Dans la Bible, une relation vivante avec Dieu est inextricablement liée au fait de regarder en arrière avec reconnaissance et de regarder en avant avec foi. Jacob a fait de son oreiller en pierre un mémorial de la présence de Dieu. Moïse a commandé à Israël de consommer du pain sans levain chaque année pour rappeler sa sortie en hâte d’Égypte. Jésus nous a demandé de nous souvenir de lui avec du pain et du vin et, ce faisant, d’anticiper le jour où nous les partagerions avec lui. Ruth a envisagé un meilleur futur avec le Dieu de Naomi. Paul rêvait d’apporter l’Évangile en Espagne. 

À cette époque de l’année, il est bon de suivre ce schéma consistant à regarder en arrière et en avant. 

Cette semaine, dans Prayerline, Tim Adams (secrétaire général de l’IFES) a offert ses réflexions sur notre union mondiale et une « grande prière » pour l’année à venir. Mais il n’est pas seul à diriger le ministère de l’IFES. Depuis qu’il a endossé ce rôle, Tim a nommé une équipe pour le soutenir : Annette Arulrajah et David Bahena en tant que secrétaires généraux adjoints, George Ogalo en tant que responsable des opérations et Olena Welch en tant que responsable du ministère des ressources mondiales. Avec Tim, ils ont la responsabilité de développer et partager les priorités et ressources de l’IFES dans le monde entier. Dans ce blog Conexión, nous entendons leurs faits marquants de l’année passée et découvrons leurs grandes prières pour 2024. 

Comme Jacob et Moïse, les quatre membres de l’équipe sont reconnaissants d’avoir eux-mêmes ressenti la présence de Dieu et vu son salut, en particulier au sein du ministère de l’IFES. Annette et David ont tous les deux été secrétaires généraux de leurs mouvements nationaux (FES Malaisie et Compa Mexique) avant de devenir secrétaires régionaux (Asie de l’Est et Amérique latine), George était directeur national du FOCUS Kenya et Olena co-secrétaire générale du mouvement en Ukraine, ainsi que secrétaire à la formation en Eurasie pour l’IFES. Avec des jalons d’actions de grâces marquant les années, comme Ruth et Paul, ils regardent désormais vers là où Dieu les mène. 

Alors, en regardant en arrière, qu’est-ce qui les réjouit ? 

Il est probable que l’Assemblée mondiale de l’IFES en Indonésie a été l’un des faits marquants de 2023 pour l’ensemble des 845 délégués qui y ont participé. C’est certain pour George, qui relève combien il a été rafraichissant de se retrouver avec les étudiants, membres du personnel et de conseils d’administration, qui sont en première ligne du ministère de l’IFES : 

« Dans mon rôle, il peut m’arriver de voir mes journées se remplir de feuilles de calcul et de plannings. Par conséquent, j’apprécie toujours avoir des moments et des endroits spéciaux avec mes collègues de l’IFES, ainsi qu’avec la base de notre famille de l’IFES. Les moments avec les étudiants sont toujours inspirants et plein d’espérance ! » 

Les autres approuvent. Pour Olena, c’est son temps au Nigeria en novembre dernier, au congrès national du NIFES sur l’Interaction avec les Écritures et la Prière. Elle s’y trouvait pour animer leur formation, mais se rappelle combien elle a reçu de leur part : 

« Un jour, la pluie a endommagé le générateur du camp ; nous étions donc sans électricité. Le soleil s’est rapidement couché, mais le programme a continué. Imaginez 1 300 étudiants universitaires, assis dans le noir complet, rassemblés en petits groupes, éclairant l’espace avec la lampe-torche de leurs téléphones, interagissant activement et passionnément avec un passage de l’Évangile de Jean. J’étais émerveillée par la consécration de ces étudiants. J’admirais leur amour pour l’Écriture. J’étais touchée et honorée de jouer un petit rôle sur leur chemin de formation. » 

De même, David note que les visites ministérielles qui l’ont mis en contact avec les mouvements locaux sur le terrain ont été pour lui un point culminant et une occasion d’apprentissage. Dans la région MENA, il a rencontré des équipiers qui reconstruisaient leur mouvement national et a mieux compris certaines complexités régionales. En Guinée équatoriale, où le ministère est en cours d’implantation, il a utilisé son espagnol maternel afin de construire des passerelles entre les pasteurs et les diplômés qui pourraient former le premier conseil d’administration. Dans le Caucase, il a écouté les joies et les difficultés du personnel de cette sous-région. Il raconte : 

« Au cours de ces trois voyages, j’ai vraiment apprécié la mission dans la communauté et le fait d’apprendre des choses sur les différents contextes et défis de la mission. En même temps, c’était jouissif de voir Dieu à l’œuvre, en train d’appeler et de susciter une nouvelle génération de leaders dans différentes parties du monde. C’était comme si je voyais le visage mondial de l’IFES. » 

Si David a été béni en voyant le visage mondial, le fait marquant d’Annette a été d’écouter la voix mondiale : 

« Ce qui m’a procuré une joie profonde en 2023 fut d’embarquer dans un voyage d’écoute alors que je commençais dans ma position. J’écoutais des individus du monde entier, puis différentes équipes mondiales. L’écoute a ouvert beaucoup de portes à la compréhension et au fait d’être entendu. Elle a révélé qu’il y a une grande soif de voir des vies touchées et transformées, et qu’il existe des manières dont nous pouvons améliorer notre collaboration pour que cela arrive. » 

Nous pouvons remercier l’équipe du leadership. Au travers d’occasions d’interagir, de parler, d’apprendre et d’entendre les étudiants, équipiers et mouvements nationaux tout au long de l’année dernière, ils ont vu la présence de Dieu et son salut. Espérons qu’ils sont revenus de leurs voyages avec quelques souvenirs (pierre, nourriture ou autre) pour se rappeler les œuvres de Dieu. 

Et maintenant ? 

Annette est très enthousiaste à l’idée que son parcours d’écoute va se transformer en une période de discernement au sein de trois équipes différentes, mais interdépendantes. Celles-ci considèreront comment ce qui a été entendu peut nourrir et façonner une nouvelle saison de vitalité spirituelle. 

Cela comprend le lancement du Projet Renovaré, une initiative qui vise à renouveler l’union mondiale au sein de l’IFES. Annette identifie trois aspects : nous ramener à nos racines en tant que mouvement de prière, susciter et former des leaders plus jeunes parmi nous, ainsi qu’embrasser et faire d’une nouvelle génération d’étudiants des disciples. Son cœur tout entier pour cette période de rénovation consiste en ceci : 

Ce désir d’œuvrer ensemble résonne vivement dans la vision d’Olena : 

« Mon unique grande prière pour 2024 est que, tous ensemble, nous renforcions nos relations collaboratives afin que nous avancions et agissions en synergie les uns avec les autres. Puissions-nous tous accepter d’être les compagnons de route les uns des autres dans ce voyage délicieux, humble et stratégique, en alignant et capitalisant sur les dons et les forces de chacun pour créer des voies, des réseaux et des communautés qui renforcent le ministère, aujourd’hui et à l’avenir. » 

Pour Olena, c’est un point fondamental de l’essence et de la productivité des GRM. Elle a hâte de travailler avec des coéquipiers sur leurs plans stratégiques et de voir comment ils peuvent joindre leurs forces aux équipes régionales et mouvements nationaux pour façonner une culture et construire de solides partenariats. « Ma prière pour les GRM est que nous continuions de poursuivre notre but commun, qui consiste à promouvoir les initiatives qui proviennent de la base et qui conduisent à une croissance durable », ajoute-t-elle. 

George va également s’occuper de stratégie et de croissance. Pendant l’année à venir, il passera du temps aux bureaux de l’IFES en Malaisie, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il est impatient de voir comment Croître ensemble s’imbriquera davantage dans nos systèmes et structures, boostant la synergie parmi nos centres de service et mouvements nationaux. 

« Je prie que Croître ensemble puisse être un cadre de travail dynamique pour nos plans et programmes, pas comme une stratégie d’entreprise sur laquelle s’appuyer, mais comme un outil de travail ministériel. Notre appui, c’est Dieu ! J’espère donc que nous prierons en planifiant et que nous planifierons en priant. » 

David sait combien il est important de s’assurer que les jeunes équipiers sont fermement ancrés quant aux compétences et à la spiritualité. L’une de ses joies consiste à soutenir la formation des équipiers qui sont dans leur première année de service. Par conséquent, il a hâte de participer à la rencontre Formación du personnel d’Amérique latine en mai à Quito, en Équateur, où environ 50 nouveaux équipiers venant de 20 mouvements nationaux se rassembleront pour un programme de trois semaines. 

Au niveau mondial, il se réjouit d’être impliqué dans la création d’une feuille de route pour la formation et le développement du leadership régional et de ses équipes. Cela découlera du processus d’évaluation à 360 degrés de l’année dernière, qui a rassemblé les retours d’environ 60 mouvements nationaux, 35 membres d’équipes régionales et 10 secrétaires régionaux. David partage ce qu’il espère voir apparaître : 

« Ma grande prière, c’est de voir les leaders et équipes régionaux utiliser leurs forces, grandir dans leur appel, afin qu’ils créent des environnements de croissance et de développement positifs parmi les mouvements nationaux et qu’ils cultivent une spiritualité renouvelée qui inspire une nouvelle génération. » 

Dans ces espoirs et rêves pour l’année à venir, nous trouvons des expressions pratiques de ce à quoi Croître ensemble peut ressembler. Dans ce premier exemple, nous voyons cette équipe du leadership croître ensemble : ses membres viennent d’arrière-plans différents, servent dans divers rôles et ont des dons différents ; pourtant, leurs commentaires révèlent une vision commune faisant écho à celle du secrétaire général dans Prayerline :  

En 2024, nous sommes invités à prier pour une spiritualité et des liens plus profonds au sein de notre union. Nous croîtrons ensemble à mesure nous poursuivrons et cultiverons une relation de prière, vivante et lumineuse avec Jésus, qui chérit l’interdépendance de cette famille mondiale. 

C’est une prière que nous pouvons offrir, tout en faisant partie de la réponse. Annette nous fait le rappel suivant : « Nous faisons tous partie de ce voyage transformateur, qui consiste à garder notre union ravivée, pertinente et robuste. Sautez le pas et rejoignez le pèlerinage ! » 

Comment allez-vous vous impliquer ? Comment allez-vous mettre à profit au mieux notre partenariat mondial en 2024 ?