Latavia quitte son pays

« Priez pour les îles Caïmans ; s’il-vous-plaît, envoyez des ouvriers. »

Latavia, une équipière expérimentée du ISCF, le mouvement étudiant en Jamaïque, priait pour une nouvelle opportunité de servir à l’étranger. Quand elle a vu ce message posté au cours d’un événement de l’ISCF en ligne, elle s’est demandé si elle avait trouvé sa réponse.

Après quelques mois, l’appel de Latavia aux îles Caïmans s’est confirmé quand Dieu lui a donné un rêve sur le paysage et la géographie de l’île de Grand Cayman, même si elle n’y avait jamais été. Une autre confirmation a été donnée par une parole prophétique de son pasteur. En juin, elle a déménagé sur l’île en tant que première équipière de l’IS/IVCF îles Caïmans employée à temps plein et directement par ce ministère.

Un nouvel endroit apporte toujours de nouveaux défis. « Les îles Caïmans sont une nation chrétienne, comme la Jamaïque. Et puisque j’allais seulement superviser sept écoles, pour être honnête, je m’attendais à ce que ce soit plus facile. » En Jamaïque, Latavia avait personnellement supervisé le ministère dans près de 100 écoles et, dans cette nouvelle situation, elle avait hâte de développer des relations plus proches avec moins d’étudiants. Mais elle s’est rendu compte que la culture y était bien plus indifférente au christianisme qu’elle ne s’y attendait.

Aux îles Caïmans, plus de 130 nationalités sont représentées au sein d’une population de seulement 70 000 personnes, et de nombreux étudiants se considèrent comme athées ou suivent différentes religions. Par contraste, Latavia explique qu’en Jamaïque, « tout le monde ne croit peut-être pas personnellement en Jésus, mais il y a du respect pour Dieu et le ministère est globalement soutenu ». Le ministère étudiant en Jamaïque est bien établi : il a plus de 70 ans ! Les groupes sont dirigés par des étudiants, bien que supervisés par un parrain ou une marraine (professeur(e) chrétien(ne)). Les étudiants chrétiens sont moins ouverts aux Caïmans. « Beaucoup d’entre eux semblent se cacher », observe Latavia.

Néanmoins, elle s’attendait aussi à se sentir totalement étrangère dans ce nouveau pays. « Le Seigneur m’a donné beaucoup d’amis et une vraie communauté de chrétiens », dit-elle. De plus, « les membres du Conseil d’administration de l’IS/IVCF sont également d’un grand soutien ».

En tant que pôle financier, les îles Caïmans sont un endroit intéressant et unique en son genre pour le ministère étudiant. « Ici », dit Latavia, « nous avons le potentiel d’atteindre le monde entier. Avec un si grand nombre d’étudiants venant d’autres pays, nous pouvons atteindre leurs familles quand ils retournent chez eux à travers le monde. » Latavia veut tirer parti de cet avantage au maximum avec le thème de 2023 : « Enflammer nos écoles avec l’Évangile de Jésus ». « J’ai été surprise de rencontrer des étudiants qui n’avaient jamais entendu l’Évangile », dit-elle. « Un étudiant m’a demandé : ‘Christ, c’est quoi ?’ Il est difficile d’investir dans des étudiants qui ne sont là que sur une courte période et qui ne peuvent pas avoir un gros impact sur l’île, mais je veux qu’ils deviennent des témoins audacieux dans leurs mondes et par leur conduite. »

Prions pour Latavia et les étudiants aux îles Caïmans :

  • Priez pour la retraite spirituelle du 18 février : que les étudiants soient fortifiés dans leur foi et équipés pour la vivre ouvertement avec leurs amis.
  • Priez pour les efforts de Latavia afin d’engager plus d’églises dans la mission : que beaucoup d’églises voient et comprennent la valeur stratégique du ministère parmi les étudiants et la soutiennent par des financements, des ressources, du mentorat et du suivi pastoral.
  • Priez que, tandis que Latavia travaille pour établir un ministère étudiant, construire des relations et faire des disciples, Dieu bénisse le travail de ses mains (Deutéronome 28.12). Priez qu’il suscite des responsables étudiants aux îles Caïmans.

40 jours de prière et un Dieu souverain

« C’est pour cela que nous avons jeûné et demandé cette faveur à notre Dieu, et il a exaucé notre prière. » (Esdras 8 :23)

C’est avec ce verset que Sœur Anne, membre du conseil d’administration et coordinatrice de prière de l’IS/IVCF Belize, a commencé la réunion. Nous arrivons à la dernière semaine des 40 jours de prière de CARIFES, avec une réunion supplémentaire prévue le 7 juillet. Les étudiants, le personnel, les diplômés, les partenaires et les membres du conseil d’administration des mouvements des Caraïbes ont prié individuellement et collectivement en ligne. Pour ce Prayerline, rejoignons-les, afin de prier pour les sujets soulevés lors de leur dernière réunion, sur le thème « Croître sur de nouveaux territoires ». Voici quelques sujets de prière issus de la réunion, que l’ensemble de la communauté mondiale peut porter devant Dieu.

Des mouvements sont lancés sur l’île de Saint-Martin, du côté français (Saint-Martin) et néerlandais (Sint Maarten) de l’île. Prions pour que Dieu donne de nouveaux contacts et pourvoie de nouvelles opportunités pour commencer le ministère à Sint Maarten, et qu’à Saint-Martin, Dieu renouvelle les forces des responsables actuels.

GBEUH Haiti a besoin de nos prières pour que Dieu pourvoie une plus grande structure, et pour que le ministère soit étendu à tout le pays. Prions aussi pour la stabilité politique, économique et sociale. Remercions Dieu qu’il fasse des GBEUH la lumière qui brille en Haïti.

L’ISCF/UCCF Jamaïque demande la prière pour une situation spécifique : pour « les enseignants qui se sentent dépassés, et les étudiants qui ont besoin de réconfort après le décès de proches ». Prions pour la stabilité, le rétablissement et la guérison, et que Dieu utilise cette situation comme une occasion de les rapprocher de lui. Prions pour que Dieu donne aux étudiants le courage de vivre l’Évangile dans une culture de la jeunesse qui les méprise.

Le ministère se poursuit à ISCCF St Lucia, mais il y a un besoin spécifique de plus d’enseignants chrétiens pour servir dans leurs écoles. Prions également pour la possibilité d’une retraite de formation au leadership étudiant en août. Prions pour que l’ISCCF reprenne ses activités en présentiel dans les écoles au cours de la prochaine année scolaire.

« La prière est toujours notre seule option viable », a déclaré le frère Lawrence, membre du conseil d’administration de l’ISCF/UCCF Jamaïque, au cours de la réunion. « Et le ministère parmi les étudiants et les écoles est très important. Nos écoles sont le point de rassemblement de la société. Alors que de nombreux jeunes contournent l’église, tout le monde passe par l’école. »

Prions pour la région CARIFES :

  • Remercions Dieu pour cet esprit de prière ; prions pour que CARIFES et l’ensemble de la communauté mondiale puissent « prier sans cesse » (1 Thessaloniciens 5 :16-18).
  • Prions pour le renforcement et le développement des 15 mouvements d’étudiants affiliés dans les Caraïbes, ainsi que pour ceux qui sont en cours de création. Prions pour que davantage d’étudiants entendent l’évangile et confient leur vie à Christ.
  • De nombreux endroits ont besoin de plus d’équipiers ; prions pour que Dieu suscite des personnes pour servir auprès des étudiants de diverses manières.

Saisir le moment du ministère dans l’enseignement secondaire 

La plupart des ministères de l’IFES ont lieu dans les universités. Mais dans certaines parties du monde, un ministère dans l’enseignement secondaire est le meilleur moyen d’atteindre les jeunes pour Christ.  

Au lycée Saint-Vincent du pays de la Caraïbe de Saint-Vincent-et-les Grenadines, Mme Nakita Boucher est une « marraine » – une enseignante qui dirige un groupe chrétien au lycée – pour le mouvement étudiant national ISCCF SVG. Cette année, le groupe a été confronté à un dilemme. La pandémie a rendu la perspective de diriger un groupe d’élèves dans l’école non mixte plus difficile que d’habitude.  

Cependant, Mme Boucher a senti qu’il serait bon qu’ils se rencontrent. Comme elle l’explique, « Le Saint-Esprit m’a amené à me concentrer sur l’évangélisation. Nous n’aurions pas pu laisser passer ce temps, vu ce qui s’est passé autour de nous l’année dernière, y compris la pandémie et l’éruption de La Soufrière. J’ai décidé que nous devrions nous concentrer sur la sensibilisation des élèves, sur le sens du salut et la manière de vivre une vie chrétienne. » 

Mme Boucher a bien perçu le moment. Les élèves étaient enthousiastes. Ce trimestre, le groupe s’est multiplié et est passé de 25-30 élèves habituels à plus de 40 participants se réunissant durant une demi-heure tous les jeudis. Ils ont fait des quiz bibliques et discuté de la manière dont les élèves perçoivent Dieu. Deux jeunes pasteurs ont été invités à venir pour expliquer le salut et la repentance. Les étudiants et les enseignants ont partagé leurs témoignages personnels. 

Un élève partage l’impact que le groupe a eu sur sa foi : « Je n’ai pas beaucoup de temps pour lire la Parole autant que je le devrais. Et l’ISCCF a été une partie de ma semaine où je peux lire la Parole et acquérir plus de connaissance sur l’Évangile et sur le plan de Dieu pour ma vie. Dans mon église, j’aime la classe des petits jusqu’au groupe de jeunes. Il y a beaucoup d’activités, d’histoires et d’occasions d’être en lien du même âge sur la même chose. Avoir quelque chose de semblable dans mon lycée, c’est vraiment génial. Je crois que l’ISCCF m’a donné l’assurance de partager l’Évangile et m’a permis d’être un élève plus responsable. J’espère qu’un plus grand nombre d’élèves en profiteront comme moi. »  

Six élèves ont donné leur cœur à Christ ce trimestre, et l’ISCCF espère faire un suivi avec ceux qui ne seront pas en mesure de recevoir le discipulat à l’église. Mme Boucher dit que « dans l’ensemble, le groupe a été très dynamique, très intéressé, et nos élèves développent un amour pour Dieu. Nous espérons que nous pourrons continuer à partager l’Évangile, et que ces élèves grandiront pour être les jeunes hommes que Dieu veut qu’ils soient. » 

Priez avec nous pour ce groupe de l’ISCCF et d’autres élèves à Saint-Vincent-et-les Grenadines : 

  • Priez pour les six qui ont reçu le Christ pour la première fois ce trimestre. Priez pour que ce soit le début d’une vie de dévouement continu, fidèle et joyeuse à Jésus et que Dieu utilise leur vie puissamment. 
  • Priez pour que les étudiants chrétiens aient l’audace d’annoncer l’Évangile à leurs camarades de classe, et qu’ils aient une faim et une soif continues de Dieu.  
  • Priez pour que le groupe ISCCF de l’école Saint-Vincent grandisse en nombre et spirituellement. Priez pour que les élèves soient soutenus dans leur foi chrétienne par leurs amis et leurs parents dans la mesure du possible. 
  • Priez pour que le ministère de l’IFES dans les lycées de différents pays du monde porte de plus en plus de fruit à mesure que les élèves retournent à une vie normale après la pandémie. Priez pour que leur vie soit vécue pour Jésus. 

Frontières fermées, liens renouvelés

Tandis que le monde se fermait, aux Caraïbes, de nouvelles choses débutaient.

Bruce Fletcher et Francis Warner, deux anciens responsables de l’IVCF à Trinité-et-Tobago, montaient un plan. Même si la pandémie n’en était qu’à ses débuts et les îles caribéennes fermaient leurs frontières, Bruce et Francis virent une chance de raviver des liens, de rassembler ceux qui étaient à leurs côtés dans l’IVCF.

S’il y a bien une chose qu’on ne devrait jamais sous-estimer, c’est un groupe WhatsApp. Rapidement, Bruce et Francis réunirent 80 personnes, tous étudiants IVCF du campus St Augustine de l’université des Indes occidentales (University of the West Indies) entre 1977 et 1981. Nombre d’entre eux n’étaient pas de Trinité-et-Tobago (Bruce lui-même vient de Jamaïque), et beaucoup d’autres vivaient désormais ailleurs. Aujourd’hui en grande partie retraités, la plupart n’avaient pas repris contact depuis plus de 40 ans. Bruce et Francis espéraient que ces anciens étudiants utiliseraient ce que Dieu leur avait donné au fil des ans pour que le groupe actuel d’étudiants de l’IVCF en bénéficie. Les résultats furent inattendus et merveilleux.

Ils se mirent à organiser des événements qui créeraient des discussions sur l’impact de la pandémie dans la région, et certains commencèrent à se réunir tous les samedis soir pour se soutenir dans la prière et intercéder en faveur des étudiants actuels de l’IVCF. Les effets de cette démarche ont déjà atteint l’autre bout du monde. Cherelle Thompson est étudiante en deuxième année de médecine. Elle a représenté Trinité-et-Tobago aux Jeux olympiques de 2020 à Tokyo. Elle loue Dieu parce que ce groupe « a soutenu mon aventure olympique au Japon à travers leurs prières hebdomadaires vers le ciel… Leurs demandes en mon nom ont été exaucées par des relations, des ressources et la foi dont j’avais besoin à chaque étape de l’aventure ».

Les membres du groupe ont également soutenu l’IVCF de manière pratique. Comme de nombreux participants se sont sentis appelés à donner financièrement, les mouvements des Caraïbes ont été soutenus dans les épreuves liées à la pandémie. Des membres du groupe ont également proposé de suivre de jeunes diplômés. Bruce souligne qu’en général, lorsqu’un besoin est identifié dans les pays de la région, quelqu’un du groupe est en mesure de s’impliquer et d’aider. Il y a le désir d’apporter des projets qui fonctionnent à un endroit au reste des mouvements.

« Joie et reconnaissance » sont les mots que Joel Chryskarsten, secrétaire général de l’IS/IVCF Trinité-et-Tobago, utilise pour décrire « Nos Légendes », la manière dont on appelle affectueusement le groupe. Il dit que le soutien financier d’individus de ce groupe « était crucial pour aider à garantir notre stabilité financière dans les répercussions de la pandémie ».

Où cela pourrait-il mener à l’avenir ? L’IVCF, fondé en 1956, compte près de 15 000 anciens étudiants. Les « Légendes » discutent également avec le secrétaire régional Marc Pulvar pour savoir comment améliorer la mise en contact d’autres anciens étudiants caribéens, y compris ceux qui vivent maintenant ailleurs dans le monde. Ils ont hâte de voir à quoi cela pourrait mener aux Caraïbes et au-delà.

Merci de prier avec nous pour l’IVCF Trinité-et-Tobago, le groupe des « Légendes » et la région CARIFES :

  • Remerciez Dieu d’avoir répondu de cette manière aux besoins des mouvements caribéens durant la pandémie. Remerciez-le pour l’initiative et les pas de foi volontaires de Bruce et Francis, ainsi que l’esprit de service de tous les anciens élèves impliqués.
  • Priez que les étudiants actuels de l’IVCF continuent d’être bénis et aidés par les soins des anciens élèves, et que cela ait un impact éternel tandis qu’ils continuent à étudier et entrer dans leurs vies adultes.
  • Priez pour le futur développement des réseaux d’anciens étudiants aux Caraïbes et au-delà ; que Dieu utilise ces personnes pour encourager, fortifier et bénir des mouvements étudiants dans le monde entier.

Être solidaire en temps de catastrophe

Que faites-vous lorsque les gens autour de vous sont dans le besoin ?

Récemment, les besoins ont été énormes pour le mouvement CARIFES à la suite de l’éruption volcanique à Saint-Vincent. Cette catastrophe se rajoute à une longue série d’ouragans, de tempêtes tropicales et de tremblements de terre qui laissent de nombreuses personnes dans des situations instables. Alors, à chaque fois, les mouvements IFES des Caraïbes s’unissent pour prendre soin de leurs prochains. Marcelle Mapp, présidente du Conseil d’administration de l’ISIVCF Trinité-et-Tobago, nous en dit plus :

« Dans Luc 9:10-17 nous trouvons un exemple [sur le fait de répondre aux besoins des autres]. Sans doute, vous ne laissez pas les gens se débrouiller seuls. Ainsi, lorsque l’ouragan Maria a dévasté la Dominique en 2018, le mouvement de Trinité-et-Tobago s’est mobilisé et a collecté des fonds pour envoyer 100 matelas au mouvement sur place.

Récemment, avec l’éruption du volcan Soufrière à Saint-Vincent, nous nous sommes encore mobilisé. Le matin du lancement des célébrations du 65e anniversaire de l’ISIVCF à Trinité-et-Tobago, quelques-uns d’entre nous ont assisté à une réunion d’urgence convoquée par le CARIFES, au cours de laquelle le président du Conseil d’administration de Saint-Vincent-et-les-Grenadines a fait un rapport sur l’état de l’île, les personnes évacuées et la dévastation.

Nous nous sommes demandés comment faire pour combiner notre foi avec les œuvres que nous avions entreprises pour apporter du soutien.

Le lendemain, un ancien membre du Conseil d’administration de Trinité-et-Tobago m’a appelé pour me demander le feu vert afin de collecter des fonds pour envoyer 100 lits de camp au mouvement SVG de Saint-Vincent. Une plaquette a été réalisée le jour même et envoyée sur le réseau ISIVTT. Un membre a répondu immédiatement, et deux lits de camp ont été achetés. Nous avons fait un compte à rebours chaque jour pour savoir combien il en restait à trouver. Le résultat a été impressionnant. En cinq jours, nous avions atteint notre objectif. Mais les gens continuaient à envoyer de l’argent pour des lits de camp. Nous avons récolté suffisamment de fonds pour acheter 126 lits de camp. Alors nous avons dû demander d’arrêter, tel que Moïse a dû demander au peuple de cesser d’apporter des offrandes « car les matériaux étaient en quantité suffisante pour l’ensemble des travaux à réaliser. Il y en avait même en surplus. » (Exode 36.7).’ Le mouvement SVG est très reconnaissant. »

Marcelle affirme qu’il y a encore tellement de besoins à satisfaire dans la région. Récemment, il y a eu de fortes pluies et des inondations dans la ville et la campagne de Saint-Vincent. Les personnes qui étaient déjà évacuées ont été à nouveau déplacées à cause des glissements de terrain. L’un des évacués est un équipier de l’ISCCF qui vit avec sa femme et son bébé. Merci de continuer à prier pour Saint-Vincent et la région.

  • Priez pour la sécurité des victimes des récentes catastrophes naturelles comme le volcan et les inondations.
  • Priez pour que les non-chrétiens soient touchés par les efforts d’entraide déployés par les mouvements de CARIFES. Priez pour que cela ouvre une porte à des conversations sur l’évangile.
  • Louez Dieu de nous avoir donné une famille spirituelle qui porte les fardeaux les uns des autres.

DES CHEMINS CROISÉS

Née en Jamaïque, Tonia y rencontra Christ dans le groupe étudiant de l’IFES de son école secondaire. À l’université, elle étudia la pharmacie et, avec son mari (lui aussi pharmacien), elle déménagea plusieurs fois dans la région CARIFES afin de développer sa carrière de pharmacienne. L’un de ces déménagements amena sa famille à l’île de Saint-Christophe. Tonia était loin de se douter que son nouveau domicile la mènerait à se réimpliquer dans le ministère de l’IFES. 

En parallèle, Desmond Rogers, l’ancien Secrétaire régional de CARIFES, préparait un déplacement dans la région pour le ministère. Saint-Christophe figurait parmi ses destinations. Tonia et Desmond se croisèrent par hasard et ils commencèrent à discuter de la possibilité pour Tonia de commencer un nouveau groupe à Saint-Christophe. Aujourd’hui, Tonia continue de faire un travail pionnier parmi les étudiants depuis sa nouvelle résidence, et le soutien et l’encouragement qu’elle apporte à ses jeunes frères et sœurs en Christ donnent une plus grande importance à son déménagement professionnel.  

L’histoire de Tonia rappelle celle d’Actes 16, où Paul, un « équipier à temps plein », commence un ministère pionnier dans la sous-région de la Macédoine, rencontre Lydie, une professionnelle, et finit par établir une église dans sa maison. C’est l’exemple d’une diplômée qui laisse sa carrière ouverte à la direction de Dieu et qui cherche des opportunités pour le servir après l’université. C’est ce que nous aimons voir : des étudiants transformés par l’Évangile et ayant un impact sur l’université, l’Église et la société pour la gloire de Christ, bien après avoir achevé leurs études. 

Cette semaine, priez avec nous pour Tonia et les groupes étudiants à Saint-Christophe.  

  • Louez Dieu pour les diplômés comme Tonia qui recherchent des opportunités de poursuivre le ministère dans leur vie professionnelle. 
  • Priez que les étudiants développent leurs capacités de leadership afin de commencer de nouveaux groupes à Saint-Christophe. 
  • Priez que les diplômés reconnaissent l’importance du mentorat et de leur implication avec le ministère parmi les étudiants, même après avoir achevé leurs propres études.  

Les événements annulés créent des opportunités pour la prière

Les annulations d’événements sont devenues monnaie courante durant cette année 2020. Pourtant, face à ces difficultés, les mouvements se sont sentis motivés pour prier avec ferveur. L’IFES Caraïbe (CARIFES) en est un exemple. 40 jours de prière ont été organisés suite à l’annulation de leur conférence missionnaire semestrielle. Le secrétaire régional adjoint de la CARIFES, Kerwin Stuart, nous raconte :

« La prière est l’une des bases de notre engagement et la pandémie a présenté l’occasion idéale pour se tourner vers une prière plus intense. En cette période difficile, il est très important de chercher ensemble la face de Dieu pour lui demander le discernement et la sagesse. »

Chaque semaine, l’équipe CARIFES envoyait un texte sur les Écritures, que les mouvements individuels utilisaient pour nourrir leur propre temps de prière. Les jeudis, la région se réunissait à travers un appel Zoom pour se soutenir mutuellement et prier pour que Dieu les dirige. Kerwin dit qu’au cours des six semaines, la région a grandi dans l’unité.

 « Les temps de prière et de fraternité ont été riches. Nos échanges après les réunions, nos brefs retours et commentaires ont été le témoignage d’un peuple uni dans un même but.

Alors que les 40 jours de prière se sont terminés la semaine dernière, la région restera unie dans la prière. Joignons-nous à eux pour intercéder pour les nombreux défis auxquels le CARIFES est actuellement confronté.

  • Prions pour les membres du personnel qui ont dû subir des réductions de salaire en raison de la pandémie.
  • Prions pour un soutien financier pour les projets de communication CARIFES.
  • Prions pour un équipier à temps plein qui puisse coordonner le ministère dans les territoires français.
  • Prions pour l’avancement du ministère étudiant dans chaque mouvement national.

Trouver une communauté en temps de crise

L’idée qu’un événement soit perçu comme « religieux » ne le rend pas attirant pour certains étudiants en Jamaïque, un pays où l‘Église fait désormais partie intégrante de la société. Bien que les étudiants soient sincèrement ouverts à l’Évangile, certains voient les activités proposées par le ISCF (Inter-Schools Christian Fellowship) tout simplement comme une option religieuse parmi beaucoup d’autres. Toutefois, les restrictions liées à la pandémie ont amené plusieurs étudiants à comprendre l’importance d’une communauté de foi et de la croissance spirituelle. À cause de cela, les étudiants utilisent la technologie comme un moyen créatif de rester en contact et de s’encourager les uns les autres spirituellement. Stephen, étudiant, nous confie que les membres de son groupe ISCF s’envoient mutuellement des prières sur messagerie vocale et ils utilisent les plateformes de groupes de discussion pour leurs études bibliques. Il écrit :

« J’ai découvert durant cette période que nous avons la capacité d’approfondir notre relation avec Dieu d’un simple toucher du doigt (via la technologie). À cause des distractions proposées par le monde telles que l’école et le travail, nous avions toujours une raison auparavant de ne pas le faire. Mais maintenant que ces distractions ont disparu, nous n’avons plus aucune raison de ne pas nous servir de la technologie pour la gloire de Dieu. »

Et comme la vie quotidienne n’est plus la même à cause des restrictions, les groupes en ligne sont également un lieu où les étudiants peuvent se sentir à l’aise de communiquer. Chelsea écrit :

« Une raison qui m’a encouragée à rester en contact en ligne avec le groupe ISCF est mon besoin de soutien. Je ne suis pas du genre à m’ouvrir facilement aux autres et leur faire connaître mes émotions, mais dans le groupe ISCF, c’est différent. J’arrive à librement parler de Dieu et à communiquer avec les étudiants qui partagent mes convictions chrétiennes. Je jouis du soutien de tout le monde ici. Et je suis heureuse que les autres aient les mêmes sentiments. » 

Les événements liés à la pandémie amènent aussi les étudiants à réfléchir à ce qui compte vraiment. Debonae explique :

« Le coronavirus m’a ouvert les yeux sur le retour imminent du Seigneur et comment il nous invite ardemment à être sauvés pour que nous puissions entrer dans le Royaume des cieux. »

Alors que la pandémie actuelle se révèle une opportunité pour les étudiants de se rapprocher les uns des autres et de former des liens communautaires, prions pour les mouvements de l’IFES en Jamaïque.

  • Prions que des leaders se lèvent parmi les équipiers, enseignants et étudiants, en vue d’aider à établir des communautés de foi où les étudiants pourront grandir en maturité.
  • Prions que les étudiants comprennent la valeur de faire partie d’une communauté de foi et qu’ils trouvent des moyens créatifs de se connecter les uns aux autres.
  • Prions que les communautés créées durant la pandémie puissent subsister, une fois que les restrictions seront levées.

Lorsque les portes de l’université restent closes

Descheny, étudiant et équipier, se rend au bureau du GBEUH Haïti le cœur lourd. La voie express est jonchée de voitures brûlées, de vitres brisées et de pneus fumants. Ce sont les pires manifestations que le pays ait connues depuis trente ans. Ni la population, ni le président contre qui elle manifestent, ne sont prêts à lâcher. Les portes des universités sont fermées et les réunions d’étudiants chrétiens sur les campus ont dû s’interrompre.

Bon nombre des étudiants du GBEUH, le mouvement de l’IFES en Haïti, estiment qu’ils ont un rôle actif à jouer en tant que citoyens chrétiens. Mais il est de plus en plus dangereux de sortir dans la rue. Inquiets pour leurs études et pour leur pays, les étudiants du GBEUH se tournent vers la prière, par le biais de réunions virtuelles sur WhatsApp.

Descheny nous explique pourquoi :

« L’ensemble de la population est confrontée au découragement, au désespoir et à l’insécurité. Mais ce qui nous encourage et nous fortifie, c’est notre foi en Jésus, le Nazaréen, qui sait calmer les tempêtes et apporter la paix. »

  • Priez que les étudiants, le personnel et les membres du conseil du GBEUH soient fortifiés, et qu’ils continuent à prier et à dépendre de Dieu en ces temps difficiles.
  • Priez pour une sagesse particulière pour Descheny en tant que leader, alors qu’il s’efforce d’encourager et de soutenir les étudiants.
  • Priez pour la stabilité politique et sociale en Haïti.

Merci de prier avec nous !

Les défis rencontrés par Monique en défrichant de nouveaux territoires

ll se trouve sur une minuscule île des Caraïbes. C’est l’un des plus petits points sur une carte du monde. Vous n’en avez peut-être jamais entendu parler, mais Sint Maarten (royaume des Pays-Bas) a besoin de vos prières.

Monique est en train de démarrer un nouveau mouvement de l’IFES à Sint Maarten. Elle travaille en partenariat avec le mouvement de l’IFES au Suriname voisin, et est soutenue par le projet pionnier de l’IFES Défricher de nouveaux territoires.

Mais ce n’est pas une tâche facile. Monique s’est déjà adressée à cinq écoles, mais aucune d’entre elles n’a voulu la laisser y démarrer un groupe biblique lycéen. L’université de Sint Maarten, quant à elle, est petite et la plupart des cursus ne durent que deux ans, ce qui fait que les étudiants ne restent pas longtemps.

Il serait facile d’être découragé et de se sentir seul face à ces difficultés. Mais cette semaine, Monique n’est pas seule. Elle a rejoint ? ? 30 autres personnes à l’occasion de la rencontre Défricher de nouveaux territoires au Canada. Les jeunes pionniers apprendront à démarrer de nouveaux groupes et pourront parler ensemble de leurs difficultés et des meilleures pratiques.

Priez avec nous pour Monique et pour la rencontre de cette semaine :

  • Priez que Monique trouve quelqu’un sur l’île qui pourra prier avec elle et réfléchir à la façon dont ils pourraient démarrer un nouveau mouvement.
  • Priez que Monique et les autres participants à la rencontre Défricher de nouveaux territoires soient encouragés par leur temps ensemble et outillés pour démarrer des groupes autochtones partout dans le monde.