Venezuela: Le pouvoir d’une invitation timide
Nattanaelys et Josué avaient des points communs, mais un monde les séparait… jusqu’au jour où l’invitation timide de Nattanaelys a suscité un puissant changement chez Josué.
Des expériences communes
Nattanaelys et Josué avaient tous deux subi de grandes pertes à un jeune âge. Lorsque Josué avait quatre ans, ses parents ont divorcé et sa mère est partie refaire sa vie ailleurs ; lorsque Nattanaelys avait neuf ans, son père a été assassiné.
À la fin de leur scolarité, tous deux nourrissaient de grands espoirs pour leurs études universitaires, mais aucun d’entre eux n’a pu s’inscrire là où il le souhaitait. Ils se sont retrouvés à étudier la physiothérapie à l’université expérimentale Simón Rodríguez de Marigüitar.
Des perspectives différentes
Malgré le vécu difficile qu’ils avaient en commun, ils avaient un regard très différent sur la vie.
La famille de Nattanaelys aimait le Seigneur. Elle avait été façonnée par un enseignement biblique car elle avait fréquenté l’Église évangélique. Dès sa jeunesse, par l’intermédiaire d’une tante, elle avait connu le MUEVE, le mouvement de l’IFES au Venezuela. Tout cela l’avait aidée à trouver un sens à la vie :
« En raison de la situation dans le pays, je n’ai pas pu faire les études que je souhaitais. Malgré cela, mon objectif à l’université est resté clair : présenter l’espérance de Jésus à mes camarades de classe ».
Josué est arrivé à l’université dans un tout autre état d’esprit. Quand il vivait chez ses grands-parents, il s’est mis à tout faire seul. Il avait quelques bons amis, mais il s’est peu à peu détaché émotionnellement. Beaucoup le trouvaient « froid et distant », et il a commencé à le croire.
« Je me suis réfugié dans l’intellect pour compenser le vide qui me tourmentait. Mais je savais ce qui se passait au fond de moi : je ne connaissais pas l’amour. Je n’avais même aucune idée de ce que c’était ».
Une invitation timide à l’effet puissant
Comme ils n’étaient que collègues de cours, Nattanaelys n’avait aucune idée de ce que vivait Josué. Mais fidèle à son objectif, elle a décidé de l’inviter à un événement MUEVE. Il se souvient :
« Je ne savais même pas comment elle s’appelait, mais elle est venue me voir. Très subtilement, un peu gênée, elle m’a demandé si je voulais venir. Quand j’ai accepté, j’ai été choqué d’apprendre que l’événement s’intitulait « La folie de l’amour ».
Intrigué par ce qu’il a entendu ce jour-là, Josué a continué à participer aux études bibliques, aux temps de prière et aux événements du MUEVE. Et un jour, il était prêt :
« J’ai fait le pas de donner ma vie à Celui qui est la source d’un amour inépuisable. »
Nattanaelys conclut : « Je suis tellement reconnaissante ! Grâce à cet événement MUEVE, Josué est aujourd’hui mon frère dans la foi et mon ami ».
Priez
- Remercions Dieu d’avoir utilisé l’invitation timide mais courageuse de Nattanaelys pour attirer Josué à « l’amour inépuisable ». Priez que tous les étudiants du MUEVE partagent son engagement, interagissent avec leurs collègues de cours et voient Dieu à l’œuvre.
- Nattanaelys et Josué avaient tous deux été sélectionnés pour participer à une rencontre sous-régionale de l’IFES, où des bourses et des formations allaient être offertes à des étudiants du Venezuela, de Porto Rico, de République dominicaine et de Cuba. Malheureusement, en raison de troubles politiques persistants, ils n’ont pas pu y participer. Merci de prier pour une résolution rapide et pacifique de la situation.
- De plus, Joel, le Secrétaire général du MUEVE, explique : « à cause de la crise économique, de nombreux membres de nos familles, amis, partenaires de mission et étudiants ont quitté le pays, ce qui a fortement réduit la fréquentation de nos groupes étudiants ». Prions que le Seigneur fortifie ceux qui restent et suscite de nouveaux leaders étudiants lors du camp national les 7 et 8 septembre.
Pour en savoir plus sur le ministère parmi les étudiants dans cette sous-région caribéenne de l’Amérique latine, écoutez ce podcast Voices of IFES avec la coordinatrice de l’IFES, Gisela Muñoz.