Dans l’ascenseur avec : Annette Arulrajah
En août de cette année, Annette Arulrajah deviendra Secrétaire régionale pour l’Asie de l’Est. Nous avons cherché à en savoir davantage sur elle et sur ses nombreuses années de service au sein de l’IFES dans cette région du monde.
Comment voyez-vous votre rôle en Asie de l’Est actuellement?
Je sers conjointement avec l’actuel Secrétaire régional, Ung-Seop Shin. Ensemble, nous formons l’équipe régionale d’Asie de l’Est. Je me suis associée à lui en avril 2011, il y a donc six ans maintenant.
Nous nous sommes réparti la tâche de visiter les 16 mouvements dans notre région. Dans les huit groupes qui sont sous ma responsabilité, mon rôle est de soutenir et encadrer les secrétaires généraux, et leur prodiguer des soins pastoraux. Il arrive souvent qu’on nous demande de contribuer à la formation des leaders de groupes.
Mon plus grand défi en matière d’apprentissage a été d’entreprendre un travail pionnier au Timor oriental avec le mouvement malaisien. Ensemble nous avons cherché à atteindre les étudiants, nous avons prié et développé des stratégies.
Depuis combien de temps êtes-vous impliquée dans le ministère étudiant ?
J’ai étudié l’informatique à l’Université des sciences, en Malaisie, et après avoir obtenu mon diplôme, j’ai joint le personnel de l’IFES Malaisie. Neuf ans plus tard, j’ai également complété une maîtrise en counseling à l’Universiti Putra Malaysia.
Mon intention au départ était de servir pendant trois ans, puis de me chercher un travail à l’extérieur. Mais cela ne s’est jamais concrétisé. Au mois d’août, je célébrerai mon 29e anniversaire dans le ministère.
Quels sont les éléments qui vous ont marquée lors de vos déplacements dans la région?
Je voyage au moins deux fois par mois pour visiter différents mouvements et je demeure généralement au même endroit durant 3 à 5 jours.
J’ai assisté en mars dernier au congrès étudiant KGK, au Japon, et j’ai été très touchée d’y voir des étudiants internationaux. Il y avait deux Coréens, un Malaisien, quelqu’un de Guam et deux autres personnes de Chine. Ils m’ont tous confié qu’il leur avait fallu venir au Japon pour trouver Dieu. Notre Dieu utilise les instruments les plus inusités parfois.
En quoi l’Asie de l’Est diffère-t-elle d’autres régions de l’IFES et de quelles manières?
L’Asie de l’Est est l’une des rares régions de l’IFES où nous ne partageons pas une langue commune. La communication se fait parfois en utilisant des signes ou des gestes, ou en écrivant, mais le plus souvent, parler lentement l’anglais nous permet d’y arriver.
Notre région comprend 18 pays. Nous avons 11 mouvements établis, qui sont pleinement affiliés à l’IFES et un autre qui n’est pas encore affilié.
Certains des pays de la région ont réussi à se développer en dépit de grandes persécutions. Nous sommes confrontés à de grands défis sur la scène politique et l’hostilité religieuse va en augmentant.
Comment votre foi s’est-elle développée au fil des ans?
Je suis originaire de Malaisie et j’ai grandi dans une petite ville au sud de notre capitale, Kuala Lumpur. La vie était bien différente puisque tout le monde se connaissait et on faisait référence aux gens comme étant des oncles et des tantes. Ainsi, ce sens de la communauté et de la famille a largement influencé mon éducation et mes premières expériences.
Mon père nous a quittés pour être avec le Seigneur lorsque je n’avais que neuf ans et ma mère a dû faire de réels sacrifices pour nous élever, moi et deux autres enfants. La foi de mes parents était sincère et elle m’a vraiment inspirée à mettre aussi ma confiance en Dieu.
Se relaxer pour moi signifie passer du temps avec ma meilleure amie, lire et jouer au bowling. Et j’aime beaucoup prendre des photos de la nature. Je trouve cela thérapeutique.
Comment pouvons-nous prier pour vous et pour votre travail?
En août, la région sera l’hôte du Congrès régional quadriennal d’Asie de l’Est (EARC) pour les étudiants. Nous attendons environ 650 participants, ainsi qu’une poignée de représentants du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) Notre thème est Temps hostiles, pèlerins prophétiques.
Nous vivons des temps hostiles dans notre région, avec de plus en plus de tensions politiques et de sensibilités religieuses. Nous souhaitons nous lever pour devenir des pèlerins prophétiques, nous ancrer dans la Parole de Dieu et vivre en poursuivant notre appel pour la gloire de son nom.
Nous vous demandons également de prier pour la transition du leadership qui se fera également en août, de même que pour un transfert tout en douceur entre M. Shin et moi-même.