Découvrez comment Dieu utilise ce petit groupe d’étudiants pour atteindre d’autres étudiants

Il n’y a pas encore eu de réveil sur les campus de ce petit pays de l’Europe qu’est le Luxembourg. Il n’y a, en réalité, que six étudiants chrétiens qui se rencontrent régulièrement pour étudier la Bible dans tout le pays. La plupart de leurs amis ne manifestent aucun désir d’entendre parler de Jésus. Toutefois, dans ce campus pionnier plutôt difficile, il y a eu plusieurs signes encourageants au cours de la dernière année.

  • Luca* a récemment invité Jamal*, son ami musulman, à participer à l’étude biblique. Jamal a aimé tellement l’expérience qu’il a lui-même invité deux de ses amis à participer à l’étude biblique également.
  • Aussi, un groupe d’étude biblique en français vient tout juste de démarrer. Quatre étudiants sont venus dans le but d’améliorer leur français, de poser des questions au sujet de la foi chrétienne et de découvrir qui est Jésus.
  • José* est un étudiant international d’origine mexicaine. Il a commencé l’année en s’affichant comme athée indifférent, mais récemment, il a montré un réel intérêt. Il a discuté avec un équipier chrétien il y a quelques semaines et il lui a posé des questions jusque tard dans la nuit.
  • L’étudiante Lara* était assise à la cafétéria avec ses amies, écoutant l’une d’elles partager les luttes qu’elle avait. À la fin de la conversation, elle a fait preuve de courage en lui demandant si elle pouvait prier pour elle.

Louez Dieu avec nous pour ces exemples de comment il est à l’œuvre et joignez-vous à nous dans la prière pour ces étudiants, tandis que l’année nouvelle commence :

  • Priez que le mouvement (FCSA Luxembourg) soit en mesure d’obtenir son accréditation officielle de l’université. Le groupe compte soumettre une nouvelle demande en février, leur première ayant été refusée.
  • Priez que ces nouveaux étudiants se joignent au groupe ce trimestre, puisque la plupart des membres actuels termineront leurs études universitaires dans quelques mois.
  • Priez pour José, Jamal et les autres non-croyants, afin qu’ils continuent de poser des questions et de participer à l’étude biblique ; priez qu’ils viennent à connaître Jésus au cours de la prochaine année.

*Les noms ont été changés.

Merci de prier avec nous !

Des desserts gratuits et de grandes discussions lors d’une semaine d’évangélisation

Neil fait partie d’une petite équipe qui fait un travail pionnier parmi les étudiants à Malte. Il nous raconte leur dernière semaine d’évangélisation :

« Nous avons frappé à une autre porte. Pas de réponse. Encore. Ce n’était pas une bonne après-midi. Nous étions censés distribuer des prospectus pour un événement le soir même : une « soirée desserts » gratuite avec une présentation autour de la question « La vérité est-elle morte ? » mais le quartier entier semblait être déserté.

Il ne nous restait que trois appartements. Alors que nous nous approchions de l’un d’entre eux, une fille à l’extérieur nous a entendu parler et nous a interpellé : « Est-ce que j’ai bien entendu mes mots préférés ? ! » En riant, nous lui avons confirmé qu’il y aurait effectivement des « desserts gratuits ». Arianne s’est présentée à la soirée. Nous avons appris qu’elle s’était convertie un an plus tôt. Pour elle, quelque chose de nouveau a commencé ce soir-là. Elle a participé aux autres activités de la semaine, elle a distribué des prospectus et elle a même donné des exemplaires des études bibliques de découverte « l’Enquête » aux gens à qui elle parlait. C’est vraiment très encourageant de la voir être si active.

Un autre étudiant, Matthias, est aussi venu cette semaine après avoir participé à des activités l’année passée. Il a longtemps parlé avec l’orateur. Tout lui paraissait sensé, voire presque attirant – mais il se heurtait toujours à la question de l’existence de Dieu. Merci de prier que Dieu œuvre dans son cœur. »

  • Priez qu’Arianne continue à grandir dans la foi et à partager l’Évangile avec les autres.
  • Priez que Matthias et les autres qui sont en recherche viennent aux sessions de suivi qui ont lieu actuellement et qu’ils rencontrent Jésus à travers la série « Jean, L’Enquête ».
  • Priez que Neil et la petite équipe sachent persévérer dans ce contexte catholique dans lequel la plupart des étudiants sont indifférents ou méfiants du christianisme évangélique.

*Le nom a été changé.

Merci de prier avec nous !

Donner vie à l’histoire de Jésus

Pour 15 comédiens de trois villes différentes à travers l’Allemagne, la semaine risque d’être très chargée. Ils consacreront leurs temps libres à mémoriser l’ordre des événements racontés dans l’Évangile de Marc en préparation pour les performances de la semaine prochaine. Ils ne sont pas des professionnels ; ce sont de simples étudiants mettant en scène ce récit extraordinaire.

Les étudiants présenteront donc tout l’Évangile de Marc sans costumes ni décor pendant 90 minutes. Être ainsi témoin des miracles de Jésus et de son enseignement donne au récit un caractère percutant, autant pour les comédiens que pour les spectateurs. Entendre la foule crier : « Crucifie-le ! » constitue souvent un moment fort, lorsque les spectateurs réalisent qu’eux aussi ont rejeté Jésus.

Veuillez vous joindre à nous en priant pour les performances qui se tiendront à Nuremberg, Schwäbisch Gmünd et Osnabrück.

Priez pour les comédiens tandis qu’ils se préparent, ainsi que pour leur performance la semaine prochaine. Priez que le récit de la vie et de la mort de Jésus demeure percutant pour eux et qu’ils soient personnellement renouvelés en conséquence.Priez pour l’impact spirituel sur les spectateurs.

Priez pour qu’ils ne demeurent pas de simples spectateurs mais qu’ils se laissent interpeller par le récit et s’engagent au niveau personnel.

Priez que plusieurs prennent la résolution de lire désormais les Écritures.

Merci de prier avec nous !

Jésus en 90 minutes

15 étudiants. 3 répétitions. 16 chapitres en 90 minutes.

Depuis plus de dix ans, des étudiants jouent Marc : l’Expérience. Du Brésil à la Belgique, du Chili à la Lettonie, Marc : l’Expérience a eu un impact énorme.

Le concept est simple : 15 étudiants sans accessoires, costumes, formation ou microphones interprètent l’Évangile de Marc. Ils mémorisent la séquence des événements de la vie de Jésus, puis improvisent les répliques. Ils répètent. Ils invitent leurs amis. Et puis ils laissent la Parole de Dieu faire le reste.

La première mise en scène de Marc : l’Expérience a eu lieu en Autriche en 2004. Depuis lors, la pièce a été jouée par des groupes d’étudiants chrétiens à travers le monde qui transmettent la vision à d’autres. Les groupes avec plus d’expérience ont aidé ceux qui l’interprètent pour la première fois.

Marc : l’Expérience laisse une impression durable aux acteurs ainsi qu’au public. L’histoire de l’Évangile prend vie d’une nouvelle manière. Des étudiants du monde entier ayant récemment participé à une mise en scène de Marc : l’Expérience nous partagent leurs réflexions.

SMD, Allemagne

Kathi, étudiante en éducation spécialisée, actrice (Pharisien)

Chaque semaine, je rencontrais l’un des autres acteurs pour discuter des chapitres et apprendre par cœur les titres principaux de chaque chapitre. C’était là l’un des points les plus important dans l’expérience de cette pièce : étudier la structure de la Parole de Dieu afin de s’en rappeler pendant le spectacle. Des semaines après la représentation, je me rappelais encore certaines scènes dès que quelqu’un parlait d’un passage de Marc ou de ce que Jésus a fait sur cette terre. Tout d’un coup, le livre n’est plus qu’une histoire mais une expérience qu’on partage.

Je n’aurais manqué cette expérience pour rien au monde et je le referais car j’ai encore beaucoup à apprendre.

GEU Guatemala

Raul, étudiant en ingénierie ; metteur en scène

Avoir l’opportunité de faire la mise en scène est une expérience exceptionnelle parce qu’on a l’occasion d’apprécier chaque détail de ce qu’apprennent les acteurs et de les voir en être transformés. C’était très beau de voir des étudiants venus de différentes régions du pays former une seule troupe d’acteurs. Pour certains, c’est leur première participation à un projet GEU. La mise en scène de Marc : l’Expérience a joué un rôle important dans le renouveau du travail parmi les étudiants dans cette région et pour encourager les étudiants à faire de la mission. Nous avons interprété la pièce devant une salle pleine d’étudiants. Beaucoup ont voulu en savoir plus sur le mouvement. Chaque personne présente a eu l’occasion de voir les miracles de Jésus, de naviguer des eaux troubles et de faire l’expérience de la multiplication du pain et des poissons. Chaque mot de Marc a pris vie !

InterVarsity/USA

Seth, étudiant en génie mécanique ; acteur (Jésus)

La scène « Crucifie-le » — comment pouvoir la décrire ? Me tenir là, parmi mes amis et mes camarades de classe — ceux avec qui je partageais ma vie depuis deux ans — qui réclamaient ma mort ; et puis de savoir que si quelqu’un méritait d’être à la place de Jésus, c’était bien moi. La seule raison pour laquelle je n’ai pas réellement à prendre cette place est parce que le Dieu de l’univers, celui qui a créé la lune et les étoiles, a décidé qu’il me remplacerait lui-même. Encore maintenant, des mois plus tard, je ne peux en parler sans en verser des larmes de reconnaissance.

ABUB Brésil

Débora, étudiante en relations internationales ; actrice

Quand j’ai décidé d’y prendre part, je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. C’est remarquable comme chaque moment était unique. Je connaissais déjà l’Évangile de Marc mais j’ai été surprise par combien j’ai appris à travers cette expérience.

Nous avons fini par faire la deuxième représentation dans un établissement d’enseignement supérieur connu pour son aversion pour l’évangile. Le jour-J, on a eu vent d’une attaque planifiée dans le bâtiment. Cela n’avait rien à voir avec nous mais nous avons quand même songé à annuler la pièce. Nos émotions étaient bien mille fois plus intenses ! Mais nous avons prié et avons décidé de continuer. Au début de la représentation, il n’y avait que 20 personnes dans le public. Mais vers la fin, il y en avait 60 — bien plus que nous ne l’avions prévu, au point de ne pas avoir assez de chaises ! C’était incroyable ce que Dieu avait fait. Beaucoup d’entre eux étaient touchés et sont venus nous remercier pour la pièce, nous racontant l’impact qu’elle avait eu sur leur vie.

AFES Australie

Sam, étudiant en 1ère année de master en éducation ; acteur (Jésus)

J’avais déjà fait du théâtre amateur mais, à la fin d’un spectacle, j’avais toujours ces répliques inutiles dans la tête. C’était tellement mieux de finir une pièce ayant mémorisé les paroles de Jésus ! Connaître aussi bien l’Évangile de Marc m’a été hyper-utile dans mes études bibliques, les conversations autour de Jésus, l’évangélisation et ma marche personnelle avec Christ. Jouer le rôle de Jésus m’a fait réfléchir beaucoup plus aux paroles que j’avais lues tant de fois ; cela m’a obligé à réfléchir à ce qu’il voulait vraiment dire et comment il l’aurait dit. Cela m’a aussi donné une plus grande appréciation de ce qu’a subi Jésus alors qu’il enseignait et vivait avec ses disciples qui étaient si lents à comprendre (tout comme nous !), qu’il était constamment confronté aux responsables religieux de l’époque et comment il a lutté du fait de savoir qu’il allait mourir et subir la colère de Dieu et pourtant il s’est soumis à la volonté de son Père. Le fait de jouer Marc : l’Expérience m’a donné une meilleure compréhension de qui est Jésus et ce qu’il a fait pour moi.

Dieu continue d’utiliser Marc : l’Expérience pour fortifier les étudiants chrétiens autour du globe et pour inviter les non-croyants à mieux le connaître. Si jamais vous avez la chance de voir la pièce — ou encore mieux, d’y participer — prenez-la ! Le spectacle est vivement recommandé, non seulement par ces étudiants mais aussi par bien d‘autres qui s’y sont impliqués au fil des ans.

Si vous êtes intéressés par la mise en scène de Marc : l’Expérience, rendez-vous sur le site Internet Marc : l’Expérience pour en savoir plus.


Priez avec nous :

Chaque semaine, l’IFES envoie un court e-mail avec des histoires concernant des étudiants et des membres du personnel de l’IFES dans le monde pour inspirer vos prières.
Joignez-vous à nous : ifes.world/priez

Équiper les diplômés à être des ambassadeurs du Christ sur le marché du travail

Stefanie est contrôleuse financière en Allemagne. Elle adore son travail, mais ce dernier comporte de réels défis. Elle est entourée de gens qui mesurent leur réussite en fonction de leur salaire. Parfois, on lui demande de contourner la loi ou de fermer les yeux sur des pratiques malhonnêtes.

Plus tôt cette année, Stefanie a découvert le programme de l’IFES Cross-Current – un groupe qui soutient les jeunes adultes chrétiens dans leur transition entre l’université et le travail – et elle a assisté à un congrès durant un week-end. Cette expérience l’a beaucoup encouragée : 

« Ce que j’ai retenu de l’événement est que Jésus nous dit que le travail que nous effectuons ne nous définit pas. Il en va de même de notre chèque de paie mensuel et de la rapidité avec laquelle nous gravissons les échelons dans notre carrière. Jésus est celui qui nous définit. Il nous demande d’être ses disciples dans notre milieu professionnel – des serviteurs efficaces, fidèles et reconnaissants. Il nous rend capable de résister aux tentations spécifiques à notre profession et d’être sel et lumière. »

Dans un mois, Stefanie se joindra à 70 autres diplômés qui assisteront au Congrès Cross-Current de l’IFES pour groupes de professionnels, qui se tiendra en Allemagne. De jeunes professionnels de partout en Europe et en Eurasie passeront quatre jours ensemble pour réfléchir à ce que cela signifie d’être des ambassadeurs du Christ efficaces sur leur lieu de travail. L’événement vise principalement les récents diplômés qui travaillent dans les domaines de la politique, des affaires et de la gestion d’entreprise, des sciences environnementales et autres disciplines scientifiques.

Joignez-vous à nous dans la prière pour eux :

  • Priez que de solides amitiés soient formées durant ce congrès et que ces diplômés demeurent une source d’encouragement les uns pour les autres dans les années à venir.
  • Priez que Dieu parle avec puissance par la bouche des conférenciers de l’événement, de manière à ce que les diplômés retournent dans leur milieu de travail mieux équipés pour prendre position pour Jésus.

Merci de prier avec nous !

Prendre position pour Jésus au travail

Dima est un diplômé ukrainien de 23 ans. Il se passionne pour la politique et souhaiterait utiliser sa carrière pour témoigner aux autres de sa foi en Jésus.

Toutefois, se tailler une place en politique n’est pas chose facile : la corruption est très répandue et il ne sait pas toujours quoi dire ou comment agir. Il n’y a qu’un seul autre croyant au parlement ukrainien, c’est pourquoi Dima dispose de très peu de soutien.

Il n’est pas le seul récent diplômé dans cette situation. Son histoire reflète celle de milliers d’autres croyants qui font leur entrée sur le marché du travail. Ils sont doués, motivés et prêts à travailler pour la gloire de Dieu, mais ils n’ont pas toujours le soutien nécessaire pour composer avec les nombreux défis associés à leur milieu professionnel.

C’est la raison pour laquelle le programme Impact des diplômés de l’IFES existe.

Conserver sa saveur au travail

L’Impact des diplômés offre un soutien aux jeunes adultes chrétiens d’Europe et d’Eurasie dans leur transition entre l’université et le monde du travail. Son but est de les aider à croître en maturité et à devenir des ambassadeurs du Christ plus efficaces sur leur lieu de travail, dans leur milieu professionnel et dans la société en général.

Il intervient par le biais d’un réseau de groupes de mentorat appelé Cross-Current (à contre-courant). Certains groupes sont axés sur des professions en particulier (droit, économie, science politique, commerce et administration, sciences), tandis que d’autres se forment autour de lieux spécifiques (Belfast, Helsinki, Novosibirsk, Kiev, Tirana, Bucarest, Chisinau, Cluj et Flandre). Les diplômés se joignent à un groupe pour une durée de trois ans ; on leur apprend à puiser dans la sagesse biblique pour gérer différents enjeux reliés à leur vie et leur milieu professionnel. Ils ont également l’opportunité de rencontrer d’autres croyants dans leur profession.

gradimpact.org

Lutter avec les questions importantes

Dima a découvert Impact des diplômés grâce à son collègue chrétien au parlement. Cet ami s’était précédemment joint à un groupe Cross-Current pour croyants impliqués dans la politique et il a encouragé Dima à se joindre à lui. Voici ce que raconte Dima à ce sujet :

« Je me trouvais à l’étranger pour la première fois et j’ai rencontré des gens formidables qui m’ont encouragé à persévérer dans ma démarche. J’ai ainsi découvert des gens qui partageaient mes valeurs et qui provenaient d’autres endroits dans le monde ; nous avons passé des moments bénis ensemble. Notre groupe Cross-Current axé sur la politique m’est d’un réel soutien dans la poursuite de mon appel. »

Impact des gradués est venu également en aide à deux jeunes avocats d’Europe de l’Est. Ils travaillent dans un contexte où toute transaction doit être accompagnée d’un « tarif de facilitation ». Faire partie du groupe de juristes Cross-Current les a encouragés à trouver de nouvelles manières de pratiquer le droit en éliminant les pots-de-vin.

D’autres diplômés luttent pour savoir comment se démarquer dans le monde du travail séculier. Que devrais-je répondre quand mes collègues critiquent ouvertement mon patron ? Comment travailler fort sans que mon emploi devienne une idole dans ma vie ? En quoi ma foi est-elle pertinente dans ma vie en tant que professionnel ?

Au cours des derniers dix ans, Impact des diplômés a aidé plus de 300 jeunes adultes tels que Dima à lutter avec ces questions importantes en vue d’exercer une réelle influence en tant que chrétiens dans leur milieu de travail.


Impliquez-vous :

  • Diplômés d’Europe et d’Eurasie, renseignez-vous davantage et joignez-vous à un groupe à : www.graduateimpact.org
  • Dans une autre région ? N’hésitez pas à démarrer un groupe avec un collègue diplômé du même milieu professionnel en vue de vous soutenir mutuellement. Parlez-en avec votre mouvement national ou envoyez-nous un mot à ce sujet à admin@graduateimpact.org pour recevoir des conseils et du soutien.
  • Faites un don pour soutenir ce ministère

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Se servir des mangas pour partager l’Évangile

Vous connaissez probablement la parabole du semeur. Mais imaginez que la scène se déroule dans l’Albanie d’aujourd’hui et qu’elle soit racontée sous forme de manga (bande dessinée japonaise). C’est l’idée que le BSKSh Albanie a eue pour atteindre les étudiants avec l’Évangile.

Ils tentent quelque chose de différent pour attirer l’attention des nouveaux étudiants qui arrivent à l’université ce mois-ci. Cette génération d’étudiants est parfois appelée « l’I-Génération », c’est-à-dire des jeunes qui ont grandi avec les smartphones et les réseaux sociaux. De nombreux étudiants en ont maintenant assez de passer leur temps devant un écran ; du coup, un petit livre en papier est en quelque sorte une véritable nouveauté ! Et les mangas étant récemment devenus populaires auprès les jeunes, le BSKSh a eu l’idée de présenter cette histoire bien connue par ce biais.

La version manga de la parabole se déroule dans des endroits que les étudiants connaissent bien, comme le campus et le café, et les lecteurs y feront la connaissance de quatre avocats (qui représentent les quatre types de sol). La prière du BSKSh est que les étudiants se demandent : « Lequel suis-je ? »

Ce mois-ci, les étudiants et le personnel iront à la rencontre de nouveaux étudiants avec les mangas. Prions ensemble pour eux.

  • Priez que lorsque les étudiants du BSKSh rencontrent de nouveaux étudiants et discutent avec eux, ils soient remplis de courage, de sagesse et d’un amour chaleureux.
  • Priez que Dieu utilise le manga pour parler aux étudiants et les attirer à lui.
  • En Albanie, où de nombreuses personnes sont désillusionnées, manquent d’espérance, et souhaitent prendre un nouveau départ en s’installant dans un autre pays, priez que beaucoup d’étudiants rencontrent Jésus, la seule source d’espérance véritable.

Merci de prier avec nous !

Adam découvre la véritable liberté en-dehors d’une secte.

Les citoyens de la République tchèque ont peur du lavage de cerveau. Beaucoup d’entre eux sont encore marqués par l’arrivée de différentes sectes pendant les années 1990. Ils se méfient de toute religion organisée, y compris le christianisme. Ils pensent que la religion supprime la liberté, surtout la liberté de pensée.

C’était d’ailleurs l’expérience d’Adam. Alors qu’il était enfant, sa famille appartenait à une secte. Mais il n’était pas convaincu par ce qu’on lui apprenait. Il commença à écouter les sermons d’autres pasteurs et à poser des questions. Cela lui causa des problèmes avec les dirigeants de la secte qui finirent par le mettre à la porte.

Adam commença alors à fréquenter un groupe d’étude biblique animé par les étudiants de l’UKH République tchèque à son université locale, ainsi qu’une église solide qui s’appuyait sur la Bible.

La vie d’Adam en a été transformée. Il fait désormais partie de l’équipe de leadership de l’UKH. Il s’est exprimé dernièrement sur son expérience au sein d’une communauté de croyants authentiques :

« C’était révolutionnaire pour moi que de commencer à vivre et à m’exprimer librement et d’avoir la liberté de dire ce que je pensais réellement du texte. »

Adam est loin d’être le seul étudiant à aimer les études bibliques de l’UKH. Au début des années 2000, beaucoup de groupes UKH étaient essentiellement des clubs sociaux. Aujourd’hui, chacun place la Bible au centre de ses objectifs. Il y a une véritable faim de savoir ce que Dieu dit.

  • Priez pour les étudiants afin que, comme Adam, ils puissent lire la Parole de Dieu par eux-mêmes et découvrir que Jésus seul offre la véritable liberté.
  • Remerciez Dieu pour la nomination récente d’un équipier local et pour les progrès de mobilisation de fonds.
  • Priez pour plus de fonds afin de soutenir le travail pionnier dans deux nouvelles localités.

Merci de prier avec nous !

Travailler dans des régions non-atteintes

Toutes les villes du monde ont besoin de chrétiens qui sont déterminés à vivre l’Évangile. Pourtant, une énorme majorité de diplômés finissent par s’installer dans une ville où il y a déjà beaucoup de chrétiens et des Églises florissantes, tandis que des millions de personnes non-atteintes continuent à vivre hors de portée de l’Évangile. Fait sidérant, un tiers de la population du monde n’a toujours pas d’Église.

Certains diplômés se sont placés devant Dieu, puis ont délibérément choisi de vivre et de travailler dans des endroits où ils peuvent apporter la lumière de Dieu à celles et ceux qui vivent dans l’obscurité. Poursuivez votre lecture pour faire connaissance avec quelques-uns de ces diplômés.

by Cory Schadt on Unsplash

Asie de l’Est : Une nouvelle direction

Après avoir obtenu son diplôme, Sophie* a décroché le travail de ses rêves. Mais assez rapidement, elle commencé à se sentir mal à l’aise. Elle avait l’impression que son travail comptait plus à ses yeux que Jésus. Et il ne la comblait pas.

Quelques mois plus tard, Sophie a entendu parler d’un voyage missionnaire dont le but était d’amener des Bibles dans un pays d’Asie de l’Est. Ce projet a touché sa corde sensible. Elle avait toujours aimé découvrir de nouveaux pays et cultures. Elle s’est donc inscrite. Mais elle ne s’attendait pas à ce que ces deux semaines aient un tel impact sur l’orientation de sa vie.

Un an après, Sophie se prépare à repartir une deuxième fois. Cette fois, elle y restera au moins deux mois. Elle travaillera avec une organisation chrétienne, à un poste qui englobera à la fois ses compétences, son expérience et ses passions : les soins infirmiers, la recherche alimentaire et la durabilité environnementale.

Pour cela, elle renoncera à bien des choses. De plus, c’est un endroit dangereux pour les chrétiens. Cela en vaut-il vraiment la peine ?

« Oui, ça vaut la peine, car Jésus en vaut la peine, affirme Sophie. Je suis tout à fait consciente de tout ce que le Seigneur a fait pour moi. Je n’ai aucune raison de ne pas lui faire confiance. Il a toujours pourvu à mes besoins. Et cette opportunité semble être du sur mesure ! »

Ne serait-il pas plus simple de reprendre le travail de ses rêves ?

« Le monde nous incite à chercher le meilleur emploi possible. Et c’est ce que j’ai fait au début, mais je n’étais pas comblée. La seule chose qui m’importe aujourd’hui, c’est chercher d’abord le royaume de Dieu et sa justice. »

*Son nom a été changé.

by Anastasia Vârlan on Unsplash

Moldavie : Apporter de l’espoir chez soi

En Moldavie, environ quatre diplômés sur cinq s’installent à l’étranger à la recherche d’un travail bien rémunéré et d’une meilleure qualité de vie. Mais pas Tanya. Après avoir obtenu sa maîtrise de mathématiques, Tanya et son mari (qui était policier) ont senti que Dieu les appelait à retourner vivre et travailler dans leur village.

Ils ont alors quitté leur vie urbaine confortable et se sont réinstallés au village. Pas d’eau courante. Pas d’assainissement. Pas de chauffage pendant les mois d’hiver rigoureux.

Tanya a été embauchée comme professeur de mathématiques dans un lycée. Elle s’est peu à peu investie dans la vie des élèves. Ils avaient de nombreux besoins. Certains d’entre eux avaient des parents alcooliques. D’autres vivaient avec leurs grands-parents ou d’autres membres de leur famille.

Tanya s’est mise à prier pour eux. Après les cours, elle restait leur parler, elle leur accordait de l’attention, les encouragerait et leur manifestait l’amour qui leur manquait.

Aujourd’hui, Tanya et son Église locale aident les enfants des familles socialement vulnérables chaque semaine. Ils organisent des activités qui leur permettent de partager l’Évangile, et ils leur offrent du soutien scolaire.

Louez le Seigneur pour de tels diplômés, qui étaient missionnaires parmi les étudiants pendant leurs études, et qui à présent ont choisi d’apporter l’Évangile dans leurs villages.

by Atharva Tulsi on Unsplash

Asie du Sud : Annoncer Jésus là où personne ne le connaît

J’étais fraîchement diplômée, quand mon Église a commencé à étudier la vie de Paul. En écoutant les messages chaque dimanche, j’ai été interpellée. La vie de Paul était loin d’être confortable. Une vie véritablement vécue dans les pas de Jésus n’est pas censée être centrée sur le confort et la sécurité qu’offre le monde. Pourtant, à cette époque-là, c’était bien cette direction que prenait ma vie ; j’étais bousculée et j’éprouvais un malaise.

Alors il y a environ quatre ans, avec mon diplôme en poche, nous avons (mon mari et moi-même) décidé de nous installer dans une mégapole d’Asie du Sud. Nous avons créé une entreprise pour sensibiliser la population aux questions de santé. Nous nous considérons comme des entrepreneurs qui aiment Jésus.

Notre entreprise est à la fois notre travail et notre ministère. Nous travaillons huit heures par jour aux côtés de nos employés qui ne connaissent pas Jésus. Chaque jour, nous sommes confrontés à différents problèmes : malentendus culturels, corruption, fraude… Nos employés voient de quelle façon nous surmontons ces défis avec Dieu, et lorsqu’ils voient Jésus à travers nous, c’est transformateur.

Notre famille et nos amis ne nous soutiennent pas forcément. Ils ont du mal à comprendre que nous laissions derrière nous un bon travail et notre maison. Et c’est vrai que c’est dur par moments. Mais lorsque la vie est difficile, je regarde autour de moi : la plupart de mes amis d’ici frisent le seuil de la pauvreté et ont désespérément besoin de connaître la liberté de la vie en Christ. Notre Père le voit et il appelle ses disciples à se rendre dans ces nations. Nous estimons que c’est un réel privilège et une aventure de travailler en partenariat avec Dieu pour apporter Jésus dans les endroits où les gens ne le connaissent pas encore.

Irlande : Être un disciple sur son lieu de travail

Lorsque j’ai appris que le salon de coiffure local cherchait une jeune coiffeuse, j’ai décidé de me présenter. Ce n’était pas un excellent choix de carrière, car j’aurais pu gagner plus en travaillant pour une grosse franchise. Mais dans mon Église, nous avions vraiment à cœur de toucher la communauté, alors je me suis dit que ce serait un bon moyen de rencontrer les gens.

Lorsque j’ai commencé ce nouveau travail, j’ai décidé de considérer le salon comme mon champ de mission. Je voulais que ma manière de travailler et de parler conduise mes clients et mes collègues à Jésus.

by Brendan Church on Unsplash

Dans ma ville natale, quand on va chez le coiffeur, on nous pose toujours les mêmes questions : « Pour quelle occasion vous faites-vous coiffer ? Est-ce que vous sortez ce soir ? » Comme je voulais sincèrement apprendre à connaître les gens, j’essayais d’éviter ces questions superficielles. Je demandais des choses du genre : « Comment se passe votre semaine ? » ou « Qu’est-ce que vous avait fait aujourd’hui ? » Puis, la fois suivante, j’essayais de me souvenir de ce qu’on m’avait dit.

Au début, je trouvais ça difficile. Aujourd’hui, je m’aventure plus facilement dans la conversation. La façon de commenter les actualités, ou de parler de ce que j’ai fait le week-end, tout peut être une occasion de parler de Jésus. Peut-être que les clients penseront que je suis bizarre, mais peut-être qu’ils poseront des questions et voudront en savoir plus.

S’installer de façon stratégique

Dans un contexte de mondialisation croissante, apporter l’Évangile aux nations n’implique pas nécessairement de partir à l’étranger. Dans les universités, d’innombrables nations viennent à nous. Y a-t-il des étudiants internationaux dans votre salle de cours ou votre dortoir que vous pourriez apprendre à connaître ?

Et en vous apprêtant à passer votre diplôme, pourquoi ne pas demander à Dieu s’il souhaite que vous vous installiez stratégiquement dans un pays, une ville ou un village qui a besoin d’entendre l’Évangile ? Pourriez-vous utiliser votre diplôme et vos compétences dans un lieu où la plupart des gens ne connaissent pas encore Jésus ? Pourriez-vous créer une entreprise, enseigner dans une école, travailler dans un hôpital ou continuer à vous former dans une région non-atteinte ?

Ce ne sera pas forcément facile, mais, comme l’a dit Sophie, cela en vaut la peine.

À vous de choisir

L’été dernier, j’ai terminé mes études. J’ai obtenu mon diplôme et me suis réjouie de la fin de cette saison passionnante. En me rappelant les quatre années que j’avais passé à l’université, je me sentais satisfaite de ce que j’avais accompli — tant de dissertations rédigées, d’examens passés, de livres lus, d’expériences acquises et d’amitiés forgées.

Néanmoins, au fond de moi, j’avais le sentiment que j’aurais pu tirer bien plus de ces années. En effet, si je suis honnête, j’ai toujours été une étudiante plutôt fainéante. Je calculais l’effort minimum qu’il me fallait faire afin d’obtenir de bonnes notes. Cette attitude est peut-être due au fait qu’en cours du chemin, j’avais perdu l’enthousiasme pour ma discipline. Peut-être parce que je n’ai jamais beaucoup aimé rédiger des documents universitaires. Ou peut-être était-ce parce que, tout au long de mes années universitaires, j’étais impliquée dans un mouvement étudiant chrétien dynamique et palpitant et que je donnais souvent la priorité à ces réunions, camps ou autres activités au dépit de mes études. Quelle qu’en soit la cause, je dois avouer que je ne me suis jamais donnée à cent pour cent à mes études. Je ne m’intéressais pas aux actualités du domaine que j’étudiais. J’ai tout simplement « subi » mes études sans enthousiasme.

Depuis, j’ai eu l’occasion d’y réfléchir encore.

Dans l’épître aux Colossiens, Paul dit :

« Car c’est en [Christ] qu’ont été créées toutes choses dans les cieux comme sur la terre, les visibles, les invisibles, les Trônes et les Seigneuries, les Autorités, les Puissances. C’est par lui et pour lui que Dieu a tout créé. Il est lui-même bien avant toutes choses et tout subsiste en lui. » Colossiens 1 :16–17 BDS

Ce passage nous enseigne que toutes choses — y compris la matière que nous étudions — sont créées et subsistent en Christ. Cela signifie que ce n’est pas une perte de temps que d’approfondir nos études. Au contraire, en creusant plus dans notre domaine d’étude, nous sommes certains d’y rencontrer Christ.

Je remarque que, quand il s’agit de la motivation pour les études, les chrétiens ont un discours qui ressemble souvent à celui des non-croyants. En fait, c’est souvent le contraire : ce sont les disciples de Christ qui veulent une expérience universitaire aussi rapide et facile que possible, sans participer aux débats universitaires ou creuser plus loin dans leur domaine académique que nécessaire. Est-ce parce que l’université enseigne trop de choses « non-chrétiennes » que nous préférons ne pas examiner afin de protéger notre mentalité chrétienne ? Ou parce que nous ne nous intéressons pas à ce qui se passe dans le milieu universitaire et que nous avons des choses plus importants à faire, telles qu’un ministère à l’église ? Cette façon de penser m’est bien familière : j’ai longtemps été ce genre d’étudiante.

Mais quel est le véritable objectif des études et quelle devrait en être la motivation ? Pour les chrétiens, il s’agit de bien plus que d’une simple éducation. Nos études nous permettent d’en apprendre plus sur notre Créateur et son histoire dans ce monde. Chaque discipline académique démontre à sa façon le miracle de la création, les conséquences tragiques de la chute et l’espérance future pour la rédemption du monde. Par exemple, un étudiant en médecine peut voir combien merveilleux est le corps humain que Dieu a créé et, en faisant des recherches sur des maladies graves, il découvrira combien ce monde a dévié du plan établi par Dieu. Les étudiants en ingénierie ou en sciences peuvent apprendre à connaître Dieu, l’ingénieur Tout-Puissant. Les étudiants en art découvrent l’Auteur de toute créativité. Les physiciens, Celui qui a créé et qui maintient l’univers. Les enseignants stagiaires, la Source de toute sagesse et le plus grand enseignant, Jésus Christ. Les philologues, le Dieu qui a créé le monde par sa Parole et qui affiche son histoire dans le Livre le plus influent de tous les temps.

Et si Dieu nous avait placés à l’université pour un dessein plus grand ? Et s’il souhaitait que nous soyons dévoués à nos études, que nous arrêtions de nous tenir à distance de ce qui nous semble indigne de notre attention en tant que chrétiens et que nous commencions à nous poser la question : comment puis-je participer à ce sujet et être une bénédiction ? Quels sont les besoins et les enjeux actuels dans le domaine des études et dans mon université ? Comment puis-je rendre ce lieu plus juste ?

Quel genre d’étudiant souhaitez-vous être ? Un étudiant qui se précipite à travers ses années universitaires et qui touche à peine le milieu dans lequel il étudie parce qu’il y a toujours plus de choses « chrétiennes » qui demandent son attention ? Ou souhaitez-vous être à la fois 100% chrétien ET 100% étudiant : un étudiant qui ne manque pas une seule occasion de glorifier le Seigneur dans son cursus universitaire et d’apporter la justice et la lumière dans le domaine qu’il a choisi ? À vous de choisir.

Elīna, travail social ; diplômée de LKSB Lettonie


Elīna était l’une des 22 participants présents à la consultation sur les Grands enjeux de l’IFES qui a eu lieu en Allemagne en début d’année ; c’est à la suite de celle-ci qu’elle a partagé ces pensées. En 2018, des consultations régionales sur les Grands enjeux ont eu lieu en Europe et en Amérique latine. Organisées en partenariat avec les mouvements locaux, ces consultations ont réuni des personnes de différents pays pour aborder et approfondir ensemble les enjeux auxquels les chrétiens sont confrontés dans leurs universités.

Le projet Grands enjeux au sein de l’université vise à promouvoir le dialogue et l’engagement théologique au sein du corps enseignant, chez les étudiants et le personnel de l’IFES, concernant les grandes questions rencontrées dans nos universités. Lire la suite sur la page Interagir avec l’Université de notre site Internet.

Le nouveau cours en ligne de l’IFES, « Interagir à l’université : introduction » explore ces questions à l’aide de citations, de lectures, de vidéos, de questionnaires et d’exercices propices à la réflexion.

Disponible en août 2018. Places limitées, inscrivez-vous avant le 15 juillet 2018. Pour vous inscrire ou en savoir plus, écrivez, à engagingtheuni@ifesworld.org

Voici une courte animation pour vous aider à réfléchir à comment vous pourriez, en tant que chrétien, interagir avec l’université.