt entourée d’anges gigantesques. Elle les fixa du regard, mais ils ne la regardèrent pas. Au lieu de cela, ils regardaient plus loin, comme attentifs à quelque chose d’autre, comme s’ils la protégeaient. Puis, elle entendit une voix :  

« Sezim, ne t’inquiète pas. Dieu te protègera. »  

Elle cligna des yeux, essayant de se réveiller, mais elle ne dormait pas.  

Le lendemain, Sezim passa ses examens. Plus tard, elle alla voir ses notes données par le professeur qui l’avait menacée. Elle découvrit qu’elle avait réussi chacun de ses cours. En fait, ses notes étaient aussi bonnes que les étudiants qui avaient versé un pot-de-vin. Dieu avait pris soin d’elle.  

Pour beaucoup d’étudiants, le fait de verser des pots-de-vin aux professeurs fait partie de la vie académique normale. Les étudiants qui deviennent chrétiens doivent décider s’ils vont continuer à contribuer au système ou bien à avoir foi dans le fait que Dieu les portera dans leurs études. Priez avec nous pour les étudiants qui ne veulent pas être « comme tout le monde ».  

  • Priez qu’ils placent leur foi au-dessus de ce que leurs professeurs, ou même leurs parents, veulent qu’ils fassent. 
  • Priez pour le témoignage des étudiants qui connaissent la corruption sur leur campus ; qu’ils soient encouragés, même quand c’est dur. 
  • Priez pour Sezim, qui s’apprête à devenir médecin. Priez qu’elle continue à être une lumière dans son domaine.  

Captivés par la Parole de Dieu

Six heures par jour. Cinquante-neuf étudiants. Un Évangile. C’est le camp Marc. 

Pendant cinq jours, des étudiants ukrainiens se sont réunis dans les Carpates pour explorer le livre de Marc. Certains étaient sceptiques quant à leur capacité à digérer une si grande portion de la Parole de Dieu en quelques jours seulement, mais ils allaient bientôt découvrir combien il est riche de plonger dans un texte biblique, et de le faire ensemble.  

L’Ukraine a connu de nombreux camps Marc au niveau régional, mais c’était la première fois que le camp se tenait à l’échelle nationale. Le résultat a surpassé l’impact de tous les camps précédents. Un membre du personnel de Kharkiv partage : 

« Presque tous les étudiants ont pleuré quand ils ont partagé la façon dont Dieu les avait influencés à travers ce camp… Je ne veux pas exagérer, mais je n’avais jamais vu une telle unité et une telle action de l’Esprit à des projets nationaux jusqu’à ce camp. C’était incroyable ! Nous sommes revenus transformés ! Au CCX Karkhiv, ce voyage a changé nos vies : nous sommes devenus une famille. »  

L’étude du texte a poussé les étudiants à considérer comment mieux aligner leurs vies sur le cœur de Dieu. Ils se sont repentis de leurs vies de « Pharisiens ». Ils ont réfléchi à la manière de mieux aimer les étudiants internationaux dans leurs communautés. Certains ont réalisé qu’il leur fallait se faire baptiser, d’autres ont commencé à étudier l’Écriture avec des non-croyants après la fin du camp.  

Et ces étudiants qui doutaient de pouvoir étudier la Bible pendant six heures par jour ? Un membre du personnel de Kiev raconte :  

« À la fin du camp, ils ne pouvaient pas contenir leurs émotions devant tout ce qu’ils avaient appris de l’Évangile de Marc. Le mystère du Royaume de Dieu, la parabole du semeur, l’autorité et la puissance de Jésus, les disciples… Les étudiants ont listé toutes les histoires et les conclusions dont ils se rappelaient. Plusieurs d’entre eux ont décidé de continuer à lire le reste de l’Évangile de Marc après le camp. En regardant les étudiants, nous nous réjouissons car la Parole de Dieu les transforme et les captive ! » 

Louez Dieu avec nous pour la puissance de sa Parole et son influence sur les étudiants à travers le monde.  

  • Priez que ceux qui ont participé à ce camp Marc continuent à faire de l’Écriture une part quotidienne de leurs vies.  
  • Priez qu’ils partagent ce qu’ils ont appris avec leurs amis, chrétiens comme non-chrétiens, et encouragent d’autres à les rejoindre pour étudier l’Écriture ensemble.  
  • Remerciez Dieu pour la belle communion de ce camp Marc national, et priez pour les autres comme celui-ci qui ont lieu dans le monde.  

Une bénédiction pour l’église 

Les leaders du mouvement intercèdent en faveur de leurs ministères ; et bien souvent, en se servant de la vision de l’IFES. Ils prient pour que les étudiants soient transformés par l’Évangile, rassemblés en communautés de disciples, afin d’avoir un impact sur l’université, la société et l’Église pour le Christ. Cependant, dans un pays sensible de l’Eurasie, avoir un impact sur l’église semblait impossible : les églises locales protègent leurs jeunes, au point de ne pas leur permettre d’étudier la Bible avec un responsable qui n’est pas de leur église. Voici le témoignage d’une stagiaire qui a franchi cette barrière, écrit par Paul, le secrétaire général : 

« Lorsqu’une nouvelle stagiaire s’est installée dans notre ville pour rejoindre l’équipe, le pasteur de son église d’origine lui a recommandé une communauté particulière. Nous avions prié pour que Dieu nous permette d’avoir un contact avec cette église, mais aucune porte ne semblait s’ouvrir. Au moment où Sasha a décidé qu’elle voulait s’y engager, nous nous sommes arrangés pour rencontrer le pasteur et lui présenter notre ministère. Nous avons eu de longues discussions sur le lien qui peut exister entre une organisation inter-églises et l’église locale. Il nous a même exprimé ses craintes, mais nous avons fini par nous comprendre, et par évoquer l’idée de travailler avec certains de leurs jeunes tout en mettant certaines limites. Cet échange a été très bénéfique car il s’agissait du pasteur le plus ancien et le plus influent de notre ville. Sasha s’est donc installée dans l’église et est devenue un membre apprécié. 

Un jour, plusieurs mois plus tard, ce même pasteur a demandé à sa jeune fille ce qu’elle lisait dans sa Bible dernièrement. C’est vrai qu’elle la lisait, mais le problème c’était qu’elle n’arrivait pas à se souvenir de ce qu’elle lisait ; pour elle, ce n’était que des mots en l’air. En tant que bon père de famille, cela le préoccupait. En se renseignant, il a constaté que de nombreuses personnes dans son église lisaient la Bible mais ne la comprenaient pas. Avec sa femme, il s’est mis à examiner ce problème. Grâce à des recherches sur Internet, ils ont découvert une méthode appelée « étude biblique inductive », qui aide les gens non seulement à méditer sur le texte mais aussi à s’en souvenir. Lors de la réunion suivante des leaders de l’église, le pasteur a demandé si quelqu’un savait quelque chose sur l’étude biblique inductive.  

Sasha, notre équipière, a expliqué que c’était la base de notre action d’évangélisation et de notre formation de disciples. Le pasteur l’a alors invitée à animer un cours de formation hebdomadaire pour tous les responsables de l’église en utilisant 2 Timothée et en organisant des petits groupes qui se formeraient sur l’étude biblique inductive. A présent, elle organise une deuxième session du cours pour ceux qui n’y ont pas participé la première fois, et certains des petits groupes utilisent l’étude biblique inductive pour leurs propres réunions. 

Par la suite, leur pasteur et plusieurs autres membres de l’église ont participé avec enthousiasme à une formation à la prédication expositive, organisée principalement pour le personnel et les étudiants de notre région, en collaboration avec Langham Partnership. Le Seigneur a exaucé nos prières en donnant la possibilité à Sasha d’avoir un impact sur l’église pour la gloire du Christ ! » 

L’IFES cherche à être une bénédiction tant pour les étudiants que pour les églises dans lesquelles ils sont impliqués. Louons Dieu pour la manière dont il s’est servi de Sasha pour amener les autres à une étude plus approfondie des Écritures. Priez avec nous cette semaine : 

  • Priez pour que des mouvements comme celui-ci trouvent davantage de moyens d’établir la confiance avec les églises afin de s’associer à elles pour atteindre les étudiants.  
  • Priez pour qu’un plus grand nombre d’équipiers comme Sasha, qui sont prêts à établir des relations à long terme, soient formés et encouragés.  
  • Priez pour que les étudiants et les équipiers de l’IFES continuent à avoir un impact pour bénir l’église et l’université.

Une simple tâche

C’était une simple tâche de son quotidien. Mais quand Hanna s’est rendue dans le bureau de poste, elle ne savait pas ce que cette simple tâche allait entraîner. 

En Ukraine, tout le monde sait que Kiev est une destination souvent choisie par les étudiants étrangers. Hanna n’a donc pas été surprise lorsqu’elle a aperçu deux étudiants indiens faisant également la queue dans ce bureau très fréquenté. Elle s’est approchée d’eux pour dire bonjour. Et peu après, tous les trois discutaient comme des amis. Hanna a pris l’initiative de les inviter à une soirée film en anglais chez elle. Les étudiants ont accepté l’invitation. Par la suite, les étudiants ont commencé à participer régulièrement aux événements et aux réunions du CCX Ukraine. Ils sont même devenus de plus en plus nombreux. Un soir, un des jeunes est arrivé avec d’autres de ses amis. Et lorsqu’un étudiant du CCX a fini par les inviter à l’église, ils ont dit oui. 

Voilà le principe de la campagne d’évangélisation des étudiants internationaux en Ukraine, mais aussi partout ailleurs : des étudiants qui comprennent le besoin et l’appel à aimer l’étranger.  

Kharkiv est également une ville qui accueille de nombreux étudiants internationaux. L’équipe sur place organise des cours de russe adaptés, lesquels sont très appréciés des étudiants de pays traditionnellement musulmans comme la Turquie, l’Algérie, le Maroc, la Syrie, l’Égypte et plusieurs autres pays africains. Ces rencontres sont l’occasion d’inviter les étudiants à des études bibliques internationales et ukrainiennes. En étudiant l’histoire d’Abraham, l’équipe a observé comment d’autres cultures abordent différemment les passages bibliques, en particulier celles d’origine musulmane. Nous espérons qu’avec l’aide de Dieu, les étudiants ukrainiens seront en mesure de semer des graines de vérité dans le cœur des étudiants étrangers.  

Cette semaine, prions pour la campagne d’évangélisation des étudiants internationaux en Ukraine.  

  • Prions pour qu’il y ait de plus en plus de contacts avec les étudiants internationaux tout simplement lors des tâches du quotidien. Prions pour que les étudiants du CCX saisissent l’occasion de les inviter à des événements réguliers.  
  • Prions pour que les étudiants du CCX développent de véritables amitiés avec les étudiants étrangers et comprennent l’importance de les accompagner dans leur cheminement de vie.  
  • Prions pour les étudiants avec lesquels ils sont actuellement en contact, afin qu’ils continuent à poser des questions sur la foi.  

Des voisins en conflit

Les étudiants d’Arménie et d’Azerbaïdjan sont confrontés à une guerre atroce l’un contre l’autre. Depuis près de trente ans, les tensions ethniques se sont accélérées en raison d’un conflit territorial. Aujourd’hui, ce conflit a fait des milliers de victimes militaires dans les deux pays, dont beaucoup sont des étudiants. Alors que les étudiants sont appelés à la guerre, les chrétiens des deux côtés prient pour la paix. 

Il n’y a pas de solution simple. Les étudiants des deux pays se sentent partagés entre leur amour pour leur patrie et le commandement de Dieu d’aimer leurs ennemis. Pourtant, leurs gouvernements leur demandent de combattre. Dans les années passées, les cœurs des deux côtés commençaient à s’adoucir. Aujourd’hui, les dirigeants craignent que tout progrès vers la réconciliation soit anéanti. Mais les deux parties font de leur mieux pour soigner les blessures profondes. 

Il est difficile pour les étrangers de savoir comment montrer leur soutien. Sergei, secrétaire régional pour l’Eurasie, estime qu’il est important de ne pas prendre parti, mais plutôt d’écouter tous les deux avec empathie. 

« Ne cherchons pas à trouver des explications pour comprendre les raisons pour lesquelles la situation s’est produite. Nous ne voulons pas être comme les amis de Job. Donc, au lieu de cela, prions pour les deux pays. Et apprenons à faire des choses simples comme demander “ Comment vas-tu aujourd’hui ? Que se passe-t-il ? ” Et accordons-leur toute notre attention. » 

Cette semaine, intercédons pour nos frères et sœurs d’Arménie et d’Azerbaïdjan. Rejoignez-nous dans la prière pour les sujets suivants : 

  • Alors que les étudiants et les responsables se pressent pour aider ceux qui n’ont ni nourriture ni abri, ils sont incapables de faire face à leurs propres traumatismes et chagrins. Priez pour la guérison de leur esprit et leur cœur. 
  • Priez que Dieu donne de la sagesse aux croyants qui sont appelés à combattre en première ligne. Demandez à Dieu de les aider à être des témoins fidèles malgré les circonstances.    
  • La semaine dernière, le mouvement arménien a appris que l’un de ses responsables étudiants qui servait en tant que médecin avait été tué. Priez pour eux alors qu’ils traversent le deuil. Priez aussi pour ceux des deux pays qui ont perdu des êtres chers 
  • Priez pour que les politiciens concernés  trouvent un moyen d’établir la paix. 

Parce qu’il est mon frère

Ce n’était pas ce qu’Arjun* avait en tête quand il rêvait de devenir médecin. Il a trébuché en arrière alors que l’homme avançait. L’homme criait des mots plein de haine. Retourne là d’où tu viens ! Ses yeux étaient plein de colère. Dans son champ de vision périphérique, Arjun remarqua que quelqu’un d’autre s’approchait, suivi d’un groupe de six étudiants. Son ami hurla – l’homme furieux lui avait donné un coup de pied ! Arjun vit que plus d’hommes apparaissaient. Ils étaient partout – il en compta vingt. Alors qu’ils se rapprochaient les poings levés, Arjun comprit que ça allait mal se finir. Il leva les yeux, et juste avant de sentir le premier coup, il remarqua un policier appuyé contre un mur, l’observant en silence. 

Arjun se souvint de sa petite veste blanche. Il adorait s’habiller en médecin quand il était enfant. Ses parents étaient si fiers quand il leur avait dit qu’il voulait faire des études en médecine. Lorsqu’il apprit qu’il pouvait entrer dans une école de médecine en Asie centrale à un coût nettement plus bas qu’en Inde, il était décidé. Le conseiller aux admissions a rendu les choses faciles. La ville serait moderne et passionnante. Tout le monde parlera en anglais. Six ans à l’étranger seraient si simple.  

Mais le conseiller aux admissions avait menti. Il ne fallut pas longtemps à Arjun pour se rendre compte que la situation ne serait pas aussi parfaite qu’il le pensait. A l’aéroport, les coordinateurs étudiants obligèrent Arjun et son ami Veer* à remettre leurs diplômes. Eux et les autres étudiants indiens furent entassés dans un taxi et envoyés à onze heures de route vers leur lieu d’étude. Affamés et nerveux, ils ne réussirent pas à communiquer avec le chauffeur, qui ne parlait que la langue locale. Mais c’était le moindre de leurs soucis. Ils réalisèrent rapidement qu’en tant qu’Indiens, ils feraient face à une forte discrimination de la part des habitants.  

Ils furent avertis de ne pas rester plus tard que 17 heures, car une simple rencontre avec les mauvaises personnes pourrait rapidement devenir dangereuse. En plein jour, leurs amis se furent voler des portefeuilles et des sacs. Le peu de mots qu’ils connaissaient dans la langue locale les rendaient impuissants. Mais il y avait un mot qu’ils comprenaient bien: « noir ». Alors qu’ils marchaient dans les marchés, les enfants leur criaient dessus pendant que leurs parents pointaient du doigt. 

La discrimination se poursuivit sur le campus. Après leur premier examen, Arjun et Veer faisaient la queue en attendant leurs résultats. Au bout d’une heure, les 200 noms de leurs pairs avaient été appelés, mais les deux étudiants restaient toujours à l’extérieur. Ils commencèrent à paniquer. Que s’est-il passé avec nos épreuves ? La porte s’ouvrit et leur responsable de groupe entra.  

« Le professeur se demande quand vous allez le payer. »  

À l’insu d’Arjun et Veer, les professeurs retenaient régulièrement des notes aux étudiants qui ne versaient pas de pot-de-vin. Les étudiants indiens devaient payer une prime. Alors que leurs camarades de classe locaux payaient l’équivalent de 15 USD pour une bonne note, Arjun et Veer furent contraints de payer l’équivalent de 200 ou 300 USD. Mais parfois, ils n’avaient même pas la chance de passer l’épreuve. Pendant que les étudiants attendaient d’entrer dans la salle d’examen, certains professeurs trouvaient de petites excuses pour les empêcher d’entrer. Une fois, Veer fut bannit de passer un examen parce qu’il portait un sweat à capuche. Une autre fois, Arjun fut exclu parce qu’il avait une barbe. 

Malgré tous leurs efforts pour comprendre la population locale, Arjun et Veer étaient constamment choqués par le traitement qui leur était infligé. Pendant six ans ils menèrent une vie pleine de désespoir et sans être soutenus par qui que ce soit. Incapables de trouver un soulagement pour le stress de leurs cours et des dangers de la ville, les étudiants se sont sentis émotionnellement abandonnés. Cela continua jusqu’à ce que leur camarade de classe indien, Sai*, rencontre une étudiante locale nommée Adel*. 

Adel n’avait jamais connu d’Indien auparavant. Mais alors qu’elle discutait avec Sai après les cours, elle réalisa qu’il avait besoin d’un ami. Elle l’invita dans son groupe IFES. Puis Sai invita Arjun et Veer. En quelques semaines, 15 autres étudiants indiens y participaient régulièrement. Là, les étudiants rencontrèrent Omar* et Elina*, les équipiers locaux de l’IFES, qui les ont accueillis dans leur groupe. Enfin, ils avaient des amis locaux.  

Omar et Elina furent les premières personnes qu’Arjun et Veer ont appelées après avoir été battus en rentrant de la classe à pied. Les deux équipiers les emmenèrent au poste de police, où l’on conseilla aux étudiants de ne pas porter plainte. Malgré cela, Arjun et Veer furent réconfortés par le fait qu’ils avaient maintenant quelqu’un à appeler. Ces relations changèrent complètement leur vie. Adel a commencé à offrir son aide pour tout ce dont ils avaient besoin. Elle les accompagna sur les marchés et négocia les prix des loyers avec les propriétaires. En étant simplement présente, elle changea radicalement la façon dont les habitants réagissaient aux étudiants indiens. 

Mais d’autres habitants ne comprirent pas pourquoi Omar, Elina et Adel se souciaient de ces étrangers. Quand Adel marchait avec eux, ils l’appelaient, lui demandant si les Indiens lui causait un problème. Parfois, ils la mirent au défi. Une fois, elle accompagna Veer à la clinique pour s’assurer qu’il ne payerait pas plus que ce qu’il devait. Lorsqu’elle refusa d’accepter le prix exorbitant, le médecin se mit en colère. Il se demandait pourquoi elle irait si loin pour protéger un étranger. La réponse d’Adel fût simple et frappante.  

« C’est mon frère », dit-elle. « C’est ça qu’il faut faire pour la famille. La protéger. »  

C’est vrai. Arjun, Veer et les autres étudiants indiens trouvèrent une famille avec le mouvement IFES en Asie centrale. Adorer Dieu et étudier la Bible avec Omar, Elina et Adel les portèrent à travers les moments les plus sombres de leurs études. Ces amis étaient leurs alliés dans une culture qui les rejetait. Arjun décrit ses amis chrétiens locaux comme des personnes intègres.  

« Ils ont toujours défendu les bonnes choses », dit-il. « Ils nous ont soutenus. » 

Dans de nombreux endroits, les étrangers comme les étudiants internationaux, les réfugiés et les immigrants font face à une discrimination flagrante dans leur société d’accueil. Des chrétiens comme Omar, Elina et Adel profitent de l’occasion pour accueillir ces personnes en exigeant justice en leur nom. Parfois ils risquent même leur propre statut social pour le faire. Leurs actions honorent le commandement de Dieu de traiter l’étranger comme « l’un des vôtres » (Lévitique 19: 33-34) et témoignent de l’amour de Dieu pour toutes les nations et tous les peuples.  

Comment pouvez-vous être un allié des étrangers autour de vous ? Que pouvez-vous faire pour obtenir justice en leur nom ? 

 
*Le nom a été changé 

Des développeurs chrétiens à la recherche des solutions

Que se passe-t-il lorsque des développeurs de logiciels chrétiens du monde entier s’unissent ? Une grande collaboration à la recherche de solutions voit le jour. Bienvenue au #HACK 2020. C’est une conférence technologique qui dépasse les frontières, les contraintes géographiques, la persécution et l’isolement. Elle produit des résultats innovants pour la société et apporte l’Évangile aux non-atteints. #HACK a commencé à Urbana en 2015 avec deux chrétiens qui travaillent pour la NASA. Depuis lors, il est devenu un grand événement annuel dans le monde entier.  

Chaque année, #HACK rassemble des programmeurs informatiques, des développeurs et des technologues pour une collaboration intensive. Internet permet aux groupes de se rencontrer à la fois localement et internationalement. La créativité nous aide à aller toujours plus loin. Les collaborateurs recherchent des approches innovantes pour relever un ensemble de défis locaux et internationaux. Chaque projet vise à résoudre un problème de la société ou à répandre l’Évangile.  

Au cours des dernières années, les étudiants de CSC Moldavie ont participé activement à #HACK. Ils ont travaillé de manière créative pour développer des applications et des plates-formes pour lutter contre le cyberharcèlement et promouvoir les histoires de l’Évangile. Plus récemment, ils ont développé un système de gestion de bibliothèque et une application de diffusion de musique destinée aux étudiants souffrant de dépression.  

Vasile Stan est un étudiant du CSC qui y participe depuis plusieurs années maintenant. Il a été le principal coordinateur de #HACK en Moldavie et espère démarrer l’événement en Roumanie l’année prochaine. Vasile est passionné par le fait de voir de plus en plus d’étudiants s’impliquer. Il explique : 

« Je suis heureux de voir que davantage d’étudiants participeront en ligne cette année. Cela les mettra au défi d’interagir et de travailler ensemble sur les projets. J’espère qu’après l’événement, nous aurons de nouveaux outils accessibles et utiles pour que la communauté répande la Parole ! »  

De nombreux autres étudiants de l’IFES à travers le monde y participeront également. Cette semaine, priez pour les personnes impliquées au #HACK de cette année, qui aura lieu le mois prochain.  

  • Priez pour que les étudiants aient de l’énergie pour trouver des solutions innovantes et créatives.  
  • Priez pour que leurs efforts permettent à l’Évangile d’aller plus loin dans des régions difficiles à atteindre.  
  • Priez pour que les plateformes, sites Web et applications créés pour résoudre des problèmes poussent les non-chrétiens à en apprendre davantage sur l’Évangile.  

Envie de rejoindre #HACK 2020 ? Pour en savoir plus. 

Une nation tourmentée

En ce mois de septembre, de nombreux étudiants partout dans le monde sont en train d’acheter des livres et consulter les horaires des cours. Mais la situation est bien différente pour les étudiants biélorusses. Ceux-ci sont sortis manifester. Le 1er septembre, les étudiants universitaires de Minsk ont sauté le premier jour de cours pour protester contre la récente élection. Beaucoup ont été battus et arrêtés.  

Actuellement, tout le pays est agité alors que les partis de l’opposition réclament un nouveau président. En plus des troubles politiques, le pays a connu un nombre élevé de cas de coronavirus. De nombreux biélorusses se sentent désespérés face à la situation de leur pays.  

En plus de l’instabilité actuelle, les chrétiens sont également confrontés à la persécution à cause de leur foi. Des pasteurs ont été arrêtés et des membres d’église ont été détenus pour des interrogatoires. Pourtant, de nombreux chrétiens voient dans les conflits politiques une opportunité de partager leur espérance en Jésus. Pourriez-vous prier pour les chrétiens de Biélorussie cette semaine ?  

  • Priez pour que Dieu donne du courage et de la paix aux étudiants chrétiens alors qu’ils continuent de partager l’Évangile en ces temps incertains.  
  • Priez pour les chrétiens arrêtés à cause de leur foi. Priez pour que Dieu donne de la force à leurs familles.  
  • Priez pour qu’il y ait la paix en Biélorussie.  

Lorsque Dieu nous surprend avec Sa provision

Ann* posa son téléphone et fixa son regard vers le mur. Les mots de sa mère résonnaient dans sa tête. « Je suis désolée… Je n’ai tout simplement pas l’argent. Je ne peux pas continuer à t’aider avec le loyer. » Les temps étaient durs et Ann le savait. Récemment, son père avait abandonné sa famille. La pression émotionnelle et financière était trop lourde pour sa mère. Mais suite à la réduction des heures de travail d’Ann dans la mission, à cause d’un manque de dons pour l’Eurasie, elle se demandait comment elle allait subvenir à ses besoins. Alors qu’elle réfléchissait à son avenir, Ann sentit l’inquiétude l’entraîner dans des pensées sombres. Mais au lieu de rester sur ces pensées-là, elle leva les yeux et pria.

Malheureusement, Ann a été obligé de déménager dans un logement moins cher à cause de son manque de revenus. Pendant deux mois, elle a vécu dans le bureau des étudiants et ensuite elle a pu déménager dans un studio. Ann se battait toujours pour avoir à manger. Un soir où elle se trouvait seule, elle a crié à Dieu, lui demandant de subvenir à ses besoins. Alors qu’elle était assise en prière, Ann a entendu Dieu promettre avec fermeté qu’elle « vivrait heureuse sous la protection du Très-Haut ».

Le lendemain matin, Ann a reçu un appel téléphonique d’une connaissance qui lui a dit qu’elle venait de transférer de l’argent pour son loyer. A peine avait-elle raccroché le téléphone qu’elle entendit frapper à la porte. Un ami passait avec un sac de nourriture supplémentaire – ce qui était assez pour le besoin d’Ann pour tout le mois. Alors qu’Ann remerciait son ami, son téléphone sonna à nouveau. Cette fois, un autre ami lui proposait de lui apporter encore plus de nourriture. Ann tomba à genoux, louant Dieu et se réjouissant de sa provision.

Alors que les équipiers eurasiens comme Ann font face à un manque de financement ainsi qu’aux effets destructeurs de la COVID-19 sur le ministère, ils apprennent à remettre leurs soucis à Dieu. Cette semaine, prions pour les équipiers d’Eurasie et réjouissons-nous car nos propres vies sont « sous la protection du Très-Haut ».

  • Priez que Dieu pourvoit au personnel comme Ann qui a perdu une partie de son financement en raison du manque de dons.
  • Dans les cultures très relationnelles d’Eurasie, le personnel a du mal à continuer à se retrouver en ligne. Priez pour que le ministère parmi les étudiants puisse continuer malgré ce défi.
  • Priez pour les pays eurasiens qui s’ouvrent économiquement mais qui voient également un intérêt accru pour l’islam.

*Le nom a été changé