Fournaise ardente et priorités puissantes

Vous l’avez peut-être vu sur les réseaux sociaux : une catastrophe inattendue est survenue début septembre pour ZAFES, le mouvement national de l’IFES en Zambie. Son bureau national a brûlé. ZAFES continue toutefois son ministère malgré ce revers. Et comme l’affirme le Secrétaire régional de l’Afrique anglophone et lusophone (EPSA), Zelalem Abebe, le mouvement a fait « d’incroyables progrès dans beaucoup de domaines » cette année. Dans ce numéro de Prayerline, remercions Dieu pour les bénédictions qu’il a répandues sur ZAFES en 2022 et tenons-nous avec ses membres dans la prière que le Seigneur continuera d’apporter la splendeur même au milieu des cendres (Esaïe 61.3).

Le progrès réalisé par ZAFES a été alimenté par une emphase claire sur l’importance primordiale de l’étude de la Parole de Dieu. Avec l’établissement d’enseignement supérieur Kitwe Education College dans la province de Copperbelt dans le nord de la Zambie, ZAFES a récemment lancé le Programme d’auto-formation à l’exposition biblique qui prépare les étudiants à étudier la Bible et à écrire des guides d’études. Comme le dit Patricia, l’une des étudiantes, « ce programme m’a touché de multiples manières et m’a aidé à trouver un sens dans les Ecritures ».

Les chrétiens en Zambie, même en-dehors des campus universitaires, connaissent peut-être mieux ZAFES pour la publication Daily Nuggets. Depuis quatre ans, le mouvement produit ce guide de méditation et de lecture de la Bible, devenu un outil essentiel pour les chrétiens de la Zambie bien au-delà des étudiants, du personnel, des diplômés et même des associés de ZAFES.

En plus de l’étude des Écritures, une autre priorité importante du ministère a été l’établissement de relations et de partenariats avec d’autres croyants. Le mouvement a contacté les églises pour les informer du travail de ZAFES, ce qui a incité 16 églises à s’engager à soutenir le mouvement de différentes manières ; ZAFES a ainsi pu se procurer de nouveaux locaux et devenir plus stable sur le plan financier. Le mouvement cherche aussi à mobiliser ses diplômés, qui répondent avec enthousiasme : par conséquence, neuf nouvelles branches associées ont été établis dans le pays au cours de l’année écoulée.

Priez pour ZAFES et les étudiants de la Zambie :

  • Remerciez Dieu pour ce progrès qui a permis à ZAFES de prospérer malgré les difficultés.
  • Remerciez le Seigneur pour la bénédiction et la joie des partenariats à la fois nouveaux et renouvelées avec les églises et les associés.
  • Merci de prier pour un moyen d’avancer à la suite de la destruction du bureau, ainsi que des bureaux de cinq autres associations. « Priez pour de la grâce, nous demande Barnabas, le Directeur national de ZAFES, que nous continuions à regarder vers Dieu et à lui faire confiance encore davantage. Mais priez que ce revers n’ait aucun impact néfaste sur le ministère sur le campus. » Priez pour la sagesse et l’unité et que Dieu continue, à travers tout cela, à appeler les étudiants en Zambie qui ne le connaissent pas encore.
  • Priez pour que le personnel soit fortifié pendant ce temps et pour une percée dans leurs bourses qui sont irrégulières depuis quelques mois.

Merci pour tout le soutien que vous apportez à ZAFES par vos prières. Nous sommes aussi reconnaissants pour le soutien financier apporté par ceux qui ont fait des dons au mouvement après l’incendie. Si vous souhaitez, vous aussi, contribuer de cette manière, vous pouvez le faire ici.

Priez pour les étudiants au Soudan du Sud 

« Les bains de sang n’ont rien de nouveau pour le Soudan du Sud. » 

Denis détecte la division ethnique actuelle dans le passé de ce jeune pays. « Au cours des 22 années qui précédèrent notre indépendance, une guerre civile brutale faisait rage au Soudan, entre le gouvernement, situé dans le nord du pays, à majorité musulmane, et les rebelles du sud, où l’on trouve surtout des chrétiens. » Aujourd’hui, Isaac explique que, pour sa part, il décrit « le conflit ethnique comme une manœuvre politique utilisée afin de diviser pour régner, qui scinde la nation. » 

Mais FOCUS, le mouvement national de l’IFES au Soudan du Sud, œuvre pour exercer une influence sur les problèmes du pays. Isaac et Denis sont des « agents de la paix » de l’initiative Actes 4, la campagne de sensibilisation à l’impact de la haine menée par FOCUS. Une guerre civile selon des lignes ethniques se poursuit sous une forme ou une autre depuis 2013. Comme l’explique Denis, « les discours de haine ethnique se répandent parmi les étudiants du pays et les étudiants sont importants car ils ont de l’influence dans leur communauté. » Mais l’Évangile est le fondement qui permet à FOCUS de jouer un rôle pacificateur. Le mouvement organisa un programme d’ateliers sur trois mois pour 45 leaders étudiants, issus de différents campus et différents arrière-plans, choisis pour devenir des « agents de la paix ». Par ailleurs, des affiches de la campagne contre la haine furent distribuées dans les lieux publiques et sur les campus, et des représentants du mouvement furent même invités à parler à la radio. Enfin, FOCUS invita 350 étudiants à participer à des discussions franches qui permirent à beaucoup de reconnaître que leur haine envers les autres groupes ethniques découlait des attitudes familiales qu’ils avaient apprises dès leur plus jeune âge. 

Isaac et Denis sont tous deux des étudiants dans l’état de Jonglei, l’épicentre de la violence en 2013. Aujourd’hui encore, leurs études continuent d’être grandement impactées par la violence dans la ville qui héberge leur université. Isaac explique que « les étudiants oublient le raisonnement intellectuel et prétendent que le conflit bénéficiera leur propre tribu. FOCUS nous a permis de sortir de cette mentalité et nous a aidé à comprendre ce que doivent être les véritables priorités de nos leaders. Je suis tellement privilégié de pouvoir participer de manière constructive à la transformation du Soudan du Sud. Cette initiative Actes 4 pour la paix a complètement changé ma vie par rapport à ce conflit ethnique et la violence communautaire. » 

Denis nous fait part de son expérience d’étudier dans un lieu tellement dangereux :  

« Mes parents ont vraiment eu beaucoup de mal à me laisser partir à l’état de Jonglei. C’était un réel défi pour moi d’intégrer les communautés locales d’une autre région alors que je ne parlais pas la langue locale. Cela a certes eu un impact important sur ma foi mais c’était surtout le premier pas de ma vie vers la défense de la paix. Par la suite, mes parents ont aussi commencé à changer d’attitude envers les autres groupes ethniques. 

L’initiative Actes 4 m’encourage à tenir ferme dans la foi malgré les difficultés. Avant de devenir un agent de la paix, j’avais une attitude négative envers les autres groupes ethniques. Mais j’ai appris à accepter la diversité et l’inclusion. Cette petite initiative a eu un grand impact sur notre université. Je veux remercier le Seigneur pour le travail formidable qu’il fait dans les différentes nations autour du globe, et surtout au Soudan du Sud, de lever des gens qui ont à cœur de travailler pour son royaume et pour la paix. »  

Ce n’est pas tout. FOCUS Soudan du Sud commence un partenariat avec un autre mouvement de l’IFES, FOCUS Kenya. Simon Kande, le Directeur national de FOCUS Kenya, explique que le mouvement projette de financer un membre du personnel du Soudan du Sud, et si possible, d’y envoyer des membres du personnel de FOCUS Kenya. FOCUS Kenya souhaite également aider FOCUS Soudan du Sud dans son travail de consolidation de la paix. Plusieurs diplômés de FOCUS Kenya travaillent au sein d’OGN et autres agences au Soudan du Sud pour le développement communautaire et la résolution du conflit ethnique. FOCUS Kenya prévoit de les rassembler en une branche adjointe, prête à servir le mouvement du Soudan du Sud et de promouvoir la cause de la paix de l’Évangile dans le pays.  

Priez pour Denis, Isaac et FOCUS Soudan du Sud : 

  • Denis et Isaac demandent tous deux que les lecteurs de Prayerline continuent à prier pour la paix, la guérison et la réconciliation au Soudan du Sud, que les dirigeants du pays acceptent la diversité et que Dieu leur donne de la force alors qu’ils œuvrent à la transformation. 
  • Isaac nous demande de prier pour l’impact du changement climatique au Soudan du Sud qui est actuellement classé parmi les dix pays les plus vulnérables. « Je vous demande vraiment, à vous qui avez la foi, de continuer votre soutien spirituel, émotionnel et financier afin de soulager notre pays bien-aimé de cette situation critique. » 
  • Priez pour le travail de FOCUS pour l’Évangile, que les étudiants deviennent les agents du Seigneur, que Dieu pourvoie aux besoins et que son royaume vienne. Priez que les projets de partenariat avec FOCUS Kenya se réalisent. 

Que le monde sache

Amener les étudiants à aimer la mission n’est qu’un début. La suite consiste à les voir prendre les choses en main en mettant à profit leur passion et leurs dons. Commission, une initiative de FOCUS Kenya, vise à être ce catalyseur. Il s’agit d’un congrès missionnaire qui a pour but d’aider les étudiants, les diplômés et les Églises à découvrir la mission de Dieu et leur responsabilité dans celle-ci. Ce congrès a été un temps formateur pour de nombreux étudiants :

« J’ai pris la mission à cœur suite à ce que j’ai vécu au congrès Commission. Depuis, je fais de l’évangélisation en porte-à-porte auprès de mes camarades étudiants sur le campus, et dans la communauté voisine. À ce jour, dix personnes se sont engagées à suivre le Christ. »

Ilenji, étudiante

« Le congrès Commission a changé ma vie et j’en remercie Dieu ! J’ai pu découvrir le don que Dieu m’a accordé. C’est aussi lors du congrès que je me suis engagé à soutenir financièrement la mission. »

Brian, étudiant

« Depuis Commission, je partage la parole de Dieu avec mes camarades de cours, et l’un d’entre eux assiste désormais à mon groupe d’étude biblique. »

Abigail, étudiante

Cette année, le onzième congrès Commission aura lieu du 30 octobre au 14 novembre. Plus de 5 000 délégués du Kenya et d’ailleurs se réuniront pour discuter de l’évangélisation en tant que style de vie, de la mission intégrale et du soutien à apporter au travail missionnaire par la prière et les finances. De ce congrès naîtront des initiatives d’évangélisation fortes, organisées par les étudiants dans le but de cibler les communautés universitaires après le congrès. Lors des autres congrès, Dieu a également appelé certains délégués à prier, à soutenir ou à servir parmi des peuples non atteints spécifiques.

Les organisateurs s’attendent à ce que cette année les étudiants reçoivent à nouveau le cœur de Dieu pour la mission. L’événement se déroulant essentiellement en ligne cette fois, davantage de personnes de l’extérieur du Kenya auront la possibilité de participer. Vous voulez participer ? En savoir plus.

Vous voulez bien prier avec nous pour cet événement ?

  • Priez que Dieu appelle de nombreux délégués à prendre à cœur l’annonce de l’Évangile.
  • Priez que l’équipe de planification reçoive la grâce, la force et la sagesse dont elle a besoin.
  • Priez que la voix de Dieu soit claire pour chaque orateur alors qu’il se prépare à participer au congrès.
  • Demandez à Dieu de fournir des ressources, du matériel et de l’équipement pour que ce congrès soit réussi.

L’administration des biens

Comment allons-nous faire fructifier nos biens ?  

Voilà la question que se posent les participants du nouveau programme de formation appelé Matt.25 eForum, qui est organisé par le programme de renforcement de la gouvernance de l’IFES. Le programme fait référence à la parabole des talents dans Matthieu 25, où trois serviteurs reçoivent des sacs d’argent de la part de leur maître afin qu’ils s’occupent de les administrer pendant son absence.  

Bien que les membres du Conseil d’administration de l’IFES ne reçoivent pas de sacs d’argent à gérer, ils ont reçu une grande responsabilité dans l’organisation de leur mouvement IFES. La façon dont ils gèrent cette responsabilité est très importante. Tout comme la parabole nous le montre au verset 21, à la fin, les administrateurs espèrent entendre Dieu dire : « C’est bien, bon et fidèle… membre du Conseil d’administration ». 

Récemment, des leaders de la région de l’EPSA ont été interpellés par cette pensée à travers l’eForum. Lors de cette formation, ils ont eu l’opportunité de réfléchir à des stratégies qui pourront les aider à s’adapter aux périodes difficiles, surtout après plus d’un an d’intenses changements dans le ministère dus à la pandémie. Ils ont été invités à se pencher sur plusieurs sujets : comment créer une culture d’évaluation, comment prendre soin de leur secrétaire général et comment revoir leur vision, leur mission et leurs valeurs principales pour répondre aux besoins changeants de leur ministère. Ils ont également reçu des rappels concernant la formation à la gouvernance, comme les « Les dix meilleurs conseils pour que la gestion du conseil d’administration soit efficace ».  

Nous espérons que cet eForum les encouragera à s’investir dans la création et le maintien de structures de gouvernance saines, malgré les difficultés récentes.  

Cette semaine, prions que Dieu donne de sa sagesse aux leaders de l’EPSA et du monde entier afin de gérer les responsabilités qu’il leur a confiées.  

  • Prions pour les membres du conseil d’administration de la région de l’EPSA qui viennent de terminer cet eForum. Prions que Dieu leur donne le discernement nécessaire pour mettre en œuvre les connaissances qu’ils ont apprises de manière efficace.  
  • Prions pour les membres du conseil d’administration dans le monde entier, qui assument une grande responsabilité dans la direction du ministère. Prions que Dieu leur donne la force d’honorer et de soutenir cette lourde responsabilité de faire fructifier les « biens » qui leur ont été donnés.  
  • Louons Dieu pour les organisateurs impliqués dans les programmes de renforcement de la gouvernance tels que l’eForum Matt.25. Demandons-lui que plus de leaders participent dans ces types de programmes importants. 

Vous voulez en savoir plus sur les programmes de renforcement de la gouvernance de l’IFES ? À lire ici.  

Avoir de quoi manger

« Aidez-vous les uns les autres à porter vos fardeaux. De cette manière, vous accomplirez la loi de Christ ». Galates 6:2 
« [en ce qui concerne] les besoins de ceux qui font partie du peuple saint : soyez-en solidaires, toujours prêts à pratiquer l’hospitalité ». Romains 12:13 
« C’est pourquoi encouragez-vous les uns les autres et aidez-vous mutuellement à grandir dans la foi, comme vous le faites déjà ». 1 Thessaloniciens 5:11 

Des mouvements qui soutiennent des mouvements. Voilà ce que le Christ nous appelle à faire, et c’est ce que l’IFES est particulièrement en mesure d’accomplir. Avec la Covid-19, de nombreux mouvements ont été éprouvés économiquement. Certains ont dû renoncer à leur espace de travail parce qu’ils ne pouvaient pas payer le loyer, et d’autres ont même dû licencier du personnel. C’est pourquoi l’ancien secrétaire général Jamil Chabouh et les secrétaires adjoints ont mis en œuvre le Fonds de solidarité au début de l’automne 2020.  

Le Fonds a permis que les mouvements disposant de ressources financières plus importantes génèrent des dons qui sont ensuite versés aux mouvements les plus touchés financièrement par la Covid-19. C’est un moyen pour le personnel de l’IFES et les mouvements nationaux de faire preuve de solidarité envers les mouvements, afin qu’ils puissent continuer à exercer leur ministère malgré la pandémie. Ces dons ont été essentiels pour soutenir le ministère dans de nombreux pays, en plus du fonds mondiale mis en place suite à la Covid-19. Grâce à une subvention du Fonds de solidarité, le mouvement SULTAM Lesotho a pu réintégrer des équipiers qui avaient été licenciés, ce qui leur a permis d’avoir encore à manger. Cela leur a permis également de couvrir leurs frais quotidiens pour la communication et l’électricité afin d’assurer le bon fonctionnement de l’administration. 

Ces besoins fondamentaux étant satisfaits par le Fonds de solidarité, le mouvement SULTAM a pu se concentrer sur le ministère.  

« Avec plus d’équipiers sur place, nous pourrons couvrir plus de campus. Ainsi, les objectifs du ministère seront atteints »

déclare Metsing Waza Moholane, un équipier du SULTAM.  

Grâce à la subvention, le mouvement a également pu organiser un séminaire sur le mariage et mobiliser les diplômés pour mener une campagne d’évangélisation auprès des enfants. Ils ont également continué à accompagner les étudiants dans leur apprentissage de la Parole de Dieu. 

Cette semaine, remercions Dieu pour une union de mouvements qui travaillent ensemble pour soutenir le ministère parmi les étudiants dans le monde entier.  

  • Louons Dieu pour l’aide apportée par le Fonds de solidarité. 
  • Prions ensemble pour les nombreux mouvements qui ont traversé des difficultés financières au cours de l’année passée et demandons à Dieu de continuer à pourvoir à leurs besoins. 
  • Prions pour SULTAM Lesotho, afin que Dieu agissent dans le domaine financier et leur donne plus de partenaires financiers. Prions également que Dieu leur accorde de la sagesse alors qu’ils poursuivent leur ministère pendant la pandémie. 

Faire tomber les idoles

Aliou* avait des ennuis. Lorsqu’elle regardait le visage de sa mère plaçant une fois de plus l’idole sur l’étagère, Aliou savait qu’elle aurait des ennuis. Aliou insistait.  

« Je crois en Jésus maintenant. Seulement en Jésus ». 

D’un geste rapide, Aliou fit tomber l’idole de nouveau. Avec un bruit sourd, elle frappa le sol et disparut hors de vue. Sa mère et sa grand-mère crièrent et se précipitèrent pour la chercher.  

« Tu es en danger ! » cria sa mère. 

Pour les étudiants de Guinée-Bissau qui choisissent de renoncer aux pratiques spirituelles traditionnelles de leur groupe ethnique, la vie n’est plus jamais comme avant. Aliou nous raconte : 

« Être chrétien ici est beaucoup plus difficile que vous ne l’imaginez, non pas à cause des persécutions politiques ou gouvernementales, mais à cause de notre propre famille ». 

Aliou dit que cette persécution familiale arrive souvent lorsque les membres ressentent de la crainte par rapport aux conséquences qu’ils pourraient endurer si leurs cérémonies spirituelles habituelles ne sont pas respectées. Les gens croient que lorsqu’une personne ne pratique pas ses traditions, une calamité survient. Pourtant, Aliou n’a pas peur. 

« En utilisant la parole du Seigneur, je montre aux gens que Dieu est plus grand que ces choses. » 

Après la mort de son père, la communauté d’Aliou a fait pression sur elle pour qu’elle pratique une cérémonie religieuse traditionnelle afin d’éviter qu’il lui arrive du mal. Mais elle a refusé. Elle nous raconte : 

« Jésus m’a promis que dans ses mains, rien ne peut m’arriver. »  

Bien qu’elle subisse des pressions pour maintenir les pratiques spirituelles traditionnelles, Aliou est encouragé par les rencontres avec d’autres étudiants chrétiens par le biais de son groupe GBU. Ensemble, ils ouvrent la Bible et prient pour ceux qui ne croient pas. Aliou a même eu l’occasion de rencontrer des chrétiens du monde entier lors de l’Assemblée mondiale en 2019. Elle a été impressionnée de voir tant de personnes de différents pays, ethnies et langues, tous invoquant le même Dieu. Elle a été frappée par leur désir de transformer leurs cultures.  

« Dieu m’a permis de rencontrer des personnes importantes : des diplômés, des doctorants, des gens qui se sont spécialisés, des gens plus âgés et riches en expériences, des gens qui gagnent bien leur vie, et tous font appel à Dieu. Des hommes et des femmes qui utilisent leurs compétences pour transformer la société et glorifier Dieu. Cela me pousse à agir pour mon pays ». 

Cette semaine, prions pour Aliou et pour le GBU en Guinée-Bissau.  

  • Prions pour les étudiants qui sont persécutés par leur propres familles parce qu’ils refusent de participer aux pratiques spirituelles traditionnelles. 
  • Bien que la croissance ait été lente depuis que la Guinée-Bissau a rejoint l’Union l’année dernière, elle constate certains progrès. Prions pour que leurs groupes GBU continuent à se développer malgré les défis sociaux de leur pays. 
  • Aliou souligne que leur plus grand besoin est financier. Priez pour que Dieu pourvoit financièrement afin qu’ils puissent embaucher un équipier à plein temps.  

*Le nom a été changé 

Équipé pour s’impliquer

Joseph pouvait encore entendre les rires résonner dans le couloir alors qu’il se précipitait hors de la salle de classe. Les mots de ses camarades résonnaient toujours dans sa tête.

« Si Dieu est si puissant, pourquoi te laisserait-il échouer le module ? »

« Je suppose que tu aurais dû faire la fête avec nous de toute façon puisque tu n’as pas validé le cours. »

« Regardez qui n’est pas si parfait après tout ! »

Joseph avait fait de son mieux pour répondre à leurs railleries, mais il ne savait plus quoi dire. Il aimait Dieu et voulait le servir, mais il n’avait jamais été dans une situation comme celle-ci auparavant. Tout avait changé une fois qu’il avait commencé l’université. Il ne voulait pas faire partie des nombreuses personnes livrées à la forte consommation d’alcool sur les campus au Zimbabwe. Quand il ne faisait pas la fête avec eux, ses camarades réagissaient en remettant constamment en question sa foi.

Les dilemmes auxquels il a été confronté sur le campus ont poussé Joseph à s’inscrire au cours en ligne de l’IFES Interagir avec l’université. Grâce à ce cours, Joseph a pu rencontrer d’autres étudiants universitaires du monde entier qui voulaient jouer un rôle plus actif en faisant face aux problèmes sur les campus et dans la société. Le cours a encouragé les participants à réfléchir d’un point de vue biblique et de manière critique sur leur contexte universitaire. Ils ont également été mis au défi de réfléchir à la manière dont ils pourraient utiliser leur domaine d’étude pour l’évangile. En conséquence, Joseph a été équipé pour être sel et lumière lorsqu’il se confrontait à des conversations difficiles avec ses camarades de classe.

De nombreux étudiants comme Joseph rencontrent des défis une fois à l’université. Non seulement ils font face à une opposition vis-à-vis de leur foi, mais ils doivent également affronter des problèmes difficiles sur leur campus et dans la société en général. Cette semaine, prions pour les étudiants comme Joseph qui commenceront leurs études dans les prochains mois.

  • Priez pour qu’à travers les circonstances difficiles, les étudiants qui entrent à l’université puissent grandir dans leur foi.
  • Priez pour que les étudiants soient sel et lumière alors qu’ils font face aux problèmes difficiles dans leurs campus.
  • Priez pour le nouveau groupe d’étudiants qui suivra le cours en ligne Interagir avec l’université, à partir de septembre.

Voulez-vous être équipé pour interagir avec l’université ? Il est encore temps de s’inscrire au cours en ligne Interagir avec l’université. Envoyez un e-mail à engagingtheuni@ifesworld.org pour vous inscrire ou pour en savoir plus.

L’agriculture en action

De nombreux enfants du Zimbabwe se sentent oubliés. Depuis l’apparition du SIDA dans les années 1980, le nombre d’enfants orphelins a augmenté de manière exponentielle. Lorsque leurs parents décèdent, ils sont généralement pris en charge par d’autres membres de leur famille élargie. Malheureusement, ces proches se voient bien souvent incapables de combler leurs besoins et ils se retrouvent alors à la rue. À cause de cela, ils prennent du retard dans leur scolarisation et ils sont marginalisés socialement. Les élèves plus âgés, de même que de très jeunes enfants, se tournent vers le sexe, la consommation abusive de drogues et d’alcool. Cela entraîne de graves conséquences pour leur santé et leur avenir. Une source éventuelle d’espérance est la scolarisation, mais plusieurs n’ont pas cette opportunité. Les frais de scolarité sont élevés et les bourses, rarissimes. Toutefois, pour les orphelins qui trouvent le moyen de recevoir une aide financière, l’éducation reçue change leur vie.  

L’engagement devient action 

Godfree Shuro, un équipier à temps partiel de FOCUS Zimbabwe, désire rendre la scolarisation accessible aux enfants orphelins. Il dit que le cours en ligne de l’IFES, Interagir avec l’Université, l’a motivé à chercher des opportunités de combler les besoins tant physiques que spirituels de sa communauté. Comme projet pour son cours, Godfree a lancé une initiative visant à fournir une aide financière pour la scolarisation des enfants orphelins. Il s’est inspiré de son propre arrière-plan rural pour lancer le Projet Poulet. Avec l’aide de 20 autres étudiants, il a entrepris l’élevage et la vente de poulets pour récolter les fonds nécessaires. L’argent accumulé grâce au projet a permis de couvrir les frais de scolarité de trois élèves du primaire pour les prochains six ans, de même que les frais mensuels de matériel scolaire pour 20 étudiants de l’école secondaire. En plus de cela, le groupe rassemble régulièrement du matériel scolaire, donné par les étudiants universitaires, pour offrir à des élèves du primaire ou du secondaire venant ds régions rurales.  

Godfree précise qu’ils ont choisi d’élever des poulets parce que c’est là un moyen efficace de gagner de l’argent. Un poulet met environ six semaines à atteindre la maturité et le processus exige une gestion minimale. Le projet est pratique parce qu’il y a une forte demande de poulets, et ils peuvent facilement les vendre au marché ou aux cuisines sur le campus de l’université.  

Le Projet Poulet a également permis aux étudiants de FOCUS de mettre à profit l’éducation qu’ils ont reçue. Ceux qui étudient l’agriculture élèvent les poulets, tandis que ceux qui étudient en gestion des affaires s’occupent de la comptabilité et des rapports financiers. Il note également que plusieurs étudiants ont un intérêt particulier pour ce projet parce qu’ils sont eux-mêmes des orphelins. L’un de ces étudiants est Innocent Gwatura, qui sert en tant que trésorier du projet. Il a eu le privilège de recevoir de l’argent d’une fondation pour ses études secondaires, et il désire offrir à d’autres orphelins la même chance. 

“Lorsque vous êtes orphelin, il est plus probable que vous soyez privé de certaines choses dans la vie. Le fait d’être un orphelin sans éducation double ce problème. C’est pourquoi je fais pression pour aider d’autres orphelins à recevoir une éducation, car je veux leur montrer qu’ils peuvent encore faire de grandes choses dans la vie.”  

Avoir une plateforme 

En plus de combler un besoin matériel, le projet permet à FOCUS d’avoir ainsi une plateforme pour partager l’Évangile. Godfree commente ainsi : 

« Le projet nous a fourni l’opportunité de parler de Dieu dans les écoles primaires. À chacune de nos visites, nous prenons le temps de partager l’Évangile avec tous les élèves. Nous les encourageons également en abordant avec eux différents sujets en lien avec des habitudes de vie saines. »  

Godfree affirme qu’en cherchant ainsi à répondre à ce besoin social, davantage de gens sont disposés à les écouter. 

« Le projet nous a également fourni l’opportunité de partager l’Évangile avec tous les membres du personnel. Ils ont vraiment apprécié l’initiative étudiante. J’ai appris que si vous faites quelque chose de bien pour une communauté, les gens seront alors plus enclins à vous écouter. » 

À cause de la pandémie, FOCUS ne peut pas visiter les écoles. Heureusement, en dépit des mesures de distanciation, ces étudiants peuvent néanmoins continuer à élever des poulets. Le groupe a également utilisé l’argent reçu en don d’un groupe partenaire pour acheter de la nourriture pour les enfants affectés financièrement par le virus. Godfree estime que chaque petit effort de leur part compte vraiment.  

« Nous visons la croissance. Notre projet est modeste et nous l’avons démarré avec peu de ressources, mais nous aimerions le voir prendre de l’ampleur et avoir un impact sur la communauté. » 

Le Projet Poulet montre comment un mouvement peut entreprendre des actions modestes en vue d’avoir un impact majeur. Quels pourraient être les moyens par lesquels répondre à des besoins sociaux dans votre milieu ? 

Garder la foi et apprendre à reconnaitre un traumatisme

« C’est beaucoup trop lourd à gérer » Ce sentiment est très répandu au Nigéria. Dans ce pays, le taux de pauvreté est parmi les plus élevés au monde et de nombreux étudiants ont des familles dysfonctionnelles. Pour ces raisons, les problèmes de santé mentale sont fréquents, mais peu de personnes sont capables de les reconnaitre. De nombreux étudiants croient que leurs sentiments d’anxiété ou de dépression sont causés par une force du mal. Ils se sentent souvent coupables lorsque leur dépression et leur anxiété ne disparaissent pas avec la prière, ce qui aggrave le problème. Ils ne sont pas équipés pour réaliser qu’ils sont aux prises avec un traumatisme.  

NIFES Nigéria a décidé de répondre à ce problème en organisant des cours sur la santé mentale pour les étudiants, les responsables et les diplômés. Grâce à ces cours, les participants apprennent à reconnaître ce qu’est une mauvaise santé mentale et quels sont les facteurs qui la causent. Bien que les cours ne dévalorisent pas l’importance de la prière, ils expliquent aux participants que Dieu peut utiliser l’assistance et la thérapie afin d’apporter la guérison. Hankuri Tawus Gaya, le directeur régional qui a organisé ce projet, souligne qu’il est vital que les gens comprennent le lien existant entre la foi et la santé mentale.  

« Si vous faites partie d’une thérapie de santé mentale, cela ne fait pas de vous un mauvais croyant. Bien au contraire, cela affirme plutôt que vous êtes un chrétien qui croit aux moyens que Dieu utilise. Notre foi et notre santé mentale sont liées. D’ailleurs, s’il y a des personnes qui devraient parler sur la santé mentale, ce sont bien les chrétiens. » 

A partir du moment où les étudiants ont pu reconnaître et faire face à leur traumatisme, certains d’entre eux ont pu expérimenter la guérison. Winnifred, une étudiante qui a participé, a dit que le cours l’avait aidée à avoir un regard nouveau sur la santé mentale.  

« Le cours sur la santé mentale a été un vrai moment de transformation pour moi. Il m’a permis de voir les problèmes de la vie avec le regard de Dieu. »  

Cette semaine, prions pour les étudiants, les responsables et les diplômés du NIFES.  

  • Priez pour que les participants de ces cours puissent partager ce qu’ils ont appris avec leurs amis. Priez pour que les futures formations soient utilisées comme des outils pour atteindre les non-croyants.  
  • Priez pour les étudiants, les diplômés et les équipiers du NIFES qui traversent des problèmes financiers et relationnels. Priez pour qu’ils demandent de l’aide lorsque le fardeau est trop lourd. 
  • Priez pour le directeur national du NIFES, M. Rex Onuh, alors qu’il assure le leadership pendant la situation liée à la COVID-19. 

Le sacrifice de Toose

Alors que les études de Toose touchaient à sa fin, sa vie au Libéria semblait stable. Après avoir obtenu un diplôme en économie l’année dernière, on lui a proposé un bon emploi dans une banque locale. Cela semblait un choix évident pour la sécurité financière et le statut important que ce travail lui donnerait. Mais à la grande surprise de ses amis et à la désapprobation de sa famille, Toose a refusé l’offre pour rejoindre l’équipe du personnel de LIFES Libéria :

« Le ministère est ma passion. Je ne pouvais pas choisir d’autre travail que ça. S’il faut que je fasse des sacrifices pour que d’autres puissent entendre parler de Jésus et être sauvés comme moi, alors je suis prêt à le faire. »

Toose est l’un des huit membres du personnel de LIFES qui soutiennent le ministère étudiant avec 16 groupes d’étudiants dans cinq régions. Il veut voir les étudiants grandir dans leur engagement et leur responsabilité à la lumière des Écritures, comme il l’a fait à l’université.

Toose nous partage ses sujets de prière :

  • Les cœurs de nombreux étudiants sont fermés à cause des faux enseignements qu’ils ont entendus et auxquels ils croient. Priez qu’ils reçoivent le vrai Évangile et l’appliquent à leurs vies et à leurs études.
  • Priez pour que Toose ait de la force, du courage et de la sagesse dans son travail, ainsi qu’un soutien financier et qu’il soit protégé lors de ses longs déplacements entre les campus.
  • LIFES souhaite étendre son ministère dans cinq nouvelles régions prochainement. Priez pour davantage d’ouvriers.