Canada: Bâtir une foi résiliente
« Parfois je me sens très vulnérable – comme Néhémie rebâtissant le mur. Il a dû faire face aux critiques et aux attaques de ses ennemis. Mais il n’a pas baissé les bras. Il a persévéré. J’ai été tellement encouragée par les études bibliques sur ce fidèle « ingénieur de projet » dans notre petit groupe. »
Charlotte, gestionnaire de projet en génie civil, et quelques autres étudiants se réunissent à la Polytechnique Montréal. Ils font partie des Groupes Bibliques Universitaires et Collégiaux du Canada (GBUC), le mouvement francophone de l’IFES au Canada. Mais il n’est pas facile de se réunir. Les associations étudiantes officielles à caractère religieux ne sont pas permises sur le campus. Ils se retrouvent donc en tant que club de lecture pour lire et discuter du best-seller mondial : la Bible.
Gaëlle, une doctorante, a aussi été frappée par comment Dieu lui a parlé au sujet de sa situation à travers sa Parole :
« C’était la première fois que j’avais lu Néhémie en détail. J’ai remarqué qu’il était un grand ingénieur, un grand visionnaire, quelqu’un qui savait tirer profit au maximum de ses atouts. Mais avant tout, il donnait à Dieu la première place. Cette histoire m’a touchée, surtout en tant qu’étudiante internationale. Car nous sommes ici des étrangers et nous avons aussi besoin de projets : de rentrer dans nos pays, reconstruire et célébrer ensemble avec nos peuples. »
Les études bibliques ont aussi aidé les étudiants à grandir dans leur expérience de la puissance habilitante de Dieu. Comme tous les mouvements de l’IFES, les GBUC encouragent les groupes dirigés par les étudiants et donc les étudiants de la Polytechnique animent les études à tour de rôle. Samuel, un étudiant en génie informatique, n’avait jamais auparavant dirigé une étude biblique mais pour lui, l’expérience était très positive :
« J’ai beaucoup apprécié préparer l’étude. Mais en l’animant, je me suis rendu compte que ce n’était pas vraiment moi qui la dirigeait, mais plutôt le Seigneur : il était capable de donner ce qu’il fallait à travers moi. Nous sommes tous repartis de l’étude avec quelque chose de nouveau, des cœurs rafraîchis, avec de l’espérance. »
Le groupe qui existe aujourd’hui est la réponse à une prière d’il y a 10 ans : « Seigneur, fais quelque chose sur notre campus. » Quelques étudiants internationaux étaient venus étudier à la Polytechnique. Comme les GBUC n’y étaient pas représentés à l’époque, ils participaient à un groupe à l’université de Montréal. Émerveillés par ce que le Seigneur y faisait, ils ont prié pour leur propre groupe – et le trimestre suivant, ils ont commencé ce petit « club de lecture ».
À cause de l’ambiance strictement laïque et de leur lourde charge de travail, ce groupe se sent encore parfois petit et vulnérable. Mais le Seigneur continue de « faire quelque chose » : à travers la communion dans la Parole, ces ingénieurs bâtissent une foi résiliente.
Prions pour ces étudiants au Canada – et d’autres dans des situations semblables :
- Remerciez le Seigneur pour le club de lecture à la Polytechnique Montréal – pour la façon dont il parle à travers les Écritures et pour les diplômés et les étudiants qui y participent fidèlement et qui invitent leurs amis.
- Demandez l’aide du Saint-Esprit : pour de la créativité alors qu’ils cherchent à servir et interagir avec un campus strictement laïque ; pour de la résilience face à leur lourde charge de travail, surtout pour les étudiants internationaux qui font face à des défis supplémentaires au niveau des finances et de l’immigration.
- Priez pour les étudiants comme Charlotte, Gaëlle et Samuel dans les mouvements de l’IFES autour du monde – qu’ils ressentent la puissance habilitante de Dieu dans la direction des études bibliques en petits groupes et qu’ils entendent Dieu parler dans leur situation.