Les pressions liées à la famille et aux finances

Kadie* se trouvait dans une situation désespérée. Elle pleurait la perte de son père décédé lors des inondations qui ont ravagé la Sierra Leone l’an dernier. Elle était également confrontée au défi impossible d’avoir désormais à payer ses propres frais de scolarité de ses études de médecine. Elle n’avait tout simplement pas l’argent. L’histoire de Kadie est parvenue aux oreilles des membres de la communauté SLEFES de Sierra Leone et ils ont décidé de procéder à une collecte de fonds pour couvrir ses frais de scolarité. Ce projet leur a offert l’opportunité de partager l’Évangile avec elle. « Comment puis-je connaître ce Dieu ? » a-t-elle alors demandé. Aujourd’hui, Kadie est devenue disciple de Jésus et membre assidue de son groupe étudiant.

Comme la Sierra Leone est un pays majoritairement musulman, la vie peut se révéler parfois difficile pour les étudiants qui choisissent de suivre Jésus. Une autre étudiante en médecine, Mariatu, a également mis sa foi en Jésus. Malheureusement, ses parents n’acceptent pas cette situation. Actuellement, elle se soumet toujours aux codes vestimentaires musulmans et elle rencontre les autres chrétiens en secret.

Joignez-vous à nous dans la prière pour ces deux étudiantes.

  • Gloire à Dieu pour son œuvre de transformation dans la vie de Kadie et de Mariatu.
  • Priez que Kadie puisse recevoir les fonds dont elle a besoin pour terminer ses études de médecine et priez également pour les membres de sa famille qui pleurent la perte de son père.
  • Priez que Dieu attendrisse le cœur des parents de Mariatu et qu’un jour, il face en sorte que toute la famille puisse le connaître. Priez que Mariatu ait la sagesse et le courage de leur témoigner de sa foi.
  • Priez que Dieu bénisse le ministère du SLEFES en amenant encore plus d’étudiants d’arrière-plan musulman à connaître le Christ cette année.Le nom a été changé.

Merci de prier avec nous !

Une athée rencontre Jésus

Larwuo, étudiante, faisait partie de l’équipe d’évangélisation du LIFES Libéria. Toutes les semaines, les membres du groupe sortaient sur le campus pour tenter de parler de Jésus aux personnes qu’ils rencontraient. Mais Larwuo avait un secret. Elle ne pas croyait pas vraiment au Jésus qu’elle annonçait. Elle ne le faisait que pour faire plaisir à son père, qui était pasteur.

Un jour, elle a ouvert son cœur à un membre du personnel. Pendant des années, elle avait été exposée à l’Évangile et participé à des activités chrétiennes, mais au fond d’elle, c’était une autre histoire. Elle n’y croyait pas, tout simplement.

Pourtant, au cours de l’année qui a suivi, Larwuo a accepté d’y repenser un peu, avec un désir sincère de connaître la vérité. Elle a lu la Bible et a continué à se réunir avec les membres du personnel. Petit à petit, les choses se sont mises à prendre tout leur sens. Elle a été convaincue de la réalité de son péché et du besoin qu’elle avait de la grâce de Dieu, et a consacré sa vie à Christ.

Aujourd’hui Larwuo continue à sortir sur le campus pour annoncer l’Évangile aux autres étudiants. Elle fait la même chose qu’auparavant, mais maintenant c’est différent. Avant, elle cherchait à faire plaisir. Aujourd’hui, elle le fait pour Jésus.

Au Libéria, de nombreux étudiants se disent chrétiens, mais leur foi n’est pas profondément enracinée en Jésus. Priez avec nous que l’année prochaine, beaucoup d’entre eux délaissent leur christianisme nominal pour acquérir une véritable foi en Christ.

  • Priez pour Larwuo et les autres étudiants chrétiens alors qu’ils cherchent à partager leur foi avec les autres sur leur campus. Priez qu’ils la partagent fidèlement, clairement et courageusement.
  • Priez que les membres du personnel du LIFES soient remplis de sagesse pour accompagner les étudiants et les aider à comprendre les vérités fondamentales de l’Évangile.
  • Priez pour les ressources financières nécessaires pour soutenir quatre nouveaux membres du personnel.

Merci de prier avec nous !

Apprendre à être leader dans un monde global

Jongler son temps. Gérer les tensions. Prendre des décisions. Persévérer.

Le leadership n’est pas facile. Surtout quand c’est tout nouveau.

À l’IFES, nous sommes convaincus de l’importance d’investir dans nos jeunes leaders. Nous voulons qu’ils soient équipés pour exercer leurs dons de leadership avec audace, intégrité et sainteté. Nous voulons qu’ils aiment leurs équipes et les dirigent bien. Nous voulons qu’ils aient de la sagesse alors qu’ils naviguent les complexités du ministère interculturel sur campus dans un monde qui change rapidement.

C’est la raison d’être de l’Initiative mondiale pour le leadership. Le premier de ces programmes s’est terminé le 26 mars 2018. 18 jeunes leaders de l’IFES ont été sélectionnés de toutes les régions du globe. Le groupe s’est réuni trois fois au cours de 18 mois. C’était une expérience formatrice pour tous les participants. L’un d’eux explique :

« Cette expérience a changé ma vie. J’ai tellement grandi, non seulement en tant que leader mais aussi en tant que croyant en Christ. »

Trois des participants nous ont partagé l’impact que l’initiative mondiale pour le leadership a eu pour eux et leur ministère.

Mary Olguin — Compa Mexique, Directrice du bureau national & équipière régionale

J’ai toujours apprécié mon travail avec l’IFES mais, il y a quelques années, j’étais prête à démissionner. J’avais simplement le sentiment d’avoir fait ce que j’avais à faire et qu’il y avait déjà de nouveaux leaders qui pourraient prendre ma place. Je voulais faire quelque chose de neuf. Mais alors j’ai rejoint l’Initiative mondiale pour le leadership. Pendant notre première réunion, nous avons passé du temps à réfléchir à nos points forts, aux dons que Dieu nous avait donnés. Je me suis rendue compte que Dieu m’avait faite une pionnière : c’est ce que j’aime faire et ce que je fais bien. C’est peut-être bien pour cela que j’ai souvent le désir de changer de direction et de faire quelque chose de neuf ! Peu de temps après, une opportunité s’est présentée pour rester avec l’IFES avec un accent sur le travail pionnier dans le bureau national. Je savais que c’était la bonne position pour moi.

Je supervise aussi certains équipiers du mouvement. L’Initiative mondiale pour le leadership m’a enseignée des stratégies pour le travail d’équipe que j’ai ensuite partagées avec les équipiers que je supervise dans une certaine ville. Ils étaient motivés et ont décidé d’essayer ces nouvelles stratégies en équipe.

Lors d’une réunion il y a six mois, ils se sont donc mis d’accord sur certains changements. Ils ont décidé de se rendre des comptes les uns aux autres. Ils ont décidé d’élaborer des plans et de s’aider mutuellement à s’y tenir ; d’arriver à l’heure. Ils ont décidé de se donner des retours les uns aux autres après chaque activité. Ils ont décidé ne pas parler des autres derrière leur dos mais d’avoir les éventuelles conversations difficiles ouvertement.

Le changement est remarquable. Pas uniquement pour le moral de l’équipe mais aussi pour les étudiants. Avoir une équipe plus engagée a encouragé les étudiants à s’engager plus. Les étudiants savent que les activités prévues auront lieu, qu’elles commenceront et finiront à l’heure. Cela fait la différence.

Les relations au sein de l’équipe se sont aussi nettement améliorées. Comme beaucoup d’équipes, elle faisait face à des problèmes : les membres de l’équipe qui n’assument pas leur part du travail : les gens qui arrivent en retard ; les gens agacés par les autres mais sans rien leur dire ; l’élaboration de plans qui ne voient jamais le jour. L’une des membres de l’équipe était tellement mal à l’aise qu’elle voulait quittait l’équipe.

Aujourd’hui, c’est une équipe beaucoup plus solide. Ils communiquent entre eux, ils se soutiennent mutuellement ; ils apprécient réellement de travailler ensemble. De nouveaux membres du personnel veulent rejoindre l’équipe et les anciens veulent rester. Ils ont compris combien ils ont besoin les uns des autres s’ils veulent faire de leur mieux pour le royaume de Dieu sur les campus.

Lawrence Gomez — FES Gambie, Secrétaire général

Je suis dans le ministère depuis de nombreuses années déjà mais l’Initiative mondiale pour le leadership a été très formatrice pour moi en tant que leader. Prendre le temps de comprendre les dons que j’ai et que je n’ai pas a été un exercice vraiment utile et je l’ai même repris au bureau. Depuis, nous avons fait quelques transferts de rôles pour que les gens soient dans une position qui corresponde à leurs points forts. Découvrir ses forces alors qu’on est encore jeune nous garde d’une vie de médiocrité.

L’Initiative mondial pour le leadership m’a permis de devenir un meilleur leader. Auparavant, si quelqu’un ne faisait pas son travail, je le faisais pour lui. Maintenant j’essaye de l’équiper et de l’encourager pour qu’il le fasse. Nous faisons le point tous les jours. Comment avance le projet ? Qu’est-ce qui te retient ? Comment pouvons-nous t’aider ?

On va peut-être plus vite en travaillant seul, mais on va beaucoup plus loin en travaillant ensemble.

Christian Pichler — ÖSM Autriche, Secrétaire général

En tant que nouveau Secrétaire général, l’un des plus grands défis est de discerner des priorités. Il y a beaucoup de bonnes choses à faire, mais laquelle est la meilleure ? Par où faut-il commencer ? Il faut beaucoup de sagesse et de patience pour conduire un mouvement national dans la bonne direction, un pas à la fois.

Et c’est d’autant plus vrai du fait que nous vivons dans un monde aussi global. Nous dirigeons des équipes souvent interculturelles et nous cherchons à atteindre des étudiants à la fois locaux et internationaux. Nous faisons face à des enjeux mondiaux. Nous devons apprendre à être leaders dans un contexte mondial.

C’est pourquoi l’Initiative mondiale pour le leadership est un programme aussi stratégique et unique : les participants sont issus du monde entier, de différentes cultures et différents arrière-plans. Le leadership a une signification différente pour chacun.

Pour moi, le temps fort était d’apprendre en communauté avec d’autres jeunes leaders de l’IFES. J’ai tellement appris, même en bavardant autour d’un café ou pendant le déjeuner. Le fait d’entendre les défis qui les confrontent et comment ils y font face m’a fait réexaminer mon attitude de leadership dans mon propre contexte culturel.

L’initiative mondiale pour le leadership m’a aidé à développer une vision globale. C’est tellement important pour les leaders d’aujourd’hui.

Protestation contre les frais d’inscription universitaires : prendre une position chrétienne

Des étudiants empêchés d’aller à l’université parce qu’ils ne peuvent s’acquitter des frais d’inscription ? Nous savons que c’est une réalité dans le monde entier.

Au cours de l’année passée, il y a eu des manifestations concernant les frais d’inscription en Afrique du Sud derrière le slogan #FeesMustFall. Dans les deux derniers mois, les troubles sont devenus violents en certains endroits.

Mais les manifestations ne sont pas simplement une question de frais d’inscription comme Zuko Gabela, le Secrétaire général du SCO, me l’a fait remarqué. « L’Afrique du Sud a la plus grande inégalité de revenus au monde, comme le montre le Coefficient Gini bien connu.

« Notre pauvreté a une couleur. L’éducation est un outil qui peut instaurer l’estime de soi, la dignité et la confiance en soi du peuple africain autochtone. Malheureusement, l’enseignement supérieur est à présent très cher et n’est accessible qu’à quelques-uns – d’où la série de manifestations ».

Zuko déplore cependant que « les actions irresponsables de la communauté étudiante aient sali une cause noble et propre, et que des incendies criminelles et des destructions de propriété ont été exacerbés par la main lourde de la police et des forces de sécurité. » 

Le SCO s’oppose fermement à la violence L’équipier du SCO Motseki Sosibo et certains partenaires du SCO se sont tenus sur la brèche sur les campus en tant que Témoins de la Paix et de la Justice sous l’égide de l’Initiative pour le leadership chrétien en Afrique du Sud. Le fait d’avoir des observateurs présents a joué un rôle important pour désamorcer la violence. Et certains servent en tant que médiateurs en étant en interaction avec les étudiants et la direction des universités.

Sibabalo Mtonga, un étudiant de deuxième année en droit à l’Université de Western Cape et membre du SCO avait ceci à dire : « Dans le passé, les chrétiens étaient vus comme des personnes qui s’isolaient toujours de telles initiatives. Et je suis fier de dire que de telles histoires et de tels stéréotypes ont été démentis.

Les gens apprécient à présent le rôle des chrétiens. Les membres du SCO façonnent une marche à suivre et contribuent positivement au succès du mouvement actuel. Les chrétiens ont généralement la mauvaise habitude de rester invisibles. Nous sommes heureux que ceci ne soit pas le cas avec le SCO. Nous sommes fiers et nous assumons pleinement le fait d’être chrétiens. »

Motseki ajoute : « C’est un objectif clair du SCO d’être impliqué activement dans des questions auxquelles sont confrontés les étudiants dans leurs institutions respectives. Nous croyons que le changement vient avec la prière et l’unité. Merci donc de prier pour nous alors que nous cherchons à servir Christ en étant pertinent pour les communautés étudiantes des différentes universités. »

Emma Brewster, ancienne équipière du SCO, s’est tenue aux côtés de Motseki et des autres ces derniers jours. Elle se tient à ses côtés à présent qu’il demande à la famille de l’IFES de prier. « Ces derniers mois, de nombreux étudiants et des chercheurs ont vécu des traumatismes. Ils ont besoin d’être accompagnés, des espaces pour être entendus et guéris. Priez aussi pour les étudiants chrétiens afin qu’ils soient sel et lumière. Priez que de nombreux fils/files prodigues que nous avons rencontrés afin qu’ils reviennent au Père. Priez pour les non-chrétiens qui ont été touchés par le témoignage chrétien sur le campus qui a conduit à de nombreuses conversations.

Et bien sûr, pour reprendre les mots de Zuko « priez pour le déploiement paisible d’un enseignement de qualité inclusif et accessible ».