Afrique du Sud: Protestation contre les frais d’inscription universitaires : prendre une position chrétienne
Des étudiants empêchés d’aller à l’université parce qu’ils ne peuvent s’acquitter des frais d’inscription ? Nous savons que c’est une réalité dans le monde entier.
Au cours de l’année passée, il y a eu des manifestations concernant les frais d’inscription en Afrique du Sud derrière le slogan #FeesMustFall. Dans les deux derniers mois, les troubles sont devenus violents en certains endroits.
Mais les manifestations ne sont pas simplement une question de frais d’inscription comme Zuko Gabela, le Secrétaire général du SCO, me l’a fait remarqué. « L’Afrique du Sud a la plus grande inégalité de revenus au monde, comme le montre le Coefficient Gini bien connu.
« Notre pauvreté a une couleur. L’éducation est un outil qui peut instaurer l’estime de soi, la dignité et la confiance en soi du peuple africain autochtone. Malheureusement, l’enseignement supérieur est à présent très cher et n’est accessible qu’à quelques-uns – d’où la série de manifestations ».
Zuko déplore cependant que « les actions irresponsables de la communauté étudiante aient sali une cause noble et propre, et que des incendies criminelles et des destructions de propriété ont été exacerbés par la main lourde de la police et des forces de sécurité. »
Le SCO s’oppose fermement à la violence L’équipier du SCO Motseki Sosibo et certains partenaires du SCO se sont tenus sur la brèche sur les campus en tant que Témoins de la Paix et de la Justice sous l’égide de l’Initiative pour le leadership chrétien en Afrique du Sud. Le fait d’avoir des observateurs présents a joué un rôle important pour désamorcer la violence. Et certains servent en tant que médiateurs en étant en interaction avec les étudiants et la direction des universités.
Sibabalo Mtonga, un étudiant de deuxième année en droit à l’Université de Western Cape et membre du SCO avait ceci à dire : « Dans le passé, les chrétiens étaient vus comme des personnes qui s’isolaient toujours de telles initiatives. Et je suis fier de dire que de telles histoires et de tels stéréotypes ont été démentis.
Les gens apprécient à présent le rôle des chrétiens. Les membres du SCO façonnent une marche à suivre et contribuent positivement au succès du mouvement actuel. Les chrétiens ont généralement la mauvaise habitude de rester invisibles. Nous sommes heureux que ceci ne soit pas le cas avec le SCO. Nous sommes fiers et nous assumons pleinement le fait d’être chrétiens. »
Motseki ajoute : « C’est un objectif clair du SCO d’être impliqué activement dans des questions auxquelles sont confrontés les étudiants dans leurs institutions respectives. Nous croyons que le changement vient avec la prière et l’unité. Merci donc de prier pour nous alors que nous cherchons à servir Christ en étant pertinent pour les communautés étudiantes des différentes universités. »
Emma Brewster, ancienne équipière du SCO, s’est tenue aux côtés de Motseki et des autres ces derniers jours. Elle se tient à ses côtés à présent qu’il demande à la famille de l’IFES de prier. « Ces derniers mois, de nombreux étudiants et des chercheurs ont vécu des traumatismes. Ils ont besoin d’être accompagnés, des espaces pour être entendus et guéris. Priez aussi pour les étudiants chrétiens afin qu’ils soient sel et lumière. Priez que de nombreux fils/files prodigues que nous avons rencontrés afin qu’ils reviennent au Père. Priez pour les non-chrétiens qui ont été touchés par le témoignage chrétien sur le campus qui a conduit à de nombreuses conversations.
Et bien sûr, pour reprendre les mots de Zuko « priez pour le déploiement paisible d’un enseignement de qualité inclusif et accessible ».