Travailler dans des régions non-atteintes

Toutes les villes du monde ont besoin de chrétiens qui sont déterminés à vivre l’Évangile. Pourtant, une énorme majorité de diplômés finissent par s’installer dans une ville où il y a déjà beaucoup de chrétiens et des Églises florissantes, tandis que des millions de personnes non-atteintes continuent à vivre hors de portée de l’Évangile. Fait sidérant, un tiers de la population du monde n’a toujours pas d’Église.

Certains diplômés se sont placés devant Dieu, puis ont délibérément choisi de vivre et de travailler dans des endroits où ils peuvent apporter la lumière de Dieu à celles et ceux qui vivent dans l’obscurité. Poursuivez votre lecture pour faire connaissance avec quelques-uns de ces diplômés.

by Cory Schadt on Unsplash

Asie de l’Est : Une nouvelle direction

Après avoir obtenu son diplôme, Sophie* a décroché le travail de ses rêves. Mais assez rapidement, elle commencé à se sentir mal à l’aise. Elle avait l’impression que son travail comptait plus à ses yeux que Jésus. Et il ne la comblait pas.

Quelques mois plus tard, Sophie a entendu parler d’un voyage missionnaire dont le but était d’amener des Bibles dans un pays d’Asie de l’Est. Ce projet a touché sa corde sensible. Elle avait toujours aimé découvrir de nouveaux pays et cultures. Elle s’est donc inscrite. Mais elle ne s’attendait pas à ce que ces deux semaines aient un tel impact sur l’orientation de sa vie.

Un an après, Sophie se prépare à repartir une deuxième fois. Cette fois, elle y restera au moins deux mois. Elle travaillera avec une organisation chrétienne, à un poste qui englobera à la fois ses compétences, son expérience et ses passions : les soins infirmiers, la recherche alimentaire et la durabilité environnementale.

Pour cela, elle renoncera à bien des choses. De plus, c’est un endroit dangereux pour les chrétiens. Cela en vaut-il vraiment la peine ?

« Oui, ça vaut la peine, car Jésus en vaut la peine, affirme Sophie. Je suis tout à fait consciente de tout ce que le Seigneur a fait pour moi. Je n’ai aucune raison de ne pas lui faire confiance. Il a toujours pourvu à mes besoins. Et cette opportunité semble être du sur mesure ! »

Ne serait-il pas plus simple de reprendre le travail de ses rêves ?

« Le monde nous incite à chercher le meilleur emploi possible. Et c’est ce que j’ai fait au début, mais je n’étais pas comblée. La seule chose qui m’importe aujourd’hui, c’est chercher d’abord le royaume de Dieu et sa justice. »

*Son nom a été changé.

by Anastasia Vârlan on Unsplash

Moldavie : Apporter de l’espoir chez soi

En Moldavie, environ quatre diplômés sur cinq s’installent à l’étranger à la recherche d’un travail bien rémunéré et d’une meilleure qualité de vie. Mais pas Tanya. Après avoir obtenu sa maîtrise de mathématiques, Tanya et son mari (qui était policier) ont senti que Dieu les appelait à retourner vivre et travailler dans leur village.

Ils ont alors quitté leur vie urbaine confortable et se sont réinstallés au village. Pas d’eau courante. Pas d’assainissement. Pas de chauffage pendant les mois d’hiver rigoureux.

Tanya a été embauchée comme professeur de mathématiques dans un lycée. Elle s’est peu à peu investie dans la vie des élèves. Ils avaient de nombreux besoins. Certains d’entre eux avaient des parents alcooliques. D’autres vivaient avec leurs grands-parents ou d’autres membres de leur famille.

Tanya s’est mise à prier pour eux. Après les cours, elle restait leur parler, elle leur accordait de l’attention, les encouragerait et leur manifestait l’amour qui leur manquait.

Aujourd’hui, Tanya et son Église locale aident les enfants des familles socialement vulnérables chaque semaine. Ils organisent des activités qui leur permettent de partager l’Évangile, et ils leur offrent du soutien scolaire.

Louez le Seigneur pour de tels diplômés, qui étaient missionnaires parmi les étudiants pendant leurs études, et qui à présent ont choisi d’apporter l’Évangile dans leurs villages.

by Atharva Tulsi on Unsplash

Asie du Sud : Annoncer Jésus là où personne ne le connaît

J’étais fraîchement diplômée, quand mon Église a commencé à étudier la vie de Paul. En écoutant les messages chaque dimanche, j’ai été interpellée. La vie de Paul était loin d’être confortable. Une vie véritablement vécue dans les pas de Jésus n’est pas censée être centrée sur le confort et la sécurité qu’offre le monde. Pourtant, à cette époque-là, c’était bien cette direction que prenait ma vie ; j’étais bousculée et j’éprouvais un malaise.

Alors il y a environ quatre ans, avec mon diplôme en poche, nous avons (mon mari et moi-même) décidé de nous installer dans une mégapole d’Asie du Sud. Nous avons créé une entreprise pour sensibiliser la population aux questions de santé. Nous nous considérons comme des entrepreneurs qui aiment Jésus.

Notre entreprise est à la fois notre travail et notre ministère. Nous travaillons huit heures par jour aux côtés de nos employés qui ne connaissent pas Jésus. Chaque jour, nous sommes confrontés à différents problèmes : malentendus culturels, corruption, fraude… Nos employés voient de quelle façon nous surmontons ces défis avec Dieu, et lorsqu’ils voient Jésus à travers nous, c’est transformateur.

Notre famille et nos amis ne nous soutiennent pas forcément. Ils ont du mal à comprendre que nous laissions derrière nous un bon travail et notre maison. Et c’est vrai que c’est dur par moments. Mais lorsque la vie est difficile, je regarde autour de moi : la plupart de mes amis d’ici frisent le seuil de la pauvreté et ont désespérément besoin de connaître la liberté de la vie en Christ. Notre Père le voit et il appelle ses disciples à se rendre dans ces nations. Nous estimons que c’est un réel privilège et une aventure de travailler en partenariat avec Dieu pour apporter Jésus dans les endroits où les gens ne le connaissent pas encore.

Irlande : Être un disciple sur son lieu de travail

Lorsque j’ai appris que le salon de coiffure local cherchait une jeune coiffeuse, j’ai décidé de me présenter. Ce n’était pas un excellent choix de carrière, car j’aurais pu gagner plus en travaillant pour une grosse franchise. Mais dans mon Église, nous avions vraiment à cœur de toucher la communauté, alors je me suis dit que ce serait un bon moyen de rencontrer les gens.

Lorsque j’ai commencé ce nouveau travail, j’ai décidé de considérer le salon comme mon champ de mission. Je voulais que ma manière de travailler et de parler conduise mes clients et mes collègues à Jésus.

by Brendan Church on Unsplash

Dans ma ville natale, quand on va chez le coiffeur, on nous pose toujours les mêmes questions : « Pour quelle occasion vous faites-vous coiffer ? Est-ce que vous sortez ce soir ? » Comme je voulais sincèrement apprendre à connaître les gens, j’essayais d’éviter ces questions superficielles. Je demandais des choses du genre : « Comment se passe votre semaine ? » ou « Qu’est-ce que vous avait fait aujourd’hui ? » Puis, la fois suivante, j’essayais de me souvenir de ce qu’on m’avait dit.

Au début, je trouvais ça difficile. Aujourd’hui, je m’aventure plus facilement dans la conversation. La façon de commenter les actualités, ou de parler de ce que j’ai fait le week-end, tout peut être une occasion de parler de Jésus. Peut-être que les clients penseront que je suis bizarre, mais peut-être qu’ils poseront des questions et voudront en savoir plus.

S’installer de façon stratégique

Dans un contexte de mondialisation croissante, apporter l’Évangile aux nations n’implique pas nécessairement de partir à l’étranger. Dans les universités, d’innombrables nations viennent à nous. Y a-t-il des étudiants internationaux dans votre salle de cours ou votre dortoir que vous pourriez apprendre à connaître ?

Et en vous apprêtant à passer votre diplôme, pourquoi ne pas demander à Dieu s’il souhaite que vous vous installiez stratégiquement dans un pays, une ville ou un village qui a besoin d’entendre l’Évangile ? Pourriez-vous utiliser votre diplôme et vos compétences dans un lieu où la plupart des gens ne connaissent pas encore Jésus ? Pourriez-vous créer une entreprise, enseigner dans une école, travailler dans un hôpital ou continuer à vous former dans une région non-atteinte ?

Ce ne sera pas forcément facile, mais, comme l’a dit Sophie, cela en vaut la peine.

Les étudiants confrontés à des questions difficiles

Ayant travaillé pendant plus de cinq ans pour l’IFES Arménie, un membre du personnel s’est rendu compte qu’il manquait quelque chose.

« Les étudiants reçoivent une excellente formation autour de la Bible, d’une vie qui reflète celle de Christ et du partage de l’évangile, mais il manque une formation à la « défense » intellectuelle de Dieu et du christianisme. Ne devrions-nous pas leur enseigner à aimer Dieu de toute leur pensée ? Au XXIe siècle, alors que l’information se répand en quelques secondes et qu’il existe tant de visions du monde et d’approches religieuses différentes, il existe un besoin urgent de former les étudiants à l’apologétique.

Voilà pourquoi nous avons décidé d’organiser un congrès de formation à l’apologétique. Nous voulions que les étudiants sachent défendre leur foi. Nous voulions qu’ils soient capables de répondre à des questions difficiles.

Tapie, une étudiante en médecine internationale, a participé à la formation :

« Avant, j’avais de nombreux conflits internes et de nombreuses questions autour de la guérison divine et des miracles par opposition aux sciences médicales. Ici, j’ai eu l’occasion de poser beaucoup de questions aux orateurs et j’ai désormais des réponses claires aux questions qui me troublaient. »

Nous projetons actuellement un stage d’été autour de l’apologétique afin d’équiper les étudiants à tenir ferme face aux accusations de ce monde et à être assurés quand ils partagent leur foi.

Merci de prier avec nous pour les étudiants en Arménie :

  • Priez que ceux qui ont participé à cette formation aient des occasions et le courage de mettre en pratique ce qu’ils ont appris.
  • Priez que de futures formations autour de l’apologétique puissent équiper et enthousiasmer les étudiants à défendre efficacement leur foi sur le campus.

Merci de prier avec nous !

Amitié sous le voile

Camps étudiants en Europe du Nord

« Qui es-tu, Dieu ? Es-tu vraiment là ? Si c’est le cas, conduis-moi vers un lieu où je pourrai trouver des réponses. »

Dieu a entendu la prière hésitante d’Alfred*.

Il ne s’est pas passé beaucoup de temps avant qu’on lui offre l’opportunité inespérée de quitter sa communauté musulmane pour se rendre en Europe du Nord afin d’y poursuivre ses études durant un trimestre. Une fois sur place, quelqu’un lui a parlé d’un camp organisé par des chrétiens pour les étudiants internationaux. Alfred décida de tenter l’expérience. Il était curieux. Il voulait en savoir davantage sur le Dieu que ces chrétiens adoraient. Il voulait vérifier par lui-même ce que la Bible affirmait. Était-ce vrai que le sacrifice de Jésus sur la croix constituait le seul moyen d’être pardonné ?

Au cours des mois qui ont suivi, il a continué à fréquenter ces nouveaux amis chrétiens, leur posant des questions et observant leur manière de vivre. Ils se souciaient de lui. Lorsqu’il s’est blessé à une cheville, ils lui ont rendu visite. Ils ont mangé avec lui, joué à des jeux et discuté de choses et d’autres.

Il y avait un autre camp organisé à la fin du trimestre. Alfred retarda la date de son vol de retour pour pouvoir y assister. Lors de la soirée de clôture du camp, les étudiants présents ont entendu l’histoire du fils prodigue. Alfred savait qu’il aspirait à une telle relation avec Dieu en tant que Père, il désirait connaître la nouvelle vie que Jésus offrait. Cette nuit-là, il pria pour demander pardon à Dieu et il mit sa confiance en Jésus comme son Sauveur.

Puis, le lendemain, il raconta aux autres campeurs comment Dieu avait travaillé dans sa vie au cours des derniers mois. Il a parlé de la transformation que Jésus avait opérée dans son cœur, et de l’espérance, de la joie et de la paix qu’il ressentait maintenant. Il mentionna son nouveau désir d’aimer et de servir Dieu.

Maintenant de retour dans son pays d’origine, Alfred continue de lire la Bible et de prier. Mais il n’a là aucune communauté à laquelle se joindre. Merci de prier pour que Dieu lui accorde sa protection et des vis-à-vis avec qui vivre sa foi et être en communion. Priez pour qu’il ait des occasions et la sagesse de partager la foi nouvelle qui l’anime avec sa famille et ses amis. Ce ne sera pas facile pour lui.


Hospitalité en Europe de l’Est

Je n’ai jamais eu l’intention de m’investir auprès d’étudiants musulmans. Je ne connais pas grand-chose sur l’islam. Cela ne m’intéressait pas d’en apprendre davantage. Mais lorsque j’ai ouvert ma maison pour accueillir un groupe d’étudiants internationaux, j’ai été étonné de constater que la moitié des étudiants qui assistaient à la rencontre chaque semaine étaient musulmans. C’est pourquoi je me suis trouvé impliqué par inadvertance dans ce ministère passionnant et j’apprends au fur et à mesure.

En plus des activités sociales que nous organisons, nous offrons également une étude biblique hebdomadaire en anglais. Bien que ces études bibliques soient ouvertes à tous les étudiants internationaux, ce sont les étudiants musulmans qui les fréquentent régulièrement. Au cours des dernières années, nous avons eu ainsi l’opportunité d’étudier la Bible avec des étudiants musulmans provenant d’Azerbaïdjan, de Géorgie, de la Turquie, du Yémen, de la ‘Mauritanie et du Burkina Faso.

Une chose que j’ai comprise est que servir auprès des étudiants musulmans n’exige pas beaucoup de formation, ni un certain type de personnalité, ni l’organisation de grands événements mobilisateurs. Nous sommes des chrétiens bien ordinaires. Mais nous nous efforçons d’accueillir nos amis musulmans, de leur poser des questions en vue de découvrir quelles sont leurs croyances et convictions. Étant donné que la religion occupe une place importante dans leur vie, il est très facile et naturel de discuter de questions spirituelles avec eux.

Les petits détails font réellement une différence : il faut faire attention de ne pas inclure de porc dans les mets que nous préparons, et attendre le coucher du soleil avant de prendre nos repas ensemble durant le Ramadan. L’hospitalité occupe une place tellement importante dans la culture musulmane. Parfois, ils préparent des repas pour nous également — huit étudiants du Yémen sont venus une fois préparer un repas traditionnel de leur pays exclusivement pour nous !

Je suis si reconnaissant que Dieu ait amené ces étudiants dans ma vie. Je sais que Dieu est à l’œuvre dans la vie de tous les étudiants internationaux dans nos groupes, mais la chose semble plus évidente chez les étudiants musulmans. J’encourage chacun à devenir ami avec un ou deux étudiants musulmans, et voir comment Dieu va vous utiliser pour avoir un impact dans leur vie, et eux dans la vôtre.


Voyage missionnaire en Afrique du Nord

Je visitais l’Afrique du Nord pour la première fois. Je fus totalement captivé à mon arrivée.

La chaleur, le bruit, les odeurs, les couleurs ! C’était si différent de ce que j’avais vécu en Europe. Les gens croisés sur la rue étaient chaleureux et accueillants. Mais j’ai été aussi frappée par la pauvreté de plusieurs. C’était un tel contraste avec la richesse que je trouvais normale chez moi.

Les cinq jours passés là-bas se sont écoulés très rapidement. Nous avons fait la connaissance d’une jeune femme musulmane. Elle avait énormément souffert, ayant été souvent maltraitée par les hommes de son entourage dans sa vie. Nous avons parlé avec elle de l’amour de Dieu pour les gens brisés et perdus. Nous lui avons laissé un exemplaire de l’Évangile de Luc avant notre départ et nous sommes restés en contact, elle et moi, depuis ce temps. Elle m’a invitée à revenir la visiter une fois.

Nous avons également fait la connaissance d’un homme qui avait renoncé à l’islam pour adhérer à la foi chrétienne avec sa femme et ses deux filles. Il avait passé du temps en prison à cause de sa foi. Ses filles avaient été renvoyées de l’école parce qu’elles avaient refusé de porter le foulard islamique et de prendre part au ramadan. Et lorsque sa famille rencontrait d’autres chrétiens, il fallait le faire en secret. C’était incroyable de voir à quel point la foi de cet homme était solide alors qu’il endurait beaucoup de souffrances pour la cause du Christ.

Cela m’a amenée à me poser la question : pourquoi ai-je si peur de partager ma foi avec mes amis chez moi lorsque la seule chose que je risque de perdre est l’image que je projette et non ma vie ?

Maintenant que je suis rentrée, j’ai une nouvelle appréciation du privilège de connaître Jésus et de la liberté dont je jouis de parler de lui à mon entourage ici en Europe.


Forum pour étudiants internationaux en Eurasie

Plus tôt cette année, j’ai voyagé avec un ami dans un pays voisin, en Eurasie, pour aider dans un camp pour étudiants internationaux. Il y avait là plus de soixante participants provenant de 12 pays différents. Plusieurs venaient de pays musulmans fermés où il nous est impossible de nous rendre. On y a présenté des exposés expliquant ce qu’est la foi chrétienne et beaucoup d’autres activités durant la journée — sports, danses nationales, jeux, musique, théâtre !

Nous avons tous deux animé, mon ami et moi, des petits groupes de discussion. Durant ces temps en petits groupes, nous avons discuté de grandes questions telles que : Qui est Dieu ? Qu’est-ce que le péché ? Comment faire pour être sauvé ? J’ai eu la possibilité de partager ce que cela signifie d’être un disciple de Jésus et pourquoi j’ai choisi de le suivre.

Pendant ces échanges en petit groupe, j’avais la conviction que le Saint-Esprit travaillait dans le cœur de ces étudiants musulmans. Certains d’entre eux ont partagé leurs réflexions après :

« Dieu m’a aidé à me trouver moi-même au cours de ce forum. J’ai découvert qui j’étais vraiment. »

« Après ce forum, je commence à être intéressé à nouer une relation avec Dieu. »

« J’ai vraiment hâte de découvrir la vérité après ce forum. »

Merci de prier pour ces étudiants.


Discuter du Coran et de la Bible en France

Pourquoi discuter seulement de la Bible et non aussi du Coran ? L’étudiant turque était furieux et il a dit qu’il ne reviendrait jamais.

C’est ce qui m’a persuadé d’essayer quelque chose de nouveau.

Nous avons maintenant cinq groupes de discussion à travers le pays. Des étudiants chrétiens et musulmans se rassemblent pour discuter de ce qu’ils croient dans un environnement amical et respectueux. Ils se posent mutuellement des questions et découvrent ainsi la foi des uns et des autres. Nous abordons des sujets tels que : Qu’est-ce que la foi ? Qui est Dieu ? Les hommes et les femmes dans la Bible et le Coran, ainsi que la prière.

Les universités françaises accueillent chaque année plus de 70 000 étudiants provenant de pays musulmans tels que le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et le Sénégal. Il y a également de nombreux étudiants français qui sont de confession musulmane. Au cours des trois dernières années, 60 étudiants musulmans ont participé à ces discussions en groupe. Nous louons Dieu pour ces 60 personnes, mais nous sommes très conscients du grand nombre de musulmans à atteindre.

Merci de prier que d’autres groupes puissent être lancés à travers le pays. Priez que les étudiants musulmans qui ont déjà entendu l’Évangile adhèrent à la foi en Jésus.

Ces discussions en groupe sont appelées Groupes ABC (Autour de la Bible et du Coran) Des ressources sont disponibles en français pour les étudiants désireux de lancer un groupe de discussion à : http://croissance.gbu.fr/?cat=74.


Un programme de jumelage aux Pays-Bas

C’était un spectacle familier. Un groupe d’étudiants riant ensemble, tandis qu’ils essayaient de rester debout sur leurs patins en faisant le tour de la patinoire. Ce qui rendait ce groupe unique, toutefois, est que la moitié des participants était composée de chrétiens danois et l’autre, de musulmans du Moyen-Orient.

Notre programme de jumelage, faisant la liaison entre des étudiants internationaux musulmans et des étudiants chrétiens locaux a suscité ainsi plusieurs nouvelles amitiés. Les « nouveaux copains » se rencontrent au moins une fois toutes les deux semaines. Ces rencontres sont plus qu’une opportunité de pratiquer le néerlandais. Il s’agit d’amitiés véritables. Et par ce moyen, les étudiants musulmans ont l’opportunité d’entendre parler du Dieu de la Bible pour la première fois de leur vie.

Il y a eu également des soirées dialogue organisées pour les musulmans et les chrétiens, permettant d’en apprendre davantage sur la confession des uns et des autres. De grandes questions sont abordées :

Que cela signifie-t-il pour vous de prier ?

Dieu peut-il vous pardonner si vous tuez quelqu’un ?

Que pensent les chrétiens néerlandais de nous, les musulmans ?

Plusieurs se sont montrés intéressés à en savoir davantage. Certains se sont montrés ouverts à lire la Bible.

Et avec l’arrivée récente de nombreux réfugiés (incluant des étudiants) en provenance de pays islamiques, les opportunités de rejoindre des musulmans sont abondantes. Priez que nous puissions tirer le meilleur parti de cette opportunité sans précédent de partager l’espérance que nous avons avec ceux qui sont perdus sans elle.

  • Le nom a été changé pour des raisons de sécurité.

Priez pour les étudiants de la Russie

Au cours des cinq dernières années ici et là en Russie, plusieurs étudiants ont adhéré à la foi chrétienne et de nouveaux groupes ont ainsi pu démarrer. Un groupe se forme souvent lorsqu’un chrétien demande à un ami s’il accepte de lire la Bible avec lui. Et cela peut mener à la formation d’un nouveau groupe sur le campus. 

« J’ai simplement eu envie de le lui proposer. Et elle a accepté. C’est pourquoi nous nous sommes rencontrées une fois par semaine, nous avons ouvert la Bible et examiné qui était Jésus. Dieu a fait un travail fabuleux dans notre cœur à mesure que nous lisions les Écritures. Maintenant, Natasha connaît Jésus et elle veut le connaître davantage. » 

Natasha, étudiante du CCX de Russie. 

Démarrer un nouveau groupe d’étude biblique n’est pas toujours facile. Surtout en Russie. Les leaders étudiants doivent relever les défis habituels de préparer des études bibliques et de répondre à des questions difficiles. Mais ils doivent également composer avec les changements continuels au niveau des restrictions imposées par l’université. C’est la raison pour laquelle former des leaders étudiants est si précieux. 

Le projet de l’IFES, Défricher de nouveaux territoires, est venu en aide aux étudiants du CCX pour leur permettre d’assister à un congrès de formation au cours de l’été prochain en vue d’apprendre à diriger des groupes d’étude biblique. Ils comptent envoyer 25 leaders étudiants à la conférence et démarrer ainsi 13 nouveaux groupes dans cinq cités universitaires à travers la Russie au cours de la prochaine année. Merci de prier pour nous. 

  • Priez que la conférence soit une occasion privilégiée d’équiper des leaders étudiants pour qu’ils dirigent leurs groupes avec sagesse et persévérance. 
  • Priez que de nouveaux groupes soient établis, y compris celui qui démarre à l’université où Natasha poursuit ses études, qu’ils puissent croître et se développer durant l’année qui vient.

Merci de prier avec nous !

Moldova: hackathon

CSC Moldova students organised a three-day camp for students interested in digital technology. Christian students invited their classmates, and altogether more than 90 students attended! They worked in small groups to create digital programs and solutions for various technology projects. Many of the projects had a Christian emphasis. There were plenty of opportunities to share the gospel, both through working on the projects themselves, and also through interacting outside of sessions.

Prizes were awarded to the winning teams of the following projects:

  • Tackling Suicide — Can you use social media, digital ads and code to save them from death’s sting?
  • Breaking Christian Game Stereotypes — Simple fun smartphone game using biblical characters to break stereotypes.
  • Engagement Problem — Smartphone app which helps youth to be more organized and to connect with others.

CSC are praying that those who attended would join their new weekly IT club, so that they can continue to build relationships and share the gospel.

The camp was organised in partnership with Indigitous, an online ministry facilitating the design of innovative digital tools and resources for global mission.

The IFES Innovation Project supported this and many other student initiatives to share the gospel on campus in creative and innovative ways. Find out more about how IFES is supporting student evangelism around the world.

Priez pour un congrs tudiant en Eurasie

Le plus grand défi auquel nous sommes confrontés est celui de l’engagement des étudiants chrétiens. Beaucoup d’entre eux sont la première génération issue des premières familles chrétiennes ; leurs parents sont venus à la foi dans les années ’90, après la chute du communisme. Ces étudiants ont tendance à être apathiques dans leur foi, tout en se considérant chrétiens. Nous aspirons à ce que leur cœur s’enflamme du désir de connaître Christ et de le faire connaître sur leur campus. Ils savent qu’ils le « devraient », mais avant d’apprendre à le faire, il faut qu’ils le veuillent. Notre congrès étudiant ce mois-ci mettra l’accent sur trois thèmes : « Je ne veux pas …… prier, lire ma Bible, annoncer l’Évangile », et nous passerons du temps à regarder ce que la Bible nous dit à propos de ces attitudes.

Nous espérons avoir entre 10 et 20 jeunes, surtout des étudiants et des lycéens, mais cela dépendra de l’autorisation que leur accorderont leurs pasteurs respectifs.

Veuillez prier que :

  • les étudiants puissent venir.
  • l’Esprit Saint leur donne le désir d’apprendre à connaître le Christ, de l’annoncer à leurs amis, de lire sa parole, et de prier.
  • nous voyions un mouvement d’étudiants transformés par l’Évangile, désireux de vivre pour glorifier le Christ.
  • nous rencontrions des étudiants (hommes) qui souhaitent se réunir pour une formation de disciples un à un.

Merci de prier avec nous !