L’agriculture en action

De nombreux enfants du Zimbabwe se sentent oubliés. Depuis l’apparition du SIDA dans les années 1980, le nombre d’enfants orphelins a augmenté de manière exponentielle. Lorsque leurs parents décèdent, ils sont généralement pris en charge par d’autres membres de leur famille élargie. Malheureusement, ces proches se voient bien souvent incapables de combler leurs besoins et ils se retrouvent alors à la rue. À cause de cela, ils prennent du retard dans leur scolarisation et ils sont marginalisés socialement. Les élèves plus âgés, de même que de très jeunes enfants, se tournent vers le sexe, la consommation abusive de drogues et d’alcool. Cela entraîne de graves conséquences pour leur santé et leur avenir. Une source éventuelle d’espérance est la scolarisation, mais plusieurs n’ont pas cette opportunité. Les frais de scolarité sont élevés et les bourses, rarissimes. Toutefois, pour les orphelins qui trouvent le moyen de recevoir une aide financière, l’éducation reçue change leur vie.  

L’engagement devient action 

Godfree Shuro, un équipier à temps partiel de FOCUS Zimbabwe, désire rendre la scolarisation accessible aux enfants orphelins. Il dit que le cours en ligne de l’IFES, Interagir avec l’Université, l’a motivé à chercher des opportunités de combler les besoins tant physiques que spirituels de sa communauté. Comme projet pour son cours, Godfree a lancé une initiative visant à fournir une aide financière pour la scolarisation des enfants orphelins. Il s’est inspiré de son propre arrière-plan rural pour lancer le Projet Poulet. Avec l’aide de 20 autres étudiants, il a entrepris l’élevage et la vente de poulets pour récolter les fonds nécessaires. L’argent accumulé grâce au projet a permis de couvrir les frais de scolarité de trois élèves du primaire pour les prochains six ans, de même que les frais mensuels de matériel scolaire pour 20 étudiants de l’école secondaire. En plus de cela, le groupe rassemble régulièrement du matériel scolaire, donné par les étudiants universitaires, pour offrir à des élèves du primaire ou du secondaire venant ds régions rurales.  

Godfree précise qu’ils ont choisi d’élever des poulets parce que c’est là un moyen efficace de gagner de l’argent. Un poulet met environ six semaines à atteindre la maturité et le processus exige une gestion minimale. Le projet est pratique parce qu’il y a une forte demande de poulets, et ils peuvent facilement les vendre au marché ou aux cuisines sur le campus de l’université.  

Le Projet Poulet a également permis aux étudiants de FOCUS de mettre à profit l’éducation qu’ils ont reçue. Ceux qui étudient l’agriculture élèvent les poulets, tandis que ceux qui étudient en gestion des affaires s’occupent de la comptabilité et des rapports financiers. Il note également que plusieurs étudiants ont un intérêt particulier pour ce projet parce qu’ils sont eux-mêmes des orphelins. L’un de ces étudiants est Innocent Gwatura, qui sert en tant que trésorier du projet. Il a eu le privilège de recevoir de l’argent d’une fondation pour ses études secondaires, et il désire offrir à d’autres orphelins la même chance. 

“Lorsque vous êtes orphelin, il est plus probable que vous soyez privé de certaines choses dans la vie. Le fait d’être un orphelin sans éducation double ce problème. C’est pourquoi je fais pression pour aider d’autres orphelins à recevoir une éducation, car je veux leur montrer qu’ils peuvent encore faire de grandes choses dans la vie.”  

Avoir une plateforme 

En plus de combler un besoin matériel, le projet permet à FOCUS d’avoir ainsi une plateforme pour partager l’Évangile. Godfree commente ainsi : 

« Le projet nous a fourni l’opportunité de parler de Dieu dans les écoles primaires. À chacune de nos visites, nous prenons le temps de partager l’Évangile avec tous les élèves. Nous les encourageons également en abordant avec eux différents sujets en lien avec des habitudes de vie saines. »  

Godfree affirme qu’en cherchant ainsi à répondre à ce besoin social, davantage de gens sont disposés à les écouter. 

« Le projet nous a également fourni l’opportunité de partager l’Évangile avec tous les membres du personnel. Ils ont vraiment apprécié l’initiative étudiante. J’ai appris que si vous faites quelque chose de bien pour une communauté, les gens seront alors plus enclins à vous écouter. » 

À cause de la pandémie, FOCUS ne peut pas visiter les écoles. Heureusement, en dépit des mesures de distanciation, ces étudiants peuvent néanmoins continuer à élever des poulets. Le groupe a également utilisé l’argent reçu en don d’un groupe partenaire pour acheter de la nourriture pour les enfants affectés financièrement par le virus. Godfree estime que chaque petit effort de leur part compte vraiment.  

« Nous visons la croissance. Notre projet est modeste et nous l’avons démarré avec peu de ressources, mais nous aimerions le voir prendre de l’ampleur et avoir un impact sur la communauté. » 

Le Projet Poulet montre comment un mouvement peut entreprendre des actions modestes en vue d’avoir un impact majeur. Quels pourraient être les moyens par lesquels répondre à des besoins sociaux dans votre milieu ? 

Garder la foi et apprendre à reconnaitre un traumatisme

« C’est beaucoup trop lourd à gérer » Ce sentiment est très répandu au Nigéria. Dans ce pays, le taux de pauvreté est parmi les plus élevés au monde et de nombreux étudiants ont des familles dysfonctionnelles. Pour ces raisons, les problèmes de santé mentale sont fréquents, mais peu de personnes sont capables de les reconnaitre. De nombreux étudiants croient que leurs sentiments d’anxiété ou de dépression sont causés par une force du mal. Ils se sentent souvent coupables lorsque leur dépression et leur anxiété ne disparaissent pas avec la prière, ce qui aggrave le problème. Ils ne sont pas équipés pour réaliser qu’ils sont aux prises avec un traumatisme.  

NIFES Nigéria a décidé de répondre à ce problème en organisant des cours sur la santé mentale pour les étudiants, les responsables et les diplômés. Grâce à ces cours, les participants apprennent à reconnaître ce qu’est une mauvaise santé mentale et quels sont les facteurs qui la causent. Bien que les cours ne dévalorisent pas l’importance de la prière, ils expliquent aux participants que Dieu peut utiliser l’assistance et la thérapie afin d’apporter la guérison. Hankuri Tawus Gaya, le directeur régional qui a organisé ce projet, souligne qu’il est vital que les gens comprennent le lien existant entre la foi et la santé mentale.  

« Si vous faites partie d’une thérapie de santé mentale, cela ne fait pas de vous un mauvais croyant. Bien au contraire, cela affirme plutôt que vous êtes un chrétien qui croit aux moyens que Dieu utilise. Notre foi et notre santé mentale sont liées. D’ailleurs, s’il y a des personnes qui devraient parler sur la santé mentale, ce sont bien les chrétiens. » 

A partir du moment où les étudiants ont pu reconnaître et faire face à leur traumatisme, certains d’entre eux ont pu expérimenter la guérison. Winnifred, une étudiante qui a participé, a dit que le cours l’avait aidée à avoir un regard nouveau sur la santé mentale.  

« Le cours sur la santé mentale a été un vrai moment de transformation pour moi. Il m’a permis de voir les problèmes de la vie avec le regard de Dieu. »  

Cette semaine, prions pour les étudiants, les responsables et les diplômés du NIFES.  

  • Priez pour que les participants de ces cours puissent partager ce qu’ils ont appris avec leurs amis. Priez pour que les futures formations soient utilisées comme des outils pour atteindre les non-croyants.  
  • Priez pour les étudiants, les diplômés et les équipiers du NIFES qui traversent des problèmes financiers et relationnels. Priez pour qu’ils demandent de l’aide lorsque le fardeau est trop lourd. 
  • Priez pour le directeur national du NIFES, M. Rex Onuh, alors qu’il assure le leadership pendant la situation liée à la COVID-19. 

Le sacrifice de Toose

Alors que les études de Toose touchaient à sa fin, sa vie au Libéria semblait stable. Après avoir obtenu un diplôme en économie l’année dernière, on lui a proposé un bon emploi dans une banque locale. Cela semblait un choix évident pour la sécurité financière et le statut important que ce travail lui donnerait. Mais à la grande surprise de ses amis et à la désapprobation de sa famille, Toose a refusé l’offre pour rejoindre l’équipe du personnel de LIFES Libéria :

« Le ministère est ma passion. Je ne pouvais pas choisir d’autre travail que ça. S’il faut que je fasse des sacrifices pour que d’autres puissent entendre parler de Jésus et être sauvés comme moi, alors je suis prêt à le faire. »

Toose est l’un des huit membres du personnel de LIFES qui soutiennent le ministère étudiant avec 16 groupes d’étudiants dans cinq régions. Il veut voir les étudiants grandir dans leur engagement et leur responsabilité à la lumière des Écritures, comme il l’a fait à l’université.

Toose nous partage ses sujets de prière :

  • Les cœurs de nombreux étudiants sont fermés à cause des faux enseignements qu’ils ont entendus et auxquels ils croient. Priez qu’ils reçoivent le vrai Évangile et l’appliquent à leurs vies et à leurs études.
  • Priez pour que Toose ait de la force, du courage et de la sagesse dans son travail, ainsi qu’un soutien financier et qu’il soit protégé lors de ses longs déplacements entre les campus.
  • LIFES souhaite étendre son ministère dans cinq nouvelles régions prochainement. Priez pour davantage d’ouvriers.

Polygamie et pauvreté

J’ai grandi dans une famille brisée et polygame en Ouganda. Ma mère me quitta quand j’avais six mois, me laissant avec ma belle-mère et mon père. Ma belle-mère ne prenait soin que de ses enfants biologiques. Elle ne voulait pas que mon père nous soutienne, mes frères et sœurs et moi, dans notre éducation.

Mon père arrêta de payer mes frais scolaires alors que j’étais dans ma troisième année d’école secondaire. Mes frères et sœurs et moi devions rester à la maison et travailler. Je commençai à faire des petits boulots autour du village pour gagner un peu d’argent.

Je commençai aussi à prier.

Espoir et pertes

Finalement, mon père m’autorisa à fréquenter l’école où il enseignait : une école secondaire musulmane. Je finis l’école secondaire avec de bonnes notes et j’obtins un prêt pour étudier à l’université. Mon oncle proposa de payer mon transport, mon logement et ma nourriture. Le premier semestre se passa bien. Mais le bonheur ne fut que de courte durée. Mon oncle décéda subitement et je perdis alors mon soutien financier.

J’étais désespéré. Je remettais Dieu en cause. Il me semblait qu’après m’avoir relevé, il m’avait abandonné. Sans argent pour payer les moyens de transport, je devais marcher plusieurs kilomètres pour assister aux cours. Je dus aussi commencer à travailler à temps partiel pour subvenir à mes besoins.

Puis, ma propre mère entendit parler de mes difficultés et elle reprit le travail. L’argent qu’elle me donnait me permit de louer une chambre dans une auberge non loin du campus et tout changea.

Un nouveau chapitre

Le jour que j’emménageais à l’auberge, je voulais remerciais Dieu pour sa grâce envers moi. Je rejoignis le Groupe biblique universitaire (GBU) local de l’IFES et je commençai à servir en tant que placeur principal.

Peu de temps après, je fus nommé Secrétaire général du groupe biblique.

Grâce au GBU, Dieu m’enseigna le pardon, le courage et l’amour. Cela me transforma. J’ai appris à m’aligner avec le Seigneur et à prier pour les académiques que je fréquente, ainsi que pour ma famille.

J’ai été blessé dans le passé par les personnes que j’aimais le plus mais cela ne m’empêche pas de leur montrer de l’amour et de la gentillesse. Je retourne encore au village pour rendre visite à ma belle-mère et à mes frères et sœurs. Je ne suis pas en colère contre mon père parce qu’il m’a négligé : grâce au GBU, j’ai appris que l’amour de Dieu me suffit. Je n’avais jamais connu autant d’amour que celui que je ressens dans la présence de Dieu.

Je veux servir le Seigneur de tout mon cœur. J’aimerais devenir un leader dans l’Église.

Comment les diplômés transforment des communautés en un an

Les murs de la salle de classe sont nus. Autour de chaque petite table en bois se trouvent cinq ou six adolescents en train de lire. Leur enseignante, Helena, a guère quelques années de plus qu’eux.

Helena vient de recevoir son diplôme universitaire et passe actuellement un an à servir une communauté dans le nord-est du Ghana, dans le cadre du programme STICS du GHAFES Ghana. Helena est accompagné par Bright, un autre diplômé. Ensemble, ils ont commencé un club de lecture, deux clubs de jeunesse et une bibliothèque – en plus de l’enseignement qu’ils dispensent dans l’école locale, leur service dans quatre églises et leur travail de partage de l’Évangile au sein d’une population qui est à 95 % musulmane.

Deux autres diplômés, Peter et Faustina, servent aussi dans le cadre de programmes STICS dans un autre endroit où ils enseignent et travaillent avec l’église locale et la communauté. La région où ils se trouvent a une population à 98 % musulmane. Il n’y a ni Internet, ni éclairage. La température dépasse régulièrement les 40°C. Ce n’est pas un environnement facile.

Mais Peter et Faustina ont pu commencer un club de lecture et d’écriture, ils prêchent régulièrement à l’église, proposent une orientation professionnelle et des services de conseils aux lycéens et prennent la parole lors des dubars communautaires (des réunions de la communauté locale lors desquelles on discute de sujets tels que l’éducation ou l’hygiène).


Prierez-vous pour ces diplômés du GHAFES cette semaine ?

  • Remerciez Dieu pour les 35 diplômés qui participent aux programmes STICS cette année et qui cherchent à bénir des communautés rurales et pauvres au Ghana.
  • Priez que Dieu les soutienne et les forme. Ils ont beaucoup de travail et des responsabilités importantes !
  • Priez que ces communautés soient transformées au fur et à mesure qu’elles entendent l’Évangile.

Porteurs d'espérance

2009. James et Albert venaient de terminer leurs études universitaires. Un changement important les attendait. Ils ont emballé leurs affaires et se sont installés à Abrewankor, un village du milieu rural du Ghana. Abrewankor n’avait ni électricité, ni connexion Internet, ni réseau routier approprié. Les deux jeunes diplômés devaient passer un an à enseigner au lycée local.

Ça n’allait pas être glamour. La plupart de leurs amis faisaient leur année de placement au service national en ville, dans des emplois qui amélioreraient leurs perspectives de carrière. Mais James et Albert faisaient du bénévolat dans le cadre de l’initiative du GHAFES Ghana intitulé STICS (le service d’engagement à court-terme au service de la communauté). Ils voulaient marquer une différence.

La lumière dans la salle de classe

L’école n’avait pas une bonne réputation. Il était souvent classé en dernière position dans le district pour ses résultats d’examens. Mais lentement, les choses ont commencé à changer. James et Albert ont acheté un ordinateur et un générateur diesel pour éclairer les étudiants le soir. Albert a utilisé ses compétences en génie électrique pour fournir du câblage à l’école. Ils ont également partagé l’évangile avec les élèves.

À la fin de l’année, les résultats des élèves étaient meilleurs que jamais auparavant. L’école a été classée au deuxième rang du classement dans le district.

Un objectif monumental

Un an plus tard, quatre autres diplômés qui ont pris part au service d’engagement STICS ont déménagé à Abrewankor pour poursuivre le travail que James et Albert avaient commencé. Les résultats des examens se sont encore améliorés. Ils se sont ensuite fixés pour objectif de produire des diplômés universitaires d’ici 2015, un défi académique et financier colossal.

Pour lever les fonds nécessaires, l’équipe STICS a mis en place le Fonds d’éducation d’Abrewankor et a mobilisé la communauté pour y contribuer en faisant don d’une part de leurs récoltes destinés à la vente. Ils ont également collecté des fonds auprès des réseaux GHAFES et ont donné de leurs propres poches.

À ce jour, plus de 80 élèves d’Abrewankor ont bénéficié du fonds et 60 élèves étudient à l’université. 12 obtiendront leur diplôme cette année – dont cinq prévoient de rejoindre le programme STICS du GHAFES.

Victoria : une lampe, un ordinateur portable et un décrochage

Victoria a été affectée au lycée local de Monyupelle en 2009 pour enseigner l’éducation religieuse et morale, dans le cadre du programme STICS. Ses parents voulaient qu’elle trouve une meilleure affectation, mais elle a refusé. Avec une lampe rechargeable et un ordinateur portable, elle avait tout ce dont elle avait besoin pour l’enseignement et l’évangélisation. Chaque soir, les élèves se rassemblaient autour de la lampe de Victoria pour faire leurs devoirs jusqu’à ce que la lumière s’éteigne. Ensuite, ils l’écoutaient raconter des récits bibliques, avant de retourner chez eux.

Il y avait un garçon, Simon, qui rejoignait régulièrement les élèves. Victoria a découvert qu’il avait abandonné l’école. Elle a décidé de l’inscrire dans leur école, à l’âge de 14 ans. Simon a excellé sur le plan académique et est finalement arrivé en tête de sa classe aux examens de dernière année. Il attend actuellement d’autres résultats d’examen et aimerait étudier la médecine.

GHAFES Ghana

Clément : impact sur une communauté musulmane

L’affectation au STIC de Clement était à Zua, une communauté à prédominance musulmane en 2013. Il n’y avait pas d’électricité là-bas, pas d’église et pas de témoignage chrétien – et aucune activité chrétienne n’y était autorisée. Clement a enseigné à l’école et a mobilisé les jeunes pour des projets de développement dans le village. Il a organisé des séminaires pour les jeunes, où il a invité des experts à venir parler de différents problèmes dans la communauté.

Le chef de la communauté et ses aînés ont reconnu le travail que faisait Clement. Ils ont décidé de l’accueillir officiellement en tant que membre à part entière de la communauté et en tant que chef du développement de Zua.

Cela a permis d’améliorer les résultats des examens scolaires. Certains élèves poursuivent actuellement des études de développement et d’autres formations diplômantes à l’université. Clement est toujours enseignant et travaille également sur un projet de développement hospitalier à Zua, qui servira à Zua et à quatre autres communautés de la région. La communauté de Zua a maintenant permis l’implantation d’une église.

Comment le programme STICS a vu le jour

Au Ghana, tous les diplômés des établissements d’enseignement supérieur doivent effectuer un service national obligatoire d’un an. La plupart des étudiants (et leurs parents) souhaitent obtenir des affectations en milieu urbain dans des établissements où les perspectives d’emploi sont élevées. Mais le GHAFES pense que les étudiants et diplômés chrétiens peuvent et doivent marquer la différence pour changer le monde, en recevant un soutien adapté. Le GHAFES veut que ses diplômés soient des modèles pour les jeunes, qui contribuent à transformer les communautés pour Jésus.

Depuis le début du programme STICS en 2009, 159 diplômés du GHAFES ont choisi de prendre des postes dans des zones rurales défavorisées. Quelle est leur motivation ? Tout simplement un amour pour Jésus-Christ et une profonde conviction qu’ils ont été appelés à être des porteurs d’espérance.

Actuellement, 35 diplômés participent au programme STICS et travaillent dans des secteurs tels que l’agriculture, les coopératives, l’éducation, la santé, la direction et l’implantation d’églises, les gouvernements locaux et le développement rural.

Un modèle pour le Ghana

Lors d’une récente conférence publique organisée par le GHAFES, les histoires de ces quatre diplômés STICS ont été partagées, ainsi que plusieurs autres. Le ministre des Finances du Ghana était présent et a prononcé une brève allocution, demandant à 100 de ces diplômés du GHAFES de rejoindre le ministère du revenu du Ghana :

J’espère que le Ghana suivra le GHAFES pour son programme Ghana Beyond Aid (plan de développement financier actuel).


Une percée dans l’Éden de l’Afrique

L’Éden de l’Afrique se trouve près des côtes du Gabon dans les îles tropicales formant la nation de Sao Tomé-et-Principe. Avec ses plages spectaculaires, ses vastes étendues de forêt tropicale, ses formations rocheuses volcaniques impressionnantes et son large éventail de fruits, de vie marine, d’oiseaux et de plantes exotiques, c’est vraiment un paradis tropical.

Dans le monde universitaire, toutefois, c’est une histoire différente. Ces deux petites îles n’ont toujours pas de témoignage étudiant sur le campus.

Un moment crucial

Après une décennie de prière, deux membres du personnel de l’EPSA ont finalement eu l’opportunité de visiter l’endroit l’an dernier. Lawrence et Frederico ont rencontré l’aumônier de l’école secondaire nationale. Il souhaitait depuis longtemps voir s’établir un groupe étudiant chrétien sur le campus universitaire. Il les a accompagnés lors d’une visite de quatre campus et il les a mis en contact avec des pasteurs évangéliques locaux. Ils ont eu ainsi l’opportunité de partager la vision de l’IFES et ils ont été chaleureusement accueillis. Les pasteurs locaux avaient aussi prié pour ce besoin !

Il y a eu d’autres réponses à la prière : deux des pasteurs locaux ayant acquis de l’expérience au sein d’institutions financières locales se sont proposés pour offrir de l’aide en soutien au ministère parmi les diplômés. Lawrence et Frederico ont également rencontré des étudiants locaux qui étaient très enthousiastes de voir démarrer des groupes de prière. Les étudiants utilisent désormais des guides d’étude biblique inductive en portugais et les équipiers de l’EPSA espèrent retourner auprès d’eux bientôt afin d’offrir une formation en leadership à dix étudiants.

Une longue route devant eux

C’est un départ très encouragement et prometteur, mais Lawrence et Frederico savent qu’il y aura des défis à relever dans le futur.

Les deux îles sont à prédominance catholique et la population évangélique y est peu nombreuse. L’Église locale est pauvre financièrement. Lawrence et Frederico n’ont pas encore trouvé un chrétien local prêt à coordonner le travail pionnier à temps plein, et il n’y a aucune garantie que les autorités universitaires vont accorder à ces nouveaux groupes étudiants le droit de se réunir.

Veuillez prier avec nous que ces défis soient surmontés, et que Dieu établisse un mouvement étudiant florissant à Sao Tomé-et-Principe.


Donnez aujourd’hui pour soutenir les initiatives de travail pionnier de l’IFES dans les pays non encore atteints tels que celui-ci:

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Pousser les étudiants à voir plus grand

En Sierra Leone, les élections des associations étudiantes sont souvent violentes. L’année dernière, les étudiants du SLEFES, le mouvement local de l’IFES, ont lancé avec succès une compagne pour la non-violence à l’approche des élections dans leur université.

Ailleurs, les étudiants du SLEFES ont élevé leur voix contre les pratiques frauduleuses, répandues en période d’examens, en encourageant leurs camarades à étudier et obtenir des notes qu’ils méritaient. Sur un autre campus, les étudiants du mouvement ont initié un projet visant à fournir des ressources documentaires hors ligne aux étudiants sur place, car la connexion à l’internet était problématique.

Quel est le point commun à ces histoires ?

Elles sont toutes des exemples d’étudiants qui voient plus grand, ou qui « interagissent avec l’université ».

Matthew travaille avec le SLEFES depuis neuf ans. Il a toujours pensé que le ministère sur le campus se résumait à l’évangélisation parmi les étudiants. Mais à travers le cours de l’IFES Interagir avec l’université, il a perçu la plus grande portée du ministère à l’université : chaque individu sur le campus a besoin de l’évangile : les étudiants, les professeurs, la faculté, le personnel. Et c’est le rôle du chrétien d’apporter une perspective biblique dans chaque conversation, chaque discipline, chaque programme.

Matthew écrit :

« Le cours Interagir avec l’université m’a ouvert les yeux sur la façon dont les étudiants chrétiens peuvent être impliqués dans les conversations en cours au sein de leurs universités. A présent, j’aide les étudiants du SLEFES à s’engager de manière créative et biblique dans les discussions qui ont lieu sur leurs campus. »

  • Remerciez Dieu pour le cours Interagir avec l’université et la façon dont il a aidé Matthew à mieux équiper les étudiants du SLEFES pour vivre fidèlement, en tant que disciples de Jésus, dans chaque aspect de la vie à l’université.
  • Priez qu’à travers ces initiatives du SLEFES, les étudiants, les professeurs, la faculté et le personnel (tout comme la vie sur le campus de manière générale) soient transformés par l’évangile.
  • Priez que le nouveau cours en ligne « Interagir avec l’université », qui débute en mars, soit utile à beaucoup de personnes impliquées dans le ministère étudiant de l’IFES à travers le monde.

Les défis à relever pour un nouveau mouvement de l’IFES

  « Aujourd’hui, je travaille en tant que magistrat et missionnaire. » 

Sona* était l’un des étudiants transformés par le ministère du GBU parmi les étudiants en Guinée-Bissau. Après avoir participé aux études bibliques et aux activités de formation du GBU, Sona s’est senti appelé et équipé pour servir en tant que juriste, tout en ouvrant aussi la Bible avec d’autres. 

La Guinée-Bissau a désespérément besoin de diplômés tels que Sona, résolus de vivre comme disciples du Christ et d’œuvrer à la transformation de leur milieu professionnel, leur Église locale et leur communauté. Ce pays de l’Afrique de l’Ouest est l’un des plus pauvres au monde et il est confronté à de nombreux problèmes d’infrastructure, à l’instabilité politique et au trafic de drogue. La plupart de ses habitants pratiquent l’animisme ou l’islam. 

En juillet de cette année, le mouvement étudiant s’est officiellement joint à l’IFES. Bien qu’il y ait de nombreuses raisons de célébrer cette étape, le mouvement GBU a besoin de prière plus que jamais. 

Il y a présentement cinq groupes GBU dans le pays, mais cette année, le nombre de participants a diminué. Les universités n’ont pas de campus, c’est pourquoi les étudiants ont l’habitude de rentrer chez eux, une fois les cours terminés. Les membres du groupe souhaiteraient pouvoir offrir aux étudiants des collations durant les rencontres, mais ils n’ont pas les moyens de le faire. Merci de prier pour une percée. 

  • Priez que plus d’étudiants participent aux activités et acceptent des responsabilités au sein des groupes GBU au début de cette nouvelle année universitaire. Priez que des groupes soient établis sur de nouveaux campus. 
  • Priez que Dieu pourvoie le soutien financier nécessaire pour que le ministère puisse grandir et se développer. 
  • Priez que Dieu accorde la sagesse au secrétaire général et à ceux qui travaillent auprès des étudiants en Guinée-Bissau. 
  • Priez que d’autres diplômés tels que Sona s’engagent à vivre comme disciples de Jésus dans leur milieu professionnel et au sein de leur communauté. 

* Le nom a été changé 

Merci de prier avec nous !

Comment le ministère parmi les étudiants a commencé en Zambie

Avril 1974. 

Ce fut un anniversaire mémorable. Alors que Hank Pott célébrait son 32e anniversaire, lui et sa femme ont atterri à Lusaka. Ils se sont joints à un petit groupe de professeurs chrétiens à l’université de Zambie et ils ont consacré leur temps libre à former les 100 étudiants chrétiens qui se trouvaient là.   

Plusieurs personnes les avaient soutenus dans la prière. L’année précédente, Chua Wee Hian, le Secrétaire général de l’IFES, avait été conférencier invité au grand congrès missionnaire Urbana : 

« Assis dans l’auditoire ce soir, se trouvent Hank et Cathy Pott. Ils se préparent à se rendre en Zambie. Je vous demande de prier pour leur entrée au pays – puis, après deux années de service, de prier pour leur départ , une fois leur successeur zambien désigné. » 

Deux ans plus tard, à 5 000 km de distance, à Londres, l’étudiant zambien Derek Mutungu a donné sa vie au Christ. Dieu lui a alors mis à cœur de servir les étudiants dans son pays. 

Ainsi, Dieu a répondu aux prières des étudiants présents à Urbana. Les Pott ont cédé le leadership du groupe étudiant, maintenant composé de 500 étudiants, à Derek. Sous la direction de ce dernier, le travail s’est étendu sur plus de 30 campus. Aujourd’hui, ZAFES est présent sur 91 campus répartis dans dix régions du pays.