Dans l’ascenseur avec : Dieudonné Tindano
Au service du mouvement national au Burkina Faso
Dieudonné est devenu secrétaire général à temps partiel du mouvement UGBB, au Burkina Faso, en juillet 2013. Il est également le champion régional d’Interaction avec les Écritures en Afrique francophone.
Pouvez-vous nous raconter comment vous êtes devenu secrétaire général du mouvement UGBB et pourquoi vous croyez que le ministère parmi les étudiants est stratégique?
En bien, au départ, je n’avais aucune idée que je deviendrais un jour secrétaire général. Après ma nomination, j’ai compris que Dieu m’avait préparé à cette tâche à travers différentes étapes dont je n’étais même pas conscient. À titre d’exemple, l’ancien secrétaire général partageait avec moi et il me demandait mon opinion ou une contribution; aussi le coordinateur de mon département m’a confié certaines responsabilités et il espérait secrètement pouvoir me confier la responsabilité du département un jour. C’est un réel privilège de connaître le secrétaire général personnellement !
C’est formidable d’être engagé dans le ministère parmi les étudiants ; le temps que nous consacrons à investir dans la vie des étudiants nous permet de les aider à grandir. Cela a un réel impact sur l’université, l’Église et la nation.
C’est un privilège de faire partie de la famille de l’IFES, et de se reposer entièrement sur Dieu pour chaque aspect de notre vision et de notre ministère. Nous formons une famille internationale si formidable.
En quoi consiste votre rôle en tant que secrétaire général?
Mes tâches principales incluent la formation et l’encadrement d’un réseau de 23 personnes qui sont en grande partie des bénévoles. Il y a 10 secrétaires régionaux à travers le pays, huit chefs de département et cinq autres membres du personnel. Je suis souvent en voyage pour visiter les équipiers et les étudiants, développer des partenariats avec des Églises locales et aussi gérer l’UGBB au fil des jours.
Je voyage énormément pour visiter des groupes d’étudiants et leur offrir de la formation, et je visite aussi mes secrétaires régionaux pour leur prodiguer des soins pastoraux. Certaines responsabilités professionnelles au sein de la grande région IFES de l’Afrique francophone m’ont fourni l’opportunité de voyager hors des frontières du Burkina Faso au moins une fois l’an.
Pouvez-vous nous parler de votre famille et de comment vous êtes devenu chrétien?
Je suis marié à Sabine, qui était ma trésorière lorsque j’étais président du groupe étudiant. Nous avons deux enfants — Josué, âgé de neuf ans et Hulda, qui a quatre ans — et nous attendons un troisième enfant dans quelques mois. Nous aimons beaucoup marcher dans les bois ou simplement relaxer ensemble à la maison.
Mon père est pasteur et j’ai grandi dans une famille chrétienne, mais je n’ai accepté le Seigneur comme mon Sauveur qu’une fois devenu adolescent.
J’ai découvert l’IFES à travers son mouvement national au Burkina Faso, l’UGBB, durant mes études secondaires et c’est là que ma vie chrétienne a pu vraiment s’enraciner.
On dirait que votre famille se trouve à l’aise au milieu des crocodiles ? Est-ce là un risque professionnel normal ?
Les crocodiles sur la photo sont bien réels. La photo a été prise sur un site touristique officiel du Burkina Faso où se trouvent des crocodiles sacrés; on nous a assurés qu’ils étaient inoffensifs ! Vous devriez visiter l’endroit.
À quoi ressemble le ministère parmi les étudiants au Burkina Faso?
Il y a plusieurs groupes étudiants chrétiens présents sur les différents campus, mais l’UGBB est le plus représentatif des étudiants évangéliques.
Les premiers groupes UGBB ont vu le jour en 1972 et le mouvement a été officiellement reconnu par les autorités burkinabè en 1986.
Nous avons entamé un dialogue avec les étudiants musulmans et catholiques, et nous louons Dieu pour cette opportunité de faire mieux connaissance avec eux.
Partagez-nous un moment marquant de votre implication dans le ministère parmi les étudiants.
Voici une expérience qui fut déterminante pour moi. Un jour, j’attendais que le feu passe au vert au coin d’une rue au Burkina Faso ; un individu s’est approché et m’a salué. L’homme m’a demandé si je le reconnaissais — je ne pensais pas le connaître. Il a dit : « En 2002, j’étais étudiant et j’ai donné ma vie au Seigneur lorsque vous avez organisé une activité d’évangélisation sur mon campus. Et je demeure pleinement engagé pour le Christ aujourd’hui. » Je me suis alors rappelé l’événement et j’étais très reconnaissant envers Dieu. C’est là quelque chose que j’ai trouvé très encourageant !
Comment pouvons-nous prier pour vous, pour votre ministère et votre région ?
L’UGBB organise présentement un congrès missionnaire en Afrique de l’Ouest qui se tiendra au Mali, de même qu’une conférence nationale pour ceux qui terminé leur formation universitaire. Les deux activités se tiendront en août.
Merci de prier que Dieu envoie d’autres serviteurs dans sa moisson.