Faire de la place pour Dieu

Le voyage estival en bateau était un événement d’évangélisation plutôt atypique (mais, c’est désormais une tradition !). Le Festival européen des étudiants ne sera pas non plus un congrès de l’IFES classique. Que se passe-t-il donc en Lettonie ?  

Le LKSB, le mouvement national de l’IFES dans ce pays, fait de la place et attend de voir comment Dieu l’utilisera. 

Le voyage estival en bateau (trois jours de camping sur une rivière) a démarré il y a quelques années. Les restrictions de la Covid-19 et le manque d’enthousiasme pour les grands événements ont conduit l’équipe à opter pour une approche simple. Les étudiants du LKSB ont invité leurs amis non chrétiens à un voyage en bateau, sans « programme » particulier. Pas de méditations prévues, pas d’études bibliques, pas de discussions spirituelles.  

Ulvis Kravalis, secrétaire général du LKSB, explique : 

« L’idée est de partir à l’aventure sur une rivière avec des chrétiens. C’est une manière naturelle de tisser des liens entre participants et avec Dieu. Grâce aux amitiés, autour du feu de camp, des discussions profondes et enrichissantes démarrent. Six personnes sont même venues à Christ de cette façon ! » 

Un été, sous les étoiles, deux étudiants chrétiens ont naturellement partagé leur témoignage. Ulvis se rappelle : « L’atmosphère était devenue si palpable qu’on aurait cru pouvoir toucher l’amour de Dieu. » Lorsqu’un équipier du LKSB a demandé si quelqu’un avait besoin de prière, une étudiante a répondu. Pendant qu’ils priaient, quelqu’un a reçu une image : elle courait partout, recherchant sa valeur dans l’opinion des hommes plutôt que dans la beauté que Christ voyait en elle. Cette soirée-là, elle a abandonné sa vie entre les mains de Jésus. 

Ce désir d’interactions personnelles et spontanées se retrouve également dans un congrès étudiant régional qui aura lieu en août. La Lettonie accueillera le Festival européen des étudiants (FEE) à Jelgava, réunissant pour l’occasion environ 500 étudiants issus de 40 mouvements du continent. 

Avec le thème « Que ton règne vienne », ce congrès possédera tous les ingrédients habituels d’un événement de l’IFES : enseignement biblique de qualité, ateliers pratiques et partage interculturel en petits groupes. Mais, ce sera plus qu’un congrès classique…  Les étudiants pourront également profiter d’activités sportives, artistiques, musicales, ils pourront danser, bien manger… et aller à la plage !  

Christian Pichler, secrétaire régional de l’IFES pour l’Europe et directeur du FEE, dit ceci :  

« Nous croyons en la force des rencontres. On apprend tellement rien qu’en rencontrant d’autres personnes et en entendant leur histoire ! Nous voulons faire de la place pour ces rencontres. Voilà l’idée : c’est plutôt un festival où les gens choisissent des activités, passent du temps ensemble et ont le temps d’échanger. » 

Ulvis rejoint ce point de vue : 
 

« Il y aura des enseignements de très grande qualité, qui pourront même changer des vies. Donc, j’ai vraiment hâte ! Mais, ce qui m’enthousiasme le plus, c’est le potentiel de l’événement pour ces discussions imprévues, « accidentelles » : en faisant la file pour manger, en passant près d’un stand dans le hall d’exposition ou en bavardant après avoir tapé la balle ensemble. » 

  • Louez Dieu pour son action au travers d’événements classiques, organisés, mais aussi de rencontres atypiques, imprévues ; et remerciez-le pour les personnes qui ont été atteintes grâce à l’amitié et aux prières du LKSB. 
  • Priez que ce ne soit pas un « été classique » pour les participants (16-21 août) : qu’ils vivent une expérience révélatrice et émouvante, qui leur permette de voir ce que cela donnerait si le règne de Dieu venait sur leur campus. 
  • Priez pour l’équipe d’organisation, les orateurs, les animateurs de séminaires et les bénévoles : que le Seigneur les dirige et les protège. Demandez-lui aussi de couvrir les dépenses plus importantes que prévu. 

Écoutez Christian et Ulvis parler davantage de leurs espoirs pour le Festival européen des étudiants dans cet épisode du podcast Voices of IFES :


Une vocation et une voix

Que se passe-t-il quand vous réalisez que vos passions, vos talents, votre foi et vos études sont tous reliés et forment un parcours intégré sur lequel Dieu vous guide ? Vous trouvez votre vocation.  

Comme Leonie l’a fait. 

Elle étudie les arts et lettres à l’université d’Anvers, tout en faisant partie d’Ichtus, le mouvement néerlandophone de l’IFES en Belgique. Au cours des deux dernières années, elle a suivi son appel en menant une campagne sur le harcèlement sexuel, et ce, en formant un collectif d’arts et en devenant « poétesse de campus ».  

« Des sifflements et abus verbaux jusqu’au fait d’être suivie, je suis régulièrement confrontée au harcèlement sexuel. Partout autour de moi, j’entends des histoires d’amies qui se sentent foncièrement menacées. » 

En conséquence, Leonie a organisé par deux fois un projet dans le but de sensibiliser l’opinion public et d’appeler au changement. 

Dans ce cadre, elle a rassemblé des témoignages, composé des poèmes et rédigé une courte réflexion. Ces éléments étaient liés à des codes QR, que les étudiants d’Ichtus ont aidé à distribuer dans le voisinage. Quelques semaines plus tard, ils ont proposé une soirée d’échanges au cours de « City Week » (période d’évangélisation ciblée). 

« Des histoires ont été partagées parmi les étudiants non croyants et croyants, y compris des chrétiens d’arrière-plans ecclésiaux très différents. J’ai eu le sentiment que c’était une soirée vraiment accessible à tous. 

L’année dernière, une étudiante qui avait participé à un regroupement pour la Palestine est venue. Elle a dit que c’était un vrai soulagement pour elle de voir que de telles injustices étaient abordées. Nous sommes toujours en contact. » 

Leonie trouve aussi sa voix prophétique en tant que « poétesse de campus » : 

« Chaque mois, j’écris à propos de la vie sur le campus : depuis les grandes questions telles que la durabilité et la précarité, jusqu’aux histoires d’étudiants et de résidents du voisinage. J’essaie de tout aborder sous l’angle de la foi. » 

Cependant, Leonie ne s’est pas toujours sentie comme cela. En 2022, elle a participé au rassemblement de l’IFES Europe pour leaders étudiants. Et c’est lors des sessions d’Interagir avec l’université qu’elle a découvert sa vocation. 

« Pour moi, c’était la première fois que je voyais mon champ d’étude comme une chose à laquelle Dieu m’avait appelée. Ça m’a beaucoup rafraîchie. En tant qu’étudiante chrétienne en arts et lettres, je me sentais très seule, pas vraiment à ma place à l’église ni sur les bancs de l’université.  

Mais, j’ai vu que c’était précisément là où mon appel résidait. En tant qu’artiste de la parole et poétesse, je peux trouver des moyens de contourner le « patois de Canaan », tout en répandant quand même l’Évangile.  

Ces derniers mois, elle s’est associée à d’autres artistes pour former un collectif d’arts interdisciplinaire appelé Kruisbestuiving (« Pollinisation croisée »). Ce nom reflète la croix du Christ (« Au centre de tout ce que nous faisons et créons »), ainsi que la productivité qui découle des liens transversaux dans les arts.  

Actuellement, le collectif comprend la musique, la photographie, la poésie et la création de costumes. Dans les prochaines semaines, il prévoit d’inclure d’autres disciplines et d’insuffler une nouvelle vie à une église de Malines à l’abandon.  

  • Remerciez Dieu pour la façon dont il a œuvré en Leonie et par son biais, et priez qu’il la guide tandis qu’elle dirige Kruisbestuiving et que la remise des diplômes approche. Priez pour les étudiants chrétiens en arts et lettres comme elle, pour le discernement afin qu’ils voient comment s’investir dans la vie universitaire. 
  • Priez pour les « City Weeks » à venir à Anvers et Hasselt, ainsi qu’à Louvain, où le groupe ne compte qu’une dizaine d’étudiants. Priez pour une évangélisation engagée et un suivi efficace. 
  • Demandez que le Saint-Esprit guide Ichtus pendant que ses membres revoient leur ministère et développe un plan stratégique. Priez que leur congrès sur un week-end de février encourage et forme les étudiants à vivre pour le Christ. 

Laver les pieds de l’université

« Vous ne pouvez pas imaginer à quel point j’étais nerveux ! En faisant les cent pas dans la salle, je me disais : « Aïe ! Oh non, oh non ! » Mais j’étais aussi en train de prier. Et avec l’aide du Saint-Esprit, j’ai pu parler calmement. »

Wirlley, étudiant à l’Université de Trás-os-Montes et Alto Douro (UTAD) au Portugal, se rappelle bien combien son cœur battait. Il avait été convoqué devant des hauts responsables de son université, dont le recteur (l’équivalent du président d’université dans d’autres pays).

Il n’avait rien fait de mal. Bien au contraire : avec son GBU local à Vila Real (le mouvement national de l’IFES au Portugal), il avait réuni des centaines de signatures pour une pétition. Ils réclamaient la réactivation d’un arrêt de bus désaffecté du campus – et ils ont réussi.

Maintenant, l’administration voulait en savoir plus sur le GBU.

Wirlley était un habitué de son GBU et participait aux études bibliques toutes les semaines, à l’évangélisation créative sur le campus et aux repas réguliers du groupe à la cantine. Quand il est devenu le responsable du groupe lors de sa dernière année, il avait à cœur de servir :

« Je priais depuis le début de l’année universitaire (mi-septembre) pour avoir l’occasion de servir l’université et d’aider à faire connaître le GBU. »

Environ un mois plus tard, le GBU discutait de « l’arrêt de bus ». Les membres avaient constaté combien la décision de supprimer cet arrêt de l’itinéraire du bus, prise il y a plusieurs années, était encore largement déplorée, même par les professeurs.

Leurs discussions ont révélé à quel point le problème était grave, surtout par temps de pluie une fois la nuit tombée. Ne pouvant utiliser cet arrêt de bus couvert, les étudiants devaient gravir une colline mal éclairée, traverser une aire de stationnement et marcher jusqu’à l’arrêt de bus le plus proche (non couvert).

« Nous avons réalisé que la réactivation de l’arrêt de bus servirait les étudiants de manière pratique – ou, autrement dit, laverait les pieds de l’université », explique Wirlley.

Avec l’aide du directeur du cours de Wirlley, le GBU Vila Real a organisé une pétition que leurs pairs pouvaient signer. Ils se sont entretenus avec des représentants d’autres secteurs universitaires et avec l’Association universitaire afin d’obtenir un large soutien. Fin novembre, après seulement un mois, ils avaient récolté près de 1 700 signatures.

Début avril, c’est finalement arrivé : l’arrêt de bus a été rétabli.

Nous avons réalisé que la réactivation de l’arrêt de bus servirait les étudiants de manière pratique – ou, autrement dit, “laverait les pieds de l’université”.

Cependant, « laver les pieds » avait « fait des vagues ». Quelques semaines plus tard, Wirlley a été invité à expliquer l’initiative à ces hauts responsables de l’université, le groupe responsable du maintien d’un campus « laïc ». Bien que le rectorat ait précisé que le GBU ne bénéficierait d’aucun traitement spécial, Wirlley a appris que le GBU pourrait volontiers utiliser les espaces du campus pour des événements d’intérêt général pour les étudiants.

La prière de début d’année de Wirlley avait été exaucée au-delà de ses attentes. Il conclut : « Nous avons juste besoin d’être présents – dans le contexte universitaire – avec un cœur ouvert à ce que Christ veut faire en nous et à travers nous ! »

Prions pour le GBU Vila Real et les étudiants au Portugal :

  • Rendez grâce pour la façon dont ce simple acte de service a permis une connexion avec les étudiants, le personnel et l’administration de l’UTAD et a apporté une bénédiction à tout le campus. Priez que ces bonnes relations s’approfondissent.
  • Priez pour tous les GBU au Portugal qui cherchent à « laver les pieds » comme partie intégrante de leur témoignage : qu’ils discernent la direction de Christ, trouvent le courage de la suivre et aient un impact positif sur l’éthique « laïque » des campus.
  • Priez pour les GBU qui émergent pour la première fois sur de plus petits campus – pour une communion encourageante et un témoignage audacieux.

Apprenez-en plus sur Wirlley et son histoire en lisant cette interview des GBU Portugal.

Échapper à Pâques ?

Ce Prayerline est basé sur notre dernier épisode du podcast « Les voix de l’IFES », un entretien avec Silas Walter, qui sert le mouvement bulgare (BCSU) via InterAction IFES. Pour en savoir plus sur Silas et son expérience du ministère interculturel, écoutez-le ici.     

Cinq étudiants sont enfermés dans une cuisine. Pour en sortir, ils doivent résoudre une énigme. Ils peuvent voir les restes d’un dîner : la table est encombrée de verres de vin à moitié vides et de restes de pain. Mais qui étaient les invités ? Que s’est-il passé ? Et pourquoi personne n’est revenu débarrasser ? 

Il s’agissait de la première pièce sur les trois que Silas Walter avait mises en place pour un escape game. Originaire d’Allemagne, il sert maintenant le Bulgarian Christian Student Union à Sofia et œuvre dans toute la Bulgarie pour soutenir le ministère parmi les étudiants internationaux. Il déclare : « J’adore les énigmes. J’adore les escape games. Je voulais en faire un qui soit également une invitation à parler de la foi et je me suis dit que Pâques serait l’occasion parfaite. » 

Quand on arrive à l’appartement de Silas, on reçoit un mot de la part d’un homme appelé Pilate : il est alarmé par les partisans de ce nouveau mouvement et veut qu’on les suivent à la trace. En s’échappant de la cuisine abandonnée, on entre dans une autre pièce fermée, aussi sombre qu’une cave et illuminée seulement par quelques bougies. Grâce à une série d’indices, l’histoire se dévoile : les suspects se cachaient ici dans la peur, mais quelque chose s’est produit et les a poussés à partir. Dans la dernière pièce, il faut résoudre des puzzles pour découvrir que les fugitifs sont désormais dans le monde extérieur, poussés par une nouvelle espérance et joie, voyageant et racontant aux gens ce qui est arrivé.     

Environ cinq groupes différents, composés de trois à cinq étudiants, ont participé au jeu. Après une heure passée à résoudre des mystères, ils étaient invités à donner leurs impressions et discuter de leurs énigmes préférées. Silas expliquait ensuite les liens avec l’histoire de Pâques, ouvrant ainsi un espace pour partager et réfléchir à leurs convictions vis-à-vis de Jésus. L’un des participants a fait la remarque suivante sur l’impact du jeu : « C’était une expérience très immersive. J’ai déjà participé à quelques escape games, mais aucun n’intégrait la culture d’une aussi belle manière. Nous avons tous trouvé très intéressant le fait d’apprendre des choses sur les traditions de Pâques et de résoudre des mystères et énigmes. » 

Cette approche créative de l’évangélisation a attiré des étudiants qui n’avaient jamais entendu ou été impliqués vis-à-vis de l’Évangile auparavant, qu’il s’agisse d’étudiants internationaux d’autres arrière-plans religieux ou d’étudiants bulgares qui ne se considéraient chrétiens que dans un sens culturel. L’événement a aussi encouragé les étudiants du BCSU à envisager de nouvelles façons de présenter leur foi. Silas réfléchit maintenant à organiser un autre escape game, basé cette fois sur l’une des figures historiques de la foi en Bulgarie. 

À l’approche de Pâques, prions pour que nous nous échappions tous de l’enfermement dans des formes traditionnelles d’évangélisation. Prions aussi pour le ministère étudiant en Bulgarie et au-delà : 

  • Remerciez Dieu pour Silas, le ministère InterAction IFES et le partenariat avec le BCSU. Priez pour lui tandis qu’il prévoit de rester en Bulgarie et de participer en tant qu’équipier au sein du mouvement national : qu’il continue d’inspirer une évangélisation créative. 
  • Priez pour qu’un nouvel équipier InterAction puisse rejoindre l’équipe afin de développer le ministère étudiant international (MEI) et priez pour la retraite d’évangélisation du MEI : que les étudiants y amènent leurs amis et voient Dieu à l’œuvre en eux.  
  • Priez pour les groupes du BCSU, ainsi que tous les mouvements de l’IFES, qui organisent des événements d’évangélisation pour Pâques : pour de la créativité, de la clarté et du courage afin que le plus grand nombre d’étudiants possible entendent la bonne nouvelle. 

InterAction IFES œuvre avec les mouvements nationaux dans toute l’Europe pour recruter, former et envoyer des équipiers interculturels dans le ministère étudiant. Ce programme offre aux jeunes diplômés une expérience d’une à deux années dans la mission interculturelle. Le personnel et les bénévoles sont impliqués dans la formation et le soutien des étudiants vis-à-vis de leur vie de disciples et de l’évangélisation, le ministère parmi les étudiants internationaux et le lancement de nouveaux groupes. En savoir plus. 

Si vous avez envie d’organiser un escape game pour Pâques, vous pouvez trouver plus d’infos et entendre les conseils de Silas dans ce podcast. 

Des leçons dans l’établissement des rapports de confiance

Comment un groupe d’environ 25 étudiants chrétiens peut-il atteindre 200 000 étudiants à Athènes avec la bonne nouvelle de Jésus ?

Du café ?… Et des cookies ! Cette idée simple vit le jour huit ans en arrière : installer un stand sur le campus avec du café et des cookies gratuits, discuter amicalement avec les étudiants, poser des questions qui provoquent la réflexion et tisser des relations.

Dans une culture chrétienne où l’évangélisation est souvent associée à la distribution de tracts des évangiles à des personnes inconnues, ce fut un développement positif, explique Jonathan Clark, responsable de l’équipe Ethos SXEF (Association des étudiants chrétiens évangéliques) à Athènes. Et pourtant, cinq ans plus tard, lorsque la Covid les obligea à arrêter, Jonathan réalisa que leurs efforts n’avaient abouti en aucun contact continu avec même un seul étudiant, malgré les conversations importantes qu’ils avaient eues.

Par conséquent, lorsque Grigoris Karasaridis, le directeur national de SXEF, souhaita que la campagne d’évangélisation soit reprise en février dernier, Jonathan était réticent. « Est-ce que nous l’avions fait simplement pour être présents ? » se demandait-il. Malgré ses doutes, Jonathan, George Sewall – un membre de l’équipe Interaction – et quelques étudiants élaborèrent le projet d’amener Café & Cookies sur autant des 12-15 campus d’Athènes que possible. À leur grande frustration, ils ne purent effectuer des visites régulières qu’à un seul campus. La combinaison d’averses, de manifestations et de grèves fit en sorte que seul le campus principal de l’université d’Athènes leur était accessible de manière continue.

Sans autre destination possible, l’équipe retourna au même site au fil des semaines – même jour, même heure. En arrivant la troisième semaine, ils furent surpris de voir qu’un groupe d’étudiants les attendait. « Nous sommes heureux de vous voir, dirent ceux-ci. Vous êtes la seule raison de notre présence sur le campus aujourd’hui ! »

Comme avant, les étudiants étaient nombreux à aller et venir, mais les visites hebdomadaires conduisirent à un noyau d’habitués – qui amenèrent leurs amis. À l’approche des examens en juin, l’équipe annonça sa dernière visite de l’été. Mais le groupe insista autrement et persuada l’équipe de revenir.

« Dans une culture où il est tellement important de dissiper la méfiance et d’établir des rapports de confiance, cette expérience Café & Cookies fut une véritable prise de conscience de ce que veut dire être efficace dans l’évangélisation », déclare Jonathan. L’expérience inspira aussi les étudiants de SXEF qui s’y étaient impliqués : un bénévole nommé Ilias rapporta que sa participation à Café & Cookies était devenue le meilleur moment de sa semaine.

L’équipe prévoit de retourner au campus au prochain trimestre et d’encourager plus d’étudiants de SXEF d’y participer. Plutôt que d’essayer d’atteindre tous les campus simultanément, ce petit mouvement voit le fruit d’un engagement régulier à un endroit donné. Ils progressent vers les 200 000.

Priez avec nous pour les étudiants en Grèce :

  • Louez Dieu pour sa fidélité dans sa direction et l’encouragement de l’équipe d’Athènes dans sa campagne d’évangélisation. Remerciez-le pour les relations créées grâce à Café & Cookies au cours de la dernière année universitaire. Priez que ces amitiés s’approfondissent encore plus ce trimestre.
  • Priez que plus d’étudiants SXEF s’y impliquent et comprennent le bénéfice de ce genre d’évangélisation. Priez qu’ils puissent accomplir leur souhait d’élargir le travail en collaborant avec d’autres ministères chrétiens dans la ville.
  • Au milieu des perturbations du secteur de l’éducation des derniers mois, priez que le ministère de SXEF continue d’établir des rapports de confiance et d’apporter l’espérance sur le campus pour que plus d’étudiants puissent rencontrer Jésus en tant que leur Sauveur et Seigneur.

Surprise lors d’une semaine d’évangélisation 

Les étudiants d’Aarhus, la deuxième plus grande ville du Danemark, furent surpris par le nombre de participants aux événements de leur semaine d’évangélisation en avril. « A plusieurs reprises, nous avons dû rajouter des chaises pour les réunions du soir et du midi », explique Anders Kildahl Keseler, un membre du personnel chez KFS, le mouvement national de l’IFES au Danemark.  

En réfléchissant à la réponse à cette semaine spéciale d’événements évangélistes, Anders se souvint de l’observation du philosophe Charles Taylor dans le livre L’Âge séculier : « Les gens aujourd’hui semble être à une distance sécuritaire de la religion mais ils sont profondément touchés de savoir qu’il y a des croyants dévoués. » 

Mais les étudiants non chrétiens qui participèrent à la semaine d’évangélisation étaient plus que touchés : ils étaient sincèrement ouverts et curieux à propos de la Bonne Nouvelle de Jésus.  

« Ils étaient intéressés d’entendre pourquoi la foi est pertinente pour les étudiants chrétiens, comment la foi ajoute quelque chose de spécial à notre vie et comment réconcilier la science et la foi », partage Anders. 

Conçu autour du thème Imagine, les messages de la semaine traitaient de thèmes tels que « Imagine pouvoir vivre sans honte » et « Imagine si j’étais plus que mon travail. »  

Un membre du Groupe biblique universitaire (groupe étudiant) rapporte que plusieurs de ses camarades de classe lui demandèrent s’ils pouvaient venir à l’une des réunions du midi. Après, ils voulurent rejoindre un groupe pour lire la Bible ensemble. Après la semaine d’évangélisation, de nouveaux groupes d’étude biblique furent lancés pour les étudiants qui voulaient explorer la foi chrétienne.  

Anders et son équipe sont reconnaissants pour l’œuvre du Saint-Esprit qui attirait les étudiants à Jésus pendant la campagne d’évangélisation Imagine. Mais quels furent les facteurs humains qui contribuèrent au succès de la semaine ? 

« Nous avions auparavant toujours invité des orateurs étrangers à parler lors des réunions du midi mais cette année, tous les messages ont été apportés par des étudiants danois », explique Anders. « C’est logique. Il était évident que le public avait un rapport plus facile avec eux. Comme les orateurs étaient des étudiants, leurs messages avaient facilement une orientation personnelle : ils parlaient de leur propre vie, de leurs doutes et de leur foi. Le résultat était des témoignages forts qui interpellaient. » 

Trois des quatre orateurs étudiants furent formés lors d’un congrès FEUER nordique en septembre dernier lors duquel ils eurent l’occasion de s’exercer à donner des messages évangélistes pour la première fois. FEUER, l’Union des évangélistes des universités d’Europe, est un réseau d’évangélistes sur toute la région qui travaille avec les mouvements nationaux dans l’ensemble de l’Europe, duquel sont nés des réseaux tels que FEUER nordique.  

En plus de la nouveauté des orateurs étudiants, Anders souligne l’impact d’une campagne solide sur les réseaux sociaux. Plusieurs étudiants assistèrent aux réunions après avoir vu des événements annoncés sur Facebook et Instagram, sans devoir y être invités par un ami.  

« Beaucoup de bonnes conversations ont été entamées à la suite des messages et j’imagine qu’elles continueront dans les groupes d’étude biblique, dit Anders. Nous avons hâte de voir les suites de ces événements. » 

 Merci de prier pour les étudiants au Danemark : 

  • Priez que Jésus se révèle aux étudiants non chrétiens qui participent aux groupes d’étude biblique L’Enquête lancés après la semaine d’évangélisation. 
  • Priez que les étudiants chrétiens qui ont commencé un nouveau groupe d’étude biblique ou dont les amis sont venus à un événement demeurent fidèles et persévèrent. 
  • Priez que les membres du Groupe biblique universitaire d’Aarhus profitent de ces moments d’ouverture chez les étudiants pour parler de Jésus avec leurs amis. 
  • Demandez au Seigneur de fournir plus d’étudiants chrétiens pour aider lors de la campagne d’évangélisation de l’année prochaine. Moins de réunions furent organisées lors de cette dernière semaine d’évangélisation par rapport à celles avant la pandémie car le Groupe biblique universitaire a moins de membres.  

Stimuler l’évangélisation en Europe 

“We are living in a desperately tumultuous, uncertain time. The world is in crisis. We are facing a pivotal moment in western civilization,” says evangelist and author Becky Pippert. “If ever there was a time that the world needs to hear the good news of Jesus Christ, it is now. We must not fail to make a difference in this critical cultural moment.”

Becky Pippert addressed these remarks to 100 evangelists and 40 academics during a conference organized by FEUER, the Fellowship of Evangelists in the Universities of Europe, this past October.

In a post-pandemic context, amid rapid cultural shifts and the rise of “cancel culture”, sharing the gospel on European university campuses can be challenging. But when evangelists in IFES Europe’s FEUER network met in Greece late last year, they exchanged ideas and encouragement to equip and empower this mission. FEUER connects the national movements of IFES Europe with European evangelists committed to the public communication of the gospel in the region’s universities. These partnerships are crucial to the success of mission work in the region.

We come away with so many ideas to steal and adapt in our own context and people feel motivated to ‘give it a go’!

Michael Ots, field director for FEUER

“The courageous and creative approaches to public evangelism that we hear shared at our annual conferences are not just an encouragement – they are an inspiration,” says Michael Ots, field director for FEUER. “We come away with so many ideas to steal and adapt in our own context and people feel motivated to ‘give it a go’!”

Debates between Christians and famous atheists on YouTube, podcasts, book clubs and publishing projects were just a few of the diverse outreach ideas shared by members of this grassroots network during the recent conference. And many ideas have been shared and adapted between countries and student groups.

Reinvigorating student mission

“In a post-pandemic world, we have been exploring how we can rekindle the idea of evangelism in Christian Unions, some of which have never seen mission done before,” says Julia Garschagen, Director of the Pontes Institut. For her, the conference was a chance to update those present on how the Pontes Institut, in partnership with relevant IFES national movements, is building bridges among science, culture, and faith in Germany, Austria and Switzerland.

“We looked at the needs in these German-speaking student movements and realized that we needed to find students who are multipliers, people who have already seen and done mission and can bring along those who haven’t so that we can restart missions in many cities,” observes Julia.

Together with her colleague Heike Breitenstein, they have started a program called Proclama (Proclaim), which trains students and recent graduates in theology, apologetics, and communication skills, equipping them for public evangelism. It’s an idea they have borrowed from a similar program run by GBU Spain and the Spanish apologetics institute, Instituo Pontea — a program they heard about during a previous FEUER conference. “We have just started our third cohort of Proclama students and this year we have eight students from Germany, Austria, and Switzerland,” Julia reports. “It is really encouraging because often the students who do Proclama are the ones who get student groups excited to do mission weeks. They are able to give evangelistic talks themselves and train other students in how to do personal evangelism.”

Julia also shared news of an event focusing on a new style of evangelistic dialogue being used in German-speaking IFES movements.

“We’ve found that a lot of postmodern students want to experience and explore the gospel for themselves,” she says. “They have a more existential approach, so we have been trying to introduce a dialogue model of evangelism that gets people engaged with a biblical text while also discussing an existential topic, for example ‘I have a full calendar and an empty soul: how do I find fulfilment?’”

This type of engagement is already bearing fruit in the east of Germany, one of the most unchurched regions in Europe.

“I was recently in Rostok, in the far northeast region of Germany,” shares Julia, “it’s the kind of place where there are a lot of atheists. You can meet people there who have never heard the name of Jesus. But this also gives you the opportunity to open the Bible without a lot of prejudice because many people there have never seen one before.” She recalls leading one event where “there was a student who prayed the prayer and gave his life to Jesus. We don’t see this very often, so this was a real day of celebration for us.”

The word on fire

FEUER may be an acronym, but it is also the German word for fire (pronounced foy-yehr). It was Dr Martyn Lloyd Jones, the first chairman of IFES, who described preaching as ‘logic on fire’. FEUER was established in 2008 to spark an increase in the public proclamation of the gospel throughout European universities. At the time, university “mission weeks” occurred regularly in less than five countries in the region.

Mission weeks are a special series of events during which the gospel is proclaimed publicly and persuasively. This single, intense experience is a point of culmination for the ongoing personal witness of Christian students throughout the year as well as a catalyst for further witness.

Over the last 15 years, FEUER has grown into a network of grassroots evangelists from 40 countries. The Lord has used this network to help many Christians rediscover a confidence in the public proclamation of the gospel. As a result, university mission weeks have been pioneered in 36 countries, regular mission weeks take place in approximately 25 of those countries, and many thousands of students have heard the gospel.

Take what you learn and make it your own

Nonetheless, there are still countries and cities where the idea of hosting a mission week is an unfamiliar concept.

“I hadn’t really even known what a mission week was when I attended my first FEUER conference,” says Nico Villanen from Finland, who was a student when he first attended the conference two years ago. “We heard that mission weeks are an amazing concept, but we hadn’t seen it in practice, so a friend and I attended the mission week planning course at the conference.”

Nico, presently a staff worker with HSSM, the Swedish-speaking IFES movement in Helsinki, shared how his student group organized the first ever mission week in that city last April.

“We were so blessed because on the first event of our mission week, there was one girl who accepted Jesus as her Lord and Saviour,” remembers Nico. “At that moment, we thought, ‘wow, if this is the peak and if nothing else happens this week, this is enough!’

“It was not only for the non-Christians that our event was successful, but also for the Christians in our city. We’d had a mission week prior to this, many years ago in a different city, but it was a total flop. The Christian students who remembered that event were initially skeptical about our plans, but at the end of our mission week they came to us and said, ‘It actually works.’”

If there is one thing that those in the FEUER network know it is that there is no one-size-fits all when it comes to student evangelism.

Nico came to understand this during his mission week last April: “We learned that free lunch events don’t work in our context because university lunches are heavily subsidized here. Next time we will probably do a café event with baked goods and coffee instead. My advice is to take what you have learned and make it your own.”

“Many of the ideas shared in FEUER are unique to a particular context,” acknowledges Michael Ots. “But behind the practice there are principles that we can all learn to apply in our setting, for example the importance of prayer, publicity, creativity, and follow up. Often people get inspired by a particular idea and then learn to adapt it to their own context.”

More than a conference

Beyond its annual conference, the FEUER network is comprised of diverse individuals who stay in touch throughout the year and collaborate on mission weeks. Some members of FEUER are IFES staff and students; others work for churches, Christian organizations, universities, or in a variety of secular workplaces. The network mostly includes people who are involved in delivering evangelistic talks – or are interested in doing so – but it includes mission organizers too.

FEUER now has a parallel network for academic speakers wanting to bear witness to Christ from inside the university while partnering with public evangelists. Additionally, FEUER has started a Seeker Bible Study Network to encourage small group and personal evangelism that complements public proclamation.

« When I travel to meet the leaders of national movements and ask them about their biggest encouragements, I am amazed at the number of times FEUER is mentioned,” says David Montgomery, Regional Secretary for IFES Europe.

« Many of those who have come to faith in recent years in our region have done so through events inspired by FEUER. We want to make the training and mentoring of young evangelists a priority in the years ahead.”

Videos from the plenary sessions at the recent FEUER conference as well as other helpful evangelism resources can be found on the FEUER website.

If you are involved in the public proclamation of the gospel in universities in Europe or if this is an area that you are keen to explore, contact Michael Ots to find out more: Michael.ots@ifeseurope.org. The next FEUER conference will be held November 2-6 in Spain.

Le Dieu de notre faiblesse

« Dieu donne beaucoup de valeur aux gens brisés. »

C’est ainsi que Lydia loue Dieu pour la façon dont il œuvre au sein du ZVEŠ, le mouvement national en Slovénie. Originaire du Royaume-Uni, Lydia est équipière du ZVEŠ depuis dix ans, ce qu’elle ne trouve pas facile. Après une récente période de véritable découragement personnel, se sentant « troublée, perdue et déçue que Dieu ne m’aide pas comme je pensais qu’il le devrait », elle partage aujourd’hui sa foi renouvelée en un Dieu qui aime transformer notre faiblesse en bien. « Je m’efforce de trouver mon encouragement en Dieu et de garder les yeux fixés sur Jésus. Merci de prier pour que je ne dépende pas de moi, mais que je reste humble et dépendante de lui. »

Bien que le ministère étudiant puisse être difficile avec seulement 0,1 % de chrétiens évangéliques en Slovénie, Dieu bénit. Le groupe de discussion du ZVEŠ pour étudiants internationaux a bien démarré la nouvelle année académique, et la moitié des participants ne sont pas encore chrétiens.

Lydia a un nouvel appartement dans un bon endroit à Ljubljana, où elle a récemment organisé une journée portes ouvertes pour accueillir les étudiants. Certains sont très enthousiastes à l’idée de se réunir pour étudier la Bible, tandis que d’autres sont très incertains quant à leur foi. Lydia veut les encourager à envisager l’évangélisation, sans écarter ceux qui ont besoin d’un environnement sûr et chaleureux pour découvrir Jésus par eux-mêmes de manière plus profonde.

Prions pour Lydia et le ZVEŠ Slovénie :

  • Priez que Dieu continue d’élever Lydia spirituellement et lui donne la certitude qu’il est capable de la « combler de toutes sortes de bienfaits : ainsi [elle aura], en tout temps et en toutes choses, tout ce dont [elle aura] besoin, et il [lui] en restera encore du superflu pour toutes sortes d’œuvres bonnes » (2 Corinthiens 9.8).
  • Priez Dieu pour qu’il soutienne l’équipe du ZVEŠ plus globalement à travers divers problèmes de santé. Comme Lydia le dit : « Nous n’avons aucune idée de la façon dont cette année va se dérouler, mais priez pour que, par la grâce de Dieu, il utilise le peu que nous pouvons faire et le multiplie. »
  • Priez que Dieu continue à travailler dans la vie des étudiants qui font partie du ZVEŠ en leur parlant, en les rejoignant où qu’ils soient et en les attirant de plus en plus vers une connaissance et une assurance profonde de l’amour de Jésus pour eux, de la vérité et de la puissance de l’Évangile.

Merci de soutenir le ZVEŠ Slovénie en prière. Si vous vous sentez poussé(e) à contribuer à ce mouvement d’un point de vue financier, il vous est possible de le faire ici.

Si vous aimeriez recevoir des nouvelles de Lydia, abonnez-vous à son bulletin de nouvelles sur le site d’UFM ici.

Interagir dans nos études avec les problèmes qui nous entourent

Cette édition de Prayerline est une adaptation du magazine À Propos des GBEU Suisse. Sébastien, étudiant en troisième année d’ingénierie civile avec les GBEU, le mouvement francophone en Suisse, écrit au sujet de son expérience d’interaction avec l’université. Pour en savoir plus sur le ministère de l’IFES Interagir avec l’université, cliquez ici.

« Lors d’une récente formation, j’ai fait partie d’un groupe se focalisant sur le thème de l’interaction avec l’université. Nous avons souligné l’importance d’être des témoins du Christ auprès de nos amis en nous engageant dans la vie communautaire. Récemment, j’ai eu l’occasion de vivre cela de manière très concrète. J’ai organisé un événement à l’école d’ingénieurs avec l’un de mes professeurs pour interpeler les étudiants sur leur rôle dans la société. Ensemble, nous avons regardé un documentaire sur l’éthique, suivi d’un débat avec des intervenants de divers horizons. Ils ont partagé leurs idées et expériences sur les questions sociales et environnementales, ainsi que l’impact que les ingénieurs pouvaient avoir dans la société : vaste sujet !

Après la partie formelle, j’ai eu l’occasion d’échanger longuement avec le jeune professeur avec qui j’avais organisé l’événement, ainsi qu’un autre jeune collègue curieux. J’ai témoigné de ma foi ouvertement. Dans les cas où ils voyaient les problèmes du péché du monde comme provenant d’une élite corrompue et méchante, j’ai pu parler du péché qui est dans nos cœurs à tous. Là où l’on pourrait voir les idéologies politiques comme étant la réponse, j’ai pu évoquer le salut et la transformation de cœur qui en découle. Là où l’être humain est désigné comme responsable pour résoudre ces problèmes, j’ai pu parler d’un Dieu compatissant qui accomplit tout par grâce et qui nous invite à le rencontrer. Et là où le fatalisme provoque la crainte et l’incertitude, j’ai pu parler de l’espérance de savoir que Dieu tient toutes choses entre ses mains. C’était un moment d’échange extraordinaire qui s’est poursuivi dans la nuit, même si c’était un jeudi soir !

Cela a également été possible grâce à l’esprit de disponibilité de deux amis du groupe GBU Pérolles qui sont venus prêter main forte au rangement. Quel plaisir de servir Dieu et de contribuer ensemble à la vie sur notre campus ! Pour faire suite à cet événement, nous envisageons de créer une association pour les étudiants engagés en faveur de la justice sociale. Ce serait une occasion d’amener l’Évangile aux yeux et aux oreilles de nouveaux étudiants.

En tant que chrétien, je crois que je peux être d’accord avec mes amis non chrétiens sur les problèmes de société qui nous entourent, mais que je peux aussi apporter un point de vue unique sur la cause de ces problèmes et, surtout, leurs solutions. Quel privilège de faire partie de l’œuvre de Dieu ! À lui soit toute la gloire ! »

Priez pour Sébastien et les GBEU Suisse :

  • Priez pour ceux avec qui Sébastien a parlé ; que ses paroles aient un impact, leur donnent une nouvelle perspective et les amènent au Christ.
  • Priez pour le projet de création d’une nouvelle association étudiante centrée sur la justice sociale. Priez que ce nouveau groupe rende gloire à Dieu et fasse beaucoup de bien dans le monde qui l’entoure.
  • Priez pour les étudiants aux GBEU et en dehors qui cherchent à s’engager dans les questions qui comptent, à participer à la vie de l’université et à apporter la lumière de l’Évangile.

Un nouveau départ à Cluj

Delia sait par expérience à quel point il peut être difficile d’être chrétien à l’université. « En première année, dit-elle, j’ai eu du mal à trouver une communauté chrétienne, et je rentrais chez moi tous les week-ends ». Tout a changé lorsqu’elle a découvert l’existence d‘OSCER, le mouvement étudiant roumain. « Rencontrer d’autres étudiants chrétiens et apprendre ensemble à être sel et lumière m’a été d’une grande aide et a eu un énorme impact sur ma foi. » Lorsqu’en 2018 elle est partie faire sa maîtrise à Cluj, elle n’a pas trouvé de groupe OSCER. Elle avait néanmoins un fardeau pour les étudiants : « Je voulais vraiment que les étudiants de Cluj puissent bénéficier de l’aide que j’avais reçue pendant mes années universitaires. » 

Mais comment démarrer quelque chose tout seul, à partir de rien ? 

Delia a rencontré deux autres personnes qui partageaient sa vision. L’une d’elles s’était même installée à Cluj dans le but d’y démarrer un groupe étudiant. Elles ont commencé à prier ensemble, mais le temps a passé, et les choses n’ont pas beaucoup avancé. Puis la pandémie a frappé. Les trois pionnières potentielles ont dû rentrer dans leurs villes d’origine respectives. 

Fin 2020, Delia était la seule des trois qui pouvait envisager un retour à Cluj. Elle s’est mise à douter de ses capacités. « C’était difficile, décourageant et, de mon point de vue, impossible ». Elle a alors repris sa vie à Cluj avec Raluca, une étudiante rencontrée à l’église. « Notre amitié s’est approfondie, explique Delia, et je lui ai fait part de ce que j’avais vécu avec l’OSCER et de mon rêve de démarrer un groupe à Cluj. Un jour, elle m’a dit que si j’avais peur de le faire seule, on pouvait essayer de le faire ensemble. » 

C’est à partir de là que les choses ont commencé à changer. 

Delia et Raluca ont parlé de leur vision à leur pasteur. Deux autres étudiantes de l’église, Alexandra et Ana, étaient elles aussi intéressées. Leur première rencontre a eu lieu en mars 2021. Elles ont commencé à suivre le cours Five Thresholds (« Les cinq seuils », produit par InterVarsity, le mouvement étudiant américain). D’autres étudiants sont venus et repartis au fil des semaines, et elles ont fini par se retrouver toutes les quatre. Mais elles n’ont pas baissé les bras. Au mois d’octobre, avec l’aide d’autres missionnaires, elles ont pu organiser un gros événement avec un orateur renommé. Cette fois, environ 100 jeunes ont répondu présent, entendu l’Évangile et ont été invités aux groupes de l’OSCER. 

Les réunions hebdomadaires réunissent aujourd’hui 15 à 20 étudiants. La campagne d’évangélisation de Noël a permis de mettre en évidence un réel appétit spirituel chez les étudiants de Cluj, qui ont posé des questions très intéressantes et voulaient en savoir davantage. Le mois prochain, lorsque la période d’examens sera terminée, l’équipe prévoit de lancer le cours Alpha.  

« C’est la première fois que nous faisons partie d’une équipe de coordination, et il y a beaucoup à apprendre, explique Delia, notamment comment conjuguer toutes nos autres responsabilités avec l’OSCER. » Elle se réjouit néanmoins de la suite : « Cluj est une grande ville et il y a beaucoup d’opportunités. Nous sommes très reconnaissantes de ce que Dieu a fait cette année, mais aussi d’avoir la possibilité de partager notre joie avec vous dans Prayerline. » 

Priez pour Delia, Raluca, Ale, Ana et l’OSCER Roumanie : 

  • Priez que de nombreux étudiants reviennent après les examens, et invitent leurs amis à Alpha. Priez que la campagne d’évangélisation prévue dans quelques mois atteigne de nouveaux étudiants. Priez que les étudiants consacrent leur vie à Jésus. 
  • Priez que les étudiants chrétiens qui font partie du groupe adoptent la vision de l’OSCER. 
  • Priez que Delia, Raluca, Ale, Ana et les autres chrétiens de Cluj ne se lassent pas de faire le bien (Galates 6:9). Priez qu’ils soient remplis de sagesse et de joie dans leur leadership. 
  • Priez pour l’établissement à long terme d’un groupe étudiant à Cluj, et pour le développement de la prochaine génération de leaders étudiants. Priez que cela ait un impact stratégique durable pour le royaume. 
  • Priez que l’OSCER continue à avoir cet impact dans la vie des étudiants en Roumanie.