Des diplômés chrétiens font une différence dans leur milieu professionnel

Terminer le travail à 22 h ou 23 h est généralement la norme pour les jeunes diplômés de Singapour. Joshua, un ancien leader étudiant du FES, le mouvement de l’IFES à Singapour, nous en apprend davantage :

Dans une culture où notre valeur est définie par les heures que nous investissons au travail, faire des heures supplémentaires est la norme et même, cela est même célébré. Si vous n’êtes pas épuisé à la fin de la journée, c’est sans doute la preuve que vous ne cherchez pas assez à dépasser vos limites. Être chrétien ne semble pas avoir beaucoup d’influence sur ce qui se passe au boulot – sinon en faisant de vous un bon travailleur qui s’acquitte bien du travail qui lui est confié. La différence est à peine visible.

Joshua s’est rendu à Tokyo au cours du weekend pour assister au Congrés des diplômés de l’Asie de l’Est de l’IFES. Environ 350 participants de partout dans la région, lui-même inclus, ont eu ainsi l’occasion de réfléchir à leur identité en tant que pécheurs réconciliés envoyés dans le monde du travail. À quoi cela ressemble-t-il, au juste, le lundi matin ? Qu’est-ce que cela veut dire dans un contexte de travail à haut niveau de pression, caractérisé par la monotonie des tâches routinières et la corruption ?

Priez pour Joshua et d’autres diplômés chrétiens dans leur milieu professionnel cette semaine :

  • Priez que le fait d’être des chrétiens fasse une différence dans ces milieux de travail.
  • Priez que ceux qui ont assisté au congrès puissent mettre en pratique ce qu’ils ont appris au cours du weekend.
  • Priez que ces diplômés puissent maintenir leur identité fermement enracinée en Christ seulement, plutôt que de laisser le monde leur imposer leur valeur.
  • Priez pour la sagesse dans la gestion de leur temps en fonction des nouvelles exigences professionnelles. En dépit de charges de travail énormes, priez que les diplômés mettent la priorité sur l’Église et le groupe étudiant chrétien.

Comment tout a commencé

Ils se tenaient tous ensemble sur le podium : les pionniers des nouveaux mouvements à côté de ceux qui les avaient soutenus. C’était là une merveilleuse illustration du partenariat dans l’Évangile. Comment tout cela a-t-il commencé ? Nous avons écouté nos frères et sœurs raconter leurs histoires de luttes et de sacrifices. Nous les avons écoutés parler de leurs triomphes et de leurs tragédies. Nous les avons écoutés parler de la fidélité du Dieu qui les avait utilisés dans leur faiblesse. Nous avons versé des larmes en les écoutant.

13 mouvements affiliés à l’IFES lors de l’Assemblée mondiale 2019. Poursuivez votre lecture pour découvrir comment le travail parmi les étudiants a commencé dans trois d’entre eux.

SONOKO Cambodge 

1995. Deux anciens étudiants du KGK Japon sont arrivés au Cambodge. Le pays et ses habitants portaient encore les cicatrices de la guerre civile dévastatrice des années 1970. Les deux diplômés ont prié que Dieu les aide à démarrer un mouvement étudiant dans cette contrée magnifique et brisée. En dépit des revers et des épreuves rencontrées, le mouvement a connu une lente mais constante croissance. En 2012, le premier équipier local à temps plein a été embauché, Chamroeun. C’était un jeune homme animé d’un profond amour pour son peuple et d’une passion débordante de faire connaître le nom de Jésus sur les campus universitaires. Il se préparait à devenir le premier secrétaire général du mouvement.

Mais les choses ne se sont pas passées ainsi, finalement. Chamroeun a perdu la vie dans un tragique accident de la route, quittant ce monde pour la gloire céleste en 2017. Le mouvement s’est alors retrouvé de nouveau sur ses genoux. Ô Dieu, pourquoi ? Devons-nous porter cette douleur et cette peine supplémentaires ? Pour le personnel et les étudiants, ce furent des jours difficiles.

Bien que la douleur face à la mort de Chamroeun soit toujours vive, ceux qui sont impliqués au sein de SONOKO Cambodge témoignent de leur reconnaissance envers Dieu pour son réconfort et sa fidélité tout au long de cette tragédie. Ils n’ont jamais cessé de parler de l’espérance qu’ils ont en Jésus. Une espérance qui va au-delà de la mort.Il y a actuellement environ 40 étudiants impliqués dans le mouvement, avec des groupes à Phnom Penh et Siem Riep, et des projets d’établir un groupe dans une autre ville.

IS/IVCF Îles Caïmans

Il n’y avait aucun ministère étudiant établi lorsque Tomy et Brianna se sont installés dans le pays d’origine de Brianna, les Îles Caïmans. Mais Dieu était déjà à l’œuvre. Tomy fut accueilli chaleureusement par les Églises locales. Elles étaient très désireuses de collaborer et voir des groupes étudiants chrétiens être établis dans les écoles et les universités à travers le pays. Tomy a consacré beaucoup de temps à rencontrer des chrétiens locaux, partageant avec eux ses projets pionniers. Un mouvement étudiant évangélique ? Oui, cela nous semble familier ! À de nombreuses reprises, il a discuté avec des diplômés qui avaient été impliqués eux-mêmes dans d’autres mouvements de l’IFES pendant leurs études à l’étranger – en Jamaïque, aux Philippines, à la Barbade, en Guyane ou aux États-Unis.

Des semences qui avaient été plantées des années auparavant à des milliers de kilomètres de distance allaient maintenant porter du fruit d’une manière insoupçonnée. Grâce au soutien de ces diplômés de l’IFES et des Églises locales, le mouvement a connu une croissance rapide. Aujourd’hui, il est établi dans une université et six écoles secondaires.

MFES Myanmar 

MFES Myanmar s’est affilié à l’IFES lors de l’Assemblée mondiale en 2019. Mais ce ne fut pas un périple facile que de se rendre jusque-là. L’ancien secrétaire régional d’Asie du Sud de l’IFES, KP, avait cherché des opportunités de démarrer un mouvement parmi les étudiants au Myanmar depuis un certain temps déjà. Il avait planifié de rencontrer un équipier chrétien local, Sawm Thang, lors de l’Assemblée mondiale au Mexique, en 2015, pour voir avec lui comment lancer un nouveau ministère. Malheureusement, KP a perdu la vie tout juste avant la tenue de l’Assemblée mondiale. Sawm s’est néanmoins rendu au Mexique, espérant y trouver quelqu’un avec qui parler en vue de mettre en action ses projets pionniers. Mais le département d’immigration lui a refusé l’entrée et il a été détenu pendant deux semaines sans même pouvoir en informer sa famille.

Étonnamment, Sawm n’a pas perdu sa vision de démarrer un ministère étudiant. À son retour, il s’est réuni régulièrement avec des étudiants en vue de prier pour leur pays et étudier la Bible ensemble. L’enthousiasme n’a fait que grandir de jour en jour. Howard Spencer, l’un des formateurs de l’IFES pour le développement de la gouvernance, a offert une formation aux membres potentiels du futur conseil d’administration. Le mouvement a été établi officiellement en octobre 2016.

Aujourd’hui, il y a environ 120 étudiants impliqués au sein du MFES dans trois régions.

Les défis associés à l’évangélisation sur le campus

Comment devrions-nous prier pour les étudiants de Thaïlande ? Quel est le climat spirituel qui prévaut dans le milieu universitaire de nos jours ? Michelle, équipière du TCS, le mouvement de l’IFES en Thaïlande, nous en donne un aperçu : 

« Les principaux enjeux avec lesquels les étudiants d’aujourd’hui doivent apprendre à composer sont les familles brisées, les relations, le stress académique et l’isolement. » Nous n’avons pas vu beaucoup de changement s’opérer pour ce qui est de l’ouverture spirituelle des étudiants. Aujourd’hui, il est plus facile pour un étudiant thaï qui veut en apprendre davantage sur le christianisme d’utiliser l’Internet pour se renseigner sur la foi chrétienne. Mais l’accès plus facile grâce à l’Internet signifie également la possibilité d’obtenir de fausses informations (parfois auprès des groupes sectaires). De nombreux étudiants thaïs sont plus disposés à écouter une présentation de l’Évangile, mais ils ne sont pas très enclins à passer à la prochaine étape. Plusieurs continuent de croire que leur nationalité thaï implique d’emblée qu’ils sont bouddhistes et ils voient le christianisme comme une religion occidentale. 

Dans un tel contexte, l’évangélisation est essentielle mais elle est loin d’être facile. » Le mois prochain, 100 étudiants prendront part au camp national du TCS. Priez que par ce moyen, ces étudiants soient équipés et rendus capables de partager la bonne nouvelle de Jésus avec leurs amis avec confiance, qu’ils fassent preuve de sensibilité pastorale et se consacrent à la prière. 

Priez avec nous pour le travail au sein du TCS Thaïlande : 

  • Priez que les étudiants chrétiens mettent Dieu en priorité dans leur vie, plutôt que de se laisser entraîner à rechercher avant tout la réussite et être trop occupés pour penser à Dieu. 
  • Priez que de nombreux étudiants thaïs en viennent cette année à voir que Jésus seul offre l’amour, l’identité, la paix et la plénitude intérieure dont ils ont besoin et qu’ils placent leur foi en lui. 
  • Le TCS tiendra son Congrès régional pour l’Asie de l’Est, en juillet 2020, impliquant la participation de 700 délégués. Priez pour la planification et les préparatifs de cet événement. 
  • Priez pour deux nouveaux ministères du TCS : une union chrétienne d’enseignants, de même qu’un ministère digital travaillant actuellement sur la création d’une plateforme de discipulat en ligne. 

Merci de prier avec nous !