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Une nouvelle initiative de prière de 40 semaines de l’IFES Europe
En Europe, région qui comptait autrefois bon nombre des nations évangéliques les plus fortes du monde, on trouve aujourd’hui certains des taux de christianisme évangélique les plus bas : Grèce 0,4 %, Pologne 0,3 %, Slovénie 0,1 %. La moyenne globale pour un pays d’Europe est seulement de 3 %.
Ces statistiques sont alarmantes. Mais l’IFES Europe aspire à voir le réveil dans cette génération. Chez ses étudiants. Dans ses universités. Dans ses nations. Voilà pourquoi une initiative de prière de 40 semaines a été lancée le mois dernier. Au cours des mois précédant Revive, le congrès européen d’évangélisation étudiant, les étudiants de 40 pays européens réalisent des petites vidéos dans le but d’alimenter nos prières : En quoi se distingue aujourd’hui leur société ? Quelles sont les idoles des jeunes de leur génération ?
Cette vidéo présente des villes des régions belges de Flandre, de Wallonie et de Bruxelles, et l’incidence actuelle du prestige, du pessimisme et de la laïcité dans le pays.
Joignez-vous à nous alors qu’ils prient que le réveil gagne la Belgique et toute l’Europe :
- Priez pour le réveil à Anvers, Kortrijk, Bruxelles, Louvain-La-Neuve, Namur et Gent.
- Priez que les étudiants chrétiens en Belgique tiennent ferme face aux idoles de leur pays.
- Priez qu’ils soient des agents de transformation sur leur campus et dans la société.Priez que le congrès Revive au mois de décembre soit un catalyseur pour le réveil en Europe pour cette génération d’étudiants. Et priez pour les préparatifs en cours.
- Priez que cette campagne de prière inspire de nombreuses personnes à prier pour l’Europe au cours des mois à venir.
Merci de prier avec nous !
L’Europe a besoin de connaître Jésus !
Priscilla était parmi les 1 700 étudiants présents. Avec ses amis du GBU Italie, ils avaient rejoint des étudiants de 47 autres pays. C’était le congrès d’évangélisation étudiant de l’IFES Europe, Presence, qui a eu lieu à Pâques 2017. Presque deux ans après, nous lui avons demandé de réfléchir à l’impact à long terme de sa participation à Presence. Elle nous fait part de ses réflexions :
L’histoire de Priscilla
« Je m’attendais à une expérience merveilleuse. Mais pas à quelque chose d’aussi édifiant, que ce soit pour moi comme pour mon groupe de l’IFES (GBU) de Milan.
Le sentiment d’unité avec les autres étudiants alors que nous priions ensemble en différentes langues était extraordinaire. C’était incroyable de se rendre compte de la taille de l’IFES, de prendre conscience que nous faisons d’un projet international d’une telle envergure.

Mais le moment le plus marquant pour moi a été d’entendre un homme donner son témoignage le dernier soir. Il avait grandi dans une famille musulmane au Moyen-Orient. Pour ses études, il a passé quelques mois en France en tant qu’étudiant international. Il y a rencontré des étudiants chrétiens et il s’est mis à lire la Bible avec eux. Trois semaines seulement avant de quitter la France, il a donné sa vie à Christ.
Cet homme travaille aujourd’hui auprès des étudiants de l’IFES au Moyen-Orient.
Après avoir entendu son histoire, j’ai eu la conviction que ne nous devions pas gaspiller les opportunités que nous avons d’atteindre les étudiants internationaux. Nous avons l’habitude de prier pour les missionnaires dans le monde entier, mais qu’en est-il des centaines de personnes autour de nous qui viennent du monde entier ? Elles ont besoin de connaître Jésus ! Et elles peuvent avoir un témoignage puissant dans leur communauté lorsqu’elles rentrent chez elles. Même si elles ne passent pas beaucoup de temps dans notre pays, cela peut être suffisant.

Un nouveau cœur
Avec mes amis, nous sommes revenus de Presence renouvelés spirituellement, plein d’idées et avec un nouveau cœur pour les étudiants internationaux. Depuis, nous avons commencé à animer des études bibliques en anglais et en italien. Dans mon université, il y a beaucoup d’étudiants internationaux. La plupart viennent de Chine, d’Inde, du Pakistan, d’Amérique du Sud et d’autres pays d’Europe. Ils ont divers arrière-plans religieux. Nous constatons généralement qu’ils ne savent pas grand chose du christianisme, mais ils sont plus disposés à parler des choses spirituelles que nos amis italiens. Parfois leurs questions me surprennent. Ils sont curieux. Il n’ont pas de problème à parler de leur âme et du péché.
Avant Presence, je m’intéressais aux étudiants internationaux, mais j’avais de l’appréhension à cause de la barrière linguistique, et je ne savais pas trop quelle approche adopter. Depuis Presence, nous avons décidé de ne plus nous préoccuper de ces choses. Notre anglais n’est pas parfait et nos études bibliques ne sont pas toujours les meilleures, mais l’important, c’est que les étudiants internationaux se sentent aimés et les bienvenus.

Nous avons commencé à organiser des événements d’évangélisation chaque mois : généralement des soirées à thème, comme les années ’50, soirée pizza, soirée ciné, le Sud de l’Italie… Nous essayons de prévoir une personne qui traduit tout en anglais, et nous continuons à réfléchir à la façon dont nous pouvons gérer la nourriture, les jeux, la musique et la présentation de l’Évangile de la manière la plus efficace possible. Nous avons parfois eu jusqu’à 60 étudiants ! Nous avons également entrepris d’aller à la rencontre des étudiants sur le campus. En ce moment, nous sommes en train de créer un petit guide de survie à l’université, dans lequel nous donnons quelques informations sur le GBU.
Une aventure qui en vaut la peine
Je voudrais dire aux groupes de l’IFES qui n’ont encore jamais essayé d’atteindre les étudiants internationaux d’en prendre le risque, parce que ça en vaut vraiment la peine. C’est une excellente occasion de découvrir d’autres cultures et de tester votre foi. Priez pour votre université et laissez-vous surprendre !

Et aux étudiants de l’IFES en Europe qui envisagent de se rendre au prochain congrès d’évangélisation européen Revive, je dirais, ALLEZ-Y ! En rentrant chez nous, nous avons réalisé à quel point Presence avait resserré nos liens en tant que groupe. Nous sommes devenus une véritable équipe, tous animés du même but et de la même vision, du même amour pour les étudiants. Presence a été une sacrée aventure et nous en avons ramené des témoignages que nous racontons encore aujourd’hui. »
Nous vous présentons : Revive
L’impact de Presence s’est fait sentir dans toute la région : les étudiants sont tombés encore plus amoureux de Jésus et aspirent à l’annoncer sur le campus. Suite à Presence, de nombreuses semaines d’évangélisation ont eu lieu dans de nouvelles villes. Mais l’IFES Europe aspire à toujours plus. Elle désire voir le réveil. Chez les étudiants chrétiens. Dans ses universités. Dans ses nations. Revive, le prochain congrès d’évangélisation européen, aura lieu en Allemagne, du 27 décembre 2019 au 1er janvier 2020.
- Pour réserver votre place ou en savoir plus, c’est par ici : reviveeurope.org
- Participez aux 40 semaines de prière pour le réveil en Europe : ifes.world/prayforeurope
Les défis du ministère parmi les étudiants au sein d’une culture majoritairement catholique
Les étudiants chrétiens n’ont pas vraiment la liberté de se réunir sur le campus. Dans ce pays en grande partie d’allégeance catholique romaine, le christianisme évangélique est perçu comme étant une secte. Au cours du dernier trimestre, le groupe Prešov a finalement pu obtenir un local où tenir ses rencontres. Mais cette « pièce » n’a pas de porte, ni de chaises, ni de meubles. Les étudiants doivent y transporter des chaises depuis leurs dortoirs. Ils utilisent des boîtes de carton comme tables. Le fait de devoir installer et désinstaller le local chaque semaine constitue un fardeau supplémentaire.
Mais ils continuent néanmoins de louer Dieu pour la manière dont les instances de l’université se sont montrées ouvertes à leur endroit. Il y a 20 ans, toute activité chrétienne sur le campus était proscrite et toute participation éventuelle menait au renvoi immédiat des étudiants. Aujourd’hui, il y a plusieurs non-chrétiens qui participent régulièrement au groupe, rassemblés autour des boîtes de carton pour étudier la Bible et découvrir qui est Jésus. Bien que le mouvement soit petit, les étudiants ont comme projet d’organiser une semaine d’évangélisation en mars prochain, en vue d’annoncer la bonne nouvelle au plus grand nombre de gens possible.
Ils nous ont demandé de nous joindre à eux dans la prière.
- Veuillez donc prier pour que les autorités de l’université se montrent favorables aux groupes qui se trouvent à Prešov et à Košice, et leur allouent des locaux adéquats pour tenir leurs rencontres.
- Priez que leur semaine d’évangélisation puisse avoir lieu et que par ce moyen, beaucoup plus d’étudiants entendent la bonne nouvelle de Jésus.
- Priez que Dieu accorde aux équipiers la persévérance et l’encouragement nécessaires à la poursuite du ministère. Priez que Dieu accorde les ressources financières et le personnel nécessaires au développement de ce travail – en particulier, priez pour un ou une éventuel(le) Secrétaire général(e) qui puisse diriger ce mouvement.
- Priez pour la formation des leaders étudiants qui est prévue en février. Priez que les étudiants chrétiens croissent dans leur amour pour Jésus et qu’ils soient empressés de partager cet amour avec leurs amis.
Merci de prier avec nous !
Surmonter la honte en Slovaquie
Mon téléphone a vibré. Une étudiante chrétienne m’a envoyé un texto mentionnant qu’elle avait besoin de me parler de toute urgence. « Quand tu découvriras ce que j’ai fait, je pense que tu ne voudras tout simplement plus me voir », m’a-t-elle écrit. Je n’ai pas mis beaucoup de temps avant de pressentir ce qui devait s’être passé. Une année auparavant, j’avais eu une conversation similaire avec une autre jeune femme.
Ainsi, nous avons fixé rendez-vous dans un café. Je lui ai offert un chocolat chaud et quelque chose à manger. Avant même que nous entamions la conversation, j’avais deviné de quoi il s’agissait ; mon intuition ne m’avait pas trompée. À cause de mon propre passé honteux (et occasionnellement mon présent), je peux sentir la honte à un kilomètre de distance. Elle est comme un lourd manteau invisible qui écrase une personne. La jeune femme se tenait courbée, les yeux au sol, les épaules affaissées, son regard oscillant entre le bord de la table et le carrelage, tandis qu’elle me racontait son histoire.

L’Évangile allait-il être suffisant ? Jésus était-il suffisant ? Qu’avais-je à lui offrir, au juste ? Elle avait enfilé un lourd manteau de honte chaque matin à son réveil depuis les quelques derniers jours. Lui faire la morale n’allait certainement pas l’aider. Elle n’avait pas besoin d’un sermon de plus. Elle m’a confié que d’autres chrétiens avaient déjà utilisé cette approche avec elle. Elle était bien consciente d’avoir commis une grave erreur. Si j’allais la lui rappeler encore trois fois, sans doute n’aurait -elle pas envie de se lever le lendemain. Le manteau de honte allait se révéler trop lourd.
Que me fallait-il lui dire alors ?
Le ministère étudiant en Slovaquie
Nous ne sommes pas les seules, elle et moi, à connaître l’expérience de la honte. La honte exerce une influence considérable au sein de la société slovaque. Il arrive même que des gens la ressentent sans n’avoir commis aucun mal. C’est le cas entre autres lorsque quelqu’un devient chrétien. Bien qu’il y ait une certaine liberté religieuse dans ce pays, ceux qui professent leur foi en Christ se couvrent eux-mêmes de honte et déshonorent aussi leur famille aux yeux de leur communauté.

Une étudiante est devenue chrétienne l’été dernier. Tout le monde s’est mis à dire du mal d’elle dans son dos. Dans sa ville natale, il était devenu de notoriété publique qu’elle avait cessé d’assister à la messe et qu’elle avait tourné le dos au catholicisme. Sa mère l’a amené voir un exorciste catholique. Il a alors déclaré qu’elle était habitée par le démon du protestantisme.
Une autre étudiante est devenue chrétienne récemment. Il n’y a pas d’Église évangélique dans son village et elle avait peur d’assister à l’Église avec moi en ville. Elle ne voulait pas déshonorer ainsi sa famille.
La conversion n’est pas aussi dangereuse que dans certains pays. Mais la honte associée au fait d’être rejetée par votre communauté est très présente. La crainte de décevoir les membres de votre famille est réelle. De mon côté, lorsque je suis devenue chrétienne, il y a 12 ans maintenant, ma grand-mère a refusé de m’adresser la parole désormais. Il est si facile d’endosser la honte projetée par votre famille, vos amis et la société en général.

Comment l’Évangile intervient pour enlever la honte
Ainsi, quel est le message de l’Évangile adressé aux chrétiens dont la culture repose sur la honte ? À l’étudiante qui a honte de son passé ? À l’étudiante que l’on accuse d’être habitée par un mauvais esprit ? À l’étudiante qui a peur de fréquenter une Église locale ? À l’équipière qui a été rejetée par sa grand-mère ?
L’Évangile offre le remède dont nous avons tous besoin : la grâce de Dieu. Sa grâce purifie notre conscience. Sa grâce nous permet de résister à l’aiguillon du rejet et à la tentation de nous conformer aux attentes d’autrui. Elle nous permet de comprendre que nous ne sommes pas définies par ce que les autres pensent de nous mais plutôt par notre nouvelle identité en Christ. Il est possible que nous soyons marquées par un passé honteux, ou que nous soyons considérées comme des personnes sans valeur par la société à cause de la foi chrétienne. Mais nous pouvons connaître une pleine libération de la honte en Christ.
De retour au café… Je regardais la jeune femme brisée devant moi et je me suis vue en elle. J’ai compris ce qu’elle avait besoin d’entendre. De paroles inspirées par la grâce. La grâce qui offre le pardon, la plénitude et la restauration avec Dieu notre Père à cause de ce que le Christ a fait pour nous à la croix,
« Purifie-moi du péché avec un rameau d’hysope et je serai pur !
Lave-moi et je serai plus blanc que la neige. » Psaume 51.9
Ainsi, nous avons prié. Nous avons lu des psaumes. Nous avons parlé. Nous avons réfléchi à la vérité selon laquelle Jésus a le pouvoir de restaurer les cœurs dépravés et nous rendre plus blancs que la neige. Nous avons remercié Dieu pour sa grâce qui enlève notre honte et nous couvre d’honneur.
Réflexion d’une équipière du VBH Slovaquie
Prendre le temps d’approfondir les relations
Le ministère étudiant en Roumanie est parfois décourageant.
Prenez le cas d’Andrei par exemple, un étudiant de Bucarest qui avait commencé à venir à l’Église et à l’étude biblique. Mais un jour il a arrêté de venir : « Mes parents me trouvent bizarre. Ils sont inquiets parce que j’étudie la Bible au lieu de faire des choses normales, comme sortir avec des filles. » Andrei n’est jamais revenu. Ou Christina, qui semblait très ouverte lors de l’évangélisation, mais qui, deux semaines plus tard, nous a dit qu’elle était trop prise par ses études et son job : « Je sais que c’est important. Mais je prendrai le temps d’y penser quand j’aurai des enfants, ou quand je serai à la retraite. » Les histoires comme celles-là sont très courantes en Roumanie.
Dans une culture très orthodoxe où le christianisme évangélique est considéré comme une secte, il peut être difficile de parler de sa foi à ses amis. De plus, la culture envahissante des réseaux sociaux rend le partage de l’Évangile difficile : la plupart des étudiants ont des centaines d’amis Facebook, mais très peu d’amitiés véritables.
Les camps de ski d’évangélisation au mois de février sont une formidable occasion pour les étudiants de l’OSCER Roumanie d’amener leurs amis pour qu’ils entendent parler de Jésus et approfondissent leur relation avec eux. Prions ensemble pour eux :
- Priez que les étudiants de l’OSCER fassent preuve de courage en invitant leurs amis aux camps, et priez que cela leur permette d’établir des amitiés profondes et durables.
- Priez pour les orateurs qui préparent leurs messages, afin que Dieu les inspire et les aide à présenter l’Évangile de façon claire et originale.
- Priez pour les étudiants comme Andrei et Christina, afin qu’ils aient le désir de chercher et de connaître Jésus-Christ.Le nom a été changé.
Merci de prier avec nous !
Le jour où Dieu a parlé via Google
Dans la barre de recherche Google, j’ai saisi : « Tout m’angoisse ».
J’étais à quelques mois de décrocher mon diplôme, mais j’avais atteint le point de rupture. Depuis le début de l’adolescence, je souffrais de phobie sociale. J’avais bénéficié d’un suivi thérapeutique (qui m’avait un peu aidé), qui m’a donné le goût de la psychologie. J’ai donc choisi de faire des études universitaires dans ce domaine. Je me disais que si j’étudiais le sujet, je pourrais me libérer de l’anxiété et un jour aider d’autres personnes qui souffraient de ce problème. Mais pendant mes études, les choses ont empiré. J’en suis arrivé au point où j’étais devenu incapable de m’adresser aux gens ou de quitter mon appartement. J’ai commencé à paniquer parce que ma vie ne se déroulait pas du tout comme l’avais prévu. J’ai tout fait pour essayer de me débarrasser de mon problème, mais rien ne semblait marcher.
J’ai cherché des solutions partout. Un jour, je me suis demandé ce que Google avait à dire sur le sujet…
Fasciné par la Bbible
Alors que je faisais défiler les réponses Google, je suis tombé sur des paroles de la Bible :
« Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, dans une attitude de reconnaissance. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’on peut comprendre, gardera votre cœur et vos pensées en Jésus-Christ. » Philippiens 4.6,7
Alors que je lisais ces mots, j’ai senti que Dieu me parlait. Alors sans attendre, j’ai prié en demandant à Dieu de m’aider.
Contrairement à ce à quoi je m’attendais, Dieu n’a pas immédiatement répondu à ma prière, mais il a mis dans mon cœur un profond désir d’étudier la Bible. Mon diplôme en poche, je passais six heures par jour à lire des livres chrétiens, à écouter des messages et à regarder des vidéos d’enseignements. J’étais fasciné.

En quête de vérité
J’avais grandi à Malte dans une famille catholique, comme 98 % de la population. J’étais allé à la messe tous les dimanches et au catéchisme chaque semaine, plus par obligation que par envie. J’avais du mal à ne pas m’endormir pendant la messe, et j’allais au catéchisme surtout pour jouer au foot et voir mes amis. Je n’ai jamais remis en cause mes croyances, mais j’ai toujours eu l’impression que quelque chose clochait.
Quand j’ai commencé à lire la Bible par moi-même, j’ai découvert de nombreuses contradictions avec ce que l’on m’avait enseigné enfant. Au début, c’était très difficile à accepter. Je me suis rendu compte que l’on m’avait enseigné des choses qui ne correspondaient pas à ce que je lisais dans la Bible. Alors dans ma quête de vérité, j’ai décidé d’aller dans une Église évangélique. Après le culte, un des pasteurs m’a parlé de l’Évangile. Ce jour-là, j’ai reconnu que j’étais pécheur et accepté Jésus-Christ comme mon Sauveur personnel. Dix mois plus tard, je suis passé par les eaux du baptême.
Savoir en quoi je crois
J’ai eu du mal à parler à mes parents de ma nouvelle foi en Jésus. Au début je n’ai rien dit parce que toute ma famille est catholique, et je savais qu’ils n’approuveraient pas. Mais au bout de quelques semaines, mes parents m’ont vu avec un livre sur la Bible. J’ai dû leur dire la vérité. Ça ne s’est pas très bien passé. Et aujourd’hui, un an après, c’est encore très difficile. Ils pensent que je fais partie d’une secte, et que je gâche ma vie à étudier un livre sans valeur. Ils ne veulent pas écouter.
La plupart de mes amis ne me parlent plus et ceux qui ont gardé le contact me critiquent et essaient de me convaincre de revenir au catholicisme. Je ne suis pas vraiment surpris par leur réaction. À Malte, la plupart des gens pensent que le christianisme évangélique est une secte. Ils ne savent pas vraiment ce dont parle la Bible. C’était pareil pour moi. Avant, je ne savais pas vraiment ce que je croyais. J’estimais que tout ce que les prêtres et les enseignants catholiques disaient était vrai. Aujourd’hui, je fais en sorte de m’assurer que ce que j’entends et crois vient de la Bible et de savoir pourquoi je crois ce que je crois.

Défis rencontrés dans la vie de disciple
En partageant l’Évangile autour de moi, j’ai constaté que la plupart des gens pensent être de bonnes personnes. Ils pensent qu’ils iront au ciel parce qu’ils font plus de bien que de mal. Bien que certains d’entre eux n’approuvent pas tout qui leur a été enseigné, ils n’envisagent pas de changer. Ils disent que c’est comme ça qu’ils ont été élevés.
Depuis que j’ai donné ma vie à Jésus, je continue à lutter avec mes angoisses. Mais la situation s’est beaucoup améliorée, et désormais, lorsque j’ai des angoisses, je les apporte à Dieu dans la prière. Il me réconforte et m’aide à avancer. Une autre difficulté consiste à trouver un travail. La plupart des postes exigent de travailler le dimanche, ce qui m’empêche d’aller à l’Église. Je souffre de la solitude, car à Malte très peu de personnes suivent Jésus, surtout dans ma tranche d’âge. Actuellement je n’ai pas d’amis proches, mais je passe beaucoup de temps avec Dieu et il me réconforte dans ces moments difficiles.
Je suis en train de préparer une maîtrise en théologie en ligne et j’envisage de devenir pasteur ou évangéliste à plein temps à l’étranger. Je ne sais pas si Dieu m’appellera à quitter Malte. Pour l’instant, je suis engagé dans mon Église locale, et ma priorité est de la servir.