Comment le ministère parmi les étudiants a commencé au Sénégal
Juillet 1964.
Denyse Perret est montée à bord d’un navire avec un bébé âgé de dix mois et toutes leurs affaires entassées dans des barils. La jeune maman française, enceinte de son deuxième enfant, se rendait à Dakar, au Sénégal. Elle allait rejoindre son mari, Louis, que se trouvait déjà sur place. Il avait passé les dix dernières semaines à évaluer différentes opportunités de ministère parmi les étudiants en Afrique de l’Ouest. Et Dakar allait devenir leur pied-à-terre. Leur mission : lancer un mouvement étudiant pionnier.
Dakar était la seule vile de l’époque où il y avait une université établie. Denyse et Louis n’avaient au départ aucun contact étudiant. Ils sont donc commencé leur travail à la cafétéria de l’université Fann, où ils faisaient connaissance avec des étudiants et les invitaient à venir chez eux. Les choses n’ont pas évolué très rapidement. Dans un environnement principalement musulman, les étudiants chrétiens hésitaient à s’engager dans l’évangélisation directe. Toutefois, au cours des 12 mois qui ont suivi, un mouvement étudiant a été établi. Les organisations étudiantes étaient illégales, mais le groupe a hardiment soumis une demande de reconnaissance auprès du gouvernement d’allégeance musulmane, non sans avoir pris le temps de prier pour cela. Le GBU est ainsi devenu le seul groupe étudiant reconnu légitimement dans le pays.
De nos jours au Sénégal, le christianisme évangélique est en croissance, mais il demeure une faible minorité représentant 0.17 % de la population. Il y a environ 300 étudiants impliqués activement au sein du GBU du Sénégal, partageant l’Évangile et désireux de lancer de nouveaux groupes sur d’autres campus.