Voler à l’aveugle

Le sol se rétrécit tandis que Finlay lançait l’avion dans les airs. Il regarda les minuscules voitures se croiser à travers le paysage néo-zélandais, et comme toujours, son esprit erra vers des réflexions existentielles. Il avait beaucoup de questions sur sa vie et le futur. En tant qu’étudiant en dernière année d’aviation, il y avait tant d’incertitude sur ce qu’il allait faire par la ensuite. Mais il avait aussi d’autres questions. Par exemple : quel était le but de la vie ? Est-ce que Dieu existait ?  

Il était las de ces questions. Pendant des années, il les avait refoulées dans sa tête, les ressassant encore et encore, sans réponse. À présent, avec sa remise de diplôme qui se profilait, il se sentait d’autant plus submergé par l’inconnu.  

Il trouva du réconfort en parlant avec une amie. Finlay remarqua qu’elle participait au groupe du TSCF sur le campus et qu’elle parlait toujours avec confiance de la manière dont sa foi influençait son avenir. Quand elle l’invita à son église, Finlay accepta. Bien qu’il avait occasionnellement été à l’église en tant qu’enfant, Finlay était attiré d’une nouvelle manière par les enseignements de Jésus.  

Durant la pandémie, il retourna chez lui pour finir ses travaux universitaires, puis obtint son diplôme. Tandis qu’il menait sa vie dans sa ville natale, les paroles de l’Écriture continuaient à résonner dans sa tête. Rapidement, Finlay se retrouva à l’église, où il commença à marcher fidèlement avec Jésus. Il découvrit que sa foi en Dieu l’aidait à gérer les incertitudes de la vie.  

En réfléchissant aujourd’hui à rejoindre l’Air Force ou à devenir instructeur de vol, Finlay est certain que Dieu va continuer à le guider. Dans sa vie après la remise de diplôme, il marche par la foi en soumettant ses plans à Dieu et en croyant qu’il guidera son futur.  

L’histoire de Finlay est commune parmi les étudiants et les diplômés, mais ce type de témoignage s’est amplifié cette année avec les bouleversements que la pandémie a provoqués. Les étudiants ont besoin de savoir qu’il y a un Dieu qui les aime et qui a un plan pour leur vie. Les groupes sur campus, tels que le TSCF, et les groupes de diplômés de Cross Current conduisent les étudiants vers l’espérance. Cette semaine, priez avec nous pour les étudiants dans le monde entier qui ont besoin d’entendre le fait que Dieu est au contrôle. 

  • Priez pour les étudiants qui connaissent encore des perturbations dans leurs études à cause de la pandémie. Nombre d’entre eux ont vu leurs plans académiques retardés ou annulés. D’autres sont frustrés au quotidien par une mauvaise connexion.  
  • Priez pour les diplômés qui ne savent pas ce que l’avenir leur réserve. Priez qu’ils trouvent une communauté chrétienne alors qu’ils entrent dans la prochaine saison de leur vie. 
  • Priez pour les groupes, tels que le TSCF, qui continuent d’atteindre et de soutenir les étudiants comme Finlay, qui ont de grandes questions sur la vie.  

* Cette histoire a été adaptée sur base d’une interview réalisée par le TSCF. Lisez l’interview complète pour en apprendre plus sur l’histoire de Finlay. 

Face aux conséquences du cyclone pendant la COVID-19, les étudiants se retrouvent confrontés à des problèmes de communication

Voici le Vanuatu, un endroit qui n’a pas été touché par le coronavirus. Surprenant, n’est-ce pas ? Cet État insulaire situé dans le sud de l’océan Pacifique est l’un des rares pays qui n’a pas confirmé de cas positifs au coronavirus. Cependant, la plus grande protection de l’île – l’éloignement – est aussi sa plus grande faiblesse.

Ce petit pays avait fermé ses frontières à tous les étrangers, y compris les travailleurs humanitaires, lorsque le cyclone Harold frappa les îles, détruisant les cultures et les infrastructures, et tuant 27 personnes. L’économie du pays étant si fragile, les dommages causés à l’approvisionnement alimentaire créeront des problèmes majeurs pour ceux qui se trouvent déjà en difficulté. Les frontières fermées et les mauvais réseaux de communication signifient également que tout soutien étranger est considérablement limité.

A cause de ces défis, la situation est particulièrement frustrante pour Joel et Tiffanie Atwood, les leaders du projet Défricher de nouveaux territoires au Vanuatu. Les Atwood se sont installés au Vanuatu pour lancer un mouvement de l’IFES parmi les étudiants universitaires et pour former les futurs responsables du ministère dans les domaines de la théologie et la prédication. Cependant, ils sont actuellement bloqués en Australie en raison de la fermeture des frontières. Joel nous raconte :

« On se sent bien loin de nos amis ! Actuellement, tous les campus de l’éducation supérieure sont fermés et la technologie au Vanuatu n’est pas encore assez efficace pour que le ministère continue via des outils numériques. »

Même à distance et sans pouvoir bien communiquer avec leurs amis, les Atwood prient pour que le ministère puisse continuer au Vanuatu. Les étudiants des îles doivent utiliser leur propre créativité pour trouver des moyens de rester connectés pendant que la nation se reconstruit.

Prions pour Joel, Tiffanie et l’État de Vanuatu cette semaine :

· Priez que Joel et Tiffanie soient encouragés pendant qu’ils attendent en Australie. Priez qu’ils puissent entrer en contact avec des étudiants au Vanuatu.

 · Priez que les étudiants du Vanuatu trouvent des moyens de s’encourager mutuellement malgré les difficultés de communication.

· Demandez à Dieu de pourvoir suffisamment en nourriture et en provisions au Vanuatu, car les importations sont limitées en raison de la COVID-19.

· Priez que la population reste protégée contre le coronavirus, car le système de santé du pays n’est pas équipé pour faire face à une pandémie.

Des étudiants internationaux participent à la « mission mangues »

Ce n’était pas un événement banal : des étudiants originaires des quatre coins du monde – Nigeria, Chine, Japon, Inde, Australie – frappaient aux portes du voisinage dans la chaleur de l’été australien pour offrir des mangues aux résidents.

L’équipe composée de 30 étudiants, dont une quinzaine d’étudiants internationaux, avait récemment participé à la rencontre de formation nationale de l’AFES Australie (NTE). À travers le pays, des groupes d’étudiants servaient maintenant dans des projets de mission locale, en vue de mettre en pratique ce qu’ils avaient appris lors du NTE. Ce groupe en question appuyait une Église locale dans ses efforts d’atteindre la communauté.

La « mission mangues », la prestation de cantiques, les cours d’anglais et un barbecue dans le parc constituaient différents moyens pour eux de tisser des liens avec les gens de leur communauté, de leur offrir de prier pour eux et de les inviter aux activités de Noël à l’église. Rayo, un étudiant originaire de Hong Kong, et Angelo, du Sri Lanka, ont également eu l’opportunité de présenter des exposés durant la semaine.

Comment ont-ils été enrichis par cette expérience ? Rayo nous partage ses sentiments à ce sujet :

« L’une des choses qui m’ont le plus encouragé a été de partager l’Évangile en équipe avec des étudiants provenant de pays différents mais ayant une même pensée. Cela m’a donné un aperçu de comment les choses vont se passer au ciel. »

Pourriez-vous prier pour ces étudiants alors qu’ils poursuivent leur travail missionnaire sur le campus ?

  • Remerciez Dieu pour les amitiés formées entre les étudiants locaux et internationaux au cours de cette semaine. Priez que ces relations s’approfondissent, une fois chacun de retour sur le campus.
  • Priez que les étudiants se montrent courageux et fidèles dans les défis d’évangéliser, de réfléchir et de vivre en mettant la priorité sur la mission au sein de l’université.
  • Priez pour le travail qui s’opère grâce à FOCUS, le ministère parmi les étudiants internationaux de l’AFES. Priez que par ce moyen, les étudiants internationaux soient formés en vue d’atteindre les nations, de vivre en tant que disciples fidèles là où ils habiteront.

Un moment décisif pour Ali

En février 2019, nous avons partagé l’histoire d’Ali, un étudiant de Nouvelle-Calédonie qui cultivait le rêve de voir s’établir un ministère étudiant pionnier dans son pays. Un an plus tard, que se passe-t-il en Nouvelle-Calédonie ?

Un groupe d’étudiant a grandi pour former deux groupes distincts. Les étudiants se sont rencontrés régulièrement sur deux campus pour l’étude biblique et la prière. L’an dernier, les deux groupes ont également travaillé ensemble pour organiser un événement d’évangélisation ayant pour thème la création et la science. Peu d’étudiants avaient entendu parler du GBU-NC jusqu’ici, et cet événement a permis d’augmenter sa visibilité à la fois parmi les étudiants chrétiens et non chrétiens.

Ali a fait une pause d’une année l’an dernier pour trouver un emploi. Mais il a récemment décidé de revenir sur le campus et de poursuivre ses études universitaires en vue d’aider le GBU-NC à solidifier ses bases. Pourquoi ?

L’Assemblée mondiale a été un moment décisif pour lui. Tout au long de l’Assemblée mondiale, le Seigneur m’a fait voir l’importance du ministère parmi les étudiants en Nouvelle-Calédonie et il m’a rappelé la responsabilité qu’il m’avait confiée en m’y envoyant comme étudiant. Aujourd’hui, je suis heureux de reprendre mes études et d’être finalement capable de m’investir davantage dans le ministère auprès des étudiants.

Un autre leader étudiant a été récemment en mesure de participer à la rencontre de formation nationale de l’AFES Australie et il est très désireux de continuer à s’investir dans le travail pionnier. Le mouvement se trouve encore au stade pionnier et il aura besoin d’être soutenu grâce à des opportunités de formation offertes par l’IFES, à l’appui des équipiers locaux, des structures de leadership et des étudiants tels qu’Ali, prêts à prendre l’initiative de tenter des approches nouvelles. Veuillez vous joindre à Ali dans la prière afin que ces besoins soient comblés et qu’un jour, le mouvements puisse s’affilier l’IFES.


Donnez aujourd’hui pour soutenir les initiatives pionnières de l’IFES sur les campus non atteints à travers le monde:

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La clé pour un ministère étudiant viable

Kehinde voyage beaucoup pour soutenir les mouvements de l’IFES à travers le monde, mais même pour lui, les Fidji furent une première. La belle île calme du Pacifique Sud attire chaque année des milliers de touristes. Mais Kehinde n’était pas là pour des vacances. Il avait voyagé pendant plus de deux jours depuis chez lui au Nigéria afin d’aider le mouvement de l’IFES, PSFC, à développer un soutien viable et local pour leur ministère.

Ceci est connu sous le nom de Développement du soutien au niveau local (DSL) de l’IFES, lequel est dirigé par Kehinde Ojo. Pourquoi est-ce si important ? Parce que le ministère étudiant prospère lorsque son soutien (financier, prière et pratique) est local. C’est simple.

Pourtant, ce n’est pas aussi simple que ça. De nombreux mouvements nationaux ont du mal à puiser dans les ressources des partenariats locaux. Cela peut sembler gênant, chronophage ou décourageant de ne pas voir de fruits. Mais l’orientation biblique du matériel de formation DSL permet aux mouvements de penser différemment. Ce n’est pas mendier. C’est une invitation à faire partie d’un travail dynamique, qui change la société, et qui se trouve juste devant eux !

Grâce à l’aide reçue de la part du programme DSL, le PSFC Fidji est devenu enthousiaste concernant la collecte de fonds. Ils se sentent maintenant équipés pour atteindre de nouveaux partenaires potentiels et pour les inviter à s’associer dans le ministère du campus.

Le PSFC a récemment organisé son plus grand événement de collecte de fonds, au cours duquel plus de 100 invités ont donné généreusement pour soutenir le ministère en cours parmi les étudiants. Gloire à Dieu !

  • Priez pour le PSFC Fidji qui cherche à devenir financièrement autonome. Priez que les églises et les chrétiens locaux puissent saisir la vision du ministère étudiant et qu’ils aient le désir de s’y associer.
  • Priez que Dieu accorde de la sagesse à Kehinde et à l’équipe DSL lorsqu’ils aideront à former dix mouvements de l’IFES en Afrique australe fin mars.
  • Priez pour les 20 mouvements nationaux qui participeront à un cours de formation en ligne de DSL, à partir de la semaine prochaine.

Merci de prier avec nous !

Trouver la joie

Je n’avais pas besoin de Dieu. J’avais une vie confortable. J’en avais marre de la religion, marre de me sentir jugée pour le fait de ne pas vivre selon les normes auxquelles doivent se conformer les « bons chrétiens ». Ce mode de vie ne m’attirait pas, tout simplement. J’étais bien telle que j’étais. 

Fanga a déménagé de Tonga au Vanuatu en 2017 pour y étudier le droit. Au cours de ses premiers mois sur le campus, une amie l’a invitée à une rencontre de son groupe étudiant chrétien. Voici l’histoire de Fanga. 

Une pure joie 

Je n’avais aucune envie d’y aller. Mais je ne me sentais pas capable de dire non, c’est pourquoi j’ai commencé à fréquenter le groupe avec un certaine réticence. Ce fut pour moi une expérience complètement nouvelle. Je n’avais pas réalisé à quel point ma connaissance de la Bible était superficielle. Pour la première fois, j’ai eu l’opportunité de voir le véritable Jésus, de faire l’expérience de sa présence et j’ai trouvé cela fascinant. 

Nous nous sommes rencontrés chaque mercredi pour étudier la Parole de Dieu. Ces études bibliques hebdomadaires, jointes aux enseignements reçus lors du congrès régional pour le Pacifique Sud (SPARC) m’ont permis de commencer à comprendre ce qu’est la grâce de Dieu. Suivre les règles peut faire en sorte que les autres me perçoivent comme une bonne personne, mais cela ne peut pas changer mon cœur. C’est seulement en comptant sur la grâce de Dieu qui m’était librement offerte que je pouvais être sauvée, grâce à la mort et la résurrection de Jésus. Sans lui ma vie n’avait pas de sens et mon bonheur demeurait éphémère. Mais en lui j’ai trouvé la joie. 

Je me sens désormais poussée à parler aux autres de Jésus-Christ. Tout le monde devrait avoir l’opportunité d’entendre parler de lui et j’aspire à vivre maintenant d’une manière qui rende Jésus et sa Parole facilement accessibles à mon entourage. 

Chercher les étrangers 

Notre université a une population très diversifiée. Nous avons des étudiants originaires de tous les coins du Pacifique Sud venus étudier ici, de même qu’un grand nombre d’étudiants locaux. Notre groupe reflète un mélange merveilleusement hétéroclite de cultures, de langues et d’arrière-plans ecclésiaux différents et il trouve sa véritable identité en Jésus. 

La plupart des étudiants sur le campus ont déjà entendu parler de Jésus et ils sont plus ou moins familiers avec le contenu de la Bible. Mais ils n’ont pas encore compris l’Évangile. Beaucoup d’entre eux, tout comme moi il y a des années, veulent couper tout lien avec la religion parce qu’ils ont été blessés par des Églises locales légalistes dans le passé. Ils ont besoin de connaître le véritable Jésus. C’est la raison pour laquelle toutes nos activités ont pour objectif d’amener les étudiants à découvrir qui est Jésus en étudiant la Bible. C’est là la seule façon de procéder pour changer leur manière de voir les choses. 

Au-delà de notre campus 

Nous voyons des changements s’opérer actuellement sur le campus. Les étudiants ont soif de connaître Jésus. Ils viennent à nos rencontres parce qu’ils désirent plonger leur regard dans la Bible. Il y a une année, un petit groupe d’étude biblique a démarré dans les résidences d’étudiants. Nous animons maintenant trois rencontres par semaine – une en anglais et deux en bislama (un dialecte vanuatu tiré de l’anglais). 

Nous voyons Dieu travailler hors des murs de notre campus également. Notre mouvement national, le GNYF, travaille à établir des groupes étudiants pionniers au sein des universités francophones de Vanuatu, et au niveau régional, un travail pionnier a également vu le jour en Nouvelle-Calédonie. Toutefois, mon cœur demeure attaché à mon pays natal – Tonga. Veuillez prier avec moi pour qu’un travail similaire y soit entrepris au cours des prochaines années. 

Des opportunités de parler de Jésus à cause de la pluie

Leurs cœurs se sont serrés quand la pluie s’est mise à tomber. Et ce n’était pas une ondée passagère. Les étudiants du TSCF, le mouvement de l’IFES en Nouvelle-Zélande, avaient planifié d’offrir gratuitement des chocolats chauds aux étudiants sur le campus, une activité organisée durant la semaine d’évangélisation. Ils venaient tout juste d’installer leur café de fortune lorsque le temps maussade de l’hiver les a contraints de se mettre à l’abri de la pluie. Tout le monde était vraiment déçu que des conversations prometteuses avaient dû être interrompues et que cette belle opportunité était gâchée. 

C’est pourquoi les étudiants ont décidé de prier et cette fois, d’installer leur stand dans le foyer de la bibliothèque. À leur grand étonnement, leur stand s’est bientôt trouvé submergé d’étudiants qui avaient également trouvé refuge contre le mauvais temps. Chacun de ces étudiants a été invité à indiquer à l’aide d’un marqueur sur une échelle représentant le cours de l’histoire humaine s’ils étaient remplis d’espoir ou de désespoir, s’il s’agissait plus d’une comédie ou d’une tragédie. Et ces étudiants désiraient vraiment parler de Jésus. Les meilleures conversations de la semaine ont eu lieu ce jour-là. Cela a été un rappel pour les étudiants du TSCF qu’ils pouvaient compter sur la souveraine direction de Dieu pour la logistique et la météo, et que Dieu demeurait également souverain pour ce qui est de l’important travail d’amener les gens à le connaître. 

  • Louez Dieu pour la manière dont il a répondu à la prière des étudiants. Remerciez-le pour tous ceux qui ont eu l’occasion d’entendre parler de Jésus lors des événements de la semaine d’évangélisation menée par le TSCF. 
  • Priez aussi pour le travail de suivi. Priez que plusieurs étudiants se montrent disposés à commencer à lire la Bible et à découvrir la foi chrétienne. 

Merci de prier avec nous !