Prêts à servir les assoiffés

« Il faut que mon objectif soit Christ. J’ai appris à réfléchir avant de parler et laisser à Christ la première place dans tous les domaines de ma vie. En tant qu’ambassadeurs modèles pour Christ, nous devons partager l’inestimable amour de Dieu avec ceux qui nous entourent. »  

Victoire était désormais prête à partager l’eau vive de Christ avec les assoiffés de son campus au Togo. Mais d’où vient cette passion ? 

En août, elle était l’une des 200 participants, venus de l’ensemble du territoire, au camp-congrès national des GBUST, le mouvement de l’IFES au Togo. 

Josué Aziadekey, le Secrétaire général des GBUST, affirme que ces rassemblements dans la région Afrique francophone sont essentiels pour renforcer la mission et établir l’unité. Il ajoute : « ce sont bien plus que des événements, ce sont des catalyseurs pour la transformation et le renouveau ». Les participants parcourent souvent de longues distances, parfois en provenance de régions ciblées par les terroristes. 

Au Togo, de nombreux étudiants qui arrivent au camp connaissent des situations très difficiles. 

Dans le nord du pays, zone frontalière avec le Burkina Faso, les petits groupes des GBUST ont dû fermer pour des raisons de sécurité, alors que d’autres étudiants dans le pays constatent une augmentation du matérialisme et de l’indifférence spirituelle. Par ailleurs, certaines écoles et universités résistent de plus en plus aux activités des GBU sur le campus au nom de la laïcité. 

Grâce à une semaine de prière, d’études bibliques et d’ateliers, les étudiants ont pu être renouvelés et outillés selon le thème « Chaque saison, sa génération d’étudiants assoiffés, sa génération d’hérauts aguerris. » Les discussions ont abordé des enjeux contemporains tels que l’intelligence artificielle, la jeunesse et la sexualité. En voyant comment les Écritures traitent de ces thèmes, les étudiants ont compris l’impact que les groupes bibliques des GBU pouvaient avoir sur la société.   

Lors du congrès du camp, le mouvement a également accueilli Josué comme nouveau Secrétaire général – une saine transition qui a renforcé l’élan du mouvement et sa préparation à confronter de nouveaux défis.   

Les étudiants sont repartis renouvelés et prêts à servir :   

« En tant que jeunes chrétiens, nous devons exceller dans nos études et nos vies professionnelles. Et nous devons vivre bien parmi ceux qui ne connaissent pas le Seigneur pour qu’ils aient le désir de connaître Christ. Nos paroles devraient apporter de la joie au lieu de briser le cœur des gens. » Welborn   

« Nos universités ne sont pas toujours à la hauteur de la tâche quand il s’agit de produire des dirigeants qui bénéficieront à nos nations. Nous devons revenir aux principes fondamentaux de l’Évangile, mettre de côté les distractions et nous concentrer sur notre mission. J’ai appris qu’en tant que chrétiens, nous devons amener la lumière de Christ aux défis qui confrontent notre pays. » Elise 

Avec l’eau vive de Christ qui coule en eux, voici deux hérauts de plus prêts à servir les assoiffés.  

  • Louez le Seigneur avec les GBUST pour son travail au cours des 50 ans de ministère parmi les étudiants au Togo. Rendez grâce pour son œuvre au camp et la provision de Josué en tant que nouveau Secrétaire général. 
  • Priez pour Victoire, Welborn, Elise et les autres étudiants du camp : qu’ils continuent à être renouvelés en Dieu alors qu’ils « partagent l’amour de Dieu », « prononcent des paroles édifiantes » et « amènent la lumière de Christ » et qu’ils répandent le renouveau au sein des GBUST, dans les universités et dans la société.  
  • Du 1 au 9 août 2025, des délégués de tous les mouvements de l’Afrique francophone se rassembleront en Côte d’Ivoire pour la septième Conférence Panafricaine (PANAF). Priez pour cette opportunité stratégique pour renforcer l’unité et discerner le futur du ministère dans la région.

Briser le silence

Sarah Obotela, étudiante en master en République démocratique du Congo (RDC), raconte comment elle a vu Dieu agir à travers un congrès qu’elle avait organisée pour aider les étudiants à surmonter les traumatismes de la guerre. 

Depuis son indépendance en 1960, la RDC a connu des décennies de conflits et de violences, qui se poursuivent aujourd’hui dans l’est du pays. Bien que de nombreux civils aient fui et se soient installés dans des régions plus calmes du pays, ils souffrent néanmoins du trouble de stress post-traumatique (TSPT).  

Voir l’invisible 

Sarah sentait que de nombreux étudiants étaient accablés par la « souffrance invisible » du TSPT : blessés émotionnellement, se sentant morts à l’intérieur et abandonnés par Dieu et pourtant incapables d’en parler.  

« Si nous ne pouvons pas mettre fin à la guerre, prenons au moins soin de ceux qui en subissent les effets négatifs », jura-t-elle. 

En plus de ses études de maîtrise en sociologie à l’Université de Kisangani, Sarah travaille à temps partiel pour son mouvement national de l’IFES, les Groupes Bibliques Universitaires (GBU). Dans le cadre de l’initiative Logos et Cosmos (ILC) de l’IFES, elle dirige un projet novateur qui combine les approches psychosociales et théologiques de la santé mentale.  

Reconnaître la douleur 

Après avoir identifié et interrogé une trentaine d’étudiants atteints de TSPT à Kisangani, elle a organisé un événement publique en septembre dernier. Des experts en théologie, en psychologie et en sociologie ont partagé leurs points de vue afin que les victimes puissent commencer à reconnaître le TSPT et son impact.  

Plus de 40 étudiants ont entendu parler de symptômes psychologiques (tels que les cauchemars répétitifs, les reviviscences et les émotions négatives), d’impacts sociaux (tels qu’éviter les groupes ou la peur de s’exprimer) et de questions théologiques (telles que douter de la bonté ou de la puissance de Dieu, renoncer sa foi ou le recours au fétichisme).  

Tous ceux qui reconnurent un tel traumatisme dans leur propre vie reçurent ensuite des visites de suivi de Sarah et d’une équipe de bénévoles des GBU, accompagnés de psychologues et de pasteurs. 

Briser le silence 

Une fois les fondements posés et la confiance établie, il était temps de rompre le silence. 

En mars, environ 25 étudiants acceptèrent l’invitation de Sarah à un congrès privé d’un jour, au cours duquel ils furent encouragés à partager leur histoire. Sarah s’est réjouie de voir une quinzaine d’entre eux décrire courageusement leurs expériences traumatisantes :

 « Il s’agit d’une étape importante dans le processus qui leur permettra de se détacher de leurs cauchemars et de leurs souvenirs. » 

Les larmes et les cris cédèrent la place à des moments de joie, la journée s’achevant autour d’un repas, de jeux, de bavardages et de rires. Le silence était effectivement rompu. 

Sarah voit l’œuvre de Dieu en elle aussi :   

Prier 

  • Rendons grâces pour Sarah et son projet ILC – pour le fait qu’elle ait pu offrir l’amour de Christ d’une manière aussi concrète aux victimes de la guerre. Priez qu’ils trouvent la pleine guérison en lui. 
  • Priez pour Sarah, qui termine son projet par la publication d’un article ; que son travail encourage la prise en charge holistique au sein des GBU et de l’université. 
  • Priez pour la paix en RDC et pour l’engagement des GBU dans ce contexte difficile. Demandez au Seigneur de prévoir trois membres du personnel à temps plein afin de mieux soutenir les plus de 8 000 étudiants et élèves des GBU. 

La formation au leadership porte ses fruits

Ézéchiel a la passion du ministère étudiant. Il compare la formation étudiante offerte par l’IFES en Afrique francophone à « un atelier transformateur de vies ». 

Il le sait bien. Ézéchiel voit la différence qu’elle fait au Tchad, son pays d’origine, et il connaît lui-même la transformation de vie qu’elle opère. Auparavant leader étudiant d’un petit groupe de polytechnique, il est aujourd’hui secrétaire général de son mouvement national, l’Union des Jeunes Chrétiens (UJC). 

À l’IFES, nous formulons parfois l’importance de développer des leaders comme « un investissement aujourd’hui pour un impact demain ». L’histoire d’Ézéchiel en est un témoignage convaincant. Pendant 15 ans, il a reçu des investissements qui portent aujourd’hui du fruit en retour. Voici comment il décrit ce cheminement : 

Dieu, à travers les Groupes Bibliques Universitaires (GBU) m’a ouvert les yeux sur ma vie chrétienne. Né et élevé dans une famille chrétienne, je menais une vie sans crainte de Dieu. Mais suite à une conférence missionnaire organisée par les GBUAF en 2007, et au travers des enseignements bibliques, j’ai réalisé le besoin de confier le gouvernail de ma vie au Saint-Esprit ! J’allais donc à la rencontre de ces aînés qui m’ont enseigné. Je me suis repenti. Commença alors une nouvelle aventure avec le Seigneur… Dès lors, même si dans ma vie de tous les jours, des combats sont là, je recherche la sanctification et je suis resté engagé et déterminé à servir Dieu.  

Une fois étudiant dans une Université Polytechnique au Centre-Est de mon pays, le Tchad, je relançais une cellule de l’Union des Jeunes Chrétiens (UJC). Aujourd’hui avec ses ramifications dans les établissements et avec les professionnels, on parle de l’UJC dans la localité de Mongo et non d’une cellule de l’UJC. 

De retour à N’Djaména, la capitale, j’ai été coopté comme membre du staff où je continue de bénéficier de formations au niveau de mon mouvement national, des rencontres sous-régionales (Conférence Missionnaire d’Afrique Centrale), régionales (GBU Afrique Francophone) et internationales (IFES). L’un des cadres de formations qui a véritablement impacté ma vie est le Centre Africain du Christianisme Contemporain (CACC). Ces formations et ces temps d’apprentissage m’ont aidé personnellement et sont une bénédiction pour le mouvement car, depuis avril 2023 j’en suis le Secrétaire Général. Au CACC, j’ai appris que j’ai un potentiel de compétences à développer qui sont entre autres : communiquer de façon appropriée, élaborer un plan de ministère, équiper l’étudiant, mettre en œuvre la pensée créative, travailler en équipe, utiliser la Bible pour enseigner, se donner des méthodes de travail efficace, mobiliser des ressources et apprendre en autonomie. 

Je rends grâce à Dieu pour le ministère des Groupes Bibliques qui est véritablement non seulement un cadre d’étude de la parole de Dieu, de l’évangélisation, de la mission et prière mais aussi un lieu de formation et de transformation. 

Mon équipe et moi-même vous demandons de prier pour le Tchad qui est dans une période de transition sur le plan politique. Que la souveraineté de Dieu se manifeste à travers les autorités politico-administratives. Prions également pour l’UJC dans ses principaux projets : conception de son nouveau plan stratégique et la construction de son siège. 

Ezéchiel Baroum Kongdi, Secrétaire Général de l’UJC Tchad 

Tout au long du mois de décembre, l’IFES collecte des fonds pour soutenir trois initiatives régionales de développement du leadership, dont un programme de formation en Afrique francophone. Nous voulons tous voir plus d’histoires comme celle d’Ézéchiel se produire. Découvrez-en plus ici. 

Prions pour Ézéchiel, l’UJC et une réponse favorable à l’appel du développement du leadership : 

  • Remerciez Dieu pour Ézéchiel et l’action de Dieu qui a consisté à le susciter en tant que secrétaire général de l’UJC Tchad. Priez qu’il continue d’acquérir la sagesse selon Dieu en dirigeant le mouvement par le biais de deux grandes initiatives : la formulation d’un nouveau plan stratégique pour l’UJC et la construction de leur siège. 
  • Priez pour les programmes de formation en Afrique francophone, tels que le Programme minimum commun, qui donne aux leaders étudiants les compétences fondamentales en évangélisation et en formation de disciples. Demandez à Dieu de fournir les ressources nécessaires pour que des leaders comme Ézéchiel puissent se former. 
  • Demandez au Seigneur d’utiliser l’appel Développer des leaders pieux de ce mois pour répondre aux besoins des projets de formation stratégique en Afrique francophone, en Asie du Sud et aux Caraïbes. 

Si vous souhaitez donner à l’appel Développer des leaders pieux, cliquez ici

S’attaquer aux problèmes de santé mentale des étudiants par la théologie et les sciences

La dépression, un manque d’estime de soi et l’anxiété à propos des relations, du travail universitaire et des finances figurent parmi les problèmes que Nina, une doctorante en Côte d’Ivoire, a identifié parmi les étudiants. Ses conclusions font partie d’un projet autour de la santé mentale qu’elle a commencé l’année dernière en partenariat avec GBUCI, son mouvement national. Ces problèmes sont certes familiers pour beaucoup d’étudiants mais en Côte d’Ivoire, ces défis sont aggravés par la pauvreté, le chômage et les expériences de violence et de violations des droits de l’Homme.  

« La santé mentale a un grand impact sur les étudiants de mon pays et pourtant il y a si peu de sensibilisation à ce sujet », observe Nina. La crise internationale de santé mentale parmi les jeunes a été signalée par l’Organisation mondiale de la santé, ainsi que par l’IFES dans son rapport des tendances mondiales.  

L’appel à l’action de Nina découle de son implication avec l’initiative Logos et Cosmos (ILC). Dans le cadre de ce programme proposé par l’IFES, elle a reçu une formation, un mentorat et un financement pour concevoir et mettre en œuvre un projet qui réunit les perspective bibliques et scientifiques pour promouvoir une bonne santé mentale chez les étudiants. 

Au cours de l’année écoulée, Nina a effectué des recherches et des sondages pour mieux comprendre la situation, elle a organisé des congrès de sensibilisation pour les étudiants et les églises et elle s’est associée avec des OGN locales de santé mentale pour offrir une thérapie et un soutien de santé mentale gratuits aux étudiants de son université.  

« Ce projet ne s’intéresse pas seulement à la promotion de la santé mentale, explique Nina, il est aussi fondé sur le salut et la liberté que le Seigneur Jésus-Christ nous donne à travers sa mort sur la croix. Nous voulons que ce projet soit un engagement civique et théologique de notre part à participer au projet de Dieu de tout réunir en lui. » 

Ce projet ne s’intéresse pas seulement à la promotion de la santé mentale… Nous voulons que ce projet soit un engagement civique et théologique de notre part à participer au projet de Dieu de tout réunir en lui. 

Nina, Catalyseur d’ILC en Côte d’Ivoire

En octobre, des étudiants du GBUCI, accompagné du Secrétaire général Mathieu Guei, ont rénové une salle à l’université de Nina pour servir d’« espace d’écoute ». La salle transformée a été utilisée en novembre et décembre pour des sessions de thérapie proposées par un psychologue professionnel. 

« Les étudiants rapportent trouver de la paix dans leurs relations, une paix intérieure et un changement du regard sur soi », dit Nina. 

En parallèle du soutien professionnel en santé mentale, Nina a formé des étudiants chrétiens pour offrir un soutien à leurs pairs et a aussi équipé des bénévoles pour animer des études bibliques et des débats publiques sur la santé mentale.  

Lors d’une étude biblique, intitulée Un héros déprimé et suicidaire, les étudiants ont examiné l’histoire du prophète Elie en 1 Rois 18-19 et ont appris quelques-uns des facteurs internes et externes autour de la dépression et des manières bibliques de la gérer.  

« Les étudiants ont compris que Dieu se soucie de leur santé mentale, explique Nina, ils ont appris qu’ils peuvent se tourner vers lui et qu’il répond à nos situations de détresse et de désordre. » 

Nina est l’une des 18 participants de 15 pays en Afrique francophone et en Amérique latine qui ont réalisé des projets de l’Initiative Logos et Cosmos au cours de l’année écoulée. L’ILC équipe les diplômés et les jeunes universitaires – connus comme « catalyseurs » – pour animer des projets sur la théologie et les sciences, dont beaucoup s’attaquent à des questions urgentes telles que le changement climatique, la pauvreté, la violence et l’injustice. 

Comme Nina, de nombreux catalyseurs ont désormais demandé à amplifier et élargir leur projet pour la troisième année du programme ILC, qui commence en avril. Entretemps, la cohorte des catalyseurs de « Niveau un » de l’ILC, ayant achevé une année de formation sur la théologie et les sciences, ont envoyé des propositions de projet en vue d’obtenir un financement pour être réalisées à partir du mois d’avril. Le mois prochain, l’ILC accueillera aussi une nouvelle cohorte de catalyseurs pour une année de formation et de développement. 

Pour plus d’informations sur les projets de l’ILC, regardez une galerie de photos des moments forts, lisez des résumés et visionnez des vidéos ici. Vous pouvez aussi vous abonner au bulletin trimestriel de l’ILC. 

Prions pour Nina et l’Initiative Logos et Cosmos : 

  • Priez que les étudiants qui luttent avec des problèmes de santé mentale retrouvent espoir et soient restaurés. 
  • Priez pour de la sagesse pour les comités de sélection de l’ILC qui doivent décider quels projets et catalyseurs accepter en troisième année. 
  • Priez que les nouveaux projets et les projets élargis de l’ILC qui commenceront en avril contribueront à amener un changement centré sur l’Évangile dans les universités et les communautés plus larges. 

Nina Ble Toualy s’intéressa au thème de son projet alors qu’elle était doctorante en criminologie ; lisez-en plus sur son parcours dans cette histoire de Prayerline de 2021

PANAF : une conférence pour la vision de l’Afrique francophone 

Ce mois d’août a marqué un moment important : le retour de la conférence PANAFRICAINE, ou PANAF. Cette conférence triennale a accueilli 300 étudiants et diplômés de 19 mouvements nationaux issus de la région d’Afrique francophone, aussi appelée GBUAF. Cette année, l’événement s’est tenu afin que les étudiants puissent partager leurs expériences, tisser des liens et acquérir les compétences nécessaires pour être des témoins efficaces sur leurs campus.  

Célébrer, imaginer, se recentrer 

Éric Makon, de l’équipe du personnel régional des GBUAF, explique combien la PANAF est importante. « Il s’agit de notre principale rencontre », dit-il. « Elle rassemble des gens de diverses nations et expériences afin de prier et partager les réalités du ministère dans leurs contextes. L’enseignement et les ateliers donnent de la perspective pour les prochaines années de ministère dans cette partie du continent. Tout le monde rentre dans son pays avec de nouvelles structures à implanter et beaucoup de nouvelles idées. La PANAF est un rassemblement visionnaire. » 

Emmanuel Bagumako vient du Burundi, le pays dans lequel la PANAF a été organisée cette année par les UGBB, le mouvement national de l’IFES. Il fait aussi partie de l’équipe régionale. Il explique que « c’est une célébration du fait que l’IFES est présente dans 19 pays d’Afrique francophone. Nous nous rassemblons pour célébrer Dieu, communier ensemble et recentrer notre attention. Nous discutons de nos forces, de nos défis et nous rêvons ensemble. Nous passons toute une semaine à écouter Dieu et à nous préparer pour le futur. » 

Dans cette vidéo, James, un bénévole des GBU (le mouvement national en RDC) dans la province du Nord Kivu, partage son point de vue sur ce que représente réellement le fait de participer à la PANAF. 

Les magnifiques louanges chantées en kirundi, une langue du Burundi, était l’un des éléments phares. Odette est une étudiante du GBEEN Niger. « Même si je ne pouvais pas comprendre les paroles », partage-t-elle, « cela nous donne un avant-goût de ce qui va se passer au ciel. Il y aura tant de tribus différentes en train de louer Dieu ensemble ! » À d’autres moments, c’était émouvant d’être parmi des centaines de participants en train de chanter les mêmes chants connus de tous et chantés dans leurs rencontres étudiantes habituelles, même s’ils ne s’étaient jamais rencontrés, venant de pays différents. 

Aider les étudiants à poursuivre leur appel 

La PANAF encourage les étudiants à comprendre où Dieu les appelle. Innocent est bénévole pour les UGBB Burundi et coordinateur de niveau 1 pour l’Initiative Logos et Cosmos de l’IFES. La chance de rencontrer d’autres personnes travaillant dans la science a été pour lui le plus précieux des aboutissements. Elles lui ont lancé le défi non seulement d’exceller dans la connaissance scientifique, mais aussi de réfléchir aux liens potentiels avec la théologie et les problèmes sociétaux. « Une question m’est venue », dit-il : « Comment la recherche peut-elle servir la société au mieux pour glorifier Dieu ? Je me suis donc engagé à apprendre humblement, à me laisser inspirer ainsi qu’à grandir vis-à-vis de ce que nous apprenons ici, de sorte que je puisse apprendre comment je peux être utile au mouvement ici, à l’église et à la société au Burundi en particulier, dans d’autres contextes africains et dans le monde en général. »  

En plus de constituer une nouvelle présentation de l’IFES, pour les responsables étudiants, la PANAF était une occasion bien nécessaire d’être encouragé, rafraichi et de profiter de la communion fraternelle. Odette est une responsable étudiante qui se sent seule. « Parfois, j’ai l’impression que nous sommes les seuls dans le monde à faire ce que nous faisons », dit-elle. « Mais la chose la plus importante que j’ai apprise, c’est que je ne suis pas seule. Le fait de savoir que nous sommes une famille qui travaille ensemble fortifie ma foi. » Pour d’autres participants, la conférence s’est révélée aussi éclairante qu’encourageante. « Je comprends que ma vie n’est pas compartimentée », partage Lucien, qui vient des GBEEC, le mouvement national en Guinée. « L’appel divin a résonné dans mon cœur. Je suis déterminé à vivre pour le Seigneur à l’université, dans l’église et dans la société. » 

Les uns pour les autres et pour le monde 

L’expérience de la PANAF aide également chaque mouvement national à grandir d’un point de vue organisationnel en entrant en contact avec d’autres mouvements. « C’est vraiment très utile d’entendre comment d’autres font, quelles sont les initiatives qui fonctionnent et qui peuvent se traduire dans un autre contexte », dit Emmanuel. Le fait d’accueillir la PANAF a également changé la façon dont les UGBB sont vus par les agents du gouvernement local. « Auparavant, ils nous trouvaient très simples et insignifiants », dit Emmanuel. « Mais, avec la présence de représentants de 19 pays et le contenu de ce que nous faisons, ils comprennent. Ils voient l’importance du ministère pour le Burundi en général. »  

La PANAF aide aussi la région à s’impliquer les uns envers les autres pour faire face à leurs plus grands défis. Selon Armand Dzadu, le secrétaire général des GBU au Togo, « tout le défi est de savoir comment former efficacement des étudiants qui comprennent les problèmes et aient un impact sur la société. Nous disons que l’Église en Afrique est large, mais pas grande. Nous avons beaucoup d’églises et de communautés, mais nous sentons qu’il n’y a pas de réel impact dans les gouvernements ou sur les marchés. L’Église s’étend mais n’est pas toujours solide. Nous espérons que ce genre de conférence pourrait aider à susciter des pasteurs et à les impliquer, ainsi qu’à dialoguer avec nos universités d’un point de vue académique, ce qui conduirait à la transformation des communautés. » 

Au niveau régional, l’impact de la PANAF résonne d’une autre manière. La PANAF construit des réseaux parmi les équipiers et les étudiants de tout le continent. Cette année, elle a également aidé à stimuler le soutien des diplômés pour le ministère, car des diplômés de différents pays ont eu l’occasion d’entrer en contact et de réfléchir ensemble à ce qu’ils pouvaient faire dans leurs diverses sphères d’influence : églises, gouvernements et autres organisations. C’est une bonne nouvelle pour les mouvements étudiants, comme Emmanuel l’explique : « Nous voyons actuellement un retour des diplômés. Le soutien de ce groupe avait considérablement chuté, mais ils ont maintenant le désir de revenir au mouvement et de le soutenir. Nous sommes si reconnaissants pour cette conférence ! » 

En effet, le dialogue entre les générations ne peut qu’être enrichissant au sein du Conseil d’administration. Le professeur Abel Ndjerareou, de l’UJC (le mouvement au Tchad) est l’un des diplômés qui avait participé à la conférence en 2019. Il a partagé ce qui suit :  

« Chaque fois que je me retrouve dans une réunion des GBU, je me sens rajeunir. Premièrement, parce que cela me rappelle ma jeunesse … deuxièmement, parce que l’énergie des jeunes est très contagieuse. Enfin, parce qu’ils me donnent l’espoir que cette grande œuvre que sont les GBU continuera même après notre départ. » 

La vision de l’Afrique francophone, dans laquelle de nombreux étudiants qui grandissent en communautés de disciples et ont un impact à l’université, dans l’Église et la société pour la gloire de Dieu, n’a pas vu le jour à cette édition de la PANAF. Cependant, à chaque occasion de se rassembler et de louer, partager, chanter et d’apprendre les uns des autres, elle devient plus facile à voir. 

Vous pouvez regarder le webinaire, diffusé en direct depuis la PANAF’22 en particulier pour les partenaires de l’IFES/USA, ici

Pour en savoir plus sur les 19 mouvements nationaux représentés à la conférence PANAF, vous pouvez voir la région en chiffres sur le site internet des GBUAF ici. 

J’ai découvert Dieu dans toute sa splendeur

Dieu peut faire des merveilles dans notre vie rien qu’en se révélant davantage à nous.  

C’est exactement ce qu’il a fait lors d’un camp étudiant organisé récemment par les GBUST, le mouvement national au Togo. Après deux ans sans grands rassemblements en présentiel, le camp a relancé les activités des GBUST en réunissant 250 étudiants et diplômés. Pour le ministère en présentiel, c’était un démarrage sur les chapeaux de roues ! Beaucoup d’étudiants ont renouvelé leur engagement de vivre pour Jésus, et ce à un degré inattendu de foi et de joie ravivées.  

Pour certains étudiants, cela signifiait que des vérités théologiques qu’ils avaient auparavant jugées difficiles apportaient désormais un éclairage nouveau sur la manière de vivre selon Dieu. Sarah est une jeune étudiante qui a participé au camp. Elle y a appris pour la première fois que, si l’on doit prendre Dieu au sérieux, le fait de le suivre ne devrait pas nous rendre misérables pour autant. En fait, comprendre la gravité et la gloire de sa personne nous donne une joie solide. « J’ai découvert Dieu dans toute sa splendeur », explique-t-elle, « ce qui m’a donné l’équilibre dont j’avais besoin. Dieu n’est pas contre les joies de la vie. Le connaître, c’est la joie. » 

D’autres ont amené leurs problèmes relationnels. Au camp, Esther a décidé de pardonner sa mère après de nombreux désaccords. « Je me suis sentie légère », dit-elle. « Aujourd’hui, je suis libre. »  

À travers la louange et la communion, un autre étudiant a découvert à quel point il pouvait être confiant dans son identité en Jésus. « J’ai appris que Dieu avait un plan pour moi », déclare Serge. « Je ne suis pas sur terre par hasard. Dieu a un rôle pour moi dans l’accomplissement de ses desseins. »  

Priez avec nous pour les GBUST et les étudiants au Togo : 

  • Priez que le Seigneur arrose les graines qu’il a plantées, poursuivant ainsi la bonne œuvre qu’il a commencée dans leurs cœurs et qu’il « poursuivra jusqu’à son achèvement au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1.6). 
  • Priez que le nouveau zèle montré par les étudiants ait un impact durable sur les écoles et universités du Togo, mais aussi plus loin, dans d’autres parties de l’Afrique francophone. 

L’Évangile proclamé à la Coupe d’Afrique des Nations 

Cette année, au début du mois de février, l’équipe de foot sénégalaise a ramené la Coupe d’Afrique des Nations à la maison. Et parallèlement à toute la clameur et l’émotion des 52 matchs du tournoi, les étudiants des GBEEC (le mouvement national au Cameroun) proclamaient l’Évangile. 

Guy et Magloire sont membres des GBEEC. Ils ont saisi l’occasion pour inscrire le mouvement dans un partenariat comptant plus de 20 organisations chrétiennes et mené par « Missionaires Sans Frontières », l’organisme de Guy, s’efforçant de partager l’Évangile à chaque match. Guy envoyait des équipes d’évangélisation à chaque stade pour profiter des foules rassemblées. À des angles de rue et des lieux stratégiques, les étudiants passaient l’heure avant le coup d’envoi à jouer de la musique chrétienne, à prêcher le message de l’Évangile, ainsi qu’à approcher les gens individuellement pour leur parler du Seigneur. C’est ainsi que Magloire, dont l’organisme « Opération Jeunesse Précieuse » était aussi présent, raconte que « plus de 3000 supporters de football ont été atteints par le message de l’Évangile ». 

Cela n’a pas été simple. « Nous avons reçu beaucoup d’hostilité », confesse Magloire. « Les gens nous insultaient et se moquaient ; mais, par la grâce de Dieu, certains ont écouté, certains y ont réfléchi. » 

Et, avec émerveillement, il rapporte qu’environ 500 personnes ont professé la foi en Jésus pour la première foi. En sortant avec foi, « de nombreux étudiants étaient encouragés à continuer de prêcher l’Évangile, et d’autres ont décidé de suivre Jésus » en voyant l’attention et l’audace de leurs camarades. 

Merci de prier avec Magloire pour le suivi de l’évangélisation de la Coupe d’Afrique des Nations et pour les étudiants des GBEEC : 

  • Remerciez Dieu pour le courage et l’attention de tous ceux qui ont rendu cette proclamation de l’Évangile possible. 
  • Priez que bien plus de personnes parmi les 3000 qui ont entendu l’Évangile acceptent Jésus comme leur Sauveur et Seigneur personnel. 
  • Priez que ceux qui ont fait profession de foi soient bien suivis par l’équipe, débutant leur formation de disciples. 
  • Priez que le Seigneur donne les fonds nécessaires pour que des brochures puissent continuer d’être distribuées.  
  • Priez que les étudiants continuent d’être motivés pour partager l’Évangile, et qu’ils continuent à aimer Jésus davantage en étant sel et lumière à l’université. 

Rester résilients

Guerres. Virus. Désastres naturels. Les mouvements de l’IFES ont tout connu cette année. Ces événements ont causé ce que le GBU Goma appelle des « mutations » dans la société, des perturbations qui forcent les mouvements à s’adapter pour répondre à l’appel de Dieu. 

Le mouvement en RD Congo a beaucoup de « mutations » qui lui sont propres. Le calendrier universitaire perturbé a tellement chargé les programmes de cours que les étudiants du GBU n’ont pas le temps de se réunir. De nouveaux équipiers et responsables, bien qu’accueillis avec joie, font face à une courbe d’apprentissage écrasante. Les responsables du GBU luttent avec leurs inquiétudes personnelles, qui les distraient du ministère. Même les conditions météorologiques difficiles ont compliqué la vie quotidienne. 

Cela fait beaucoup de choses à gérer, mais les membres du GBU Goma disent qu’ils doivent leur résilience à leur solide fondation. À travers chaque problème, ils ont continué à former des responsables étudiants, à mener des études bibliques et à former des disciples par le biais du Centre de Communication Biblique en RDC. Ils ont également participé à la conférence missionnaire du mouvement national, dont le thème, judicieusement choisi, était : « Répondre à l’appel de Dieu dans un contexte de profonde mutation de la société ». En équipant leurs personnel et étudiants, ils ont permis aux membres de continuer à servir au travers des perturbations. 

« Nous glorifions le Seigneur notre Dieu qui nous a remplis de force. Malgré les perturbations et la crise de la Covid-19, le GBU Goma a continué à fonctionner… [Nous avons] saisi ces moments comme des opportunités pour équiper et renforcer les capacités des membres du GBU. Que Dieu fasse de ces crises des opportunités pour stimuler la passion missionnaire en chaque personne impliquée dans le GBU. »

Omar, équipier, GBU Goma 

La vision centrale de l’IFES consiste à permettre aux étudiants d’être équipés pour servir et partager l’évangile, peu importe ce que la vie amène. Louez Dieu pour ce GBU résolu qui tient bon malgré les « mutations » de sa société et de son ministère. Prions pour le GBU Goma cette semaine. 

  • Priez que Dieu pourvoie aux besoins des responsables du GBU aux niveaux municipal, provincial et national afin qu’ils puissent continuer à servir. 
  • Priez que Dieu donne un impact transformateur à chaque activité que le GBU Goma organise. 
  • Priez pour ceux qui ont assisté à la Conférence Missionnaire Intergénérationnelle. Cet événement, organisé par le GBU Goma, a rassemblé chaque génération qui a fait partie de ce GBU afin de raviver la passion pour les missions. 

Des frêles épaules mais un grand Dieu 

Ce fut un grand appel. Nina releva la tête suite à sa prière.  

« Non, Seigneur, c’est trop grand pour mes frêles épaules. » 

Pourtant cet appel ne sortit pas de son esprit. Dieu est en train d’utiliser une nouvelle initiative de l’IFES pour bénir et nourrir la passion qu’il a placée en elle.  

Nina a une vision pour son pays. Lorsqu’elle observe le système de justice pénale en Côte d’Ivoire, elle constate de nombreux problèmes : une surpopulation, des mauvais traitements et des processus de réinsertion inadéquats. Elle sait qu’il existe un moyen de redresser ce système brisé grâce à ses études en psycho-criminologie et à ses pratiques théologiques. 

« Je cherche à contribuer au développement de l’Afrique, à développer un réseau de criminologues qui apporteront des solutions et des réponses au système pénal défaillant, notamment en Côte d’Ivoire, pour pouvoir ouvrir un institut d’expertise criminologique qui servira à toute l’Afrique de l’Ouest, où les prisons sont une véritable misère. J’ai toujours voulu atteindre ces objectifs, et pour cela je me suis engagé dans la recherche scientifique. » 

L’objectif de la recherche de Nina est de mettre en évidence le lien entre la surpopulation carcérale et les carrières criminelles. A travers cette recherche, Nina désire également proposer une méthode de traitement en détention qui aidera les prisonniers à se réinsérer dans la société et à réduire le nombre de détenus. Après avoir rédigé son plan de recherche, Nina avait toujours l’impression de ne pas avoir le mentorat nécessaire pour orienter sa recherche avec un regard biblique et théologique. Elle a donc postulé pour être un catalyseur dans le cadre de l’Initiative Logos et Cosmos. 

L’Initiative Logos et Cosmos est un nouveau programme de l’IFES qui permet aux étudiants, au personnel et aux professeurs d’Amérique latine et d’Afrique francophone de financer et de réaliser des projets universitaires qui favorisent le dialogue entre la théologie et les sciences. Nina a été sélectionnée pour la première cohorte. Elle aura l’occasion de faire partie de réseaux et de conférences universitaires, de programmes et d’événements de formation pour les bourses de campus et de publier des guides d’étude et des articles. Les participants de ce programme sont appelés des “catalyseurs” en raison de leur potentiel unique à apporter un changement centré sur l’Évangile dans leur société et leur université grâce à leurs études. 

Bien que Nina ait eu l’impression que l’appel fut trop grand pour elle, l’Initiative Logos et Cosmos est une réponse à sa prière. 

 « [C’est une façon de] montrer à travers mes recherches… que la solution à la crise de la justice pénale ne se trouve pas dans la construction de plus grandes prisons, mais en Jésus. »  

Nina espère que dans le cadre de l’initiative, elle apprendra à mieux intégrer la théologie dans ses études, à s’exprimer de manière cohérente sur des questions liées à la foi et à la science, et à être capable de partager la bonne nouvelle par le biais de la littérature et du travail de développement social. 

Alors que Nina se lance dans ce projet, elle demande que nous la soutenions dans la prière. 

  • Priez que Dieu lui donne un esprit ouvert et une compréhension renouvelée de qui il est. 
  • Priez pour qu’elle acquière une nouvelle perspective sur son domaine et sur la manière dont elle peut l’utiliser pour partager l’espoir. 
  • Priez pour qu’elle voie des cœurs se tourner vers le Seigneur grâce à ses recherches, son témoignage et le projet qu’elle mènera à l’université. 
  • Priez aussi pour les 35 autres catalyseurs qui participent également à l’Initiative Logos et Cosmos cette année.  

Au bon endroit, au bon moment

Hosea se rend en cours quand, soudain, des balles fusent tout autour de lui. Sorti de nulle part, un officier de police l’attrape et le jette dans une jeep. Perplexe, il se retrouve sous peu dans la prison centrale où il passera une centaine de jours. Plus tard, il apprendra qu’il a été accidentellement raflé avec des manifestants tandis que la police dispersait une manifestation pacifique. 

Mais se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment a changé la vie de Hosea. Inquiet et désespéré en prison, il a été captivé par l’attitude de deux codétenus qui semblaient complètement en paix. Hosea voulait savoir pourquoi. Il lui ont dit que leur secret résidait dans la méditation régulière de la Parole de Dieu. Ces hommes étaient des membres des GBU de la République démocratique du Congo (RDC) qui avaient cultivé un amour profond pour l’Écriture à travers leur groupe étudiant. Avec leur aide, Hosea a fait ses premiers pas dans les études bibliques, utilisant des Nouveaux Testaments fournis par leur GBU. Il raconte qu’au plus ils étudiaient la Bible, au plus il comprenait que Dieu était au contrôle. Ses frustrations et ses peurs se sont changées en joie et en reconnaissance malgré le fait d’être en prison. 

Après une longue procédure judiciaire, Hosea a été relâché et est immédiatement devenu membre des GBU RDC. Plus tard, il est allé plus loin en devenant équipier du mouvement. Sa vie a été transformée parce que des membres des GBU ont été fidèles à leur témoignage, même en prison. 

En cette semaine sainte précédant Pâques, célébrons le fait que Dieu continue d’atteindre les lieux les plus sombres pour racheter ses enfants. Nous remercions Dieu pour les beaux témoignages comme celui de Hosea, qui montrent le grand amour de Dieu et sa compassion envers nous. Louez Dieu avec nous pour la nouvelle vie en Jésus et pour les constants efforts des étudiants afin d’apporter l’évangile y compris dans les coins les plus sombres et reculés du monde. 

  • Priez que les étudiants d’Afrique francophone continuent leur témoignage même à travers la persécution, les pressions sociales et les bouleversements. 
  • Priez pour les étudiants dont les familles viennent d’arrière-plans religieux différents, que leur témoignage fidèle marque leurs bien-aimés au fil du temps. 
  • Priez que plus de fonds et d’équipiers arrivent pour les groupes étudiants de la région.