Le renouveau en temps réel

Faire confiance au Dieu des choses nouvelles 

Le 21 octobre, les étudiants et partenaires de l’IFES du monde entier se réuniront pour notre événement de prière annuel : la Journée mondiale de l’étudiant. De manière générale, beaucoup a changé pour les mouvements étudiants ces dernières années. Il y a eu l’impact colossal de la pandémie de la Covid-19, ainsi que des désastres naturels, de l’instabilité politique et de nombreux conflits, dont le plus médiatisé reste la guerre en Ukraine. Dans toutes ces difficultés, les mouvements de l’IFES se sont épaulés dans la lamentation, la solidarité financière et la prière.  

Nous croyons en un Dieu en qui tout subsiste (Colossiens 1.17), qui garde nos larmes dans son outre (Psaumes 56.9) et qui utilise les tragédies pour aboutir au triomphe. Et, des difficultés, des combats et de la tristesse, bien qu’on ne le mérite pas, Dieu fait naitre le renouveau.  

 « Renouveau » est le thème qui a été choisi pour guider nos prières les uns pour les autres durant la Journée mondiale de l’étudiant, pour refléter un nouveau refrain qui émerge dans de nombreux mouvements nationaux différents. Afin d’inspirer vos prières pour le renouveau que Dieu seul peut apporter à nos nations, groupes étudiants et vies individuelles, voici quelques témoignages de graines de renouveau dans divers mouvements nationaux à travers le monde.  

Namibie : Reprendre où nous nous sommes arrêtés 

Vous vous souvenez peut-être des efforts de réimplantation en Namibie évoqués durant la Journée mondiale de la générosité en avril. Après avoir été bloqué pendant plusieurs années en raison d’un manque de fonds, le Christian Students Fellowship (CSF) de Namibie reprend grâce aux efforts de l’équipe régionale d’Afrique anglophone et lusophone (EPSA).  

Kali est un diplômé et ancien responsable du CSF en Namibie. « Ce fut une super expérience », déclare-t-il. « Depuis, mon amour pour Dieu a grandi et je me suis plus impliqué dans son œuvre. En tant qu’ancien responsable et étudiant du CSF, j’ai encore le désir d’implanter la mission, de reprendre là où nous nous sommes arrêtés. Notre vision était d’étendre le mouvement sur les campus à travers le pays. » 

Récemment, Zelalem, le secrétaire régional pour l’Afrique anglophone et lusophone, s’est rendu en Namibie pour tenir une consultation des parties prenantes avec six diplômés du CSF, deux personnes intéressées, un président de conseil d’administration, ainsi qu’un équipier potentiel. 

« Trois conclusions sont clairement ressorties des consultations », dit Zelalem. Le travail sur les campus, y compris l’enregistrement d’un mouvement sur campus et la mobilisation d’étudiants, doit commencer immédiatement. De plus, le Conseil d’administration devra « dépoussiérer » les aspects organisationnels du CSF. Dans ce processus, il devra également mobiliser plus de diplômés et de partenaires pour commencer à bâtir une union solidaire.  

De « constants progrès » ont été observés depuis lors, rapporte Zelalem. Et Kali est toujours partant pour continuer le travail : il s’est engagé à devenir le premier équipier du mouvement ravivé quand celui-ci commencera à lever ses propres fonds.  

Cap-Vert : Démarrer par la conversation 

Dans cette nation insulaire lusophone à l’ouest de la côte africaine, l’équipe régionale d’Afrique anglophone et lusophone a également été à pied d’œuvre pour apporter l’Évangile aux universités du Cap-Vert, et ce pour la première fois.  

Les premiers efforts sont encourageants. Dans les derniers mois, le travail a connu une phase de prise de contact et de démarrage. Dans ce cadre, Lawrence Gomez, de l’équipe régionale, s’est rendu sur les îles pour établir des contacts stratégiques. Il a bénéficié de l’hospitalité d’un pasteur local et d’un autre responsable, qui ont tous les deux promis de devenir les premiers membres du Conseil d’administration du mouvement national en herbe.  

Dieu a également révélé un lien inattendu au cours d’une conversation entre Lawrence et le secrétaire de l’IFES pour l’Interaction avec les Écritures, Ricardo Borges. Quand Lawrence a demandé si Ricardo connaissait quelqu’un au Cap-Vert, celui-ci s’est souvenu d’Iniza, une étudiante de l’ABUB, le mouvement national au Brésil, où il avait lui-même travaillé en tant qu’équipier vingt-cinq ans plus tôt. Lorsque Ricardo a joint Iniza pour qu’elle l’aide à trouver des contacts, il a appris qu’elle était maintenant professeure d’université au Cap-Vert.  

Elle a pu rencontrer Lawrence et l’aider à comprendre le contexte universitaire local, ainsi que le mettre en lien avec une église locale. Iniza désire vivement soutenir une union sur le campus et servir en tant que membre du Conseil. Avec la plantation de ces premières graines, l’équipe de l’Afrique anglophone et lusophone espère organiser une formation à la gouvernance pour le Conseil d’administration plus tard dans l’année. La formation d’un équipier et d’étudiants commencera bientôt, et un témoignage de l’Évangile sera établi.  

Vanuatu : Tours, détours et grâce inattendue 

Dans une autre nation insulaire d’un hémisphère différent, le secrétaire général partage comment le démarrage d’un nouveau groupe étudiant à l’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation (ESPE) de l’Université Nationale de Vanuatu a merveilleusement dépassé le GNYF, qui est le mouvement national au Vanuatu. Joel affirme : « Dieu est compatissant dans sa manière de changer nos idées pour apporter l’Évangile dans de nouveaux lieux. » 

Le GNYF s’était réuni avec des membres de l’université pour discuter de l’implantation d’un ministère sur le campus de l’ESPE, qui avait réouvert, jusqu’à ce qu’un confinement lié à la Covid-19 oblige tout à s’arrêter. Cependant, Dieu n’en avait pas fini avec l’université. À la levée du confinement, l’école a invité le GNYF à parler avec les étudiants, mais elle avait de faibles attentes parce que le moment était inopportun. En effet, non seulement beaucoup d’étudiants n’avaient encore jamais été en personne sur le campus auparavant, mais on n’était aussi qu’à quelques semaines des examens. Et pourtant, il n’y a pas eu assez de place sur les feuilles d’inscription pour collecter les coordonnées de tous ceux qui voulaient rejoindre ce nouveau groupe ! Le GNYF a vu Dieu préparer des personnes inattendues. Lineth est une étudiante Ni-Vanuatu qui faisait partie du GNYF en 2019. Grâce à une subvention du ministère « Défricher de nouveaux territoires », elle a pu venir à Refresh, le congrès national de formation au leadership du GNYF. 

Encore une fois, il semblait que tout allait s’arrêter là. Lineth avait abandonné son cours et déménagé. Cependant, le GNYF ne savait pas qu’elle était inscrite à l’ESPE. Dès qu’elle a entendu parler du nouveau groupe sur le campus, Lineth a commencé à y inviter ses camarades et à chercher des lieux où ils pouvaient se réunir. Grâce à son initiative et leadership, le groupe a augmenté en taille chaque semaine et Lineth a formé le noyau de sa nouvelle équipe de responsables étudiants.  

À présent, le GNYF fait confiance à la provision inattendue de Dieu pour le renouveau. À cause de la perturbation du confinement, les étudiants sont actuellement en stage d’enseignement avant une pause prolongée dans les cours jusqu’en janvier, et ces sept semaines seulement après la formation de ce nouveau groupe. « Nous demandons à Dieu de solidifier cette nouvelle communauté et de la garder unie autour de Jésus pendant le reste de l’année », dit Joel. « Nous remercions Dieu pour les tours et les détours, et nous prions pour que le groupe demeure uni, prêt pour son second démarrage en 2023. » 

Cambodge : des débuts renouvelés par Dieu à Phnom Penh 

À Phnom Penh, la capitale du Cambodge, deux équipiers et un diplômé du SONOKO, le mouvement national du pays, ont joint leurs mains en prière à Dieu pour l’Université Royale de la ville tandis qu’ils marchaient lentement sur son campus.  

« Une semaine plus tard, nous avons vu Dieu ouvrir les cœurs des étudiants », raconte Phearak, le secrétaire général du SONOKO. 

Bien que le groupe universitaire ait fermé deux ans plus tôt, un petit groupe a commencé à se réunir chaque mercredi pour prier, écouter les histoires des uns et des autres et étudier la Bible. « Petit à petit, nous nous sommes fixés des défis pour réfléchir aux manières innovantes d’inviter des amis au groupe », dit Phearak. Les étudiants se sont vite passionnés pour l’invitation de nouveaux amis, et l’étude biblique s’est étendue en incluant le cours « Fondements de la vie chrétienne » avec trois participants étudiants non chrétiens.  

« La porte a toujours été fermée », explique Phearak. « Mais nous avons attendu et prié, et Dieu a entendu. Le défi est de continuer à former les étudiants à la vie de disciple et de nous souvenir de dépendre de Dieu à chaque pas que nous faisons sur ce campus. » 

Priez avec nous pour le renouveau durant la Journée mondiale de l’étudiant 

Voudriez-vous bien nous rejoindre dans la prière le 21 octobre ? Vous trouverez toutes les infos nécessaires sur la Journée mondiale de l’étudiant ici. Inscrivez-vous sur la carte interactive en ligne pour nous faire savoir que vous prierez. Téléchargez nos ressources, qui comprennent des sujets de prière envoyés par de vrais étudiants du monde entier, et entrez en contact avec d’autres participants en ligne à l’international. Nous vous invitons à prier avec nous afin que Dieu apporte le renouveau, comme il aime tant le faire.  

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