À la rencontre des parias

Pour le groupe EvaSUE à l’université de Baher Dar, dans le nord-ouest de l’Éthiopie, c’est bien plus qu’un simple slogan motivateur. En effet, les étudiants, le personnel et les diplômés de ce mouvement national, l’un des plus grands de l’IFES, incarnent cette devise par leur service d’amour envers les parias de la ville. 

À la périphérie de Baher Dar vivent les Negede Selam, un peuple majoritairement musulman marginalisé par les Amharas locaux, eux-mêmes orthodoxes. En fait, les Negede Selam se croient maudits et destinés à vivre dans une pauvreté extrême. Bien que marginalisés, ils sont sollicités pour enlever les déchets, se débarrasser d’animaux morts et remonter les personnes noyées dans le lac Tana.  

Mais Misgana* aide les étudiants d’EvaSUE à combattre les préjudices et la discrimination avec l’amour de Christ. Il y a trois ans, il est parti vivre et servir au sein des Negede Selam dans le cadre d’un projet commun entre EvaSUE, les Horn of Africa Evangelical Mission Engagers [Mobilisateurs évangéliques de la mission dans la Corne de l’Afrique], et Serviteurs en coopération.  

Cette année, Misgana a permis à des étudiants d’EvaSUE de tenir des classes pédagogiques hebdomadaires pour les enfants de la communauté. Melkamu, un diplômé de l’université, a grandi non loin des Negede Selam et était donc très conscient du stigmatisme. Il était tellement impressionné par la campagne qu’il lui a donné des tableaux noirs. 

Un samedi, 45 bénévoles étudiants ont passé une journée dans le voisinage à ramasser les déchets et nettoyer. Misgana remarque : « Pour les gens qui vivent ici, c’était merveilleux – ils n’avaient jamais vu autant de soins pour leur communauté. La volonté des étudiants les a vraiment surpris. »    

D’ailleurs, au-delà des actions, de nouvelles relations se formaient.  

Grâce à Misgana, les étudiants d’EvaSUE ont aussi rencontré Michael, un garçon intelligent en situation de handicap. Ses frères l’avaient précédemment amené à l’école tous les jours. Mais quand Michael a été admis pour étudier à l’université de Baher Dar, il ne s’était pas inscrit car il était convaincu que personne là-bas ne l’aiderait. Misgana n’était pas du même avis. Il aida Michael à se procurer une nouvelle chaise roulante et à s’inscrire à l’université. Ensuite, les étudiants d’EvaSUE se sont proposés avec enthousiasme pour prendre soin de Michael. Ils allaient même lui rendre visite chez sa famille le week-end. Misgana en constata l’impact : 

« La mère de Michael n’avait jamais eu beaucoup d’espoir pour lui mais le fait que ces étudiants viennent chez eux, s’asseyent avec eux et partagent le peu qu’elle pouvait servir, l’a beaucoup émue. »   

Cet amour à transformer le monde n’a pas seulement eu un effet sur la vie des Negede Selam. Un leader étudiant décrit comment ses propres priorités ont changé : 

« En rencontrant les Negede Selam et en faisant l’expérience de leur accueil chaleureux, j’ai vu qu’une porte est ouverte ici. Je prévoyais de trouver un emploi bien payé pour que je puisse donner de l’argent pour aider les pauvres, mais je vois maintenant que c’est tellement plus important de leur partager l’amour de Jésus et de leur parler de lui. »   

  • Louez Dieu pour la façon dont les étudiants et les diplômés d’EvaSUE remettent en question les perceptions et changent les vies à Baher Dar grâce à l’amour de Christ.
  • Priez pour Misgana et les autres qui vivent et servent parmi les démunis urbains de l’Éthiopie dans le cadre du projet commun Travailleur transformateur du Royaume. Demandez au Seigneur de les fortifier et de renforcer leurs relations avec les étudiants des communautés EvaSUE des alentours.
  • Rendez grâce car, malgré une économie en difficulté, des conflits persistants et la sécheresse dans certains endroits, le ministère d’EvaSUE continue de croître et sert plus de 50 000 étudiants. Priez que les formations locales et régionales continuelles lèvent des leaders étudiants solides dans la foi et avec un cœur pour les pauvres. 

*Son nom a été changé pour protéger son identité.

Lever une génération intègre

Ellen Napala a une vision. Et, en tant que Secrétaire générale de l’Organisation Chrétienne des étudiants du Malawi (Student Christian Organisation of Malawi, SCOM), un mouvement national de l’IFES, elle a aussi beaucoup de responsabilités. Mais elle ne perd pas de vue la finalité de tout cela. « Je veux que tout le monde ressente la présence des enfants de Dieu, qu’on voie leur lumière », dit-elle.

Il y a grand besoin de cette présence et de cette lumière – tout autant sur le plan social que le plan moral.

Même si d’énormes progrès ont été réalisés dans le combat contre l’épidémie du SIDA dans le pays, les taux de VIH sont toujours parmi les plus élevés au monde. Face aux conséquences du réchauffement mondial (par ex. les cyclones), de la Covid-19 et des inégalités sociales omniprésentes, les étudiants ont besoin d’une foi qui servira ces réalités sociales – sur le campus et ailleurs.

Cette conviction a été un fil conducteur tout au long des 20 années de ministère qu’Ellen a vécu au sein de SCOM. En tant que membre du personnel, elle dirigeait le département du développement social de SCOM, notamment l’engagement avec les programmes de prévention du VIH. D’ailleurs, quand on lui a demandé quelque temps plus tard de devenir Secrétaire générale, elle était quelque peu réticente car elle craignait que ce nouveau rôle l’empêcherait d’entretenir ces interactions communautaires qui dynamisent les étudiants et les communautés vers une transformation holistique.

Malheureusement, à cause d’un manque de financement, certains programmes d’action sociale ont cessé mais le travail de développement social est resté au cœur de son temps à la tête du mouvement. À l’université d’agriculture et de ressources naturelles de Lilongwe, SCOM – avec le soutien de l’église presbytérienne en Irlande – offre actuellement des repas et un logement à 21 étudiants moins favorisés qui devraient autrement se débrouiller seuls. De plus, en février, deux diplômés de SCOM ont fait don de 600 pins qui ont ensuite été plantés par les élèves d’écoles secondaires : « un bel acte d’intendance qui étale l’amour de Dieu et cultive la terre qu’il nous a confiée ».

Le besoin moral urge aussi. Le comportement impie de nombreux prétendus chrétiens a affaibli le témoignage de SCOM et de l’église au Malawi. Ellen espère donc un renouveau qui va bien au-delà d’étudiants qui déclarent leur foi en Jésus : elle veut voir les étudiants et diplômés de SCOM vivre des vies qui sont dévouées à Jésus et qui brillent de sainteté. Voilà pourquoi le focus du ministère de SCOM cette année est « Lever une génération intègre ». Sous ce thème, Ellen et le personnel régional de l’IFES ont organisé des sessions sur l’excellence académique, le sexe et les relations dans cinq établissements pédagogique à Ntchisi au début du mois. Grâce à celles-ci et à d’autres visites semblables, non seulement les étudiants se tournent vers Christ mais ils s’engagent aussi à la pureté sexuelle.

C’est une vision qui change la vie et transforme la société.

Pourriez-vous prier pour Ellen, le personnel et les étudiants de SCOM dans leurs efforts pour lever une génération intègre qui démontre des actions saintes et un comportement qui ressemble à Christ ?

  • Rendez grâce pour Ellen et sa vision claire – et pour les différents moyens que SCOM interagit avec les questions sociales, le changement climatique et l’intégrité chrétienne. Le rôle de Secrétaire générale peut toutefois être exigeant sur le plan physique et épuisant sur le plan émotionnel : demandez au Seigneur de donner à Ellen une nouvelle force et une grâce particulière.
  • Les groupes SCOM dans l’ensemble du pays ont tendance à être très indépendants et l’équipe du personnel cherche donc à développer une plus forte solidarité et une vision commune, ainsi qu’une connexion plus forte avec l’IFES. Priez que plus d’étudiants comme Lakina, qui a participé à l’Assemblée mondiale l’année passée (voyez ici), récolteront les bénéfices d’une communion élargie.
  • Priez que le Seigneur subvienne aux besoins de SCOM alors que le mouvement cherche à mobiliser des ressources. Depuis la pandémie, l’équipe du personnel a dû être réduite de 17 à 11 membres. Demandez à Dieu de pourvoir les effectifs requis et les fonds pour les programmes d’actions sociales et ainsi permettre que la présence et la lumière de Dieu se fassent de plus en plus ressentir.

Dieu ouvre la porte

« C’est une réponse à la prière : Dieu a ouvert la porte ! »

Lawrence Gomez parle du Cap-Vert (Cabo Verde). Dans son rôle de Secrétaire Régional adjoint de l’IFES pour l’Afrique de l’Ouest et directeur du travail pionnier en Afrique anglophone et lusophone (EPSA), il a visité la nation insulaire l’année dernière, accompagné du Secrétaire régional de l’EPSA, Zelalem Abebe. Il y a des années, on avait essayé sans succès de commencer un ministère parmi les étudiants du Cap-Vert. Puis, après des années de prière, une porte s’est ouverte – et continue de s’ouvrir de plus en plus.

Lors d’une visite de reconnaissance en juillet 2022, Lawrence et Zelalem ont partagé leur vision pour un ministère sur le campus avec des étudiants et des responsables d’églises et des rapports se sont rapidement développés. La porte commençait à s’ouvrir. Ils ont rencontré un contact important en la personne d’Isabel Ines, professeure à l’Universidade de Cabo Verde, qui avait découvert le ministère de l’IFES par le biais de l’ABUB 25 années auparavant alors qu’elle était étudiante au Brésil (Aliança Bíblica Universitária do Brasil). Grâce à ses expériences positives de l’IFES et sa position respectée dans une église nazaréenne locale, elle était bien placée pour promouvoir le ministère auprès de différents pasteurs d’église.

Ainsi, lors du retour de l’équipe IFES EPSA en novembre, celle-ci a pu identifier des membres potentiels du Conseil d’administration et leur donner une formation préliminaire à la gouvernance. Dans certains contextes, les responsables d’église se méfient parfois du ministère de l’IFES car ils craignent qu’il pourrait détourner les jeunes de l’église locale. Ce n’était pas du tout le cas au Cap-Vert et Dieu continuait à ouvrir les portes avec Emanuel Monteiro, le pasteur de l’église baptiste à Praia, la capitale. Il a proposé son bureau pour les réunions, a accepté de devenir membre du Conseil d’administration et aide avec les démarches administratives pour déclarer un nouveau mouvement étudiant national.

Le soutien des églises a aussi permis d’identifier la première équipière : Berenice. Le pasteur Emanuele avait recommandé cette jeune diplômée à Lawrence. L’équipe de l’IFES a été conquis par son cœur pour le ministère parmi les étudiants, ainsi que par sa connaissance de l’anglais, du portugais et du français, ce qui lui permettra de bien communiquer avec les plus de mille étudiants de l’université.

Et les étudiants ? Ils sont impatients. Lawrence a récemment reçu un message WhatsApp de l’un des étudiants qu’il avait rencontrés au cours des derniers mois : « Quand venez-vous ? ».

Et ce n’est pas encore fini : l’administration de l’université a réagi positivement à l’idée d’un ministère sur le campus. Lawrence explique que les étudiants chrétiens qui logent dans les dortoirs de l’université peuvent se sentir isolés le dimanche car ils n’ont pas accès à une navette afin de se rendre dans la ville pour fréquenter l’église. Pour y remédier, l’administration a donné son accord pour qu’un amphithéâtre soit utilisé pour un culte chaque semaine.

Dieu a véritablement ouvert grand la porte au Cap-Vert en levant des églises partenaires, des étudiants enthousiastes, un personnel de qualité et une administration universitaire sympathique. Prions que la bénédiction de Dieu coule désormais à travers cette porte ouverte.

Priez avec nous pour le ministère parmi les étudiants du Cap-Vert :

  • Louez Dieu pour tous les développements positifs de l’année écoulée et rendez grâces pour la première réunion du nouveau Conseil d’administration qui a eu lieu en juillet. Priez que les liens solides perdurent avec les églises.
  • Priez pour Lawrence et Berenice qui chercheront à former les étudiants dans l’animation des études bibliques inductives en octobre. Priez particulièrement que le Seigneur guide et équipe Berenice pour son nouveau rôle.
  • Priez que Dieu continue d’ouvrir les portes pour le travail pionnier dans la région EPSA, surtout pour Sao Tomé-et-Principe où il existe des opportunités et des ouvertures similaires.

Dieu répond aux prières pour le renouveau

« Renouveau » était notre thème de la Journée mondiale de l’étudiant en octobre dernier, où nous avons demandé que Dieu suscite une vie nouvelle au ministère étudiant dans notre union. L’Afrique du Sud est un lieu où nous voyons ces prières exaucées. Là-bas, les efforts pour reconstruire des groupes étudiants chrétiens qui avaient périclité durant la pandémie ont donné des signes de vie et de croissance ces derniers mois. 

« Le renouveau du ministère étudiant dans beaucoup d’universités et d’écoles se porte bien », partage Motseki Sosibo, directeur national du Students’ Christian Organisation (SCO), le mouvement national de l’IFES en Afrique du Sud. « C’est encourageant de voir des étudiants qui ont faim de connaître et de suivre Jésus-Christ. Nous continuons de voir la fidélité de Dieu. » 

Le ministère à l’université de Johannesbourg a été durement frappé par la pandémie : tous les groupes du SCO ont été fermés. Leur reprise a été entravée par le fait que, pour être inscrit à l’université, les organisations étudiantes doivent recruter un nombre minimum de participants, souvent 150 à 200 étudiants. Grâce à Dieu, en février, le SCO a réalisé une campagne de recrutement et suffisamment d’étudiants se sont inscrits pour que le mouvement soit officiellement inscrit.  

« C’est une grande bénédiction puisque cette étape va permettre à l’union chrétienne d’accéder à plus de ressources universitaires dans sa volonté de répandre l’Évangile sur le campus », dit Motseki. Lors d’une deuxième campagne de recrutement, qui s’est déroulée le 27 mai, le SCO a pu présenter à nouveau son ministère à davantage d’étudiants et partager l’Évangile à ceux qui n’avaient pas entendu parler de Jésus.  

Dans une autre université, la Cape Peninsula University of Technology (CPUT), le groupe étudiant chrétien grandit régulièrement en nombre. Cependant, la vie sur le campus a été perturbée en mai quand des protestations étudiantes, initialement pacifiques, ont fini par de violents affrontements avec la police. Tous les campus ont été fermés et les étudiants renvoyés chez eux. Ils n’ont été autorisés à revenir au campus que le 5 juin. « Merci de prier pour que la paix l’emporte sur tous les campus du CPUT », demande Motseki.  

Il indique que le ministère sur campus en Afrique du Sud est complexe, avec beaucoup d’opportunités et de défis.  

« En général, les étudiants sont ouverts à entendre l’Évangile. Sur la plupart des campus, l’accueil est chaleureux et bienveillant. Mais sur d’autres, l’atmosphère peut aussi se révéler très politique. L’un des objectifs du SCO est d’équiper les étudiants pour être sel et lumière, et apporter une voix chrétienne aux politiques étudiantes. Nous avons besoin de prière dans ce domaine, afin que nous puissions aider les étudiants chrétiens à apporter du sens, de l’espoir et un impact positif dans l’arène des politiques étudiantes. » 

Le manque de personnel est un autre défi auquel le mouvement fait face. Il n’y a que six équipiers pour un ministère qui couvre l’université, les collèges et certains lycées d’Afrique du Sud. Toutefois, le SCO a réagi de manière créative et stratégique en investissant dans les responsables étudiants et en lançant un programme de stage d’un an afin d’offrir une rampe d’accès à des équipiers potentiels.  

Les deux stagiaires actuels, Thapelo et Sam, ont observé plusieurs développement fructueux dans le ministère en avril. Thapelo a œuvré avec le Tshwane University of Technology (la branche Mbombela) pour organiser leur premier événement d’évangélisation depuis la Covid-19. Les étudiants dans l’audience ont répondu à l’Évangile avec des cœurs ouverts et la salle était pleine. Pendant ce temps, Sam et des étudiants de la Walter Sisulu University ont tenu un événement d’évangélisation, où plus de 20 étudiants sont venus au Christ.   

Merci de prier avec nous pour les étudiants en Afrique du Sud : 

  • Remerciez Dieu pour les groupes étudiants qui ont été relancés et pour les réponses positives aux efforts d’évangélisation. 
  • Priez pour le programme de stage des équipiers, pour son financement et pour que plus de diplômés s’y impliquent.  
  • Priez pour le congrès national qui se tiendra du 30 septembre au 3 octobre : pour la logistique et les finances de l’événement, pour que les vies des participants soient transformées et que Dieu pourvoie aux besoins des étudiants, qui mobilisent des fonds pour les frais relatifs au congrès et au transport. 
  • Priez pour les efforts de levée de fonds des délégués du SCO qui participeront à l’Assemblée mondiale en août, en particulier pour que les délégués étudiants récoltent l’entièreté des fonds nécessaires pour leurs billets d’avion et les frais d’inscription. 

Fournaise ardente et priorités puissantes

Vous l’avez peut-être vu sur les réseaux sociaux : une catastrophe inattendue est survenue début septembre pour ZAFES, le mouvement national de l’IFES en Zambie. Son bureau national a brûlé. ZAFES continue toutefois son ministère malgré ce revers. Et comme l’affirme le Secrétaire régional de l’Afrique anglophone et lusophone (EPSA), Zelalem Abebe, le mouvement a fait « d’incroyables progrès dans beaucoup de domaines » cette année. Dans ce numéro de Prayerline, remercions Dieu pour les bénédictions qu’il a répandues sur ZAFES en 2022 et tenons-nous avec ses membres dans la prière que le Seigneur continuera d’apporter la splendeur même au milieu des cendres (Esaïe 61.3).

Le progrès réalisé par ZAFES a été alimenté par une emphase claire sur l’importance primordiale de l’étude de la Parole de Dieu. Avec l’établissement d’enseignement supérieur Kitwe Education College dans la province de Copperbelt dans le nord de la Zambie, ZAFES a récemment lancé le Programme d’auto-formation à l’exposition biblique qui prépare les étudiants à étudier la Bible et à écrire des guides d’études. Comme le dit Patricia, l’une des étudiantes, « ce programme m’a touché de multiples manières et m’a aidé à trouver un sens dans les Ecritures ».

Les chrétiens en Zambie, même en-dehors des campus universitaires, connaissent peut-être mieux ZAFES pour la publication Daily Nuggets. Depuis quatre ans, le mouvement produit ce guide de méditation et de lecture de la Bible, devenu un outil essentiel pour les chrétiens de la Zambie bien au-delà des étudiants, du personnel, des diplômés et même des associés de ZAFES.

En plus de l’étude des Écritures, une autre priorité importante du ministère a été l’établissement de relations et de partenariats avec d’autres croyants. Le mouvement a contacté les églises pour les informer du travail de ZAFES, ce qui a incité 16 églises à s’engager à soutenir le mouvement de différentes manières ; ZAFES a ainsi pu se procurer de nouveaux locaux et devenir plus stable sur le plan financier. Le mouvement cherche aussi à mobiliser ses diplômés, qui répondent avec enthousiasme : par conséquence, neuf nouvelles branches associées ont été établis dans le pays au cours de l’année écoulée.

Priez pour ZAFES et les étudiants de la Zambie :

  • Remerciez Dieu pour ce progrès qui a permis à ZAFES de prospérer malgré les difficultés.
  • Remerciez le Seigneur pour la bénédiction et la joie des partenariats à la fois nouveaux et renouvelées avec les églises et les associés.
  • Merci de prier pour un moyen d’avancer à la suite de la destruction du bureau, ainsi que des bureaux de cinq autres associations. « Priez pour de la grâce, nous demande Barnabas, le Directeur national de ZAFES, que nous continuions à regarder vers Dieu et à lui faire confiance encore davantage. Mais priez que ce revers n’ait aucun impact néfaste sur le ministère sur le campus. » Priez pour la sagesse et l’unité et que Dieu continue, à travers tout cela, à appeler les étudiants en Zambie qui ne le connaissent pas encore.
  • Priez pour que le personnel soit fortifié pendant ce temps et pour une percée dans leurs bourses qui sont irrégulières depuis quelques mois.

Merci pour tout le soutien que vous apportez à ZAFES par vos prières. Nous sommes aussi reconnaissants pour le soutien financier apporté par ceux qui ont fait des dons au mouvement après l’incendie. Si vous souhaitez, vous aussi, contribuer de cette manière, vous pouvez le faire ici.

Priez pour les étudiants au Soudan du Sud 

« Les bains de sang n’ont rien de nouveau pour le Soudan du Sud. » 

Denis détecte la division ethnique actuelle dans le passé de ce jeune pays. « Au cours des 22 années qui précédèrent notre indépendance, une guerre civile brutale faisait rage au Soudan, entre le gouvernement, situé dans le nord du pays, à majorité musulmane, et les rebelles du sud, où l’on trouve surtout des chrétiens. » Aujourd’hui, Isaac explique que, pour sa part, il décrit « le conflit ethnique comme une manœuvre politique utilisée afin de diviser pour régner, qui scinde la nation. » 

Mais FOCUS, le mouvement national de l’IFES au Soudan du Sud, œuvre pour exercer une influence sur les problèmes du pays. Isaac et Denis sont des « agents de la paix » de l’initiative Actes 4, la campagne de sensibilisation à l’impact de la haine menée par FOCUS. Une guerre civile selon des lignes ethniques se poursuit sous une forme ou une autre depuis 2013. Comme l’explique Denis, « les discours de haine ethnique se répandent parmi les étudiants du pays et les étudiants sont importants car ils ont de l’influence dans leur communauté. » Mais l’Évangile est le fondement qui permet à FOCUS de jouer un rôle pacificateur. Le mouvement organisa un programme d’ateliers sur trois mois pour 45 leaders étudiants, issus de différents campus et différents arrière-plans, choisis pour devenir des « agents de la paix ». Par ailleurs, des affiches de la campagne contre la haine furent distribuées dans les lieux publiques et sur les campus, et des représentants du mouvement furent même invités à parler à la radio. Enfin, FOCUS invita 350 étudiants à participer à des discussions franches qui permirent à beaucoup de reconnaître que leur haine envers les autres groupes ethniques découlait des attitudes familiales qu’ils avaient apprises dès leur plus jeune âge. 

Isaac et Denis sont tous deux des étudiants dans l’état de Jonglei, l’épicentre de la violence en 2013. Aujourd’hui encore, leurs études continuent d’être grandement impactées par la violence dans la ville qui héberge leur université. Isaac explique que « les étudiants oublient le raisonnement intellectuel et prétendent que le conflit bénéficiera leur propre tribu. FOCUS nous a permis de sortir de cette mentalité et nous a aidé à comprendre ce que doivent être les véritables priorités de nos leaders. Je suis tellement privilégié de pouvoir participer de manière constructive à la transformation du Soudan du Sud. Cette initiative Actes 4 pour la paix a complètement changé ma vie par rapport à ce conflit ethnique et la violence communautaire. » 

Denis nous fait part de son expérience d’étudier dans un lieu tellement dangereux :  

« Mes parents ont vraiment eu beaucoup de mal à me laisser partir à l’état de Jonglei. C’était un réel défi pour moi d’intégrer les communautés locales d’une autre région alors que je ne parlais pas la langue locale. Cela a certes eu un impact important sur ma foi mais c’était surtout le premier pas de ma vie vers la défense de la paix. Par la suite, mes parents ont aussi commencé à changer d’attitude envers les autres groupes ethniques. 

L’initiative Actes 4 m’encourage à tenir ferme dans la foi malgré les difficultés. Avant de devenir un agent de la paix, j’avais une attitude négative envers les autres groupes ethniques. Mais j’ai appris à accepter la diversité et l’inclusion. Cette petite initiative a eu un grand impact sur notre université. Je veux remercier le Seigneur pour le travail formidable qu’il fait dans les différentes nations autour du globe, et surtout au Soudan du Sud, de lever des gens qui ont à cœur de travailler pour son royaume et pour la paix. »  

Ce n’est pas tout. FOCUS Soudan du Sud commence un partenariat avec un autre mouvement de l’IFES, FOCUS Kenya. Simon Kande, le Directeur national de FOCUS Kenya, explique que le mouvement projette de financer un membre du personnel du Soudan du Sud, et si possible, d’y envoyer des membres du personnel de FOCUS Kenya. FOCUS Kenya souhaite également aider FOCUS Soudan du Sud dans son travail de consolidation de la paix. Plusieurs diplômés de FOCUS Kenya travaillent au sein d’OGN et autres agences au Soudan du Sud pour le développement communautaire et la résolution du conflit ethnique. FOCUS Kenya prévoit de les rassembler en une branche adjointe, prête à servir le mouvement du Soudan du Sud et de promouvoir la cause de la paix de l’Évangile dans le pays.  

Priez pour Denis, Isaac et FOCUS Soudan du Sud : 

  • Denis et Isaac demandent tous deux que les lecteurs de Prayerline continuent à prier pour la paix, la guérison et la réconciliation au Soudan du Sud, que les dirigeants du pays acceptent la diversité et que Dieu leur donne de la force alors qu’ils œuvrent à la transformation. 
  • Isaac nous demande de prier pour l’impact du changement climatique au Soudan du Sud qui est actuellement classé parmi les dix pays les plus vulnérables. « Je vous demande vraiment, à vous qui avez la foi, de continuer votre soutien spirituel, émotionnel et financier afin de soulager notre pays bien-aimé de cette situation critique. » 
  • Priez pour le travail de FOCUS pour l’Évangile, que les étudiants deviennent les agents du Seigneur, que Dieu pourvoie aux besoins et que son royaume vienne. Priez que les projets de partenariat avec FOCUS Kenya se réalisent. 

Que le monde sache

Amener les étudiants à aimer la mission n’est qu’un début. La suite consiste à les voir prendre les choses en main en mettant à profit leur passion et leurs dons. Commission, une initiative de FOCUS Kenya, vise à être ce catalyseur. Il s’agit d’un congrès missionnaire qui a pour but d’aider les étudiants, les diplômés et les Églises à découvrir la mission de Dieu et leur responsabilité dans celle-ci. Ce congrès a été un temps formateur pour de nombreux étudiants :

« J’ai pris la mission à cœur suite à ce que j’ai vécu au congrès Commission. Depuis, je fais de l’évangélisation en porte-à-porte auprès de mes camarades étudiants sur le campus, et dans la communauté voisine. À ce jour, dix personnes se sont engagées à suivre le Christ. »

Ilenji, étudiante

« Le congrès Commission a changé ma vie et j’en remercie Dieu ! J’ai pu découvrir le don que Dieu m’a accordé. C’est aussi lors du congrès que je me suis engagé à soutenir financièrement la mission. »

Brian, étudiant

« Depuis Commission, je partage la parole de Dieu avec mes camarades de cours, et l’un d’entre eux assiste désormais à mon groupe d’étude biblique. »

Abigail, étudiante

Cette année, le onzième congrès Commission aura lieu du 30 octobre au 14 novembre. Plus de 5 000 délégués du Kenya et d’ailleurs se réuniront pour discuter de l’évangélisation en tant que style de vie, de la mission intégrale et du soutien à apporter au travail missionnaire par la prière et les finances. De ce congrès naîtront des initiatives d’évangélisation fortes, organisées par les étudiants dans le but de cibler les communautés universitaires après le congrès. Lors des autres congrès, Dieu a également appelé certains délégués à prier, à soutenir ou à servir parmi des peuples non atteints spécifiques.

Les organisateurs s’attendent à ce que cette année les étudiants reçoivent à nouveau le cœur de Dieu pour la mission. L’événement se déroulant essentiellement en ligne cette fois, davantage de personnes de l’extérieur du Kenya auront la possibilité de participer. Vous voulez participer ? En savoir plus.

Vous voulez bien prier avec nous pour cet événement ?

  • Priez que Dieu appelle de nombreux délégués à prendre à cœur l’annonce de l’Évangile.
  • Priez que l’équipe de planification reçoive la grâce, la force et la sagesse dont elle a besoin.
  • Priez que la voix de Dieu soit claire pour chaque orateur alors qu’il se prépare à participer au congrès.
  • Demandez à Dieu de fournir des ressources, du matériel et de l’équipement pour que ce congrès soit réussi.

L’administration des biens

Comment allons-nous faire fructifier nos biens ?  

Voilà la question que se posent les participants du nouveau programme de formation appelé Matt.25 eForum, qui est organisé par le programme de renforcement de la gouvernance de l’IFES. Le programme fait référence à la parabole des talents dans Matthieu 25, où trois serviteurs reçoivent des sacs d’argent de la part de leur maître afin qu’ils s’occupent de les administrer pendant son absence.  

Bien que les membres du Conseil d’administration de l’IFES ne reçoivent pas de sacs d’argent à gérer, ils ont reçu une grande responsabilité dans l’organisation de leur mouvement IFES. La façon dont ils gèrent cette responsabilité est très importante. Tout comme la parabole nous le montre au verset 21, à la fin, les administrateurs espèrent entendre Dieu dire : « C’est bien, bon et fidèle… membre du Conseil d’administration ». 

Récemment, des leaders de la région de l’EPSA ont été interpellés par cette pensée à travers l’eForum. Lors de cette formation, ils ont eu l’opportunité de réfléchir à des stratégies qui pourront les aider à s’adapter aux périodes difficiles, surtout après plus d’un an d’intenses changements dans le ministère dus à la pandémie. Ils ont été invités à se pencher sur plusieurs sujets : comment créer une culture d’évaluation, comment prendre soin de leur secrétaire général et comment revoir leur vision, leur mission et leurs valeurs principales pour répondre aux besoins changeants de leur ministère. Ils ont également reçu des rappels concernant la formation à la gouvernance, comme les « Les dix meilleurs conseils pour que la gestion du conseil d’administration soit efficace ».  

Nous espérons que cet eForum les encouragera à s’investir dans la création et le maintien de structures de gouvernance saines, malgré les difficultés récentes.  

Cette semaine, prions que Dieu donne de sa sagesse aux leaders de l’EPSA et du monde entier afin de gérer les responsabilités qu’il leur a confiées.  

  • Prions pour les membres du conseil d’administration de la région de l’EPSA qui viennent de terminer cet eForum. Prions que Dieu leur donne le discernement nécessaire pour mettre en œuvre les connaissances qu’ils ont apprises de manière efficace.  
  • Prions pour les membres du conseil d’administration dans le monde entier, qui assument une grande responsabilité dans la direction du ministère. Prions que Dieu leur donne la force d’honorer et de soutenir cette lourde responsabilité de faire fructifier les « biens » qui leur ont été donnés.  
  • Louons Dieu pour les organisateurs impliqués dans les programmes de renforcement de la gouvernance tels que l’eForum Matt.25. Demandons-lui que plus de leaders participent dans ces types de programmes importants. 

Vous voulez en savoir plus sur les programmes de renforcement de la gouvernance de l’IFES ? À lire ici.  

Avoir de quoi manger

« Aidez-vous les uns les autres à porter vos fardeaux. De cette manière, vous accomplirez la loi de Christ ». Galates 6:2 
« [en ce qui concerne] les besoins de ceux qui font partie du peuple saint : soyez-en solidaires, toujours prêts à pratiquer l’hospitalité ». Romains 12:13 
« C’est pourquoi encouragez-vous les uns les autres et aidez-vous mutuellement à grandir dans la foi, comme vous le faites déjà ». 1 Thessaloniciens 5:11 

Des mouvements qui soutiennent des mouvements. Voilà ce que le Christ nous appelle à faire, et c’est ce que l’IFES est particulièrement en mesure d’accomplir. Avec la Covid-19, de nombreux mouvements ont été éprouvés économiquement. Certains ont dû renoncer à leur espace de travail parce qu’ils ne pouvaient pas payer le loyer, et d’autres ont même dû licencier du personnel. C’est pourquoi l’ancien secrétaire général Jamil et les secrétaires adjoints ont mis en œuvre le Fonds de solidarité au début de l’automne 2020.  

Le Fonds a permis que les mouvements disposant de ressources financières plus importantes génèrent des dons qui sont ensuite versés aux mouvements les plus touchés financièrement par la Covid-19. C’est un moyen pour le personnel de l’IFES et les mouvements nationaux de faire preuve de solidarité envers les mouvements, afin qu’ils puissent continuer à exercer leur ministère malgré la pandémie. Ces dons ont été essentiels pour soutenir le ministère dans de nombreux pays, en plus du fonds mondiale mis en place suite à la Covid-19. Grâce à une subvention du Fonds de solidarité, le mouvement SULTAM Lesotho a pu réintégrer des équipiers qui avaient été licenciés, ce qui leur a permis d’avoir encore à manger. Cela leur a permis également de couvrir leurs frais quotidiens pour la communication et l’électricité afin d’assurer le bon fonctionnement de l’administration. 

Ces besoins fondamentaux étant satisfaits par le Fonds de solidarité, le mouvement SULTAM a pu se concentrer sur le ministère.  

« Avec plus d’équipiers sur place, nous pourrons couvrir plus de campus. Ainsi, les objectifs du ministère seront atteints »

déclare Metsing Waza Moholane, un équipier du SULTAM.  

Grâce à la subvention, le mouvement a également pu organiser un séminaire sur le mariage et mobiliser les diplômés pour mener une campagne d’évangélisation auprès des enfants. Ils ont également continué à accompagner les étudiants dans leur apprentissage de la Parole de Dieu. 

Cette semaine, remercions Dieu pour une union de mouvements qui travaillent ensemble pour soutenir le ministère parmi les étudiants dans le monde entier.  

  • Louons Dieu pour l’aide apportée par le Fonds de solidarité. 
  • Prions ensemble pour les nombreux mouvements qui ont traversé des difficultés financières au cours de l’année passée et demandons à Dieu de continuer à pourvoir à leurs besoins. 
  • Prions pour SULTAM Lesotho, afin que Dieu agissent dans le domaine financier et leur donne plus de partenaires financiers. Prions également que Dieu leur accorde de la sagesse alors qu’ils poursuivent leur ministère pendant la pandémie. 

Faire tomber les idoles

Aliou* avait des ennuis. Lorsqu’elle regardait le visage de sa mère plaçant une fois de plus l’idole sur l’étagère, Aliou savait qu’elle aurait des ennuis. Aliou insistait.  

« Je crois en Jésus maintenant. Seulement en Jésus ». 

D’un geste rapide, Aliou fit tomber l’idole de nouveau. Avec un bruit sourd, elle frappa le sol et disparut hors de vue. Sa mère et sa grand-mère crièrent et se précipitèrent pour la chercher.  

« Tu es en danger ! » cria sa mère. 

Pour les étudiants de Guinée-Bissau qui choisissent de renoncer aux pratiques spirituelles traditionnelles de leur groupe ethnique, la vie n’est plus jamais comme avant. Aliou nous raconte : 

« Être chrétien ici est beaucoup plus difficile que vous ne l’imaginez, non pas à cause des persécutions politiques ou gouvernementales, mais à cause de notre propre famille ». 

Aliou dit que cette persécution familiale arrive souvent lorsque les membres ressentent de la crainte par rapport aux conséquences qu’ils pourraient endurer si leurs cérémonies spirituelles habituelles ne sont pas respectées. Les gens croient que lorsqu’une personne ne pratique pas ses traditions, une calamité survient. Pourtant, Aliou n’a pas peur. 

« En utilisant la parole du Seigneur, je montre aux gens que Dieu est plus grand que ces choses. » 

Après la mort de son père, la communauté d’Aliou a fait pression sur elle pour qu’elle pratique une cérémonie religieuse traditionnelle afin d’éviter qu’il lui arrive du mal. Mais elle a refusé. Elle nous raconte : 

« Jésus m’a promis que dans ses mains, rien ne peut m’arriver. »  

Bien qu’elle subisse des pressions pour maintenir les pratiques spirituelles traditionnelles, Aliou est encouragé par les rencontres avec d’autres étudiants chrétiens par le biais de son groupe GBU. Ensemble, ils ouvrent la Bible et prient pour ceux qui ne croient pas. Aliou a même eu l’occasion de rencontrer des chrétiens du monde entier lors de l’Assemblée mondiale en 2019. Elle a été impressionnée de voir tant de personnes de différents pays, ethnies et langues, tous invoquant le même Dieu. Elle a été frappée par leur désir de transformer leurs cultures.  

« Dieu m’a permis de rencontrer des personnes importantes : des diplômés, des doctorants, des gens qui se sont spécialisés, des gens plus âgés et riches en expériences, des gens qui gagnent bien leur vie, et tous font appel à Dieu. Des hommes et des femmes qui utilisent leurs compétences pour transformer la société et glorifier Dieu. Cela me pousse à agir pour mon pays ». 

Cette semaine, prions pour Aliou et pour le GBU en Guinée-Bissau.  

  • Prions pour les étudiants qui sont persécutés par leur propres familles parce qu’ils refusent de participer aux pratiques spirituelles traditionnelles. 
  • Bien que la croissance ait été lente depuis que la Guinée-Bissau a rejoint l’Union l’année dernière, elle constate certains progrès. Prions pour que leurs groupes GBU continuent à se développer malgré les défis sociaux de leur pays. 
  • Aliou souligne que leur plus grand besoin est financier. Priez pour que Dieu pourvoit financièrement afin qu’ils puissent embaucher un équipier à plein temps.  

*Le nom a été changé