Canada: Les étudiants diplômés entendent l’appel de Dieu
« Laisse ta vie tranquille, confortable, sécure pour la chance de vivre une vie extraordinaire, pleine de risques, à avancer vers l’inconnu. Je serai avec toi tout au long de l’aventure et si tu vas là où je t’envoie, le monde sera changé à jamais ! »
Un silence pensif remplit la pièce. Dans le cadre de cette étude biblique, Trevor Kouritzin, un étudiant diplômé (en troisième cycle) à l’université d’Alberta à Edmonton au Canada, vient de paraphraser l’invitation de Dieu à Abram (Genèse 12). La douzaine d’étudiants diplômés réfléchissent désormais à ce que cela signifie pour eux que de suivre Dieu dans les endroits à risque où ils se sentent appelés.
« Les étudiants diplômés font face à des défis très spécifiques », explique Alan Chettle, un équipier chez InterVarsity Christian Fellowship au Canada. Il souligne qu’on attend de la plupart des heures de travail bien au-delà du raisonnable. Et malgré toutes leurs réussites (l’université d’Alberta est l’un des meilleurs établissements d’enseignement et de recherche du Canada), ils sont nombreux à souffrir du syndrome de l’imposteur – un sentiment anxieux qui les mènent à croire qu’ils ne méritent pas leur succès ou que celui-ci n’est pas lié à leurs efforts ou compétences.
Ayant lui-même fait des études de Master et de doctorat, Alan comprend la pression qu’ils ressentent et propose donc une direction spirituelle autour du repos et de l’estime de soi d’une perspective biblique. Il a aussi eu l’occasion de partager ses propres expériences d’avoir parlé de sa foi lorsqu’il était étudiant diplômé. Après une étude biblique, il a reçu un message de Sarah, une doctorante en nutrition humaine : « Ces études bibliques ont vraiment parlé à mon esprit… Si nous sommes présents et disponibles, Dieu ouvrira des portes pour le partage. »
L’évangélisation est un défi pour les étudiants diplômés : à la différence des nombreux étudiants de premier cycle qui ont diverses interactions sociales, ils passent la majorité de leur temps dans un laboratoire ou un bureau, derrière des portes fermées. Cependant, cela peut aussi présenter un avantage : les petites communautés de recherche représentent une opportunité de tisser des relations plus profondes et d’établir la confiance nécessaire pour parler de la foi.
En effet, parler de Jésus est l’un de ces risques que le groupe d’étudiants diplômés s’est senti appelé à adopter malgré le fait qu’ils se sentent mal équipés à parler et qu’ils s’inquiètent de comment ils seront perçus. C’est pourquoi Alan, avec trois leaders étudiants, guidera le groupe à l’aide d’outils de formation développés par InterVarsity/USA (et adaptés au contexte canadien) au cours des prochaines semaines.
Ce ne sont que quelques étudiants qui participent à une étude biblique normale sur le campus. Mais c’est là que Dieu est à l’œuvre : il appelle « les esprits les plus brillants » à faire un pas et à changer le monde.
- Rendez grâce pour ces études bibliques formatrices et priez pour les étudiants diplômés à l’université d’Alberta – et d’autres à travers le monde – qui font face à des questions de culture (ils sont nombreux à être internationaux), de repos et d’estime de soi.
- Rendez grâce pour Alan et tout le personnel des mouvements nationaux de l’IFES qui travaille avec les étudiants diplômés. Priez qu’ils puissent établir des relations de soutien profondes et spirituelles malgré les contraintes de temps perçues par les étudiants.
- Priez que les relations et les ressources de l’IFES aident les étudiants diplômés à intégrer leur foi à leurs études et leurs recherches de manière efficace et à apporter la seigneurie et la bénédiction de Christ à la pointe des lettres, des sciences, des arts créatifs, des affaires et de l’ingénierie.
Vous pouvez en apprendre plus sur le ministère parmi les étudiants diplômés en Europe ici.