Renouvelée en 30 secondes

De l’extérieur, Kristine semblait aller bien. Connaissant l’Évangile depuis son jeune âge, elle était maintenant membre actif de son groupe InterVarsity/USA au El Camino College, en Californie. Mais à l’intérieur, elle luttait.

« Culte après culte, j’avais l’impression qu’on m’arrachait le cœur de la poitrine », explique Kristine.

« Recherche de la perfection, hantée par la comparaison, accablée par le péché, peur de mon futur et regret du passé… tout ce bagage m’empêchait de voir la valeur du Christ. J’étais épuisée spirituellement. »

À la fin de son année d’études « en dents de scie », elle s’est rendue à un camp InterVarsity/USA dans les montagnes voisines. Elle admet : « Je ne m’attendais pas à grand-chose. J’avais simplement hâte de filer. » Avec deux amies, elle a rejoint une centaine d’autres étudiants de la région pour cinq jours de communion fraternelle. 

Au cours de la première session, des paquets d’imprimés de l’Évangile de Marc ont été distribués. Leur moment dans l’Écriture allait se concentrer sur « L’étude du manuscrit », une méthode collective et inductive utilisée depuis des dizaines d’années par InterVarsity/USA et adoptée dans beaucoup d’autres mouvements de l’IFES.

Ils ont ouvert leurs packs et la première phrase a été lue : « C’est ainsi qu’a commencé la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu. »

La Parole a pris vie ; quelque chose en Kristine a changé. Elle se rappelle :

« À ce moment-là, j’ai réalisé que la seule source de ce qui est bon, ce qui est nouveau et vrai, c’est le Christ, le Fils de Dieu. Rien ni personne d’autre. Dieu peut faire beaucoup en six mois, en un an, mais dans mon cas, Dieu a fait le maximum en trente secondes. Le Saint-Esprit débordait en moi. J’ai réalisé que je n’avais plus à vivre dans la honte et l’effondrement spirituel. »

Ce genre de camps accompagne depuis longtemps et avec fruit le ministère d’InterVarsity/USA pendant l’année scolaire. L’année dernière, plus de 3 300 étudiants ont participé à des événements de ce type. Le mélange de repos dans la création, de croissance au sein d’une communauté aimante et d’approfondissement de l’Écriture a été vivifiant pour beaucoup.

Pendant ces vacances d’été, le commencement de l’Évangile a donné un nouveau commencement à Kristine. Tandis que l’année scolaire s’ouvre sur son campus, elle est pleine d’espoir et de réalisme vis-à-vis de ce qui l’attend après son renouveau en 30 secondes :

« Même si le fait de lire et de s’imprégner de la Parole active et permet la foi, elle ne devient réelle que lorsqu’elle est testée. Mais, quoiqu’il advienne, je peux désormais dire avec assurance que Jésus est ma seule constante. »

Prions pour elle et le ministère d’InterVarsity/USA.

  • Remerciez Dieu pour la rencontre libératrice et rafraîchissante de Kristine avec le Christ et son Évangile, mais aussi pour tous ceux qui ont vécu l’œuvre de Dieu par les camps d’InterVarsity/USA pendant leur congé estival. Tandis qu’ils retournent au campus, priez qu’ils ne perdent pas de vue la valeur et la suffisance du Christ.
  • Priez pour le témoignage continu du groupe d’InterVarsity/USA au El Camino College. Le groupe actuel est petit, mais fort dans son amour pour Dieu. Alors qu’ils rencontrent de nouveaux étudiants et les invitent à les rejoindre, demandez que Dieu soit à l’œuvre dans les cœurs, que les nouveaux venus ne soient pas intimidés par la petite taille du ministère, mais le voient comme une occasion de grandir et de s’épanouir.
  • Que ce soit au camp ou sur le campus, priez que le Saint-Esprit foisonne pendant que les étudiants se réunissent pour l’étude collective et inductive de l’Écriture. Demandez que la Parole prenne vie et parle aux cœurs, aux états d’esprit, aux priorités et aux styles de vie. 

Bâtir une foi résiliente 

« Parfois je me sens très vulnérable – comme Néhémie rebâtissant le mur. Il a dû faire face aux critiques et aux attaques de ses ennemis. Mais il n’a pas baissé les bras. Il a persévéré. J’ai été tellement encouragée par les études bibliques sur ce fidèle « ingénieur de projet » dans notre petit groupe. » 

Charlotte, gestionnaire de projet en génie civil, et quelques autres étudiants se réunissent à la Polytechnique Montréal. Ils font partie des Groupes Bibliques Universitaires et Collégiaux du Canada (GBUC), le mouvement francophone de l’IFES au Canada. Mais il n’est pas facile de se réunir. Les associations étudiantes officielles à caractère religieux ne sont pas permises sur le campus. Ils se retrouvent donc en tant que club de lecture pour lire et discuter du best-seller mondial : la Bible. 

Gaëlle, une doctorante, a aussi été frappée par comment Dieu lui a parlé au sujet de sa situation à travers sa Parole : 
 

« C’était la première fois que j’avais lu Néhémie en détail. J’ai remarqué qu’il était un grand ingénieur, un grand visionnaire, quelqu’un qui savait tirer profit au maximum de ses atouts. Mais avant tout, il donnait à Dieu la première place. Cette histoire m’a touchée, surtout en tant qu’étudiante internationale. Car nous sommes ici des étrangers et nous avons aussi besoin de projets : de rentrer dans nos pays, reconstruire et célébrer ensemble avec nos peuples. » 

Les études bibliques ont aussi aidé les étudiants à grandir dans leur expérience de la puissance habilitante de Dieu. Comme tous les mouvements de l’IFES, les GBUC encouragent les groupes dirigés par les étudiants et donc les étudiants de la Polytechnique animent les études à tour de rôle. Samuel, un étudiant en génie informatique, n’avait jamais auparavant dirigé une étude biblique mais pour lui, l’expérience était très positive :  

« J’ai beaucoup apprécié préparer l’étude. Mais en l’animant, je me suis rendu compte que ce n’était pas vraiment moi qui la dirigeait, mais plutôt le Seigneur : il était capable de donner ce qu’il fallait à travers moi. Nous sommes tous repartis de l’étude avec quelque chose de nouveau, des cœurs rafraîchis, avec de l’espérance. » 

Le groupe qui existe aujourd’hui est la réponse à une prière d’il y a 10 ans : « Seigneur, fais quelque chose sur notre campus. » Quelques étudiants internationaux étaient venus étudier à la Polytechnique. Comme les GBUC n’y étaient pas représentés à l’époque, ils participaient à un groupe à l’université de Montréal. Émerveillés par ce que le Seigneur y faisait, ils ont prié pour leur propre groupe – et le trimestre suivant, ils ont commencé ce petit « club de lecture ».    

À cause de l’ambiance strictement laïque et de leur lourde charge de travail, ce groupe se sent encore parfois petit et vulnérable. Mais le Seigneur continue de « faire quelque chose » : à travers la communion dans la Parole, ces ingénieurs bâtissent une foi résiliente. 

Prions pour ces étudiants au Canada – et d’autres dans des situations semblables : 

  • Remerciez le Seigneur pour le club de lecture à la Polytechnique Montréal – pour la façon dont il parle à travers les Écritures et pour les diplômés et les étudiants qui y participent fidèlement et qui invitent leurs amis. 
  • Demandez l’aide du Saint-Esprit : pour de la créativité alors qu’ils cherchent à servir et interagir avec un campus strictement laïque ; pour de la résilience face à leur lourde charge de travail, surtout pour les étudiants internationaux qui font face à des défis supplémentaires au niveau des finances et de l’immigration. 
  • Priez pour les étudiants comme Charlotte, Gaëlle et Samuel dans les mouvements de l’IFES autour du monde – qu’ils ressentent la puissance habilitante de Dieu dans la direction des études bibliques en petits groupes et qu’ils entendent Dieu parler dans leur situation. 

Les étudiants diplômés entendent l’appel de Dieu

« Laisse ta vie tranquille, confortable, sécure pour la chance de vivre une vie extraordinaire, pleine de risques, à avancer vers l’inconnu. Je serai avec toi tout au long de l’aventure et si tu vas là où je t’envoie, le monde sera changé à jamais ! » 

Un silence pensif remplit la pièce. Dans le cadre de cette étude biblique, Trevor Kouritzin, un étudiant diplômé (en troisième cycle) à l’université d’Alberta à Edmonton au Canada, vient de paraphraser l’invitation de Dieu à Abram (Genèse 12). La douzaine d’étudiants diplômés réfléchissent désormais à ce que cela signifie pour eux que de suivre Dieu dans les endroits à risque où ils se sentent appelés. 

« Les étudiants diplômés font face à des défis très spécifiques », explique Alan Chettle, un équipier chez InterVarsity Christian Fellowship au Canada. Il souligne qu’on attend de la plupart des heures de travail bien au-delà du raisonnable. Et malgré toutes leurs réussites (l’université d’Alberta est l’un des meilleurs établissements d’enseignement et de recherche du Canada), ils sont nombreux à souffrir du syndrome de l’imposteur – un sentiment anxieux qui les mènent à croire qu’ils ne méritent pas leur succès ou que celui-ci n’est pas lié à leurs efforts ou compétences.  

Ayant lui-même fait des études de Master et de doctorat, Alan comprend la pression qu’ils ressentent et propose donc une direction spirituelle autour du repos et de l’estime de soi d’une perspective biblique. Il a aussi eu l’occasion de partager ses propres expériences d’avoir parlé de sa foi lorsqu’il était étudiant diplômé. Après une étude biblique, il a reçu un message de Sarah, une doctorante en nutrition humaine : « Ces études bibliques ont vraiment parlé à mon esprit… Si nous sommes présents et disponibles, Dieu ouvrira des portes pour le partage. » 

L’évangélisation est un défi pour les étudiants diplômés : à la différence des nombreux étudiants de premier cycle qui ont diverses interactions sociales, ils passent la majorité de leur temps dans un laboratoire ou un bureau, derrière des portes fermées. Cependant, cela peut aussi présenter un avantage : les petites communautés de recherche représentent une opportunité de tisser des relations plus profondes et d’établir la confiance nécessaire pour parler de la foi.  

En effet, parler de Jésus est l’un de ces risques que le groupe d’étudiants diplômés s’est senti appelé à adopter malgré le fait qu’ils se sentent mal équipés à parler et qu’ils s’inquiètent de comment ils seront perçus. C’est pourquoi Alan, avec trois leaders étudiants, guidera le groupe à l’aide d’outils de formation développés par InterVarsity/USA (et adaptés au contexte canadien) au cours des prochaines semaines.  

Ce ne sont que quelques étudiants qui participent à une étude biblique normale sur le campus. Mais c’est là que Dieu est à l’œuvre : il appelle « les esprits les plus brillants » à faire un pas et à changer le monde. 

  • Rendez grâce pour ces études bibliques formatrices et priez pour les étudiants diplômés à l’université d’Alberta – et d’autres à travers le monde – qui font face à des questions de culture (ils sont nombreux à être internationaux), de repos et d’estime de soi. 
  • Rendez grâce pour Alan et tout le personnel des mouvements nationaux de l’IFES qui travaille avec les étudiants diplômés. Priez qu’ils puissent établir des relations de soutien profondes et spirituelles malgré les contraintes de temps perçues par les étudiants.  
  • Priez que les relations et les ressources de l’IFES aident les étudiants diplômés à intégrer leur foi à leurs études et leurs recherches de manière efficace et à apporter la seigneurie et la bénédiction de Christ à la pointe des lettres, des sciences, des arts créatifs, des affaires et de l’ingénierie.  

Vous pouvez en apprendre plus sur le ministère parmi les étudiants diplômés en Europe ici

Comprendre Urbana

Le congrès missionnaire Urbana, organisé par le mouvement étudiant de l’IFES InterVarsity/USA, a un héritage incroyable. Depuis 1946, Urbana a conduit des milliers d’étudiants aux États-Unis à répondre à l’appel de Dieu sur leur vie et a inspiré d’autres mouvements étudiants autour du globe qui partagent cette vision missionnaire. De nombreuses personnes à travers le monde peuvent regarder en arrière et indiquer un tournant dans leur vie lors de leur expérience Urbana car c’est là qu’elles ont donné leur vie à Jésus d’une manière nouvelle. 

Le congrès Urbana aura lieu ce mois-ci. Cependant Urbana 2022 opérera dans un paysage culture bien différent des événements précédents. Aux États-Unis, les années écoulées depuis le dernier congrès en 2018 ont été tumultueuses et divisives sur le plan politique, social et économique et, tristement, l’église n’a pas échappé à cette division. Dans ce numéro de Prayerline, l’une des organisatrices du congrès, Anna Lee-Winans, nous donne des pistes sur comment prier en amont de l’événement.  

Anna est consciente de la complexité de certains contextes. Par exemple, il y a le fait que « la mission chrétienne est souvent perçue comme liée au colonialisme ». Mais Anna veut que les étudiants réalisent qu’ils sont invités, par Dieu ainsi que par l’église mondiale, à être des témoins de l’Évangile de Jésus « jusqu’au bout du monde » (Actes 1:8). Pour ce congrès Urbana, des leaders chrétiens amérindiens locaux ont été invités pour montrer aux délégués comment « bien venir ». Ce sont des personnes avec qui le ministère dédié aux Amérindiens, Native InterVarsity, noue des relations depuis de nombreuses années. C’est important, explique Anna, car « discerner correctement l’invitation de Dieu et interagir humblement avec une nouvelle culture honore profondément l’image de Dieu ». 

Urbana attire les étudiants à « un endroit clé qui permet à l’église américaine d’avoir accès à la voix de l’église mondiale et de l’église marginalisée. À travers une exposition du livre des Actes, des cultes multiculturels, des témoignages, des opportunités de leadership et de coaching, nous espérons qu’Urbana permettra de former des disciples. » Dans une église fracturée par la division politique et culturelle, nous pouvons prier que les étudiants qui se retrouvent pris dans un moment culturel polarisé puissent trouver une façon d’avancer en Christ ; que les lacunes de leurs idéologies soient comblées par la plénitude de l’Évangile. « Que les étudiants soient d’arrière-plan conservateur ou libéral, y compris ceux qui « déconstruisent » leur foi et ceux qui syncrétisent leur foi avec la culture américaine, Urbana sera l’occasion de recevoir une formation puissante en tant que disciples. Nous voulons que les étudiants soient « vraiment libres » (Jean 8:36), qu’ils puissent bien interagir avec ce moment culturel, qu’ils aient confiance en Jésus pour cette saison et qu’ils suivent l’invitation du Saint-Esprit. »  

Merci de prier avec nous pour Urbana ‘22 et InterVarsity/USA : 

  • Priez qu’au moins 10 000 étudiants d’InterVarsity viennent au congrès avec le cœur ouvert pour que leur foi puisse être « reconstruite » par la vérité de l’Évangile. 
  • Priez qu’Urbana soit un endroit où les divisions soient guéries ; où ceux qui luttent avec des questions culturelles puissent apercevoir le vrai Jésus pour que tout le reste rentre dans l’ordre. 
  • Priez que le Seigneur œuvre à travers Urbana et les étudiants d’InterVarsity pour apporter la bonne nouvelle de sa puissance réelle et éternelle qui donne la vie à travers Jésus, aux États-Unis et dans l’église à travers le monde. 

Merci de soutenir InterVarsity/USA dans la prière. Si vous vous sentez poussé(e) à contribuer à ce mouvement d’un point de vue financier, il vous est possible de le faire ici

Une banque alimentaire qui montre l’amour de Dieu aux étudiants

Dans le monde entier, des étudiants montrent l’amour de Dieu par des moyens concrets. En RDC, ils utilisent le sport, à Cuba, ils utilisent le théâtre et les bonbons, et au Canada, les étudiants utilisent les colis alimentaires pour démontrer l’amour de Dieu aux étudiants qui sont en difficulté financière. 

Naomie est étudiante en dernière année. Originaire du Cameroun, elle étudie à Trois-Rivières, au Québec, depuis trois ans. Elle fait partie des GBUC, le mouvement étudiant francophone au Canada. Elle est aussi présidente du Bon Camarade, une initiative des GBU qui offre des colis alimentaires aux étudiants connaissant des difficultés financières. La demande est grande : avec déjà plus de 100 bénéficiaires, une nouvelle personne s’ajoute presque chaque semaine. La plupart sont des étudiants internationaux, moins susceptibles que les étudiants locaux de bénéficier du soutien de leur famille ou de leur communauté d’origine.  

Bien que la majorité des étudiants bénéficiaires travaillent, ils ne gagnent souvent pas assez d’argent pour joindre les deux bouts. Naomie explique que le fait d’aider les étudiants avec les produits de base leur permet de se concentrer sur leurs études tout en économisant une partie de leur salaire. L’un des bénéficiaires témoigne du fait que si Le Bon Camarade ne l’avait pas aidé à l’université, il n’aurait pas été en mesure d’ouvrir son business.  

« Partager l’amour de Dieu est l’un des piliers des GBU », partage Naomie. « Chaque semaine, nous avons une table avec des bibles et des livres chrétiens que chacun peut prendre. C’est génial que nous soyons désormais reconnus comme un service essentiel à l’université. Une autre chose utile est le fait que notre bureau se trouve tout près de la cafétéria ; nous avons donc beaucoup de gens qui passent. En plus de la nourriture, des gens viennent également nous voir pour des informations sur la vie à l’université. Nous voulons aider à créer la communauté. » 

Ce n’est pas toujours facile. « La demande est très grande comparée à ce que nous avons à offrir », dit Naomie. « Nous ne pouvons pas donner grand chose et nous essayons de faire un petit extra à Noël. Nous levons des fonds afin de pouvoir distribuer des cartes cadeaux, ainsi que des Nouveaux Testaments et d’autres livres chrétiens. » 

Cependant, l’engagement envers le « pilier » de l’amour de Dieu a aussi causé des problèmes au Bon Camarade par le passé. Leur fournisseur hésitait à travailler avec eux s’ils continuaient avec des éléments religieux, croyant que l’initiative était conçue pour piéger les gens dans le christianisme. Bien que cette tension ait existé durant plusieurs années, toute l’équipe a été catégorique sur le fait que Le Bon Camarade existait, avant tout, pour montrer l’Évangile. Enfin, il y a quelques mois, les malentendus ayant été résolus et l’un des partenaires étant passé à autre chose, l’avenir a été assuré. Naomie y voit un miracle. « Le fait de voir comment Dieu œuvre en notre faveur a vraiment fortifié notre foi. 

Quand je suis arrivée ici, j’avais peur de perdre ma foi dans ce nouveau pays. Mais le fait de prier ensemble, de voir les bénéficiaires heureux, la différence que nous pouvons faire et comment Dieu nous a aidés dans les défis m’a permis de croire à nouveau qu’il répond aux prières. » 

Priez avec nous pour Naomie, Le Bon Camarade, et les GBU Canada : 

  • Priez pour la viabilité à long terme du Bon Camarade et surtout, qu’au cours de l’été, de nouveaux étudiants reprennent le travail. Priez que cela reste une initiative entièrement chrétienne.  
  • Priez pour plus de partenariats avec des fournisseurs et plus d’occasions de partager l’Évangile à travers l’alimentation. 
  • Priez que les étudiants au Québec, internationaux comme canadiens, connaissent et embrassent l’amour de Dieu qui leur est offert par les GBU. – Priez que Dieu soutienne et bénisse les GBU Canada en toutes choses. 

Quand on se sent accablés par nos préoccupations

Cet article de Prayerline est écrit par Tasia, une étudiante de InterVarsity Canada de l’Université d’Ottawa.

Cette année, je dois avouer que me suis sentie perdue et accablée. En fait, je ne ressentais plus de joie ni d’espoir pour l’avenir. J’aimerais tellement pouvoir dire que ma foi est si forte que les épreuves que j’ai traversées ne m’ont pas affecté, mais ce n’est tout simplement pas vrai. J’ai passé la majeure partie de cette année à être triste et accablée. J’ai été triste de voir le monde se diviser, avec tant de gens (surtout au sein de l’église) qui se disputent, et accablée parce que je ne voyais pas de solution. Tout au fond de moi, je savais que la réponse était Jésus, mais j’étais tellement tourmentée par les problèmes que cela ne me rassurait pas.

Même si je continuais à prier, j’ai cessé de parler ouvertement à Dieu de mes peurs et de mes inquiétudes. J’avais peur qu’il ne puisse pas les résoudre. Je n’arrivais pas à avoir la foi pour remettre tout entre les mains de Jésus, parce que j’avais cessé de croire en sa capacité à changer les choses. J’ai évité les problèmes à tout prix, ce qui m’a isolé.

Dans mon désarroi, un verset biblique me revenait sans cesse à l’esprit : « Venez à moi, vous tous qui êtes accablés sous le poids d’un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11:28). Il a fallu que cela revienne un million de fois pendant plusieurs mois avant que je ne comprenne vraiment, mais une nuit, j’ai entendu Dieu me dire ces problèmes sont trop lourds à porter pour toi. Laisse-moi m’en occuper pour toi. Et enfin, j’ai compris. J’ai réalisé que même avec mes plus grands efforts, je ne pouvais pas résoudre les problèmes entre mes amis et ma famille, et encore moins dans le monde entier. Alors cette nuit-là, j’ai donné mes inquiétudes, mon désarroi et ma tristesse à Dieu, et j’ai choisi de le laisser les résoudre pour moi.

La communauté InterVarsity a été compréhensive et accueillante, m’encourageant à rester attachée à Dieu, alors que je voulais me replier sur moi-même. Je voyais régulièrement une responsable, et c’était l’un des seuls moments où je pouvais me décharger de mes lourdes pensées. J’avais peur de les évoquer ailleurs. Ma responsable m’a gentiment écouté, m’a offert des bons conseils qui étaient aussi bibliques, et elle m’a donné la liberté d’être honnête sans me juger. Lorsque l’école a repris, j’ai été tellement encouragée d’aller aux soirées de louange et de voir que je n’étais pas la seule chrétienne au monde. C’était incroyable de voir un groupe de jeunes adorant Dieu, malgré la situation que traverse le monde. Cela m’a rappelé qui est Dieu, et quelles sont ses promesses pour ce monde. Il ne nous laisse jamais seuls.

Quelque chose a commencé à changer dans mon cœur. Maintenant je n’ai plus cette tension dans mon esprit, ou ce nœud dans mon estomac. J’ai compris que j’avais besoin de m’entourer d’autres chrétiens, dont la foi et l’espoir en Jésus m’encouragent à m’en remettre à lui dans chaque circonstance. Cette année, j’ai appris que Jésus porte mes fardeaux et mène mes batailles, et que je dois toujours chercher à demeurer en lui.

Priez pour des étudiants comme Tasia, et pour le travail d’InterVarsity :

  • Priez pour que Dieu donne à Tasia, conformément à la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiée par son Esprit dans son être intérieur, de sorte que le Christ habite dans son cœur par la foi. (Éph 3:16-17).
  • Priez pour le personnel d’InterVarsity, afin que Dieu continue à œuvrer à travers eux pour encourager et former les étudiants.
  • Priez pour que les étudiants du monde entier se reposent dans les mains toutes puissantes de Jésus, en lui remettant leurs craintes sur la situation que traverse le monde. Priez pour que Dieu continue à faire des étudiants comme Tasia des ambassadeurs du Christ capables de faire une réelle différence dans le monde pour sa gloire.

Vous pouvez voir une version de cet article lequel a été initialement publiée sur le blog de InterVarsity Canada, ici.

La décision de William

Avez-vous déjà connu une situation dans laquelle, malgré tous vos efforts, vous aviez le sentiment que vous n’alliez jamais y arriver ? C’est ce que William ressentait en tant qu’étudiant durant la pandémie. Cet étudiant international de la Côte d’Ivoire savait que recevoir une formation d’une université canadienne améliorerait ses perspectives d’avenir, si seulement il pouvait réussir ses cours.

William était un excellent étudiant. Il faisait de son mieux pour achever ses travaux à temps et avec soin. Malgré tout, ses camarades suscitèrent un autre défi. Quand les cours passèrent en ligne durant la pandémie, plusieurs étudiants se résolurent à tricher à leurs examens pour réussir leurs cours. Cela augmenta la moyenne de la classe, qui fit grimper la note nécessaire pour réussir le cours. De ce fait, beaucoup d’autres étudiants commencèrent à tricher simplement pour pouvoir réussir.

Seulement parce qu’il gardait son intégrité, la note de William à la moitié du semestre était descendue sous la moyenne. En conséquence, il n’était pas loin de l’échec. Avec les examens finaux qui approchaient, il avait besoin de finir en force pour revenir au classement universitaire.

Il avait une décision à prendre. Il pouvait prendre sa carrière académique en main en trichant, ou bien maintenir ses valeurs et honorer Dieu. C’était un choix difficile, mais il n’était pas obligé de le faire seul. William apporta son problème devant son GBU et fut touché par la façon dont les membres prièrent pour lui, l’encouragèrent et racontèrent leurs propres difficultés. Encouragé par leur fraternité, William décida de ne pas tricher à son examen final. Et par la grâce de Dieu, il le réussit.

« Je ne pouvais pas m’appuyer sur mes propres capacités. Je n’avais aucune garantie de réussite, même en travaillant dur. Mais j’avais cette assurance que Dieu, qui peut tout et sait tout, pouvait m’aider à sortir de cette situation. J’ai aussi compris que choisir de tricher, c’est montrer qu’on n’a pas confiance en Dieu. C’est comme si l’on prenait sa place, qu’on savait mieux que lui. Il faut s’abandonner entièrement à Dieu en toutes choses. »

Dans le monde entier, des étudiants rencontrent fréquemment des situations qui éprouvent leur intégrité, à l’intérieur et à l’extérieur de la salle de classe. Priez avec nous pour les étudiants comme William qui choisissent la foi au lieu du succès momentané.

  • Priez pour les étudiants qui passent leurs examens après avoir étudié dans un environnement inhabituel à cause de la Covid-19.
  • Priez que les étudiants ne compromettent pas leurs propres standards pour arriver à suivre le monde autour d’eux. Priez que Dieu leur révèle son pouvoir de changer et de conduire toutes les circonstances qu’il souhaite.
  • Priez pour les groupes étudiants à travers le monde qui soutiennent et encouragent des étudiants qui doivent gérer des problèmes difficiles sur leurs campus.

Rompre le jeûne ensemble 

Ella aime rapprocher les gens. Cette étudiante d’InterVarsity de Floride, aux États-Unis, met en pratique ce que son groupe étudie dans la Bible, et ose même aller au-delà. Elle invite des chrétiens à nouer des relations avec des musulmans, notamment à l’occasion du Ramadan.  

Le Ramadan est une période de jeûne annuel pour les musulmans, qui dure un mois. Au coucher du soleil, les musulmans rompent leur jeûne en participant souvent à un grand festin communautaire, appelé l’iftar. Les étudiants et les responsables d’InterVarsity ont profité de cette coutume pour organiser des « festins de la paix » qui réunissent chrétiens et musulmans autour d’un repas iftar le soir. 

« [Les festins de la paix] m’ont donné l’opportunité de renforcer mes relations avec mes amis musulmans. Ils peuvent ainsi apercevoir que notre communauté chrétienne les aime et se soucie d’eux au point de consacrer du temps et des ressources pour créer un espace leur permettant de se réunir avec nous et d’établir des liens véritables. C’est lors de ces types d’occasions que nous pouvons proposer à un ami d’aller plus loin dans une conversation, d’explorer ensemble un sujet dans les Écritures ou d’avancer ensemble vers une autre étape. »

Ella, étudiante, Intervarsity USA  

Selon Ella, les festins constituent une initiative qui touche également les chrétiens qui, autrement, n’auraient peut-être pas eu l’occasion de se lier d’amitié avec un musulman.  

« Quand j’ai participé à mon premier festin de la paix pour les femmes, il y avait également une femme de mon église. Elle ressentait de la crainte parce qu’elle avait peu d’expérience avec des femmes de ce milieu mais aussi parce qu’elle n’avait pas l’habitude des dialogues interconfessionnels/interculturels. Malgré ce sentiment, elle est parvenue à discuter avec plusieurs femmes musulmanes lors du festin, notamment avec deux sœurs qui ont dit qu’elles voulaient découvrir plus notre ville mais qu’elles ne savaient pas où aller ni comment s’y rendre. Quelques semaines plus tard, elle a fini par les inviter avec leur mère à un déjeuner et à faire du shopping. Elle a également joué au tennis avec moi et plusieurs autres femmes musulmanes qui voulaient apprendre. C’était passionnant de constater que la femme qui se sentait probablement la moins préparée et la moins équipée a eu l’un des meilleurs suivis après la rencontre. »

Ella, étudiante, Intervarsity USA 

Le Ramadan est en cours actuellement et se poursuivra jusqu’au 12 mai. Merci de prier pour les étudiants et les responsables comme Ella qui créent des occasions permettant aux chrétiens d’entrer en contact avec les musulmans pendant cette période.  

  • Priez pour que les étudiants chrétiens du monde entier trouvent des occasions de s’approcher de leurs amis musulmans pendant le Ramadan.  
  • De nombreux musulmans sont particulièrement ouverts pendant le Ramadan et recherchent une révélation spirituelle. Priez pour que les conversations spirituelles avec des chrétiens encouragent les étudiants musulmans à revoir leur perception sur Jésus. 
  • Priez pour que les étudiants musulmans se sentent soutenus par leurs amis chrétiens pendant le Ramadan.  

Sortir de sa zone de confort

Tout a commencé par la prière. Au centre étudiant de l’université de Houston, Hannah Chang et Elizabeth Barrera se sont réunies autour d’une petite table et ont demandé à Dieu de les conduire vers les bons étudiants.

Hannah, une responsable étudiante d’InterVarsity États-Unis, avait très à cœur les étudiants latinos. Elle a récemment appris qu’ils représentaient 32 % du corps étudiant. Pourtant, au sein de leurs groupes d’étudiants InterVarsity, la réalité était très différente. Elle a demandé à Elizabeth, coordinatrice d’un ministère d’une région voisine, de lui donner des conseils sur la manière d’atteindre ces étudiants. Elizabeth lui a proposé de commencer par faire une promenade de prière dans le centre des étudiants.

Leur marche de prière leur a permis de rencontrer Edith et Milagros. Après avoir entamé une conversation, Hannah a remarqué qu’elles étaient en train de s’inscrire pour avoir des rendez-vous avec des conseillers en orientation universitaire. Hannah nous raconte que c‘est grâce à ce petit détail que leur conversation a donné des résultats encourageants.

« Elles ont fini par me poser des questions sur la meilleure façon d’obtenir des rendez-vous avec des conseillers. C’est à ce moment que j’ai réalisé qu’il ne s’agit pas seulement de parler de l’évangile pour créer une ambiance de confiance. Il s’agit de vivre l’évangile en rejoignant les personnes là où elles se trouvent et en voyant comment nous pouvons vivre ensemble ! À la fin de notre conversation, je les ai invités à déjeuner avec moi le lundi suivant, et elles ont toutes les deux accepté. Lors du déjeuner, j’ai demandé si elles étaient prêtes à faire une étude biblique avec moi le vendredi, et elles ont encore dit oui ! »

Hannah est une étudiante américaine d’origine asiatique qui avait peu de connaissances sur la culture latino avant de connaître Edith et Milagros. Elle avoue qu’au début, elle avait peur de les inviter à une étude biblique, mais elle savait que Dieu la guidait.

Elle a continué à rencontrer et à inviter d’autres étudiants latinos à son étude biblique. Elle nous rappelle que la mixité des cultures ne doit pas forcément être un sujet inquiétant. Elle a même découvert que la meilleure façon d’apprendre à connaître une autre culture est simplement de se faire des amis.

« Lorsque je me suis rapproché des étudiants latinos pour mieux les connaitre, j’ai appris davantage sur leurs familles, leurs traditions et leurs arrières-plans. Aller à la rencontre des personnes avec une culture différente de la nôtre peut être difficile, mais nous passons à côté d’une telle richesse lorsque nous restons qu’avec nos propres groupes ethniques. Dieu a créé différentes cultures et ethnies, et il les aime toutes. Aller au-delà des barrières raciales dans notre communauté nous permet de découvrir Dieu différemment ».

Cette semaine, louons Dieu pour la belle diversité qu’il a créée dans son église et prions pour les étudiants qui sortent de leur propre culture pour atteindre les autres.

  • Priez pour que les étudiants prennent conscience de la nécessité d’aller à la rencontre des divers groupes et cultures sur leur campus.
  • Priez pour que les étudiants aient le courage de sortir de leur propre bulle culturelle afin qu’ils approchent de nouvelles cultures avec un cœur ouvert.
  • Priez pour les groupes d’étudiants non atteints sur les campus du monde entier. Priez qu’ils soient ouverts à des amitiés avec des étudiants de l’IFES qui se soucient d’eux.

De la joie dans le ciel

C’est aux États-Unis que l’on trouve le plus d’étudiants internationaux dans le monde. Parmi le million d’étudiants qui arrive dans les universités à travers le pays, certains sont originaires des pays les moins atteints au monde* : Yémen, Tadjikistan, Afghanistan, Somalie, Djibouti – et même la Corée du Nord. Lorsque vous lirez les histoires des quatre étudiants internationaux suivants, soyez dans la joie car Dieu est en train d’appeler des personnes de chaque nation à le suivre ! Et priez pour qu’il y ait plus d’histoires d’étudiants qui découvrent la foi et qui soient équipés pour partager le Christ dans le monde.

Yang a été inspiré par le sacrifice

L’étudiant international Yang n’était pas chrétien. Pendant le semestre, il était trop occupé par son doctorat pour passer du temps à découvrir d’autres choses. Mais il était curieux. Pendant les vacances d’hiver, Yang a décidé de s’inscrire à Urbana, le congrès missionnaire étudiant d’InterVarsity, pour en savoir plus sur Dieu.

C’est pendant la soirée de prière à Urbana que les choses ont changé pour Yang. ll regardait les participants d’Urbana passer une heure à prier pour l’église persécutée. Yang a été surpris d’entendre des hommes et des femmes exprimant leur envie de donner leur vie à Jésus, et priant pour ceux qui les persécutent ! Il a été profondément touché par leur foi. Il savait que lui aussi avait besoin de suivre ce Jésus.

Sundeep retrouve la vrai lumière

Les étudiants d’Asie du Sud étaient ravis d’être invités à célébrer Diwali – la fête des lumières hindoue – avec leurs amis d’InterVarsity. De la nourriture, des feux d’artifice, du cricket et des chants ont rempli la soirée, et les étudiants ont eu l’occasion de partager leurs traditions Diwali. Puis un diplômé chrétien, un ancien hindou originaire de l’Inde, a partagé son témoignage sur comment il avait trouvé la vrai lumière en Jésus.

Après l’événement, un bénévole a invité l’un des étudiants, Sundeep, à l’église. Sundeep avait pris l’une des Bibles gratuites. Après avoir appris plus sur l’Évangile, Sundeep pria pour recevoir Jésus dans sa vie !

Lily s’engage dans l’évangélisation

« Je ne comprends pas pourquoi mes amis chrétiens ont attendu si longtemps pour me parler de Jésus ! » Lily est une étudiante d’Asie de l’Est, et après avoir donné sa vie à Jésus, elle est devenue responsable étudiante. Elle a un fort désir de rentrer chez elle pour partager l’Évangile avec son entourage. Elle rappelle souvent aux autres que les gens ont hâte d’entendre parler de Jésus, et souvent c’est notre timidité qui retarde leur accès à l’Évangile. Lily a récemment commencé une étude biblique de découverte avec plusieurs étudiants de son pays qui sont curieux de connaître Jésus.

Salima découvre qu’elle peut suivre Jésus

Salima est originaire d’un pays où les disciples de Jésus sont fortement persécutés. Il y a quelques années, elle a pris contact avec des étudiants et des équipiers d’InterVarsity par le biais du groupe international. Salima a assisté à la plupart de leurs discussions sur la vie de Jésus ce semestre-là et a montré sa soif d’en savoir plus.

Quelques mois plus tard, l’un des équipiers s’est à nouveau mis en contact avec Salima. Salima lui a expliqué qu’elle avait trouvé une église locale d’immigrants de son pays d’origine. Elle avait même commencé à accueillir leurs réunions de prière chez elle ! Avec le soutien de nombreux membres de cette communauté, elle a commencé à comprendre comment une personne de son pays pouvait suivre Jésus.

Très récemment, Salima a commencé à suivre Jésus. Quant à son mari, il se pose encore des questions sur la foi chrétienne.

Les noms ont été changés.

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