Journée mondiale de la générosité 2022

Une parfaite unité de cœur et d’esprit

Merci à tous ceux qui ont donné généreusement à nos dix projets lors de la Journée mondiale de la générosité, avec des dons petits et grands. Au total, 116 personnes ont donné, levant une somme incroyable de US $28,021.89. Sur la carte ci-dessous, vous pouvez voir la répartition mondiale des donateurs ; merci à chacun d’entre eux.   

Nous continuerons à prier que Dieu bénisse ces projets, tout comme nous continuerons à prier que vous soyez bénis à travers votre partenariat avec l’IFES. Nous nous réjouissons de pouvoir donner des nouvelles des 10 projets dans les mois à venir.    

Si vous souhaitez continuer à soutenir les projets de l’IFES, vous pouvez explorer la campagne d’autocollants pour en savoir plus sur ce qui se passe.   

Notre thème : Une parfaite unité de cœur et d’esprit.

Dans toutes les nations, nous formons tous le même corps de Christ et notre raison d’être est de déverser notre vie en agissant avec justice, en prenant plaisir à la bonté et en vivant dans l’humilité avec notre Dieu.

Actes 4 décrit comment l’église primitive incarnait ces principes. Alors qu’« avec une grande puissance, les apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus », une puissance qui n’était pas d’origine humaine toucha ces croyants à Jérusalem : « La grâce de Dieu agissait avec force en eux tous. »

Comment répondirent-ils à cette grâce qui agissait avec force ? Que produisit-elle parmi eux ? Ils « partageaient tout ce qu’ils avaient » et ainsi « aucun d’eux n’était dans le besoin ». Ils connaissaient la vérité victorieuse de la résurrection de Jésus et, transformés par la grâce de Dieu, ils pouvaient donc se détacher de leurs biens, donner priorité aux besoins des autres et ainsi glorifier Dieu.

Cela peut sembler à des années lumières de la réalité que vous vivez. Mais ce n’est pas par les meilleurs efforts humains que cette transformation a lieu. Elle se produit lorsque la grâce de Dieu agit avec force.

Le 6 avril, nous invitons les étudiants et nos partenaires à travers le monde – du Canada à la Croatie, du Cameroun au Cambodge – de démontrer une parfaite unité de cœur et d’esprit. Qui que vous soyez, peu importe ce que vous avez à donner, serez-vous prêts à soutenir vos collègues dans d’autres régions ?

Voici quelques ressources qui expliquent un peu plus ce qui pourrait être réalisé grâce à vos dons et qui vous aident à réfléchir sur le sens de la générosité.  

Découvrez comment les dons de la Journée mondiale du don de l’année dernière ont été utilisés, explorez le thème du don à travers 2 Rois 4 et entendez l’appel à prendre des initiatives dans votre propre contexte, et découvrez à quel point le don est important, même pour les étudiants.  

Quels projets votre don permettra-t-il de soutenir lors de la Journée mondiale de la générosité ?

Ici, nous vous présentons les 9 projets portés dans 9 régions, que les dons recueillis cette année lors de la Journée mondiale de la générosité permettront de réaliser, et les personnes que votre générosité permettra d’agir.

Ne passez pas à côté du dixième projet, visant à soutenir nos formations mondiales en ligne qui profitent à nos 160 mouvements dans les 11 régions de l’IFES.

Encourager les étudiants à atteindre leurs amis musulmans dans la région MENA lors de la Consultation sur l’islam. 

« Dieu nous a donné un Esprit qui, loin de faire de nous des lâches, nous rend forts, aimants et réfléchis. » (2 Timothée 1.7) 

« Dans une région où la plupart des gens sont adeptes de l’islam et où de nombreux pays promulguent des lois contre le prosélytisme, il est tentant de se contenter de se réunir au sein de nos églises et de nos groupes étudiants, et de ne rien faire pour accomplir le grand ordre de mission que Jésus nous a donné : aller dans le monde entier pour prêcher l’Évangile et faire des disciples. » (Rapport de la Consultation sur l’islam 2018). 

La Consultation sur l’islam aura lieu fin 2022, avec pour but d’outiller et d’habiliter les étudiants chrétiens de la région MENA à partager l’Évangile avec les musulmans, au lieu de se satisfaire d’être une sous-culture minoritaire. Entre vingt et trente étudiants et diplômés ayant un cœur pour leurs voisins musulmans seront sélectionnés pour y assister ; ils regagneront ensuite leur mouvement en tant que « champions ».  

La dernière Consultation sur l’islam a eu lieu en 2018. Les participants y ont étudié l’histoire de l’essor de l’islam aux Ve et VIe siècles, l’enseignement islamique et la théologie chrétienne, et abordé des sujets tels que le pardon, la Trinité, le « djihad » et l’apologétique. Les thèmes de discussion pour les applications pratiques comprenaient des questions telles que les suivantes : 

« Comment répondre aux questions délicates posées par les musulmans ? 

Comment témoigner auprès de nos voisins et collègues musulmans ? 

Comment accueillir des croyants d’origine musulmane et les intégrer à la communauté chrétienne ? »  

Tous les frais de la consultation, y compris les frais de déplacement, seront couverts pour les participants, le personnel régional MENA et certains projets du mouvement national qui bénéficieront de cette formation. Nous cherchons à collecter 45 000 USD. 

Voici quelques témoignages de participants en 2018 et 2016 : 

« C’était une véritable bénédiction pour moi d’être ici. Les informations partagées et la formation dispensée m’ont donné la force et le courage de mettre mes peurs de côté et d’oser aller plus loin pour partager la bonne nouvelle avec les musulmans.

étudiant d’un pays du Golfe, 2018 

« Je remercie Dieu pour cette formation ! J’ai rencontré des frères bien-aimés issus de milieux musulmans. C’était la première fois que je participais à un événement organisé par MBB. Leur ferveur et leur engagement ont bousculé ma foi et ont renouvelé mon espérance pour témoigner auprès des musulmans. Merci pour cette opportunité ! »

étudiant de Jordanie, 2018 

« Je viens d’un milieu musulman, et malgré cela j’ai appris beaucoup de choses sur l’islam et sur la façon de me servir de ces connaissances pour partager ma foi, m’adresser à nos frères et sœurs musulmans et les amener à Dieu. »

étudiant d’Afrique du Nord, 2016 

« Cette formation nous a permis de mieux comprendre les personnes que nous côtoyons au quotidien. Mais elle nous a aussi placés face à la responsabilité que nous avons à leur égard. Nous avons également appris quelle était la meilleure approche pour atteindre nos amis musulmans. J’espère continuer en ce sens et tirer le meilleur parti de cette formation dans mes efforts d’évangélisation auprès de mes amis musulmans. » 

étudiant, 2016

Lancement du programme de formation à la vie de disciple auprès des diplômés en Afrique francophone 

Oui, donne des conseils au sage, et il sera plus sage encore. Instruis le juste, il enrichira son savoir. (Proverbes 9.9) 

La région de l’Afrique francophone lance un nouveau programme auprès des diplômés, le programme d’Introduction au ministère parmi les diplômés. Portant à la fois sur le développement du leadership et le mentorat, ce programme initiera les diplômés à la façon dont ils peuvent soutenir le ministère étudiant en tant que diplômés, que ce soit sur leur lieu de travail ou en s’impliquant pleinement dans le ministère étudiant.

Cette formation est stratégique pour assurer la stabilité des mouvements nationaux en développant leurs capacités. Cinq mouvements devraient y participer, avec près de 250 diplômés et 40 mentors du GBEEB Bénin, de l’UGBB Burkina Faso, du GBEEC Cameroun, du GBG Gabon et du GBEEM Mali.

L’argent récolté lors de la Journée mondiale de la générosité servira à organiser les séminaires pour les jeunes diplômés, qui viennent de terminer le programme de formation au leadership étudiant et sont sur le point d’obtenir leur diplôme universitaire. Ils espèrent collecter 5 620 USD. 

Emmanuel, équipier régional pour les Grands Lacs et les Îles en Afrique francophone, explique qu’ « à la fin de ce projet, les jeunes diplômés seront outillés pour éviter les pièges de la pauvreté, de la corruption et du chômage, tout en étant sollicités par leurs parents. Au lieu de vivre les choses avec passivité, ils deviendront des agents de transformation dans leur communauté. » 

Établir un nouveau mouvement pionnier en Afrique anglophone et lusophone 

« Que le Seigneur, notre Dieu, nous accorde sa faveur ! Fais prospérer pour nous l’ouvrage de nos mains ! Oh oui ! fais prospérer l’ouvrage de nos mains ! » (Psaume 90.17) 

En ce moment, l’équipe EPSA axe ses efforts sur le travail pionnier dans divers endroits, certains contextes étant plus difficiles que d’autres. Des mouvements verront le jour à São Tomé et Príncipe, au Cap-Vert et en Guinée équatoriale, et renaîtront en Namibie, au Soudan du Sud et au Soudan. Lors de la Journée mondiale de la générosité, le personnel de la région EPSA sollicite plus spécifiquement des fonds pour relancer le travail pionnier en Namibie. 

La somme qu’ils auraient besoin de recueillir lors de la Journée mondiale de la générosité s’élève à 7 500 USD. Cela permettrait de couvrir en partie le salaire d’un nouveau membre du personnel (le reste sera collecté localement), les frais de vol et d’hébergement pour la visite d’un membre du personnel régional, ainsi qu’une consultation organisée avec des partenaires locaux pour les remobiliser en vue de soutenir le travail auprès des étudiants en Namibie. 

Zelalem Abebe, Secrétaire régional d’EPSA, explique : 

« L’état actuel de notre mouvement, Christian Students Fellowship of Namibia (CSF) est décourageant, car il n’y a plus de groupes étudiants sur les campus. Il nous faut organiser une consultation avec les parties prenantes et d’autres partenaires pour relancer le travail étudiant en Namibie. 

Cette consultation visera à sensibiliser des acteurs clés namibiens afin qu’ils soutiennent le ministère auprès des étudiants dans le pays. Elle réunira des dirigeants d’église stratégiques, des diplômés et des étudiants. Nous inviterons également des représentants de FOCUS Kenya et du SCO Afrique du Sud à se joindre à nous en ligne. 

Il a été très difficile de trouver des personnes intéressées par les efforts visant à relancer le travail pionnier en Namibie, car nos contacts habituels ne semblent plus aussi intéressés. Nous devons établir de nouveaux contacts qui se saisiront de la vision avec un nouveau zèle. Cette consultation offrira cette plate-forme. » 

Former les étudiants et le personnel dans le monde entier grâce à des programmes en ligne 

« C’est lui qui a fait don de certains comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme prédicateurs de l’Evangile, et d’autres encore, comparables à des bergers, comme enseignants. Il a fait don de ces hommes pour que les membres du peuple saint soient rendus aptes à accomplir leur service en vue de la construction du corps de Christ… » (Éphésiens 4.11-13) 

Notre dernier projet mondial sur le thème de la générosité est plus crucial que jamais dans le contexte actuel de la pandémie, et ne se limite pas à une région en particulier. Jusqu’ici, 17 modules de formation de l’IFES ont été élaborés pour soutenir six ministères internationaux. Plus de 1600 apprenants dans les 11 régions ont ainsi pu être outillés en anglais, espagnol, français, russe et portugais.  

Pendant la pandémie, la formation en ligne a permis aux étudiants de s’apercevoir qu’ils pouvaient s’adapter de manière innovante à des circonstances imprévisibles. Janet avait démarré un groupe étudiant dans son université en Irlande. Lorsqu’un membre du personnel du CUI, le mouvement étudiant national, a découvert le groupe en ligne que Janet avait contribué à lancer, il l’a invitée à suivre la formation en ligne de l’IFES Interagir avec l’Université. Elle explique que la formation l’a aidée à comprendre qu’elle ne devait pas compartimenter sa foi : 

« Les années d’études universitaires représentent une si bonne occasion pour l’évangélisation parce que c’est lors de cette période-là que nous sommes en recherche de notre identité. Et les gens ont besoin du Christ à l’université plus que partout ailleurs. On ne peut pas les séparer : le groupe d’étudiants chrétiens d’un côté et tous les trucs non chrétiens de l’autre côté. Le groupe d’étudiants chrétiens doit également faire partie de la société. » 

Après avoir pris conscience du fait qu’il n’existe rien de tel que des « choses non chrétiennes », Janet a pu approcher son groupe étudiant avec de nouvelles idées pour renouveler leur approche de l’évangélisation. Une soirée de discussion sur l’amour inconditionnel basée sur une série télévisée populaire s’est avérée être l’une des réunions qui a attiré le plus de monde. 

L’argent collecté lors de la Journée mondiale de la générosité sera utilisé pour rendre ces cours accessibles dans le monde entier. Merci d’envisager de joindre vos efforts à ceux d’Olena Welch, responsable du ministère des ressources mondiales, pour collecter 2 500 USD qui serviront à couvrir les frais de l’infrastructure technique et les heures consacrées par le personnel à réviser, mettre à jour et traduire le matériel didactique. 

Un équipier établit et relance des mouvements sur les îles francophones des Caraïbes

« La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. » (Matthieu 9.37-38)

Sur les cinq territoires et pays francophones des Caraïbes, seul le GBEUH en Haïti dispose d’un équipier pour stabiliser la présence du ministère étudiant. En Guyane française, en Guadeloupe, en Martinique et à Saint-Martin, Jean-Davy Frair, originaire de la Guadeloupe, travaille depuis mars 2021 à l’établissement, la coordination et la relance du ministère étudiant dans les écoles et les universités. Les défis à relever sont nombreux. Dans cette région, les écoles et les universités sont légalement des « zones franches religieuses ». Il est donc très difficile de partager l’Évangile sur les campus. Mais Jean-Davy encadre, forme et équipe les leaders étudiants, assure la liaison avec les conseils d’administration de ces mouvements naissants, et coordonne le travail d’interaction avec les Écritures pour les mouvements francophones et anglophones au sein du CARIFES. En tant qu’unique équipier, son rôle est crucial pour soutenir et mobiliser des étudiants qui consacreront leur vie entière à Jésus.

Les opportunités d’annoncer l’Évangile dans ces endroits sont très nombreuses. Jean-Davy est en contact avec des leaders étudiants dans ces cinq pays, qui souhaitent que des groupes de l’IFES s’y établissent et s’y développent. Pour l’équipe régionale du CARIFES, le ministère de Jean-Davy est stratégique et essentiel pour ancrer le ministère dans ces territoires. Les dons recueillis lors de la Journée mondiale de la générosité contribueront à couvrir son salaire et d’autres frais de ministère dans ces cinq territoires. L’équipe régionale espère ainsi lever un budget mensuel de 2 200 USD, soit 26 400 USD par an.

Réimplantation d’un ministère à Vanua Levu, la deuxième plus grande île des Fidji

« Chantez l’Éternel et faites appel à lui ! Publiez ses œuvres parmi les nations ! » (Psaumes 105:1)

Depuis 2017, un ministère étudiant était en plein essor à Vanua Levu, dans le nord des Fidji. Il était constitué de trois groupes, dans trois universités distinctes, mais avec l’arrivée du Covid en 2021, tout a été interrompu. Les trois groupes ont cessé de se réunir. Il n’y a pas d’équipier à Vanua Levu pour faire avancer les choses.

Le PSFC, le mouvement national aux Fidji, est néanmoins déterminé à ne pas en rester là. L’équipe prévoit de revisiter et de remobiliser l’île du nord en recrutant un nouvel équipier pour relancer le ministère. Taniela Queleni, le Secrétaire général du PSFC, est actuellement en train d’aller à la rencontre de leaders étudiants potentiels. Il discute avec le nouvel équipier recruté de la possibilité d’atteindre plus d’étudiants à Vanua Levu, potentiellement originaires de tout le Pacifique Sud. Des plans sont en place pour relancer les groupes sur les campus.

Le budget total de ce projet est de 4 300 USD, ce qui permettrait de couvrir les frais de déplacement, de nourriture et d’hébergement de Taniela (qui devra effectuer trois déplacements à Vanua Levu), les frais de formation du nouvel équipier et des leaders étudiants potentiels, ainsi que le salaire de l’équipier.

Taniela explique que « l’impact de ce financement sera important, et le fait d’avoir un équipier établi permettra véritablement de soutenir le travail dans le nord pendant cette phase initiale ».

Ateliers d’évangélisation créative et stratégique en Amérique latine

« Dans mes relations avec les chrétiens mal affermis dans la foi, je vis comme l’un d’entre eux, afin de les gagner. C’est ainsi que je me fais tout à tous, afin d’en conduire au moins quelques-uns au salut par tous les moyens. » (1 Corinthiens 9:22-23)

 Malgré la pandémie, l’équipe régionale d’Amérique latine a décidé de continuer à outiller et à former les étudiants à l’évangélisation. En 2021, les équipiers ont mis sur pied un atelier de formation à l’évangélisation en quatre modules intitulé « La mission à l’université ». S’attachant à former plus spécifiquement les mouvements nationaux à une évangélisation créative, ils ont entrepris de proposer l’atelier aux mouvements nationaux latino-américains.

Lors de la Journée mondiale de la générosité, ils espèrent recueillir 5 750 USD, et ainsi disposer des fonds nécessaires pour mener à bien cette formation en personne, tout en continuant à la proposer en ligne.

Au cours de la formation, les participants prennent connaissance de plusieurs initiatives d’évangélisation qui ont été fructueuses en Amérique latine, telles que les études bibliques de découverte, Marc : l’Expérience au Brésil, des festivals artistiques au Guatemala et à Porto Rico, et le projet Genesis axé sur les questions environnementales en Équateur. Les participants identifient des thèmes et proposent des idées qui pourraient fonctionner dans leur contexte donné. Au cours du mois qui suit la fin de l’atelier, les participants élaborent un plan pour leur projet d’évangélisation adapté à leur contexte, puis, au cours des trois à six mois suivants, ils entreprennent de le mettre en œuvre.

L’équipe régionale espère pouvoir bientôt commencer à dispenser ces formations en personne. Les dons recueillis lors de la Journée mondiale de la générosité permettront aux mouvements nationaux de faciliter la formation, en couvrant les frais de location de salle et de matériel, et de rémunérer les formateurs à plein temps afin qu’ils puissent doter les mouvements nationaux des outils dont ils ont besoin, et les aider à se renouveler. La formation étant actuellement encore proposée en ligne, les fonds sont utilisés pour rembourser aux mouvements nationaux les frais encourus pour l’équipement nécessaire.

Le personnel régional prie que, grâce à ce travail, Dieu renouvelle l’engagement des étudiants d’Amérique latine en matière d’évangélisation, suscitant ainsi l’enthousiasme et la créativité qui permettront aux mouvements d’atteindre de nouvelles générations d’étudiants avec pertinence et bienveillance.

Travail pionnier dans un pays sensible d’Eurasie

« Mais le Saint-Esprit descendra sur vous : vous recevrez sa puissance et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout du monde. » (Actes 1.8)

Certains endroits sont politiquement hostiles à l’Évangile. Mais l’équipe régionale et les mouvements nationaux de l’IFES Eurasie sont déterminés, dans la mesure du possible, à partager la bonne nouvelle avec les personnes qui ont désespérément besoin de l’entendre.

Les mouvements eurasiens de l’IFES préparent un projet pionnier dans un pays sensible de cette région où il n’y a aucun mouvement étudiant actif. Ils s’y rendront en personne au mois d’août 2022. Pour garder l’initiative étudiante au premier plan, dix étudiants et deux équipiers ont été choisis au sein des mouvements nationaux eurasiens pour être du voyage, dans le but de motiver et d’outiller les étudiants là-bas avec la vision de l’Évangile à l’université. Ils rencontreront une trentaine d’étudiants de ce pays et d’un pays sensible voisin, et auront l’occasion de partager avec eux et avec les dirigeants d’églises locales la façon dont Dieu les a appelés au ministère étudiant. Ils organiseront également des études bibliques, des séminaires, des ateliers et des temps de prière, et se lieront d’amitié avec les étudiants locaux. L’objectif ultime est de poser quelques fondements pour pouvoir démarrer un mouvement national. Un étudiant chrétien engagé, qui a un appel de Dieu pour la vision de l’IFES, se trouve déjà dans ce pays, d’où il aide avec la logistique et le suivi.

Les membres de l’équipe qui prendront part au voyage ont une vision claire et de grandes attentes. Voici ce qu’ils disent :


« Ma principale motivation pour y aller est d’aider. Je veux aider de toutes les manières possibles. Ce sera formidable de voir d’autres chrétiens de différents pays, d’être au contact de leur feu communicatif pour mon ministère et de partager le mien avec eux. » 

« Je voudrais raconter comment Dieu œuvre dans mon pays, ma ville, ma vie et celle de mes amis. Je veux être un instrument entre les mains de Dieu pour que sa bonne nouvelle se répande aux quatre coins de la planète. » 

L’équipe passera dans un premier temps trois jours à se consacrer à la cohésion d’équipe et aux préparatifs, avant que les invités locaux ne se joignent à eux pendant sept jours. Cette expérience offrira à l’équipe d’étudiants d’excellentes opportunités de croître et de mûrir, car ils feront des choses qu’ils n’ont jamais faites auparavant. Werner, un des responsables du projet, explique : « Notre plus cher désir est que Dieu appelle les étudiants de ces pays sensibles à être des témoins de Jésus, et à former un groupe au sein duquel ils se soutiennent en tant que disciples de Jésus parmi les étudiants universitaires ».

Lors de la Journée mondiale de la générosité, l’équipe vise à collecter 7 000 USD pour couvrir les frais qui ne le sont pas encore par la collecte de fonds que l’équipe a déjà entreprise et un don précédent. Ces frais comprennent le transport, la location de salle, les tests PCR, l’assurance maladie et les passeports.

Établir un réseau de diplômés en Asie du Sud avec un fort potentiel

« C’est pourquoi encouragez-vous les uns les autres et aidez-vous mutuellement à grandir dans la foi, comme vous le faites déjà. » (1 Thessaloniciens 5.11).

Savithri, Secrétaire régionale pour l’Asie du Sud, rêve d’un réseau de jeunes diplômés qui portera beaucoup de fruits. La vision est de voir les diplômés s’appuyer sur la formation de disciple qu’ils ont reçue en tant qu’étudiants, et de soutenir leur transition vers le monde du travail. Les diplômés doivent considérer leur lieu de travail comme un endroit où ils peuvent représenter et vivre l’Évangile, mais aussi le partager, quel soit contexte où Dieu les placera. Ils ont également besoin d’accompagnement pastoral et de mentorat pour faire face aux autres grands enjeux auxquels sont confrontés les jeunes en Asie du Sud ; p. ex. qui votre caste vous dicte d’épouser, si vous devez envisager d’émigrer pour améliorer vos perspectives de carrière, ou comment se comporter face à la corruption. Ils peuvent contribuer à « l’édification de la nation ».

Lorsque ce réseau sera établi et prendra son essor, une base de soutien plus solide pour le ministère étudiant en Asie du Sud pourra se développer à son tour. Les diplômés peuvent non seulement soutenir le ministère étudiant en faisant des dons réguliers, mais aussi en mettant à disposition leurs compétences, leur sagesse et leurs ressources en tant qu’orateurs et mentors pour les étudiants. Par le passé, la disposition des diplômés à ouvrir leur maison et à assurer un accompagnement pastoral aux étudiants faisait partie intégrante des activités de certains mouvements nationaux sud-asiatiques. Le réseau de jeunes diplômés, en plus de soutenir et d’accompagner ces derniers dans leurs difficultés, renforcera leur sentiment d’être partie prenante et leur sens des responsabilités en prenant conscience de l’opportunité de ministère qui leur est réservée.

Cette vision ne pourra se concrétiser qu’en recrutant un membre du personnel à temps partiel pour l’équipe régionale d’Asie du Sud. Si les donateurs offrent 3 400 USD lors de la Journée mondiale de la générosité, le salaire et les frais de déplacement de Billy, le candidat à cette mission, pourront être couverts, et le réseau pourra commencer à se développer.

Billy explique que « les gens peuvent considérer leur don pour cette cause non seulement comme un investissement dans la vie des jeunes diplômés d’Asie du Sud, mais aussi comme un investissement visant à aider les mouvements nationaux sud-asiatiques à atteindre un jour leur objectif d’autosuffisance en termes de ressources. Les mouvements nationaux autonomes en Asie du Sud disposeront ainsi de davantage de ressources pour établir des partenariats avec d’autres régions de l’IFES. » L’objectif global consiste à s’édifier mutuellement au sein de notre union internationale. Il conclut :

« Je prie que le temps et les efforts que je consacre à former les jeunes diplômés dans le cadre de l’IFES en Asie du Sud porteront des fruits à long terme, bien au-delà de mon mandat de service. »

Le travail pionnier dans une Europe post-pandémique

« Il y a dans cette ville un peuple nombreux qui m’appartient. » (Actes 18.10)

En Europe, la nécessité d’entreprendre un travail pionnier dans certains pays, certaines villes et certaines universités qui ne sont pas atteints se fait cruellement sentir, et suite à la pandémie, redémarrer le travail dans de nombreux endroits est une priorité. De nombreux mouvements européens sont en train de démarrer de nouveaux groupes. Le contexte est changeant, et dans de nombreux endroits les choses n’en sont qu’à un stade embryonnaire. C’est donc le parfait moment pour s’intéresser à ce que Dieu est en train de faire parmi les étudiants en Europe en ce moment.

De nombreux projets pionniers sont en cours. Par exemple :

L’EUS, le mouvement national serbe, est en train de lancer des groupes dans les villes de Subotica et Kragujevac. Credo, en Suède, démarre des groupes dans trois villes, dont Luleå dans le Grand Nord, où Credo n’avait encore jamais été présent. L’EEÜÜ, le mouvement national estonien, relance des groupes dans la capitale, Tallinn, ce qui témoigne de l’essor rapide du mouvement au cours des douze derniers mois.

Le KFS au Groenland est lui-même un mouvement pionnier initié par un couple de Danois qui travaillent à Nuuk, la capitale, où se trouve la seule université. Ils ont également été invités à démarrer un ministère dans les lycées dans une autre ville, Aasiaat, qui n’est accessible qu’en avion. L’OSCER, en Roumanie, a des projets pionniers en cours, y compris dans la ville principale de Cluj, où un nouveau groupe est actif depuis la pandémie (en savoir plus ici).

David ‘Monty’ Montgomery, Secrétaire régional pour l’IFES Europe, nous raconte lui aussi que « de nouvelles opportunités se présentent en permanence. Il y a quelques mois, il n’y avait aucune véritable perspective que quoi que ce soit ne se passe à Malte. Mais je reviens tout juste d’une visite là-bas et de nouvelles opportunités se présentent. De même, au Luxembourg et au Kosovo, de nouvelles opportunités pourraient émerger dans l’année à venir.

Les dons recueillis lors de la Journée mondiale de la générosité pour des projets pionniers en Europe seront affectés au fur et à mesure que les besoins se présentent, en tenant compte des circonstances dynamiques de la croissance. Cela permettra à l’équipe régionale européenne de répondre avec la plus grande souplesse aux besoins et aux opportunités à mesure qu’ils se présentent.