« J’ai connu la joie du ministère étudiant au lycée. Quand j’ai commencé l’université, je savais que je ne pouvais pas abandonner ça ! »
Mais, ce n’était pas si simple : il n’y avait aucun groupe auquel se joindre sur le campus. Malgré le fait que les groupes du JS prospèrent dans près de 30 établissements, celui de l’université du Suriname s’était arrêté quelques années auparavant.
Une vision tenace
Cette difficulté posait problème à Lorain, une équipière du JS. Lorsqu’elle était elle-même étudiante à l’université vingt ans plus tôt, elle dirigeait les « Groupes de recherche sur Dieu », proposés par le JS. Par conséquent, à son retour en tant qu’équipière en 2017, elle avait été très déçue d’apprendre la disparition du groupe.
En 2020, elle espérait commencer un groupe avec les lycéens diplômés cette année-là. Mais certains avaient commencé à travailler, d’autres étaient partis étudier à l’étranger et d’autres n’étaient pas intéressés. « Ce n’était pas facile ! », se rappelle Lorain.
Toutefois, elle n’était pas prête d’abandonner. En 2023-2024, sous la direction d’une nouvelle jeune secrétaire générale au JS, Lorain a rencontré une poignée de lycéens prometteurs, y compris Kayley.
Un cœur bien disposé
Kayley était prête à tenter le coup :
« J’ai commencé en tant que responsable de petit groupe sur le campus sans savoir ce que ça donnerait, mais en croyant que Dieu voulait que sa lumière brille ici aussi. Ce n’est pas facile, mais nous le voyons agir, réunir les étudiants de divers facultés et renforcer notre foi. »
Kayley dirige le groupe de la faculté de droit, tandis que deux autres étudiants ont lancé des groupes à la faculté des sciences sociales et à la faculté technique.
Depuis, ces deux groupes ont fusionné suite au retrait de l’un des leaders, un indice de la difficulté intrinsèque de ce rôle. Lorain commente : « Je dois dire que le travail sur le campus n’est pas pour les faibles ! Mais Kayley est effectivement courageuse. Elle s’accroche vraiment. »
Résilience du cœur et résultats visionnaires
Aux pressions générales de la vie étudiante (comme le stress, l’impact négatif des réseaux sociaux, une faible estime de soi et la pauvreté) s’ajoute celle du temps pour les leaders étudiants. Parce qu’ils ont du mal à trouver des moments pour se réunir physiquement, de nombreuses réunions auront lieu en ligne l’année prochaine.
Cependant, l’association du cœur et de la vision permet au ministère de s’épanouir : à présent, les étudiants dirigent des groupes hebdomadaires, proposent de prier pour les étudiants avant les examens, distribuent des versets bibliques avec des bonbons et participent même à un nouveau podcast.
Priez
Remerciez Dieu pour le ministère du JS dans les établissements scolaires, pour la façon dont il a réuni Kayley et Lorain, et pour leur fidélité dans ces nombreux défis.
Elles demandent le courage et la force de continuer la mission et de « prier pour les étudiants à l’université : que Dieu ouvre et attendrisse leur cœur à sa Parole afin qu’ils aient l’occasion de rencontrer personnellement Christ, leur Sauveur. »
Priez pour que le Seigneur suscite plus de leaders qui aient la volonté et la possibilité d’être formés, et ce, pour continuer ces groupes et en lancer d’autres, notamment à la rentrée au début du mois d’octobre.
Pour en savoir plus concernant le ministère dans les écoles secondaires parmi les mouvements de l’IFES, soyez à l’affût du prochain blog Conexión, prévu le 3 juillet.
Ils sont les étudiants universitaires d’aujourd’hui et de demain : la génération Z (Gen Z). Nés entre 1997 et 2012, ils constituent la génération la plus nombreuse du monde, environ un tiers de sa population.
Dans les sociétés occidentales, ce segment démographique a été minutieusement analysé. Et les ministères chrétiens (y compris InterVarsity USA) ont adapté leur évangélisation et leur formation de disciples en conséquence. Cette année, l’UCCF Grande-Bretagne lancera une nouvelle version de Luc l’Enquête visant à attirer la génération actuelle en quête de beauté et de transcendance.
Cependant, la grande majorité des étudiants de la Gen Z ne vit pas en Occident. Dans son discours intitulé « Équiper la Gen Z pour la vie de mission », Denise Margaret Thompson relève le fait qu’un quart de ces jeunes vit en Asie du Sud, la cohorte indienne étant près de trois fois supérieure à celle de l’ensemble de l’Europe.
TENDANCES MONDIALES ?
En réponse, l’IFES étudie avec enthousiasme si les tendances associées à la Gen Z se manifestent dans l’ensemble de notre union mondiale. Si tel est le cas, un énorme potentiel existe pour le ministère et la mission collaboratifs parmi les étudiants de cette génération.
Par conséquent, Peter Dray (ancien directeur de l’évangélisation créative à l’UCCF Grande-Bretagne) a été mandaté l’année dernière pour mener l’enquête. Au moyen d’entretiens approfondis et de groupes de discussion, il a parlé avec des étudiants et des équipiers de la Gen Z appartenant aux mouvements nationaux de quatre régions de l’IFES.
Dans ce blog, il revient sur les notes qu’il a prises sur le terrain et identifie quatre caractéristiques importantes de la Gen Z pour la vie et la foi.
1 : Les Étudiants De La Gen Z – Une Génération Numérique
Au cours de mes voyages, j’ai eu l’impression que les smartphones étaient partout, et en particulier sur les campus universitaires !
La Gen Z passe un temps considérable en ligne à communiquer, à regarder des vidéos et à réaliser des tâches quotidiennes sur son téléphone, peut-être même tout cela à la fois. Certains étudiants de Singapour m’ont dit avec fierté qu’ils étaient maintenant des experts multitâches !
Cette immersion numérique signifie que la Gen Z dispose d’une quantité phénoménale d’informations à portée de main, bien plus que les générations précédentes.
Cette observation est particulièrement marquante dans les pays à faible revenu, où la couverture de l’internet mobile a explosé. J’ai été touché par des personnes qui m’ont expliqué avoir facilement accès à des ressources théologiques, chose que leurs parents n’avaient jamais eue.
En pratique, les « zoomers » peuvent apprendre de nouvelles compétences, se faire des amis et gagner de l’argent par des moyens que les générations précédentes n’avaient pas. Beaucoup d’entre eux font preuve d’un grand dynamisme et d’un esprit d’entrepreneuriat renouvelé. Un étudiant de la campagne kenyane m’a expliqué qu’il payait ses études en vendant des photos (prises via son téléphone) à des clients du monde entier.
Les technologies numériques semblent encourager plus d’individualité, d’immédiateté et de spontanéité.
Beaucoup de gens avec qui j’ai parlé détestent les appels téléphoniques ou les longs textes ; ils préfèrent communiquer par des messages courts, des GIF et des autocollants. Cela donne aux zoomers un style de communication informel, y compris avec des personnes plus âgées ou en position d’autorité, un signe de leur préférence pour les structures horizontales qui obligent les dirigeants à rendre des comptes.
Les habitudes sociales changent également. Les zoomers favorisent le temps « pour soi », y compris dans les pays avec une culture historiquement communautaire. Ils trouvent difficile d’attendre, ce qui les conduit à prendre des décisions sur le vif, avec une vision à court terme. Un étudiant m’a dit qu’il préférerait acheter des sachets individuels de chocolat chaud que tout un bocal. Il savait que cela coûtait plus cher au total, mais il préférait que ce soit moins cher au départ !
De nombreuses personnes interrogées ont aussi évoqué la face cachée du fait d’être constamment connecté et d’avoir facilement accès à internet. Les jeux d’argent en ligne sont séduisants pour les étudiants ayant désespérément besoin d’argent rapide, l’utilisation du porno est courante et le plagia est tentant. Plusieurs personnes ont partagé leurs luttes avec l’addiction aux jeux d’argent. Dans les pays à faible revenu, les étudiants semblent particulièrement vulnérables et ont besoin de conseil, l’explosion soudaine de la technologie ayant clairement pris de court les parents et les églises.
Beaucoup se sentaient également accablés par la complexité de la vie numérique. Être « toujours connecté » a des effets néfastes. Un étudiant, qui apprécie globalement le numérique, a déclaré que, pour la Gen Z, la vie demande un effort constant, avec peu de repos mental. Il a expliqué que les chrétiens ne pouvaient jamais se permettre de baisser leur garde, non seulement par rapport aux tentations mentionnées, mais aussi à l’attraction d’heures de contenu défilant sans fin.
Il a résumé ainsi ce que beaucoup ressentent : la connexion constante apporte aux étudiants de la Gen Z un fardeau psychologique singulier, qui les vide mentalement et émotionnellement.
2 : Les Étudiants De La Gen Z – Une Génération Plus Consciente
Cette arrivée d’un accès aisé aux technologies numériques s’accompagne d’une augmentation de la mobilité individuelle et de l’urbanisation, en particulier en Afrique et en Asie. Les étudiants de la Gen Z sont largement exposés à des gens et des idées de différents arrière-plans ethniques et culturels.
Cette situation peut créer un « langage commun » : au Moyen-Orient, un équipier américain a déclaré qu’une étudiante locale parlait « comme sa sœur de 18 ans ». De même, les zoomers s’habillent de manière plus similaire, peu importe d’où ils viennent.
À certains endroits, l’exposition à des gens d’autres cultures poussent les jeunes à remettre en question des présupposés bien ancrés. Au Kenya, par exemple, ceux qui ont construit des liens avec d’autres en dehors de leurs tribus trouvent que l’identité tribale est moins importante pour eux que pour leurs parents. Ils sont nombreux à ne pas avoir appris la langue de leur tribu ; certains utilisent uniquement leur prénom anglais. Ce sentiment d’avoir « plus en commun » pousse les jeunes Kenyans à s’unir dans l’activisme politique, plus particulièrement dans les « manifestations de la Gen Z » contre le gouvernement en juillet 2024.
Dans certains pays à faible revenu, cette conscience accrue découlant des technologies numériques a approfondi le fossé générationnel. « Nos parents s’y connaissaient beaucoup sur quelques sujets », m’a dit un étudiant, « mais nous nous y connaissons un peu sur beaucoup de sujets ». Certains ont exprimé des frustrations quant au fait que leurs parents (et les églises) ne pouvaient pas répondre aux questions qu’ils avaient concernant du contenu qu’ils avaient vu en ligne. Le danger d’accepter aveuglément les réponses offertes par les moteurs de recherche, l’IA ou les influenceurs était évident.
En Irlande, j’ai rencontré un volontaire zoomer dont l’expérience montre comment sa conscience culturelle s’est développée grâce à la mobilité internationale. Il avait grandi dans un endroit homogène et n’avait aucune formation interculturelle. Mais à l’université, il a rencontré des personnes de divers nations et arrière-plans. Un jour, il a rencontré des serveurs du Soudan et les a salués avec des phrases en arabe qu’il avait entendues. Il les a ensuite impressionnés par des faits qu’il avait appris sur le Soudan (y compris que le pays comportait plus de pyramides que l’Égypte !). Cette conscience culturelle a instantanément créé un lien et ouvert des portes à des discussions plus profondes.
Malgré une meilleure conscience globale, il serait trompeur de suggérer que l’engagement interculturel est monnaie courante. Dans de nombreux pays, les étudiants restent majoritairement avec d’autres jeunes de leur propre ethnie. Les étudiants qui se sont fait des amis en dehors de leur groupe ethnique ont souvent été poussés à le faire ou ont vu ce comportement chez d’autres, très souvent des équipiers de mouvements locaux de l’IFES.
Mais l’ampleur des occasions de créer des amitiés interculturelles, de grandir personnellement et de faire avancer le ministère de l’Évangile (en tant qu’étudiants, puis diplômés) est sans précédents.
3 : Les Étudiants De La Gen Z – La Génération Post-covid
Pour la génération Z, le moment où la pandémie de la COVID-19 est arrivée est particulièrement important. Tandis que les confinements balayaient la planète, la plupart des zoomers étaient adolescents, une période critique de leur développement.
Les personnes que j’ai interrogées avaient des ressentis mitigés vis-à-vis de la pandémie. Certains (qui se sentaient souvent coupables) ont admis qu’ils avaient apprécié le confinement, en particulier si leur famille n’avait pas rencontré de difficultés financières. Beaucoup ont été soulagés que les cours ou les examens soient annulés !
Un certain nombre ont évoqué des moments de grande tristesse, en particulier s’ils avaient perdu des êtres chers ou si leur famille avait eu des problèmes d’argent. D’autres étaient frustrés d’être encore étudiants, en particulier s’ils avaient dû suspendre leurs études pendant la pandémie.
Les confinements ont amplifié et accéléré les tendances culturelles décrites ci-dessus. Les familles ou les personnes qui n’avaient pas de smartphone en ont acquis pour la première fois, tandis que ceux qui en avaient déjà ont passé beaucoup plus de temps en ligne. Partout dans le monde, de nombreux zoomers se sont sentis incroyablement seuls et sans but, avec internet pour seule compagnie. Une fois encore, c’est dans les pays à faible revenu que cette situation semble avoir été la plus marquée, en particulier chez les personnes ayant récemment déménagé en ville et se sentant déracinées de leurs réseaux d’entraide traditionnels.
La pandémie a rendu les étudiants de la Gen Z bien plus conscients par rapport aux questions de santé mentale. Même dans les pays où les maladies mentales sont encore assez taboues, les étudiants discutent ouvertement des difficultés qu’ils ont connues eux-mêmes ou vues chez d’autres.
Au Timor oriental, les équipiers locaux qui ont traduit mes entretiens ont été choqués de découvrir combien cette thématique était importante dans la pensée de leurs étudiants. Dans certains cas, la familiarité des zoomers avec les difficultés mentales et leur expérience de la vulnérabilité humaine semblent avoir affaibli leur résilience.
À Singapour, le personnel local a remarqué que les confinements avaient détérioré la sociabilité des étudiants ; moins d’entre eux se sentaient à l’aise de rencontrer ou de parler avec un intervenant extérieur avant une réunion. Le personnel a également remarqué que les étudiants semblaient moins sûrs de leurs propres opinions. Par exemple, les leaders de groupe pouvaient envoyer des sondages en ligne aux membres pour se rassurer, même pour de petites décisions.
Bien que de nombreux étudiants chrétiens avec qui j’ai parlé soient actifs dans leur foi, ils manquaient souvent d’assurance. On peut relier cette situation à l’Évangile même (en particulier devant les nouvelles questions posées par leurs amis) ou à leur capacité à bien l’expliquer.
4 : Les Étudiants De La Gen Z – Une Génération Spirituellement Ouverte
Dans chaque pays, les zoomers m’ont dit que leur génération était plus ouverte au changement de convictions que ses parents ne l’étaient. Dans les lieux où les chrétiens sont majoritaires, la Gen Z est maintenant exposée à toute une série de nouvelles convictions et voix. Par exemple, les questions concernant la compatibilité de la science et du christianisme sont plus largement exprimées parmi les zoomers au Kenya qu’auparavant. Ils considèrent l’ignorance de leurs parents à ce sujet comme frustrante et naïve.
Les personnes que j’ai interrogées dans chaque pays ont également évoqué les défis que les chrétiens connaissent autour du genre et de la sexualité. Dans de nombreux pays (y compris ceux à faible revenu), les spiritualités « new age » (comme le « manifesting ») gagnent en popularité. Les chrétiens de la Gen Z sont particulièrement vulnérables aux nouveaux doutes intellectuels et personnels.
Cette ouverture à reconsidérer ses croyances s’observe également en dehors de l’Église.
Au Timor oriental, les étudiants de la Gen Z ont plutôt tendance à rechercher les soins de la médecine moderne qu’à aller voir le guérisseur traditionnel.
Ils sont généralement plus enclins à questionner l’animisme et les croyances d’un catholicisme romain traditionnel qui ont historiquement dominé leur nation. Certains zoomers timorais sont attirés par les églises et les groupes étudiants évangéliques parce qu’ils ont d’abord regardé des cultes évangéliques en ligne.
Au Moyen-Orient, des équipiers ont décrit comment l’utilisation d’internet permettait une meilleure connaissance du christianisme et suscitait plus de curiosité chez les étudiants musulmans que ce n’était le cas encore quelques années auparavant. Certains sont maintenant plus ouverts à étudier la Bible ou à avoir des amis chrétiens.
Dans mon propre pays, le Royaume-Uni (comme dans d’autres en Europe et en Amérique du Nord), les sondages indiquent que la Gen Z s’intéresse à la spiritualité et à la religion. Le défi consiste dans le fait que les zoomers ne sont pas seulement ouverts au christianisme ou à Jésus : ils sont ouverts à presque tout, explorant souvent plusieurs voies en même temps.
Pour rester fidèle dans un monde avec tant de convictions concurrentes, la Gen Z a besoin de savoir que Jésus est unique et que la foi en lui a vraiment du sens.
ATTEINDRE LES ÉTUDIANTS DE LA GEN Z ENSEMBLE
Ces quatre thèmes récurrents m’ont montré qu’on pouvait utiliser des approches similaires pour atteindre et faire des disciples parmi les étudiants de la Gen Z, et ce partout dans le monde, tout en permettant des variations locales.
Mes recherches m’ont également fait réfléchir à la façon dont, à travers leur histoire, les mouvements de l’IFES ont montré, de leur mieux, leur merveilleuse aptitude à aider les étudiants à comprendre comment l’Évangile s’inscrivait dans leur contexte culturel… et que c’est encore nécessaire aujourd’hui.
Voyons donc comment nous pouvons travailler ensemble, en recherchant la sagesse de Dieu, tandis que nous repensons cette tâche pour une génération immergée dans le numérique, connectée au monde, affectée par la pandémie et ouverte spirituellement.
Ces notes de terrain seront suivies d’un rapport complet plus tard dans l’année. Restez connectés à nos chaînes Facebook, Instagram et WhatsApp pour plus d’informations.
QU’EN PENSEZ-VOUS ?
Ces quatre caractéristiques correspondent-elles à votre vécu et à votre contexte ?
Nous aimerions beaucoup entendre vos observations sur la Gen Z là où vous vous trouvez.
« Notre pays traverse une période très difficile de son histoire. C’est au milieu de défis colossaux que nous exerçons le ministère. Mais nous continuons notre travail de former les étudiants à diriger des petits groupes et de partager la bonne nouvelle de Christ dans nos universités. »
Descheny Laurent, membre du personnel du mouvement de l’IFES en Haïti (GBEUH), est déterminé à servir malgré la violence dévastatrice des derniers mois.
Des ruines
L’année dernière, l’instabilité politique et les défis humanitaires en Haïti se sont sérieusement aggravés. Des groupes armés ont pris d’assaut les prisons, libéré des milliers de membres de gangs et ont pris le contrôle de grandes parties de la capitale (Port-au-Prince) et des environs.
Depuis, plus de 5 000 personnes ont été tuées et environ un million d’individus ont été déplacés. Près de la moitié de population est confrontée à une grave insécurité alimentaire et les hôpitaux et les écoles sont sévèrement paralysés.
Descheny en explique l’impact sur le mouvement :
« Nous sommes durement touchés par la crise sécuritaire qui continue, particulièrement à Port-au-Prince, où bon nombre de nos groupes se réunissaient. C’est devenu très compliqué de vivre une année académique normale. Les périodes d’examens ont souvent été reprogrammées. Tout cela a empêché les étudiants d’organiser des réunions en présentiel toutes les semaines. »
S’élever au-dessus
Mais ils n’ont pas abandonné. L’équipe facilite aujourd’hui des études bibliques en ligne et anime des discussions sur comment la foi s’applique aux défis immédiats et aux défis plus larges qui les confrontent.
Marc Pulvar, Secrétaire régional de l’IFES pour la Caraïbe, explique :
« Le ministère parmi les étudiants en Haïti implique de bâtir et rebâtir dans une adversité sans relâche. Face à d’importantes difficultés économiques, des problèmes sociaux répandus et une situation très dangereuse au niveau de la sécurité, les leaders étudiants persévèrent malgré tout. Même dans ces conditions extrêmes, nous voyons un véritable engagement à servir les campus de leur pays. »
Ony Pierre-Louis, étudiant en travail social, partage comment les GBEUH l’ont aidé :
« J’ai acquis une meilleure compréhension du caractère de Dieu et de son plan pour nous, ses créatures. Et j’aime beaucoup employer la méthode d’étude biblique que j’y ai apprise avec les jeunes de mon groupe à l’église. »
En un geste de solidarité avec ce pays, désormais le plus pauvre des Amériques, l’équipe de l’IFES Caraïbe a consacré la Semaine du don de novembre dernier à lever des fonds pour les GBEUH Haïti : pour les activités d’évangélisation, le matériel de bureau et le salaire du personnel. L’un des membres de l’équipe régionale explique :
« La Semaine du don ‘Levons-nous et bâtissons’ a souligné que le soutien pour le ministère étudiant en Haïti doit consister en plus qu’une simple facilitation de la croissance spirituelle. Il s’agit aussi de rebâtir des vies, soutenir des communautés et offrir l’espérance de Christ. »
Priez
Pourriez-vous prier avec foi pour une percée en 2025 ? Demandez – que le Père mette fin à la crainte et la violence. Cherchez – que la paix et la justice de Christ prévalent. Frappez – que les portes du ciel s’ouvrent avec un déversement du Saint-Esprit.
Priez pour Descheny et les étudiants des GBEUH : que le Seigneur les protège, les fortifie et les guide afin que leur témoignage dévoué et plein d’espoir touche des vies et des communautés.
Rendez grâce pour ceux qui ont généreusement soutenu la Semaine du don de l’IFES Caraïbe. Demandez au Seigneur de pourvoir toutes les ressources dont ont besoin le personnel et les étudiants – pour vivre et pour le ministère. Et priez que l’équipe de l’IFES Caraïbe ait de la sagesse alors qu’elle cherche à les encourager et les soutenir.
Yahel, un jeune étudiant de la Guyane française, a dû trouver cette situation plutôt ironique.
Il avait hâte de participer au camp d’IFES Caraïbe en Martinique, qui avait pour thème «Résister ou succomber ? À vous de choisir. » Puis son vol a été annulé non pas une, mais deux fois. Alors que le camp se déroulait déjà, lui, il était confronté à une décision difficile : est-ce que ça valait toujours la peine d’y aller ?
Le choix imminent
Deux possibilités s’offraient à lui, alors qu’il se tenait face au comptoir de l’aéroport. Prendre le prochain vol direct supposait attendre deux jours et il ne profiterait que de deux jours du camp de cinq jours. Il pouvait prendre un vol le jour même avec une escale de huit heures à Paris et il profiterait de trois jours du camp. Il aurait pu cédé à la tentation de succomber au désespoir et baisser les bras ; cependant, il a préféré partir immédiatement, même si cette décision signifiait parcourir des milliers de kilomètres :
« C’était très difficile, physiquement et mentalement. Ma patience était à bout. Mais j’ai tenu bon. J’étais convaincu que le jeu en valait la chandelle.»
L’une des motivations principales de Yahel était de rencontrer d’autres étudiants de la Caraïbe francophone. La situation géographique de la région et le manque de réseaux de transport limitent considérablement ces échanges. Le camp a rassemblé 57 lycéens et étudiants des mouvements IFES de Martinique, de Guyane et de Guadeloupe. Yahel n’a pas été déçu :
« Avec deux jours de retard, j’étais plutôt inquiet. Mais dès que j’ai rencontré les gars dans ma chambre, il y a eu un déclic. »
Choix actuels
Si Yahel a voulu participer au camp, c’est aussi en raison de son thème : « Il parle à notre génération ! »
Jean-Davy Frair, coordinateur de l’IFES pour la Caraïbe francophone, était l’un des principaux organisateurs du camp. Il expliquait qu’ils ont choisi le thème « résister ou succomber à la tentation » parce qu’il correspondait aux besoins de leurs jeunes, dont beaucoup sont soumis à des pressions liées à la drogue, au sexe, à l’alcool, et les tendances sociales.
En examinant les Écritures, les étudiants ont réfléchi aux origines de la tentation (Jacques 1), aux exemples de personnes qui y succombent (Genèse 3) et y résistent (Matthieu 4), ainsi qu’au choix qui en résulte (Genèse 4). Ils ont écouté des orateurs, ils ont étudié les textes de manière inductive et exploré la Parole par le biais du théâtre et du dessin.
Le meilleur choix
« Même si je suis arrivé en retard, le camp m’a beaucoup apporté : la rencontre avec des jeunes chrétiens, l’étude de la Parole. Puis j’ai aussi choisi de suivre Jésus pour la vie ! C’est le début d’une grande aventure. »
Le choix courageux de Yahel face au comptoir de l’aéroport a changé sa vie.
Priez
Rendons grâce pour le camp francophone en Martinique – pour les amitiés scellées entre les trois mouvements et pour l’approfondissement de la compréhension des Écritures. Priez pour que Dieu fortifie Yahel et ses pairs, en les aidant à choisir de résister aux tentations auxquelles ils sont confrontés.
Prions pour tous ceux qui, au camp, ont appris à mener des études bibliques, afin qu’ils soient guidés par le Saint-Esprit lorsqu’ils mèneront des groupes dans leurs lycées et universités en septembre.
Rendons grâce à Dieu, car, malgré les ravages causés par l’ouragan Beryl en juin, la conférence présentielle pour inaugurer l’Académie caribéenne de l’IFES a bien eu lieu (du 10 au 16 août à Trinidad). Priez pour que ce programme de formation des responsables s’avère déterminant et contribue à équiper des étudiants et du personnel pieux dans les 20 mouvements de la région.
« On avait l’impression de se battre contre des moulins à vent. On priait et on poursuivait toutes les pistes qu’on avait, mais sans succès. Je ressentais un véritable fardeau pour cet endroit, mais j’ai fini par me rendre compte qu’on ne pouvait forcer les choses. Il nous fallait prendre du recul et demander à Dieu de nous montrer la voie à suivre. »
Et c’est ce qu’il a fait !
Avec l’équipe IFES Caraïbes (CARIFES), Kerwin Stuart, secrétaire régional adjoint, tentait de relancer le ministère étudiant sur l’île d’Antigua. Il y a de nombreuses années, le ministère y avait été implanté sous le nom d’Inter-School and Colleges Christian Fellowship (ISCCF). Mais lorsque plusieurs personnes clés, y compris de solides membres du conseil d’administration, ont quitté leurs fonctions il y a environ cinq ans, les activités de l’ISCCF ont peu à peu pris fin.
Au cours des dernières années, Kerwin avait noué des liens avec des diplômés et des pasteurs qui semblaient partager son cœur pour le ministère sur les campus. Mais ces développements prometteurs se sont tous arrêtés net. Kerwin était « accablé, mais pas écrasé » (2 Corinthiens 4:8) : « Nous avons continué à chercher la direction de Dieu, en lui demandant de nous conduire vers les bonnes personnes et de nous montrer où il était à l’œuvre ».
Et c’est à ce moment-là que Darlene a pris contact.
Elle est responsable des jeunes dans une Église locale et enseignante à l’Antigua State College, et elle avait fait partie du ministère de l’IFES lorsqu’elle était étudiante. Darlene voulait faire savoir à Kerwin qu’avec quelques étudiants de son établissement ils avaient commencé à se réunir pour lire la Bible et prier ensemble. Le « petit groupe » réunit désormais 20 à 30 étudiants chaque semaine.
Prières exaucées.
Kerwin animera bientôt une rencontre pour présenter l’IFES et le ministère dirigé par les étudiants. L’équipe CARIFES espère également qu’un ou deux des étudiants antiguais pourront assister à la première Académie CARIFES de cette année. Cela permettra non seulement de doter les étudiants en compétences de leadership, mais aussi de les exposer au vaste réseau de mouvements nationaux de la région.
Pour Kerwin, les efforts infructueux et les prières persévérantes permettent de mettre en évidence « le don de l’alignement sur les plans de Dieu ». Mais cette histoire souligne également la vulnérabilité du ministère dans les îles des Caraïbes, en partie à cause des distances géographiques et des populations d’étudiants transitoires. Ces dernières années, plusieurs mouvements, dont Saint-Martin et la Martinique, ont eu besoin d’un nouveau travail pionnier ou d’être revitalisés. Tenez-vous informés sur le travail pionnier dans les Caraïbes à l’approche de la Journée mondiale du don de cette année : DANS LE MONDE ENTIER.
Aujourd’hui, prions pour le personnel et les étudiants d’Antigua et des Caraïbes :
Rendez grâce pour la foi tenace de l’équipe CARIFES et l’œuvre de Dieu à travers Darlene ; priez pour de bonnes relations et une vision commune alors qu’ils aident ce groupe naissant à s’établir.
Priez pour les étudiants de l’Antigua State College qui en font partie, afin qu’ils croissent ensemble dans leur foi et soient fortifiés dans leur témoignage.
Demandez au Seigneur de diriger l’équipe CARIFES vers le(s) bon(s) étudiant(s) qui participeront à l’Académie CARIFES, et priez que ce soit une expérience formatrice à l’impact durable pour ces leaders potentiels.
La Prayerline de cette semaine est une version modifiée d’une publication initialement partagée dans le bulletin de prière du CARIFES du 8 juin. Pour recevoir le bulletin de prière du CARIFES, abonnez-vous ici.
Le 21 mai dernier, la région des Caraïbes a été secouée par la nouvelle dévastatrice d’un incendie qui s’est déclaré dans le dortoir des filles de l’école secondaire Mahdia, en Guyana. L’incendie a coûté la vie à au moins 19 enfants et en a blessé plusieurs autres.
Cette terrible tragédie a profondément attristé l’IS/IVCF Guyana, le peuple guyaniens et la famille de l’IFES de la région. Depuis l’incendie, le mouvement national travaille avec le personnel et des contacts de la région de Mahdia, dont un pasteur de la région qui a mis à disposition un local et donné des conseils de base relatifs aux besoins immédiats. L’équipe régionale du CARIFES a été très active, notamment pour offrir tout le soutien possible au mouvement national.
L’IS/IVCF Guyana a envoyé une équipe à Mahdia pour cinq jours, pendant lesquels ils ont soutenu les habitants de plusieurs manières en se mettant à leur service. Les membres de l’équipe de l’IS/IVCF espéraient y établir de nouveaux contacts et avoir un impact durable. Ils ont publié un rapport de cette expérience dans leur bulletin de prière ici.
Priez pour l’IS/IVCF Guyana et la ville de Mahdia :
Priez pour les proches endeuillés des 20 enfants qui ont péri dans l’incendie. Priez pour tous ceux qui sont en deuil, afin qu’ils puissent être consolés et retrouver la paix, mais aussi rencontrer Dieu dans le processus.
Priez pour les membres de l’IS/IVCF Guyana dans leur affliction, alors qu’ils continuent à apporter une aide pratique après l’incendie, et priez pour l’équipe régionale du CARIFES qui se tient aux côtés du mouvement national dans ces circonstances.
Remerciez Dieu d’avoir ouvert des portes lors de la visite de l’IS/IVCF à Mahdia. Priez que Dieu continue à développer les relations qui ont été renforcées ou qui sont nées lors de la récente visite de l’équipe.
« Priez pour les îles Caïmans ; s’il-vous-plaît, envoyez des ouvriers. »
Latavia, une équipière expérimentée du ISCF, le mouvement étudiant en Jamaïque, priait pour une nouvelle opportunité de servir à l’étranger. Quand elle a vu ce message posté au cours d’un événement de l’ISCF en ligne, elle s’est demandé si elle avait trouvé sa réponse.
Après quelques mois, l’appel de Latavia aux îles Caïmans s’est confirmé quand Dieu lui a donné un rêve sur le paysage et la géographie de l’île de Grand Cayman, même si elle n’y avait jamais été. Une autre confirmation a été donnée par une parole prophétique de son pasteur. En juin, elle a déménagé sur l’île en tant que première équipière de l’IS/IVCF îles Caïmans employée à temps plein et directement par ce ministère.
Un nouvel endroit apporte toujours de nouveaux défis. « Les îles Caïmans sont une nation chrétienne, comme la Jamaïque. Et puisque j’allais seulement superviser sept écoles, pour être honnête, je m’attendais à ce que ce soit plus facile. » En Jamaïque, Latavia avait personnellement supervisé le ministère dans près de 100 écoles et, dans cette nouvelle situation, elle avait hâte de développer des relations plus proches avec moins d’étudiants. Mais elle s’est rendu compte que la culture y était bien plus indifférente au christianisme qu’elle ne s’y attendait.
Aux îles Caïmans, plus de 130 nationalités sont représentées au sein d’une population de seulement 70 000 personnes, et de nombreux étudiants se considèrent comme athées ou suivent différentes religions. Par contraste, Latavia explique qu’en Jamaïque, « tout le monde ne croit peut-être pas personnellement en Jésus, mais il y a du respect pour Dieu et le ministère est globalement soutenu ». Le ministère étudiant en Jamaïque est bien établi : il a plus de 70 ans ! Les groupes sont dirigés par des étudiants, bien que supervisés par un parrain ou une marraine (professeur(e) chrétien(ne)). Les étudiants chrétiens sont moins ouverts aux Caïmans. « Beaucoup d’entre eux semblent se cacher », observe Latavia.
Néanmoins, elle s’attendait aussi à se sentir totalement étrangère dans ce nouveau pays. « Le Seigneur m’a donné beaucoup d’amis et une vraie communauté de chrétiens », dit-elle. De plus, « les membres du Conseil d’administration de l’IS/IVCF sont également d’un grand soutien ».
En tant que pôle financier, les îles Caïmans sont un endroit intéressant et unique en son genre pour le ministère étudiant. « Ici », dit Latavia, « nous avons le potentiel d’atteindre le monde entier. Avec un si grand nombre d’étudiants venant d’autres pays, nous pouvons atteindre leurs familles quand ils retournent chez eux à travers le monde. » Latavia veut tirer parti de cet avantage au maximum avec le thème de 2023 : « Enflammer nos écoles avec l’Évangile de Jésus ». « J’ai été surprise de rencontrer des étudiants qui n’avaient jamais entendu l’Évangile », dit-elle. « Un étudiant m’a demandé : ‘Christ, c’est quoi ?’ Il est difficile d’investir dans des étudiants qui ne sont là que sur une courte période et qui ne peuvent pas avoir un gros impact sur l’île, mais je veux qu’ils deviennent des témoins audacieux dans leurs mondes et par leur conduite. »
Prions pour Latavia et les étudiants aux îles Caïmans :
Priez pour la retraite spirituelle du 18 février : que les étudiants soient fortifiés dans leur foi et équipés pour la vivre ouvertement avec leurs amis.
Priez pour les efforts de Latavia afin d’engager plus d’églises dans la mission : que beaucoup d’églises voient et comprennent la valeur stratégique du ministère parmi les étudiants et la soutiennent par des financements, des ressources, du mentorat et du suivi pastoral.
Priez que, tandis que Latavia travaille pour établir un ministère étudiant, construire des relations et faire des disciples, Dieu bénisse le travail de ses mains (Deutéronome 28.12). Priez qu’il suscite des responsables étudiants aux îles Caïmans.
« C’est pour cela que nous avons jeûné et demandé cette faveur à notre Dieu, et il a exaucé notre prière. » (Esdras 8 :23)
C’est avec ce verset que Sœur Anne, membre du conseil d’administration et coordinatrice de prière de l’IS/IVCF Belize, a commencé la réunion. Nous arrivons à la dernière semaine des 40 jours de prière de CARIFES, avec une réunion supplémentaire prévue le 7 juillet. Les étudiants, le personnel, les diplômés, les partenaires et les membres du conseil d’administration des mouvements des Caraïbes ont prié individuellement et collectivement en ligne. Pour ce Prayerline, rejoignons-les, afin de prier pour les sujets soulevés lors de leur dernière réunion, sur le thème « Croître sur de nouveaux territoires ». Voici quelques sujets de prière issus de la réunion, que l’ensemble de la communauté mondiale peut porter devant Dieu.
Des mouvements sont lancés sur l’île de Saint-Martin, du côté français (Saint-Martin) et néerlandais (Sint Maarten) de l’île. Prions pour que Dieu donne de nouveaux contacts et pourvoie de nouvelles opportunités pour commencer le ministère à Sint Maarten, et qu’à Saint-Martin, Dieu renouvelle les forces des responsables actuels.
GBEUH Haiti a besoin de nos prières pour que Dieu pourvoie une plus grande structure, et pour que le ministère soit étendu à tout le pays. Prions aussi pour la stabilité politique, économique et sociale. Remercions Dieu qu’il fasse des GBEUH la lumière qui brille en Haïti.
L’ISCF/UCCF Jamaïque demande la prière pour une situation spécifique : pour « les enseignants qui se sentent dépassés, et les étudiants qui ont besoin de réconfort après le décès de proches ». Prions pour la stabilité, le rétablissement et la guérison, et que Dieu utilise cette situation comme une occasion de les rapprocher de lui. Prions pour que Dieu donne aux étudiants le courage de vivre l’Évangile dans une culture de la jeunesse qui les méprise.
Le ministère se poursuit à ISCCF St Lucia, mais il y a un besoin spécifique de plus d’enseignants chrétiens pour servir dans leurs écoles. Prions également pour la possibilité d’une retraite de formation au leadership étudiant en août. Prions pour que l’ISCCF reprenne ses activités en présentiel dans les écoles au cours de la prochaine année scolaire.
« La prière est toujours notre seule option viable », a déclaré le frère Lawrence, membre du conseil d’administration de l’ISCF/UCCF Jamaïque, au cours de la réunion. « Et le ministère parmi les étudiants et les écoles est très important. Nos écoles sont le point de rassemblement de la société. Alors que de nombreux jeunes contournent l’église, tout le monde passe par l’école. »
Prions pour la région CARIFES :
Remercions Dieu pour cet esprit de prière ; prions pour que CARIFES et l’ensemble de la communauté mondiale puissent « prier sans cesse » (1 Thessaloniciens 5 :16-18).
Prions pour le renforcement et le développement des 15 mouvements d’étudiants affiliés dans les Caraïbes, ainsi que pour ceux qui sont en cours de création. Prions pour que davantage d’étudiants entendent l’évangile et confient leur vie à Christ.
De nombreux endroits ont besoin de plus d’équipiers ; prions pour que Dieu suscite des personnes pour servir auprès des étudiants de diverses manières.
La plupart des ministères de l’IFES ont lieu dans les universités. Mais dans certaines parties du monde, un ministère dans l’enseignement secondaire est le meilleur moyen d’atteindre les jeunes pour Christ.
Au lycée Saint-Vincent du pays de la Caraïbe de Saint-Vincent-et-les Grenadines, Mme Nakita Boucher est une « marraine » – une enseignante qui dirige un groupe chrétien au lycée – pour le mouvement étudiant national ISCCF SVG. Cette année, le groupe a été confronté à un dilemme. La pandémie a rendu la perspective de diriger un groupe d’élèves dans l’école non mixte plus difficile que d’habitude.
Cependant, Mme Boucher a senti qu’il serait bon qu’ils se rencontrent. Comme elle l’explique, « Le Saint-Esprit m’a amené à me concentrer sur l’évangélisation. Nous n’aurions pas pu laisser passer ce temps, vu ce qui s’est passé autour de nous l’année dernière, y compris la pandémie et l’éruption de La Soufrière. J’ai décidé que nous devrions nous concentrer sur la sensibilisation des élèves, sur le sens du salut et la manière de vivre une vie chrétienne. »
Mme Boucher a bien perçu le moment. Les élèves étaient enthousiastes. Ce trimestre, le groupe s’est multiplié et est passé de 25-30 élèves habituels à plus de 40 participants se réunissant durant une demi-heure tous les jeudis. Ils ont fait des quiz bibliques et discuté de la manière dont les élèves perçoivent Dieu. Deux jeunes pasteurs ont été invités à venir pour expliquer le salut et la repentance. Les étudiants et les enseignants ont partagé leurs témoignages personnels.
Un élève partage l’impact que le groupe a eu sur sa foi : « Je n’ai pas beaucoup de temps pour lire la Parole autant que je le devrais. Et l’ISCCF a été une partie de ma semaine où je peux lire la Parole et acquérir plus de connaissance sur l’Évangile et sur le plan de Dieu pour ma vie. Dans mon église, j’aime la classe des petits jusqu’au groupe de jeunes. Il y a beaucoup d’activités, d’histoires et d’occasions d’être en lien du même âge sur la même chose. Avoir quelque chose de semblable dans mon lycée, c’est vraiment génial. Je crois que l’ISCCF m’a donné l’assurance de partager l’Évangile et m’a permis d’être un élève plus responsable. J’espère qu’un plus grand nombre d’élèves en profiteront comme moi. »
Six élèves ont donné leur cœur à Christ ce trimestre, et l’ISCCF espère faire un suivi avec ceux qui ne seront pas en mesure de recevoir le discipulat à l’église. Mme Boucher dit que « dans l’ensemble, le groupe a été très dynamique, très intéressé, et nos élèves développent un amour pour Dieu. Nous espérons que nous pourrons continuer à partager l’Évangile, et que ces élèves grandiront pour être les jeunes hommes que Dieu veut qu’ils soient. »
Priez avec nous pour ce groupe de l’ISCCF et d’autres élèves à Saint-Vincent-et-les Grenadines :
Priez pour les six qui ont reçu le Christ pour la première fois ce trimestre. Priez pour que ce soit le début d’une vie de dévouement continu, fidèle et joyeuse à Jésus et que Dieu utilise leur vie puissamment.
Priez pour que les étudiants chrétiens aient l’audace d’annoncer l’Évangile à leurs camarades de classe, et qu’ils aient une faim et une soif continues de Dieu.
Priez pour que le groupe ISCCF de l’école Saint-Vincent grandisse en nombre et spirituellement. Priez pour que les élèves soient soutenus dans leur foi chrétienne par leurs amis et leurs parents dans la mesure du possible.
Priez pour que le ministère de l’IFES dans les lycées de différents pays du monde porte de plus en plus de fruit à mesure que les élèves retournent à une vie normale après la pandémie. Priez pour que leur vie soit vécue pour Jésus.
Tandis que le monde se fermait, aux Caraïbes, de nouvelles choses débutaient.
Bruce Fletcher et Francis Warner, deux anciens responsables de l’IVCF à Trinité-et-Tobago, montaient un plan. Même si la pandémie n’en était qu’à ses débuts et les îles caribéennes fermaient leurs frontières, Bruce et Francis virent une chance de raviver des liens, de rassembler ceux qui étaient à leurs côtés dans l’IVCF.
S’il y a bien une chose qu’on ne devrait jamais sous-estimer, c’est un groupe WhatsApp. Rapidement, Bruce et Francis réunirent 80 personnes, tous étudiants IVCF du campus St Augustine de l’université des Indes occidentales (University of the West Indies) entre 1977 et 1981. Nombre d’entre eux n’étaient pas de Trinité-et-Tobago (Bruce lui-même vient de Jamaïque), et beaucoup d’autres vivaient désormais ailleurs. Aujourd’hui en grande partie retraités, la plupart n’avaient pas repris contact depuis plus de 40 ans. Bruce et Francis espéraient que ces anciens étudiants utiliseraient ce que Dieu leur avait donné au fil des ans pour que le groupe actuel d’étudiants de l’IVCF en bénéficie. Les résultats furent inattendus et merveilleux.
Ils se mirent à organiser des événements qui créeraient des discussions sur l’impact de la pandémie dans la région, et certains commencèrent à se réunir tous les samedis soir pour se soutenir dans la prière et intercéder en faveur des étudiants actuels de l’IVCF. Les effets de cette démarche ont déjà atteint l’autre bout du monde. Cherelle Thompson est étudiante en deuxième année de médecine. Elle a représenté Trinité-et-Tobago aux Jeux olympiques de 2020 à Tokyo. Elle loue Dieu parce que ce groupe « a soutenu mon aventure olympique au Japon à travers leurs prières hebdomadaires vers le ciel… Leurs demandes en mon nom ont été exaucées par des relations, des ressources et la foi dont j’avais besoin à chaque étape de l’aventure ».
Les membres du groupe ont également soutenu l’IVCF de manière pratique. Comme de nombreux participants se sont sentis appelés à donner financièrement, les mouvements des Caraïbes ont été soutenus dans les épreuves liées à la pandémie. Des membres du groupe ont également proposé de suivre de jeunes diplômés. Bruce souligne qu’en général, lorsqu’un besoin est identifié dans les pays de la région, quelqu’un du groupe est en mesure de s’impliquer et d’aider. Il y a le désir d’apporter des projets qui fonctionnent à un endroit au reste des mouvements.
« Joie et reconnaissance » sont les mots que Joel Chryskarsten, secrétaire général de l’IS/IVCF Trinité-et-Tobago, utilise pour décrire « Nos Légendes », la manière dont on appelle affectueusement le groupe. Il dit que le soutien financier d’individus de ce groupe « était crucial pour aider à garantir notre stabilité financière dans les répercussions de la pandémie ».
Où cela pourrait-il mener à l’avenir ? L’IVCF, fondé en 1956, compte près de 15 000 anciens étudiants. Les « Légendes » discutent également avec le secrétaire régional Marc Pulvar pour savoir comment améliorer la mise en contact d’autres anciens étudiants caribéens, y compris ceux qui vivent maintenant ailleurs dans le monde. Ils ont hâte de voir à quoi cela pourrait mener aux Caraïbes et au-delà.
Merci de prier avec nous pour l’IVCF Trinité-et-Tobago, le groupe des « Légendes » et la région CARIFES :
Remerciez Dieu d’avoir répondu de cette manière aux besoins des mouvements caribéens durant la pandémie. Remerciez-le pour l’initiative et les pas de foi volontaires de Bruce et Francis, ainsi que l’esprit de service de tous les anciens élèves impliqués.
Priez que les étudiants actuels de l’IVCF continuent d’être bénis et aidés par les soins des anciens élèves, et que cela ait un impact éternel tandis qu’ils continuent à étudier et entrer dans leurs vies adultes.
Priez pour le futur développement des réseaux d’anciens étudiants aux Caraïbes et au-delà ; que Dieu utilise ces personnes pour encourager, fortifier et bénir des mouvements étudiants dans le monde entier.